De l’irrésistible attrait de la gratuité

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    • Dans les commentaires :
      « Très souvent vous dites ou écrivez que si c’est gratuit c’est que l’utilisateur est le produit. Qu’il faut le plus souvent s’en méfier. La plupart du temps vous parler alors de SaaS. Mais cette argumentation très pertinente et intéressante, pourrait tout aussi bien s’appliquer pour Firefox ou GNU/Linux ou CosyCloud, qui m’ont rendu et me rendent bien service (sauf pour cosycloud car j’utilise owncloud en attendant que cosycloud soit multi-utilisateurs). Les anti-logiciels libres pourraient dire de faire attention, que si c’est gratuit il est nécessaire de se méfier… Bref, dire si c’est gratuit vous êtes le produit ne me semble pas toujours vrai donc l’argumentation complète est faussée par un de ses axiomes. Et pour en revenir à cet article, ce qui est étonnant c’est que pourtant la majeur partie des gens continuent à utiliser Microsoft Office au lieu de LibreOffice, Windows au lieu de Linux… Qu’en pensez-vous, n’y a-t-il pas un problème dans l’argumentaire ? »

    • Ouaip, sauf que, justement, les logiciels libres (soit plus éthiques et/ou non marchands) ont bien du mal à rivaliser avec des logiciels « gratuits ». Je ne vois pas de contradiction, au contraire, mais une démonstration des citations que reprend Nitot.

    • Ok. Mais c’est oublier tout ce que le logiciel libre porte comme image. Je trouve que les logiciels libres rivalisent plutôt pas mal avec n’importe quel logiciel.
      La comparaison pour moi ne tient pas vraiment. Et pour le pinaillage final le logiciel gratuit peut ou est propriétaire, le libre non. L’utilisateur du gratuit reste un client, un client a pour fonction de payer.

    • Les conclusions de l’article sont un peu rapides. Si j’ai bien compris, lors d’une dégustation gratuite, la majorité goûte le plus cher quand il y a deux produits payants, mais préfère le gratuit, lorsqu’on le lui propose. On en conclu que, dans ce dernier cas, les gens se trompent.

      Pourtant, nous pouvons voir les choses différemment : dans le premier cas, on « goûte » le plus cher, car si c’est cher c’est meilleur (ce qui est loin d’être prouvé), mais rien ne dit que je vais ensuite acheter le produit, de toutes façons pour 1 centimes, je peux me permettre d’acheter l’autre et de me tromper. Par contre, dans le deuxième, rien ne nous dit que le public comprend bien que la dégustation est gratuite pour les deux chocolats, et non seulement pour celui marqué comme gratuit. De plus, il est rationnel de considérer qu’une dégustation gratuite ne touche pas un produit lui-même gratuit.

      Bref, je ne trouve pas cette expérience très objective, il y a trop de marges d’interprétation.