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  • En attendant de Gaulle
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    En attendant de Gaulle

    30 avril 2019 – Je vais compléter le texte de ce joursur de Gaulle, d’une plume britannique et néanmoins gaulliste, par un extrait d’un projet littéraire jamais terminée, et encore moins publié, comme mes armoires regorgent. Le projet se nommait (j’avais déjà mon titre) La parenthèse monstrueuse, et j’en ai déjà donné des extraits à deux reprises : une fois concernant la Beat Generationet l’autre fois concernant Raymond Aron. Pour ne vous faire grâce d’aucun détail, voici une reprise (du texte de présentation du passage sur Raymond Aron, qui à mon sens vaut le détour), explicitant de quoi il est question avec ce projet datant de 2005-2006 et déjà mené assez loin, avant que je ne divergeasse vers un projet plus vaste qui incluait des éléments de La parenthèseet allait nous conduire vers (...)

  • 1969, de Gaulle
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    1969, de Gaulle

    Ce commentaire marquant l’anniversaire d’un demi-siècle du départ de la vie politique du général de Gaulle, un an avant sa mort, vaut aussi bien sinon bien plus par son sens profond que par la description qu’il nous donne. Neil Clark est un journaliste britannique indépendant qui a collaboré à nombre de journaux prestigieux britanniques et US (Guardian, Daily Express, Daily Telegraph, New Statesman, The Spectator, The American Conservative), tout en marquant nettement des positions très critiques de l’establishment, antiguerre, etc. Clark est aussi un collaborateur de RT.com, d’où est extrait ce texte.

    L’appréciation de fond que l’on peut faire du commentaire de Clark est qu’il exprime les regrets de l’absence de cet homme politique que fut de Gaulle, jusqu’à en faire le grand homme (...)

    • 50 ans plus tard, de Gaulle nous manque

      Le président français Charles de Gaulle a démissionné il y a 50 ans cette semaine, après que ses propositions de réforme constitutionnelle aient été rejetées lors d’un référendum national. Dieu sait ce que nous pourrions faire avec un leader comme “le Général” aujourd’hui !

      « Je cesse d’exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet aujourd’hui à midi. » Ainsi se terminait, le 28 avril 1969, la décennie la plus réussie de l’histoire moderne de la France.

      Charles de Gaulle était sorti de sa retraite en 1958 pour tenter de sauver son pays pour la troisième fois. Il avait combattu dans les tranchées pendant la Première Guerre mondiale. Il avait dirigé les Français libres anti-Nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Puis, à 67 ans, il revenait au pouvoir pour résoudre la grave crise de confiance qui marquait le fin de la IVe République.

      Généralement considéré comme une figure conservatrice, économiquement de Gaulle était un homme de gauche. Il croyait en une économie dirigiste avec un haut niveau de propriété publique. Il ne s’était pas incliné devant les banquiers et le capital financier international. « C’était un homme qui ne se souciait pas de ceux qui possédaient de la richesse ; il méprisait la bourgeoisie et détestait le capitalisme », observa son biographe français Jean Lacouture.

      Les années de la présidence de Gaulle (1959-1969) sont aujourd’hui commémorées avec beaucoup d’affection en France et ce n’est guère surprenant. C’était une période d’optimisme considérable. Les projets d’ingénierie et d’infrastructure étaient ambitieux. De nouvelles autoroutes furent construites. Un programme spatial fut élaboré. En mars 1969, un mois avant le départ de De Gaulle, le Concorde, premier avion de ligne supersonique au monde, projet commun de la France et de la Grande-Bretagne, effectuait son premier vol d’essai.

      En 1962, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) avait salué "l’extraordinaire vitalité" de l’économie française. En 1964, la croissance du PIB français était de 6,4 %. Au troisième trimestre de 1968, il atteignit un sommet historique de huit pour cent. Comparez ce chiffre à celui de 0,3 pour cent de croissance au quatrième trimestre de 2018. De Gaulle a combiné des politiques économiques de gauche avec un conservatisme social modéré, un mélange de gauche et de droite gagnant avec les électeurs parce que c’est là que se trouve le véritable centre de l’opinion publique.

      Tout cela est aujourd’hui oublié par les politiciens de droite qui embrassent le néolibéralisme financier favorable au capital, même s’il corrode la société et crée d’énormes inégalités, et par ceux de gauche qui croient que la politique communautaire, le libéralisme social et un “politiquement-correct” excessif l’emportent sur toutes les autres préoccupations. C’est l’absence de “gaullisme” dans les options disponibles qui explique la montée de l’extrême droite. Quand de Gaulle était là, ces groupes étaient marginalisés. Jean-Louis Tixier-Vignancour, par exemple, précurseur de Jean-Marie Le Pen (qui était en fait l’un de ses directeurs de campagne), n’avait obtenu que 5,2 % au premier tour des élections présidentielles de 1965, contre 44,65 % pour de Gaulle.

      Le général était un patriote, mais il était aussi un anti-impérialiste. Il avait mis fin à la guerre d’Algérie et décolonisé. Il avait retiré son pays du commandement militaire de l’OTAN. Il avait vivement critiqué l’implication des États-Unis dans la guerre du Vietnam, dénonçant « le bombardement d’un petit peuple par un très grand pays ». Il a été l’un des premiers, sinon le premier dirigeant occidental à critiquer le traitement réservé par Israël aux Palestiniens. Il soutenait la détente avec l’Union soviétique, parlant en 1966 d’une « nouvelle alliance de la France et de la Russie », et croyait en une Europe des États-nations qui s’étendait jusqu’à l’Oural. Il bloqua à deux reprises l’entrée de la Grande-Bretagne dans la CEE, non pas parce qu’il était anti-britannique, mais parce qu’il craignait que le fait d’autoriser l’entrée du Royaume-Uni reviendrait à y inviter les États-Unis. « Il a refusé la division du monde en deux blocs, il a dit que le monde était trop riche pour cela, et que Paris jouerait pleinement son rôle dans le développement de nouvelles relations », écrit le biographe Jonathan Fenby.

      Une fois de plus, comparez le soutien de Gaulle à la multipolarité et à la souveraineté nationale avec celui du mondialisme-atlantiste favorisé par la plupart des dirigeants européens depuis lors.

      Peut-on sérieusement imaginer de Gaulle accepter des instructions des faucons de Washington, qui sont si clairement préjudiciables aux intérêts économiques de son pays ? Si les Américains avaient menacé d’imposer des sanctions secondaires aux entreprises françaises pour avoir fait des affaires avec l’Iran au temps du général, il aurait pris le prochain vol pour Téhéran avec des chefs d’entreprise français pour conclure de nouveaux accords. Il aurait fait la même chose pour les sanctions contre la Russie. C’est ainsi qu’il répondait à ceux qui tentaient de le faire agir contre les intérêts nationaux de la France.

      Pour les anti-souverainistes, de Gaulle était une péniblke épine dans le pied. Il est révélateur de voir, comme je l’ai noté dans un précédent opus édité ici, combien la CIA était sympathique aux trotskystes et aux ultragauchistes qui ont protesté contre de Gaulle en Mai-1968.

      Depuis l’époque de Gaulle, qui fut aussi l’âge d’or de la musique et des arts, la France a connu de nombreuses régressions. Chaque président semble être pire que celui qu’il remplace. Le fond a été atteint avec la présidence de Macron, un ancien banquier d’affaires néolibéral dont les “réformes” en faveur du capital sont favorables aux capitaux.

      Avec une effronterie incroyable, Macron a dit en octobre dernier au peuple français d’arrêter de se plaindre et d’être plus à l’image de De Gaulle, après une rencontre avec un retraité qui s »était plaint qu’il n’avait qu’une petite pension. C’est le même Emmanuel Macron qui a accusé son propre peuple d’être comme des “Gaulois rétifs au changemen” lors d’une visite au Danemark. La vérité, c’est que les Français d’aujourd’hui ont de quoi se plaindre. La politique de Macron est en fait l’inverse de celle de de Gaulle. Le général « ne se souciait pas de ceux qui possèdent la richesse ». Macron ne semble s’intéresser à personne d’autre.

      Une autre grande différence entre de Gaulle et les politiciens d’aujourd’hui était son attitude envers l’argent. Y a-t-il jamais eu un dirigeant aussi incorruptible ? Comme je l’ai noté en 2008, « Bien qu’il ait occupé le poste le plus élevé du pays pendant une décennie, il est mort dans une pauvreté relative. Au lieu d’accepter la pension à laquelle il avait droit en tant que président et général à la retraite, il a seulement pris la pension d’un colonel. Le contraste entre de Gaulle et les politiciens de carrière obsédés par l’argent d’aujourd’hui ne pourrait être plus grand. » Jonathan Fenby raconte comment, en tant que président, de Gaulle a même insisté pour payer ses appels téléphoniques et la facture d’électricité de son appartement à l’Élysée.

      De Gaulle aurait pu facilement devenir un dictateur vu sa popularité, mais il était trop homme de légitimité pour ça. En tant que démocrate, il comprenait que les politiciens et les partis politiques entravaient la démocratie. Il préférait de loin consulter son peuple directement, par le biais de référendums. L’une de ses citations les plus célèbres, en réponse au mot de Clemenceau selon lequel la guerre était une question trop grave pour être laissée aux militaires, était que “La politique est une question trop grave pour être laissée aux politiciens”.

      Les 50 dernières années ne lui ont-elles pas donné raison sur ce point et sur tout le reste ?
      Neil Clark

  • Les signes du désarroi
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    Les signes du désarroi

    Le sacré et le profane avaient l’habitude de cohabiter depuis la nuit des temps au gré d’un aménagement symbolique de la cité. Le sacré avait ses lieux consacrés et ses rituels qui pouvaient déborder sur la place publique le temps d’une semaine sainte ou d’une suite de processions destinées à conjurer le mauvais sort. De son côté, le profane s’invitait lors des kermesses et autres fêtes populaires qui permettaient au peuple de se divertir et de libérer ses affects.

    Le sacré et le profane se rencontraient lorsqu’il fallait bénir les labours ou les récoltes, et je ne parle pas que du Moyen-Âge ici. Mon père, poète et philosophe du dimanche, nous avait raconté avec force détails que le curé de la campagne était souvent invité à participer à des célébrations qui n’avaient rien à voir avec (...)

  • Le Saker-US interviewe Orlov
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    Le Saker-US interviewe Orlov

    dedefensa.org prend la liberté d’une intrusion dans Les Carnets de Dimitri Orlov pour présenter une interview du même Orlov par son ami, celui que nous connaissons sous le patronyme de Saker-US. L’interview a été mis en ligne sur le site thesaker.is via Unz Reviewle 16 avril 2019. (La traduction du texte est bien entendu assurée par nos amis du Sakerfrancophone.)

    Orlov parle énormément de l’Ukraine (ayez à l’esprit que, lorsqu’il parle, les résultats définitifs de l’élection présidentielle ne sont pas connus). Il parle aussi de la succession de Poutine, de la situation des USA (« Je pense que l’empire américain est déjà bien fini, mais il n’a pas encore subi de stress-test sérieux, donc personne ne se rend compte que c’est le cas »), etc.

    The Saker-US introduit l’interview (...)

  • Chute libre
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    Chute libre

    29 avril 2019 – J’ai lu le livre dont on parle beaucoup, Crépuscule de Juan Branco. Tout le monde sait ce dont il s’agit : la description de l’ascension de Macron par un homme (un jeune homme) qui précise bien entendu qu’il appartint à ces réseaux qui firent le boulot, et qui en est sorti par choix moral pour “entrer en dissidence”, pour “lâcher le morceau”, – ce qu’il fait avec minutie. Ici, je ne veux pas parler de l’auteur, de ses diverses révélations (ou “révélations”), des diverses situations décrites, des personnes impliquées, mais seulement de l’impression générale concernant disons une “atmosphère”, que j’ai éprouvée à la lecture de son livre. S’il y a pour moi du vrai dans ce livre, je veux dire du fondamentalement vrai, c’est là que je l’y trouve.

    Lui-même, Branco, dans une interview que j’ai (...)

  • D’un trou (9/11) l’autre (Notre-Dame)
    http://www.dedefensa.org/article/dun-trou-911-lautre-notre-dame

    D’un trou (9/11) l’autre (Notre-Dame)

    Nous tentons, dans ce “Faits & Commentaires” de développer une hypothèse concernant l’incendie de Notre-Dame, – que nous décidons, en nous en expliquant, de qualifier d’“attaque” contre Notre-Dame. Nous plaçons cette “attaque de Notre-Dame” parallèlement et comparativement à l’“attaque 9/11”. Il s’agit d’une approche entièrement métahistorique, avec la logique intuitive et le langage qui vont avec.

    28 avril 2019 – Depuis l’incendie de Notre-Dame (en première écriture, nous avions écrit sans y penser, involontairement, comme naturellement : “Depuis, l’attaque de Notre-Dame”), l’idée de “trou dans le continuum espace-temps” développé par Justin Raimondo pour décrire l’attaque 9/11 est revenue dans plusieurs textes de dedefensa.org. Pour résumer et synthétiser cet emploi en (...)

  • A notre rescousse
    http://www.dedefensa.org/article/a-notre-rescousse

    A notre rescousse

    Alors que nous écrivons ce message, ce 28 avril 2019, la barre de donation de dedefensa.org pour ce mois de janvier atteint €1 572. Nous tenons à remercier très sincèrement et chaleureusement ceux de nos lecteurs qui, répondant à nos premiers appels, sont intervenus dans cette donation.

    Bien sûr, cette somme est encore très éloignée du montant qui nous est nécessaire pour continuer à fonctionner normalement. (Phrases sempiternelle, néanmoins rajeunies en fonction des nécessités... « “… Nos lecteurs savent évidemment que, depuis 2011, les conditions économiques ont évolué et que les sommes proposées doivent être définies différemment. Le seuil du “fonctionnement minimum des fonctions essentielles du site” dépasse aujourd’hui très largement les €2.000 et se trouve quasiment au niveau des (...)

  • Satan contre le satanique Trump
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    Satan contre le satanique Trump

    26 avril C’est une curieuse histoire, à la fois très américaniste, très religio-démagogique, très affairiste d’une certaine façon, très ésotérique à-la-toute-petite-semaine, très confuse et sans souci des contradictions du désordre régnant aux USA. Au-delà, pourtant, certains songeront qu’il y a dans cette histoire une dimension potentielle de croyance mystique égarée dans une sorte d’inversion maléique, ou bien est-elle cachée et prête à surgir, ou bien est-elle le fruit d’imaginations enfiévrées. Quoi qu’il en soit, il s’agit du Temple de Satan, organisation née en 2012-2013, qui atteignait autour de 50 000 membre en novembre 2016, et qui a “explosé” avec l’élection de Trump, puisque devenu de facto encore plus que de jure une organisation entièrement dévolue à la destruction du (...)

  • Parlerait-on d’un tournant de civilisation ?
    http://www.dedefensa.org/article/parlerait-on-dun-tournant-de-civilisation

    Parlerait-on d’un tournant de civilisation ?

    26 avril 2019 – Je n’ai pas vraiment l’habitude de commenter un article qui paraît le jour même sur le site, mais enfin, on le sait, une habitude est aussi faite pour ne pas être respectée à l’occasion. Il s’agit donc du commentaire fait autour des déclarations de David Trachtenberg, chargé de la politique au Pentagone en tant que “faisant-fonction” de n°2 de ce très-puissant ministère.

    Je rappelle rapidement ce qu’a dit cet éminent personnage, se référant aux nombreux programmes de missiles hypersoniques développés par les Russes, qui ont creusé une avance stratégique considérable sur les USA, – dans une réponse à une question qui suivait sa conférence à la Brookings Institution le 24 avril :

    « …Comme je l’ai déjà dit, nous ne sommes pas intéressés par un (...)

  • Le Pentagone et l’hypersonique : pas intéressé…
    http://www.dedefensa.org/article/le-pentagone-et-lhypersonique-pas-interesse

    Le Pentagone et l’hypersonique : pas intéressé…

    Il y a eu le 24 avril à la Brookings Institution une présentation par David Trachtenberg, sous-secrétaire adjoint à la défense des États-Unis, sur la situation stratégique nucléaire actuelle des USA, notamment en fonction des nouveaux systèmes d’arme russes. Il faut noter le lieu de la conférence (voir vidéo), la Brookings Institution, un think tank de première importance à Washington, et donc relais habituel des conceptions et de la situation stratégiques selon la communauté de la défense nationale, s’adressant à ses membres principaux.

    L’orateur n’est pas n’importe qui d’une part ; il dispose pourtant et d’autre part d’un crédit personnel limité. Il n’est pas “n’importe qui”, parce que l’adjoint pour la politique du sous-secrétaire à la défense est (...)

  • Macron et le couronnement de la génération Mitterrand
    http://www.dedefensa.org/article/macron-et-le-couronnement-de-la-generation-mitterrand

    Macron et le couronnement de la génération Mitterrand

    Certains s’énervent après Macron, il n’y a pas de quoi. De toute manière si le système le remplace, on aura pire après (c’est le syndrome de Denys de Syracuse, étudié ici). Personne ne veut de révolution parce que tout le monde a de quoi bouffer, cliquer et regarder la télé. Le système c’est nous, c’est tout.

    Désolé, mais Macron ce n’est que la continuation de la génération Mitterrand. C’est du présent perpétuel sur trente ans, pas celui sur 200 que j’ai l’habitude de commenter ici, à coups de Nietzsche et de Dostoïevski, de Poe ou de Baudelaire. Autoritarisme (coup d’Etat permanent), haine du peuple et des pauvres, américanisme, inféodation à l’Allemagne, aux richissimes, monarchie culturelle, tout est déjà chez Mitterrand deuxième mouture, chez qui Macron aura (...)

  • USA-2020 marche sur la tête…
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    USA-2020 marche sur la tête…

    Comme l’on sait, les actes politiques finissent par marquer celui qui les posent, surtout lorsqu’il est président des USA, même président-bouffe, et que ces actes marquent indépendamment dans ce cas, une trahison échevelée de toutes ces promesses de campagnedans le sens du bellicisme nourrie de vantardise, d’hybris, de narcissisme bombastique.

    (Lorsque nous disons “marquent indépendamment”, nous voulons dire sans véritable pression coercitive du DeepState : c’est notre analyse sans aucune hésitation en même temps que ce que nous pensonsde ce DeepState. Il n’y a pas de manipulation machiavélique de Trump, mais simplement exploitation de ses travers, – le narcissisme, le cynisme complet, le darwinisme capitalistique, etc., – du fait de ses conseillers neocons qui ont remplacé (...)

  • USA-2020 marche sur le tête…
    http://www.dedefensa.org/article/usa-2020-marche-sur-le-tete

    USA-2020 marche sur le tête…

    Comme l’on sait, les actes politiques finissent par marquer celui qui les posent, surtout lorsqu’il est président des USA, même président-bouffe, et que ces actes marquent indépendamment dans ce cas, une trahison échevelée de toutes ces promesses de campagnedans le sens du bellicisme nourrie de vantardise, d’hybris, de narcissisme bombastique.

    (Lorsque nous disons “marquent indépendamment”, nous voulons dire sans véritable pression coercitive du DeepState : c’est notre analyse sans aucune hésitation en même temps que ce que nous pensonsde ce DeepState. Il n’y a pas de manipulation machiavélique de Trump, mais simplement exploitation de ses travers, – le narcissisme, le cynisme complet, le darwinisme capitalistique, etc., – du fait de ses conseillers neocons qui ont remplacé (...)

  • 200 000 tonnes de stupidité
    http://www.dedefensa.org/article/200000-tonnes-de-stupidite

    200 000 tonnes de stupidité

    Avec Trump et les Trump’s boys, y compris les ambassadeurs et les porte-avions de l’US Navy, inutile de chercher un titre : il suffit de les citer texto. Ainsi en est-il de Jon Huntsman, ambassadeur des États-Unis à Moscou. Il est vrai que Huntsman se trouvait à bord du USS Abraham Lincoln qui, s’il n’atteint pas les 100 000 tonnes, s’en approche remarquablement avec les 90 000 tonnes (88 000 tonnes exactement) de la classe Nimitz dont il est issu : pour 10 000 tonnes, on ne chipotera pas l’ambassadeur US auprès de la Russie.

    Pour cette raison de la facilité à laquelle il importe de ne pas céder, le titre qui s’était imposé initialement (“200 000 tonnes de diplomatie…”) a laissé place à une autre formulation qui nous semble finalement mieux adaptée à ce que dissimulent ces (...)

  • Une Grande Dame qu’on assassine
    http://www.dedefensa.org/article/une-grande-dame-quon-assassine

    Une Grande Dame qu’on assassine

    Une Dame était née

    Une vieille dame, encore fort vigoureuse, est menacée de mort. Accusée tour à tour d’être fort dépensière, impécunieuse, de n’être pas assez moderne, elle est jugée digne de passer de vie à trépas.

    On lui reproche sans aménité d’avoir un trou. Obscène ?

    Oui, l’invention de ce trésor sémantique promu par le syndicat du patronat français est une insulte à l’intelligence d’un enfant en école primaire.

    Un trou dans l’imaginaire commun est un orifice dangereux, un accroc dans un tissu, une béance sans cause dans un continuum matériel. Une anomalie spatiale dans laquelle on peut choir, disparaître, se faire engloutir. Un hiatus sans cause irréparable. Un vide, une fosse, un puits sans fond. Une absence, un endroit perdu et même une prison.

    Pourtant cette dame d’une (...)

  • Montréal sous tutelle?
    http://www.dedefensa.org/article/montreal-sous-tutelle

    Montréal sous tutelle ?

    Tournant le dos au reste du Québec, l’île de Montréal a largué les amarres pour dériver comme un navire qui a perdu son gouvernail. Les élus municipaux se sont donc ligués comme un seul homme afin d’organiser une fronde contre un projet de loi sur la laïcité qui n’est qu’un prétexte pour faire éclater le Québec en deux.

    Couper le cordon ombilical de nos racines

    Montréal a bel et bien largué les amarres en s’affublant des insignes d’une cité-État indépendante de ses constituantes naturelles. Pour preuve, ce 17 mai prochain, anniversaire de la fondation de Montréal, la cité-État gauchiste fera cavalier seul pour la tenue des festivités. La Société historique de Montréal et l’évêché de Montréal, les partenaires obligés de cette célébration durant plus d’un siècle, ont été mis à l’écart. (...)

  • L’adieu aux cathédrales
    http://www.dedefensa.org/article/ladieu-aux-cathedrales

    L’adieu aux cathédrales

    L’historien américain Victor Davis Hanson, un conservateur activiste et “musclé” (il fut un temps proche des neocons, lors des premières aventures de l’Irak et de l’Afghanistan), donne quelques appréciations sur l’incendie de Notre-Dame et surtout sur les perspectives de reconstruction. Hanson est un spécialiste de l’histoire militaire et culturelle, avec un grand intérêt pour l’Antiquité et les périodes marquées par une forte affirmation de la tradition (notamment le Moyen-Âge, et par conséquent “le Temps des Cathédrales”). Ce sont quelques mots mais ils ont le tranchant et le vif des pensées les plus audacieuses et les plus vraies par conséquent, – puisque, dans notre temps d’extraordinaire conformisme à la bienpensance (“conformisme du conformisme” si l’on veut), “la sagesse, c’est (...)

  • Mueller & les univers parallèles
    http://www.dedefensa.org/article/mueller-les-univers-paralleles

    Mueller & les univers parallèles

    On le sait, le rapport Mueller n’a rien réglé. Il a démontré dans une incroyable avalanche de paperasseries, d’auditions, de témoignages, que Trump n’est pas la marionnette de Poutine et n’a pas été élu grâce à Poutine, narrative qui était l’incarnation même de la vérité-Système depuis la mi-2016, – et qui le reste, au fond du cœur, chez nombre de citoyens humanistes, démocrates et le reste. Trump n’est certainement ni un modèle, ni un grand président, ni même un président tout cour, puisqu’homme de téléréalité complètement postmoderne, rayon des vulgarités, – mais il n’a établi aucune collusion avec la Russie comme on l’en accuse, ce qui était évident dès le premier instant.

    (…Il n’empêche : peut-être ferait-il bien la paire, Trump, avec l’acteur comique Volodymyr Zelenski, (...)

  • De mon indifférence pour le complotisme
    http://www.dedefensa.org/article/de-mon-indifference-pour-le-complotisme

    De mon indifférence pour le complotisme

    22 avril 2019 – Qu’un “ministre de la République” comme ils aiment à se distinguer pompeusement, s’imaginant que le titre fait la chanson, et celui-là Homme sans qualités comme écrivait Musil avec cette observation prémonitoiredans l’inversion (« Rien moins qu’un livre-monument, conçu à la manière d’une cathédrale »), – que ce ministre au parler empreint d’une monotonie entropique nous avise le soir de l’événement que ce serait verser“dans le complotisme” qu’imaginer autre chose que l’observation officielle assénée sous la forme d’une certitude (“un accident”), cela en dit long sur eux-mêmes autant que sur “l’accident”. Que ce ministre donc, qui est un sot extrêmement médiocre, infécond et ennuyeux (il y a des imbéciles parfois joyeux et inspirants) se permette de dire (...)

  • Tension, USA : les milices face aux migrants
    http://www.dedefensa.org/article/tension-usa-les-milices-face-aux-migrants

    Tension, USA : les milices face aux migrants

    Un incident survenu sur la frontière mexicaine des USA, à l’intérieur des USA, dans l’État du Nouveau Mexique, montre l’acuité du problème de l’immigration illégale venue du Mexique, notamment et essentiellement par rapport à la situation intérieure à propos de cette question aux USA. Cet incident implique une milice de civils, composée selon propres dires d’anciens policiers et d’anciens combattants, le service fédéral de la police des frontières (Border Patrol), et diverses autorités et groupes institués.

    Les positions des uns et des autres, notamment des services fédéraux d’une part et des autorités de l’État du Nouveau Mexique d’autre part, reflètent une situation assez confuse rendant compte effectivement de la confusion créée par le conflit entre (...)