Liberation Graphics Collection of Palestine Posters/Memory of the World (Nominated)

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  • Appel à l’UNESCO pour sauver des affiches palestiniennes pour la Mémoire de l’humanité - AURDIP
    http://www.aurdip.fr/appel-a-l-unesco-pour-sauver-des.html

    Irina Bocova, directrice générale de l’UNESCO et candidate au poste de Secrétaire Générale des Nations Unies, a publiquement déclaré qu’elle mettra son veto sur l’ensemble d’une collection d’éléments du patrimoine documentaire palestinien nominée dans le cadre du programme des Nations Unies « Mémoire du Monde ».

    Mme Bokova a pris position contre la collection d’affiches palestiniennes de dessins de la Libération, sous l’effet d’un lobbying dont elle a été l’objet de la part du Congrès Juif Mondial. Elle a déclaré son opposition à cette nomination au motif que son inscription « pourrait alimenter la haine et des perceptions antisémites ».

    L’accusation est fausse. Cette collection de quelque 1 600 affiches des années 1960 aux années 1990 comprend des travaux de centaines d’artistes palestiniens et internationaux. Ces affiches révèlent la façon dont les Palestiniens se sont organisés et affirmés en réponse à l’invasion, à l’occupation, au déplacement et à l’exil. Elles célèbrent aussi la culture palestinienne. Cet ensemble d’affiches contient des données de base uniques sur l’histoire politique, militaire culturelle et sociale de la Palestine.

    Lien pour voir les affiches nommées :
    Nominated to UNESCO’s Memory of the World Program - 2014-2015
    http://www.palestineposterproject.org/special-collection/liberation-graphics-collection-of-palestine-postersmemory-of

    • Elias Sanbar, ambassadeur de l’Autorité Palestinienne auprès de l’UNESCO a refusé d’apporter son aide.

      Dans un courriel, qu’a pu voir The Electronic Intifada, M. Sanbar disait qu’il n’interviendrait pas parce que Irena Bokova, Directrice générale de l’UNESCO partageait le sentiment que certaines affiches étaient antisémites.

      « Certaines affiches, m’a-t-on dit, sont ’antisémites, » a écrit M. Sanbar, dont le siège est à Paris. « Comme je n’ai pas vu les affiches, je n’ai pas d’opinion personnelle sur la question. Mais c’est l’opinion officielle de la DG de l’UNESCO. Aussi vous comprendrez que je ne laisserai pas ma délégation prendre part à ce débat. »

      Le courriel fut envoyé fin février.

      On a du mal à y croire...