• Gazprom and Germany’s BASF complete asset swap - fastFT: Market-moving news and views, 24 hours a day - FT.com
    http://www.ft.com/intl/fastft/400691/gazprom-germanys-basf-complete-asset-swap

    Gazprom on Thursday completed a delayed multi-billion euro asset swap with Germany’s BASF, in a sign of the Russian state-controlled company’s optimism about its future in the European market.

    The asset swap, which will see Gazprom take full control of a jointly operated European gas trading and storage business, was scrapped in December amid the sharp deterioration of relations between Russia and the west and nervousness about further sanctions, writes Jack Farchy in Astana.
    […]
    Under the deal, Gazprom will also receive a 50 per cent stake in BASF subsidiary Wintershall’s North Sea operations, which explore for and produce oil and gas off the Netherlands, UK and Denmark – a part of the deal which is likely to face scrutiny by British politicians.

    In return, Wintershall will receive stakes in two west Siberian gasfields.

    • Vu par Le Monde : une grande victoire de l’UE et du libéralisme.

      Gazprom : L’ours rentre ses griffes en Europe
      http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/10/03/gazprom-l-ours-rentre-ses-griffes-en-europe_4781919_3234.html

      Depuis quelques semaines, le Kremlin et les dirigeants de Gazprom sont plus conciliants avec les Européens. Ils viennent de trouver un accord sur le prix du gaz vendu à l’Ukraine et semblent disposés à des concessions avec les pays-clients d’Europe de l’Est. Le groupe russe a signé un pacte d’actionnaires avec les allemands E.ON et BASF, l’anglo-néerlandais Shell, l’autrichien OMV et le français Engie pour doubler le gazoduc Nord Stream acheminant du gaz russe vers Allemagne en passant sous la Baltique. Dans la foulée, Gazprom a conclu avec BASF un échange d’actifs (bloqué depuis 2013) resserrant ses liens avec le numéro un mondial de la chimie.

      C’est de la « real » économie. On a oublié que Gazprom n’est pas que le bras armé du Kremlin, mais aussi une société cotée à Moscou pesant 124 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Un géant qui, pour ne pas perdre de parts de marché, doit prendre en marche le train de la libéralisation du secteur de l’énergie en assouplissant les contrats à long terme signés avec ses clients européens. Une entreprise également dans le viseur de Bruxelles depuis des lustres. Ce n’est pas un hasard si, en septembre, sa filiale export a pour la première fois vendu un peu de son gaz aux enchères. Une révolution pour le conglomérat issu du ministère soviétique du gaz !

      Bon, apparemment la présence d’un pacte d’actionnaires autorise à considérer que le doublement de North Stream ne se fait pas en violation du troisième paquet sur l’énergie : déconnexion de la production (Gazprom) et de la distribution (Gazprom ET associés du pacte)…