• Le mégaprojet routier de #Bouygues et #Vinci à La Réunion : du scandale environnemental au scandale financier
    http://multinationales.org/Le-megaprojet-routier-de-Bouygues-et-Vinci-a-La-Reunion-du-scandale

    Sur l’île de la Réunion, les deux géants français du #BTP Bouygues et Vinci ont été retenus pour construire la Nouvelle Route du Littoral (NRL), un énorme projet visant à remplacer l’ancienne route du littoral, qui a été préféré à des solutions plus écologiques, notamment un projet basé sur le tram-train. Avec un budget faramineux d’au moins 1,6 milliard d’euros pour seulement 12 kilomètres et demi de route. Un chantier d’une telle ampleur va porter atteinte à la riche biodiversité de l’île et siphonner les (...)

    Actualités

    / #France, Vinci, Bouygues, #Mediapart, BTP, partenariat public-privé, #corruption, #crimes_et_délits_économiques, (...)

    #partenariat_public-privé #infrastructures
    « http://www.mediapart.fr/journal/france/240915/la-reunion-de-lourds-soupcons-pesent-sur-la-route-16-milliard »
    « http://www.reporterre.net/Le-projet-fou-de-Vinci-et-Bouygues-qui-va-ruiner-l-ile-de-La-Reunion »

  • « Alain #Soral est un aiguillon pour le #FN » - Page 2 | #Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/240915/alain-soral-est-un-aiguillon-pour-le-fn?page_article=2
    #streetpress

    Pour nous, il n’y a pas eu de basculement. Soral a toujours été comme ça. On a récolté des témoignages expliquant qu’il était déjà obsédé par les juifs très tôt, dans les années 1990. Mais c’est aussi la conséquence de l’influence d’un courant nationaliste encore présent au PCF à l’époque. Il était le troisième couteau d’un groupe de gens intégrés au PCF – autour de Marc Cohen, président des JCR dans les années 1980 [aujourd’hui rédacteur en chef de Causeur – ndlr] –, qui ont viré “rouge brun”. Ils ont façonné Soral à ce moment, cela a créé un terreau. Tout s’est joué là.

    Deux membres de cette “GUD connection” figurent dans les statuts fondateurs d’E&R, en 2007 : Jildaz Mahé [le bras droit de Frédéric Chatillon, vieil ami de Marine Le Pen et prestataire du FN – ndlr] et Philippe Péninque [ancien avocat proche de Marine Le Pen – ndlr]. Dès la création, ils sont partie prenante. Dans les premiers statuts, E&R est domiciliée à la même adresse que des sociétés de Péninque. Et il est précisé que l’objectif est de rapporter aux nationalistes, et indirectement au Front national, les voix des jeunes, des gens issus de l’immigration. Donc ils travaillent pour le Front, clairement.

    Ensuite, cette amitié ne se dément jamais : en 2006, Soral et Dieudonné se rendent en Syrie et au Liban avec Frédéric Chatillon. En 2009, le shooting photo pour les affiches des européennes est assuré par Chatillon. Et il y a l’histoire du Local, projet conjoint de Serge Ayoub et d’E&R, où l’on retrouve Chatillon. Avec Péninque, ils faisaient parfois le tampon entre les hommes d’Ayoub et ceux de Soral.

  • « Alain Soral est un aiguillon pour le FN » | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/240915/alain-soral-est-un-aiguillon-pour-le-fn?onglet=full

    Du PCF à Égalité et Réconciliation, en passant par le Front national, l’essayiste Alain Soral a un parcours tortueux, qui a abouti à la création avec Dieudonné d’un parti antisémite baptisé « Réconciliation nationale », mais aussi à l’émergence d’un mouvement virtuel qui frôlerait les 7 millions de visiteurs uniques chaque mois. Une popularité bien au-dessus des 200 000 utilisateurs qu’attirent le PS ou Les Républicains.

    Pour comprendre qui sont ces milliers de cybermilitants et pourquoi le discours antisémite de Soral perce autant dans la société, deux journalistes de StreetPress, Robin d’Angelo et Mathieu Molard, se sont penchés sur le polémiste – son parcours, son business, ses recettes politiques. Ils en ont tiré un livre riche qui met à nu le « système Soral » et son « facho business », publié le 2 septembre aux éditions Calmann-Lévy. Ils racontent leur enquête à Mediapart. (Retrouvez aussi notre série d’enquêtes sur Alain Soral.)

    Vous expliquez en préambule que l’« homme et ses fidèles font peur » et racontez les menaces et insultes reçues par d’anciens soutiens qui se sont opposés à Alain Soral. Comment s’est déroulée votre enquête, avez-vous subi des pressions ?

    Robin d’Angelo. Alain Soral s’est inquiété de notre enquête. Il a d’abord parlé de nous à la tribune d’une conférence, en avril – sans savoir que nous étions présents. Nous avons ensuite reçu un coup de fil de son numéro deux, Julien Limes, qui a essayé de nous piéger, a enregistré et mis en ligne la conversation en la caviardant. Emmanuel Ratier [journaliste d’extrême droite décédé en août, qui participait au site d’Égalité et Réconciliation – ndlr] avait fait un article sur nous pour allumer un contre-feu dès le début, en utilisant le fait que le fondateur de StreetPress est juif, et qu’il est donc forcément lié à l’extrême droite israélienne, au Crif, à Rothschild…

    A-t-il été difficile de faire témoigner vos sources dans ce contexte ?

    Robin d’Angelo. Beaucoup de témoins, notamment au sein du premier cercle, n’ont accepté de nous parler que sous couvert d’anonymat. Le comportement de Soral avec des gens de sa mouvance – Salim Laïbi ou l’affaire Binti [lire ici et là – ndlr] a généré un sentiment de peur. C’est sans doute plus une réputation qu’une réelle violence sur eux, mais il y a eu une forme d’autocensure. Par ailleurs, il y a une grande défiance des militants, qui n’ont pas confiance en ceux qu’ils appellent les « journalopes ».

    Les journalistes Mathieu Molard et Robin d’Angelo, le 22 septembre 2015, à Mediapart. © M.T. / Mediapart
    Dans ce milieu hostile aux journalistes, comment vous êtes-vous présentés sur le terrain : en militants soraliens ou en journalistes ?

    Mathieu Molard. On a essayé au maximum de ne pas utiliser l’infiltration. Pour nous, ça ne se justifiait qu’en dernier recours. Aux procès, aux dédicaces, lors des entretiens : on se présente comme journalistes. En revanche, pour la scène dans la salle de boxe, je me fais clairement passer pour un militant, car c’est réservé aux militants ; ils n’en font d’ailleurs pas la publicité, ce sont des informations qu’on trouve sur le forum après avoir payé les 30 euros pour y accéder. Ensuite, il y a les conférences, où l’on est dans un entre-deux. On ne s’est pas signalés comme journalistes, on a conversé avec les militants, mais on a anonymisé les témoignages.