• « Au-delà du webdoc : Les nouveaux territoires de la création documentaire » - Le Blog documentaire
    http://leblogdocumentaire.fr/prevente-livre-dela-webdoc-nouveaux-territoires-de-creation-docum

    Quatre ans après, on remet le couvert ! Les webcréations ont bien changé depuis notre premier livre… Alors on vous a mitonné un nouveau menu, chargé mais très digeste. Une nouvelle somme pour comprendre et penser ce pan vivifiant de la scène documentaire. Avant-goût ici de cet ouvrage, disponible sur le web et dans les meilleures boutiques dans une dizaine de jours. Et réservez votre exemplaire, c’est moins cher aujourd’hui !…

    Présentation

    Supposons que le webdoc ait existé, qu’il perdure même peut-être encore ici ou là, cette forme primaire de documentaire par, pour et avec Internet, a certainement permis l’éclosion dans son sillage d’une farandole de formes nouvelles de récits puisés dans le réel et consacrés sur le web.

    On dit aujourd’hui dans ce champ que le documentaire est interactif, immersif, participatif ou collaboratif, sonore, géolocalisé, applicatif, virtuel… Autant de qualificatifs qui redessinent (encore !) les contours de la création documentaire contemporaine.

    Cet ouvrage vous invite à explorer ces nouveaux territoires. Examinez la production du documentaire interactif le plus vu à ce jour, pénétrez dans les arcanes de la fabrication d’une application, immergez-vous dans les œuvres sonores les plus abouties, abreuvez-vous de podcasts qui renouvellent l’art documentaire radiophonique, comprenez la manière de concevoir des objets collaboratifs, jouez avec le réel, visitez les plus fameux studio de réalité virtuelle… Bref, vous le verrez, l’univers des possibles est encore vaste à parcourir… Et à chaque nouvel essai, l’horizon s’éloigne encore un peu plus.

    #webdoc #webdoc_analyse #nouvelles_narrations

  • « Emma » : un audacieux roman graphique animé entre science-fiction et récit intime - Le Blog documentaire
    http://leblogdocumentaire.fr/emma-roman-graphique-anime-entre-science-fiction-recit-intime

    Le projet, qui n’a pas reçu d’aide du CNC ni ne bénéficie de l’appui d’un diffuseur, a été entièrement autofinancé par Cinétévé. Son budget s’élève à 40.000 euros. Une « économie de moyens » qui induit l’enthousiasme des créateurs, et qui permet aussi de publier des contenus un peu moins « lourds » à produire que des films interactifs.

    Ce processus de fabrication fait inévitablement penser à celui de L’Infiltré de David Dufresne ; soit : un nouveau format créé avec l’énergie des convaincus, sans beaucoup de moyens… et la promesse que celui-ci puisse être dupliqué, en accueillant d’autres histoires. La difficulté se concentre alors sur la « mise en marché » des projets sans l’appui d’un diffuseur. Comment faire exister l’application sur les « stores » ? En l’espèce, Cinétévé Expérience a monté un partenariat avec Plug in Digital, un éditeur traditionnel de jeux vidéo. L’application coûte 99 centimes (« pas pour espérer un retour sur investissement, mais pour signifier que ‘ça vaut quelque chose’ », précise David Bigiaoui) ; une version est également disponible sur Steam pour les PC.

    Quoi qu’il en soit, après Phallaina ou Moi, j’attends, Emma est une bonne nouvelle pour l’avenir des récits graphiques pensés pour et avec internet…

    #nouvelles_narrations

    • Merci pour ce lien.

      Considérant que l’arc de diffusion des oeuvres narratives interactives va de la salle de cinéma à la rame de métro, la coproduction avec un studio de jeu est intéressante : elle positionne l’oeuvre et la détermine formellement : le site web promo est hyper bossé et assez réussi, distribution dans les phone stores et steam.

      Sur un plan technique, tu sais si c’est du HTML / JS ?

      J’ai pas pu faire l’histoire, mais je crains que comme souvent dans les graphic novels, l’expérience de lecture soit assez médiocre.

    • Pierre-Nicolas Durand face au quotidien des « Officiers du droit d’asile » de l’OFPRA

      C’est une vieille connaissance qui revient sur Le Blog documentaire, qui y était déjà venue il y a quelques années pour décrire son « itinéraire d’un jeune documentariste »… Pierre-Nicolas Durand signe aujourd’hui un nouveau film, « Officiers du droit d’asile », diffusé à partir de ce samedi 30 septembre sur Public Sénat. Une plongée inédite à l’OFPRA, au plus près des agents et des demandeurs d’une protection de l’Etat français. Entretien avec le réalisateur.

      http://leblogdocumentaire.fr/pierre-nicolas-durand-face-quotidien-officiers-droit-dasile-de-lo

    • Asile : le piège des dealers d’histoires

      Pour demander l’asile en France, présenter un « #récit de vie rédigé en français » est obligatoire… Et mission impossible pour les exilés qui découvrent la langue française. Des trafiquants en profitent pour monnayer leurs services, souvent contre-productifs.

      Deux sur trois. C’est le ratio de dossiers qu’Elise (1) refuse chaque jour. De son bureau de Fontenay-sous-Bois (Ile-de-France), cette salariée de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) voit défiler les demandeurs d’asile. En tant qu’officier de protection (OP), et comme ses 800 collègues, elle examine et instruit les demandes de régularisation reçues par l’Ofpra. Et pour chaque demande, Elise évalue la gravité de la situation fuie par l’exilé. Au cours d’un entretien d’environ deux heures, secondée par un traducteur, elle interroge les migrants sur leur histoire et vérifie la cohérence des faits racontés.

      Dans l’écrasante majorité des cas, ces entretiens se soldent par un refus : seulement 27% des demandes enregistrées se traduisent par l’obtention du statut de réfugié. Plusieurs facteurs expliquent la faiblesse de ces chiffres : les critères limités à la convention de Genève et excluant la détresse sociale et économique, le manque d’accompagnement et de suivi pour aider les demandeurs d’asile dans leurs démarches, l’engorgement des plateformes d’accueil mises en place par l’Etat, les contraintes de délai conduisant les OP de l’Ofpra à travailler en cadence… Mais pas seulement.

      Pour Elise, si tant de demandes d’asile sont déboutées, c’est surtout à cause d’un problème majeur et pourtant méconnu : les fausses histoires. L’OP explique refuser au moins la moitié des dossiers qu’elle examine à cause de « récits stéréotypés » : « On tape beaucoup sur l’Ofpra en disant qu’on accepte à peine un tiers des demandes… Mais il faut voir les demandes qu’on reçoit ! A une époque, presque tous les dossiers que je recevais étaient écrits avec la même écriture, les mêmes fautes d’orthographe, la même histoire… Il n’y avait que les noms qui changeaient. A tel point qu’à la fin, je leur donnais des numéros, "Dossier La Chapelle 1, 2, 3", etc. »

      Dans le jargon des travailleurs du droit d’asile, le problème mentionné par Elise porte plusieurs noms : « faux récits de vie », « récits stéréotypés », « histoires toutes faites »… Moyennant des sommes allant jusqu’à une centaine d’euros, des « dealers » écument les camps de migrants, proposant leurs services aux nouveaux arrivants. La rumeur va vite et les demandeurs d’asile savent qu’ils seront moins d’un tiers à obtenir le statut de réfugié. Alors les escrocs leur font miroiter monts et merveilles : en trafiquant des récits aux parcours de vie et nationalité factices, ils promettent aux exilés un futur meilleur. Acheter une histoire est présenté comme la meilleure façon d’obtenir l’asile. Les associations s’efforcent bien de proposer des traductions gratuites, mais la demande est trop importante et l’accompagnement trop éclaté pour que les bonnes informations circulent correctement. Alors, sans savoir qu’ils pourraient faire traduire leurs histoires sans débourser un centime, et dans l’espoir d’être le plus convaincants possible, les exilés tombent dans le piège des « dealers de récits ».
      « Des histoires sans queue ni tête »

      Sauf que ces récits sont surtout la garantie d’un recours auprès de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), où les exilés peuvent faire appel quand la protection leur est refusée. Car quelques questions suffisent aux officiers de l’Ofpra pour débusquer un faux récit. « Parce qu’on leur a dit que l’Ofpra accordait l’asile aux personnes de telle ou telle nationalité, ils jettent leurs passeports ou achètent des récits qui racontent des histoires sans queue ni tête, explique Elise. Quand ils n’ont pas vécu ce qui est écrit dans le récit, ils sont incapables de répondre à nos questions et on s’en rend compte très rapidement. C’est terrible, parce que souvent les personnes peuvent parfaitement venir de zones dangereuses et avoir rencontré des situations qui permettraient d’obtenir la protection en France. »

      En 2015, le directeur général de l’Ofpra, Pascal Brice, affirmait à Slate ne pas tenir rigueur des fausses histoires : « Les récits stéréotypés ne portent pas préjudice aux demandeurs. C’est notre politique. » Mais, en deux ans de carrière, Elise n’a jamais vu un demandeur d’asile reconnaître qu’il avait acheté son récit : « Les demandeurs n’ont pas confiance en nous, car pour eux on représente l’Etat ou la police. A leur place, je n’aurais pas confiance non plus, reconnaît l’employée de l’Ofpra. Je ferais confiance à quelqu’un qui parle ma langue plutôt qu’à quelqu’un qui travaille pour l’Etat. »

      Le constat est le même du côté des travailleurs sociaux. Antoine de Courcelles, responsable de l’aide administrative auprès des demandeurs d’asile pour l’association la Cimade Ile-de-France, dénonce l’extrême exigence de l’Ofpra : « L’Ofpra a développé depuis les années 80 un discours de suspicion vis-à-vis des demandeurs d’asile, car le discours politique à l’égard des réfugiés et de leur accueil a complètement changé. » Une bénévole du Bureau d’aide et d’accompagnement des migrants (BAAM) regrette également cette posture : « Les officiers de l’Ofpra sont là pour jouer au détecteur de mensonges. » Craintifs, les demandeurs restent donc souvent mutiques. Floués par les dealers de récits, ils se trouvent prisonniers d’une histoire qui leur ferme les portes de l’asile.

      Originaire du Tchad, Mahamad, 23 ans, a traversé la Libye et l’Italie avant d’arriver en France. Aujourd’hui en attente d’une réponse de l’Ofpra, il a dû rédiger un récit de vie en français. A son arrivée il y a sept mois, il ne parlait qu’un français balbutiant. Alors, dès ses premiers jours sur le camp de la Porte de la Chapelle, Mahamad a eu affaire aux dealers de récits : « Des gars sont venus me voir et m’ont dit en arabe : "T’es nouveau toi ? Ça se voit que t’es nouveau." Ils m’ont demandé si je voulais obtenir l’asile, si je connaissais les règles. Ils m’ont dit qu’ils connaissaient les "bonnes histoires" et que, pour m’aider, ils allaient améliorer la mienne. » Se fiant à son instinct, Mahamad a refusé leur « aide ». « J’ai senti qu’ils voulaient me tromper, alors je suis parti. »
      « Le moins de bruit possible »

      Tous n’ont pas le flair de Mahamad. « Souvent, les demandeurs d’asile sont tellement sous pression qu’ils se présentent eux-mêmes aux dealers de récits pour qu’ils traduisent leur histoire. Ils ont besoin d’écrire leur récit, ils ont vingt-et-un jours pour remplir un dossier en français, donc ils font tout pour se débrouiller. Va comprendre la convention de Genève quand tu viens d’arriver d’Afghanistan ! » raconte Héloïse Mary, présidente du BAAM.

      Le trafic de faux récits est très difficile à identifier. Malgré des années d’expérience sur le terrain avec les migrants, les bénévoles présents sur les camps peinent à cerner cette nébuleuse : « C’est la même chose que si tu avais des dealers en face de toi, constate l’une d’entre eux. Comme tous les dealers, ils font le moins de bruit possible pour faire leur business discrètement. » Ce sentiment d’impuissance est largement partagé dans les associations d’aide aux migrants. Morgann Barbara Pernot, cofondatrice de Paris d’Exil, déplore aussi une omerta : « On a tenté de mener l’enquête mais on n’arrive jamais à savoir si c’est un ami qui a traduit, un traducteur ou carrément un vendeur de récits bidons. Et même quand les demandeurs d’asile en parlent, ils disent ignorer le vrai nom du vendeur. »

      Dhrubo (1) fait partie de ceux qui distillent des informations lapidaires. Ce jeune exilé du Bangladesh, qui sollicite l’asile politique pour persécution, dit avoir vu graviter des passeurs potentiels au métro La Chapelle, à la jonction des Xe et XVIIIe arrondissements de Paris : « J’attendais sur le quai et j’ai surpris une conversation. Ils parlaient le bengali, ma langue natale, et expliquaient à quelqu’un qu’ils allaient améliorer son histoire », se souvient-il. Mais au moment d’entrer dans les détails, le jeune homme reste énigmatique : « Je ne sais pas qui c’était. Ça peut être dangereux, lâche-t-il dans un soupir. On a peur. On a tous peur. »
      Une « culture restrictive »

      Entre Barbès-Rochechouart et place de la Chapelle, les rues sont jalonnées de taxiphones, cybercafés et petites boutiques de téléphonie. Derrière les enseignes clignotantes et les grands sourires commerciaux, des vendeurs s’affairent parmi les téléphones prépayés et les smartphones retapés à neuf. Mais à la mention d’éventuels traducteurs travaillant avec des migrants, c’est silence radio. On hausse les épaules, fronce les sourcils et invite gentiment à aller voir ailleurs : « Allez voir vers Barbès, c’est là qu’il y a des traducteurs ! » conseille un vendeur d’une boutique de La Chapelle. Et du côté de Barbès : « Vous devriez essayer d’aller à La Chapelle, je crois qu’il y a des gens qui font ça chez eux ! » Les bénévoles le répètent, il est quasiment impossible de poser des questions sans se faire balader.

      « Comment voulez-vous mettre le doigt dessus sans que l’on s’intéresse à la cause du problème ? soupire la présidente du BAAM. Tant qu’on imposera des récits en français, qu’il n’y aura pas de service d’aide géré par l’Etat et que tout reposera essentiellement sur la bonne volonté des associations, il y a aura toujours de la débrouille ! » Car pour les travailleurs sociaux comme pour les salariés de l’Ofpra, ce trafic n’est que la manifestation d’un problème plus profond. Le désengagement de l’Etat laisse les exilés livrés à eux-mêmes, l’économie de la misère squatte la place laissée vacante par les institutions. Pour Antoine de Courcelles, de la Cimade, voilà la preuve d’une « culture restrictive distillée depuis longtemps à l’Ofpra selon laquelle le droit d’asile serait quelque chose de rare, et seulement accessible à une minorité de personnes. »

      La solution pour supprimer ce business des traducteurs mal intentionnés existe, disent les associations : supprimer les récits en français. Selon Héloïse Mary, « il faudrait que les personnes puissent s’exprimer oralement sur leur histoire dans leur propre langue. Imposer un récit manuscrit suppose une maîtrise parfaite de la lecture et de l’écriture, alors que beaucoup viennent de pays où le taux d’alphabétisation est faible ». Une revendication que partage Antoine de Courcelles : « C’est étrange de demander à des demandeurs d’asile venus des quatre coins du monde de rédiger en français les motivations de leur demande. Il faudrait tout simplement supprimer cette obligation. »

      (1) Les prénoms ont été modifiés à la demande des intervenants.

      http://www.liberation.fr/france/2018/05/14/asile-le-piege-des-dealers-d-histoires_1649999

  • Uber, Airbnb, Blablacar... : l’économie de l’avenir ? Stéphane Sirot et Matthieu Lietaert Radio Campus Lille - EulBCE - Les Amis du Monde Diplomatique de Lille Janvier 2017 _
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/uber-airbnb-blablacar-l-economie-de-l-avenir-stephane-sirot-matthieu-li

    Le lundi 16 janvier 2017, les Amis du Monde Diplomatique de Lille organisaient une conférence débat à Villeneuve d’Ascq : « Uber, Airbnb, Blablacar... : l’économie de l’avenir ? » avec la participation de Stéphane Sirot et Matthieu Lietaert.


    Enfants, on nous explique quand on sort de table qu’il ne faut jamais partir les mains vides... Ce serait dommage d’effectuer un trajet entre la salle à manger et

    la cuisine à vide, alors qu’il reste tant de vaisselle sale à ranger et qu’on est muni de bras pour la porter. Avec la Silicon Valley, dont certains ont remarqué récemment que ses entrepreneurs étaient obnubilés par les services qui pouvaient remplacer leur maman, c’est un peu pareil. On nous encourage à combler le moindre espace inoccupé et la moindre parcelle de temps mort en participant par là-même à la bonne marche de l’économie.

    Pourquoi rentrer chez soi à pied sans prendre sur son chemin un colis qu’on livrerait à un voisin ? nous demande Amazon, qui envisagerait selon le Wall Street Journal de lancer aux États-Unis le service « On my way », dans lequel les particuliers remplaceraient les entreprises de livraison pour le dernier kilomètre. Cette solution lui permettrait de réduire des frais de logistiques qui s’envolent. Pourquoi, alors qu’on roule seul dans sa voiture, ne pas accepter de prendre un collègue ou un passant qui se rend au même endroit ? nous propose Uber.

    Quoi de commun entre Uber, Airbnb, Blablacar ou Drivy ?
    Ces plateformes sont les fleurons de ce qu’on appelle l’« économie du partage » ou « collaborative ».


    Ces pratiques économiques en vogue ont été rendues possibles par les nouvelles technologies : Internet et les réseaux sociaux. Est-ce qu’elles ne représentent pas l’avenir à la fois souhaitable et inévitable, de telle façon qu’il faudrait simplement les réguler ? D’ailleurs, est-ce qu’elles ne vont pas dans le sens de l’intérêt des consommateurs : souplesse, réactivité, « convivialité », et même caractère écologique ?

    Pourtant, des problèmes importants se posent, de deux types, au moins : d’abord, quelles sont les conditions de travail et les droits de ceux qui travaillent, sans statut, pour certaines plateformes ? Il semble qu’elles font plutôt penser au passé qu’à l’avenir...

    Ensuite, une société fonctionne aussi grâce aux impôts qui permettent l’existence de services publics, qui eux-mêmes rendent possible l’activité économique. Or, qu’en est-il de ces nouvelles formes d’activité économique au regard de l’impôt ? Bref, avant de se précipiter vers tout ce qui est « moderne », « nouveau », « numérique », il faut sans doute réfléchir, examiner, faire le tri pour voir quel est le meilleur parti que l’on peut tirer des progrès techniques, des opportunités qu’ils offrent, et éviter les régressions qu’ils peuvent favoriser.

    STÉPHANE SIROT , https://fr.wikipedia.org/wiki/Stéphane_Sirot historien français, enseignant l’histoire politique et sociale du XXe siècle à l’Université de Cergy-Pontoise et l’histoire et la sociologie http://www.cevipof.com/fr/l-equipe/les-chercheurs/chercheurs-associes/bdd/equipe/211 du syndicalisme et des relations sociales https://www.franceculture.fr/personne/stephane-sirot à l’Institut d’administration des entreprises de l’Université de Nantes

    et
    MATTHIEU LIETAERT http://leblogdocumentaire.fr/webdoc-matthieu-lietaert-ou-lart-du-rebond , docteur en sciences politiques, coréalisateur du film The Brussels Business, co-fondateur de l’habitat groupé L’Echappée et co-fondateur du supermarché participatif BEES Coop , http://bees-coop.be/actualites auteur de Homo Coopérans 2.0 http://www.homo-cooperans.net – Changeons de cap vers l’économie collaborative.

    The Brussels Business de Matthieu Liétard
    https://www.youtube.com/watch?v=55U-ia9wYVk

    Le fil du débat 
- Présentation
    – 4mn30 Matthieu Lietaert
    – Une autre économie

    Historique

    Les acteurs de la mondialisation

    Les nouveaux réseaux
    
Le Libéralisme

    13 mn l’économie collaborative.
    Sur le plan politique aucun débat.

    – 23 mn Stéphane Sirot - L’économie collaborative et les sociétés salariales
    
La contre offensive contre les salariés
    
Economie collaborative et lutte des classes
1936-1946 L’évolution du salariat

    33 mn Uber, la fin du compromis fordien

    36 mn Dé-construction du salariat
    
39 mn Syndicalisme

    42 mn Prolétariat - Robotariat. Le retour au 19 ieme

    45 mn De la suppression des emplois

    48 mn Réaction du corps social
    – 51 mn Le futur, 3 solutions
    
Survie et adaptation

    Réformisme

    Retour au droit à la paresse

    – 53 mn Matthieu Lietaert - Rappel sur l’économie du partage

    – 57 mn QUESTIONS 1
    
63 mn Robotisation

    70 mn Réponses de Stéphane Sirot
    
Que peut faire le Syndicalisme ?

    Les révoltés d’UBER

    Pouvoirs politiques
    
Réaction d’UBER
    
Démembrement des droits sociaux
    
80 mn Revenu universel

    – 83 mn QUESTIONS 2

    Revenu universel

    Réponse de Matthieu Lietaert
    – Organisons la contre hégémonie
    – 91 mn Réponse de Stéphane Sirot
    
L’obsession de la notation

    De la sacralisation du travail

    – 94 mn QUESTIONS 3
    
De l’union contre UBER

    Capitalisme numérique et économie

    Economie collaborative


    99 mn Réponses

    – 101 mn QUESTIONS 4
    
Le nouvel ordre économique mondial
    
Résistance Belge aux changements des droits sociaux

    106 mn Se ré-approprier la 4 iéme révolution industrielle

    Economie collaborative et financement des services publics
    
Obsolescence programmée

    – 109 mn Réponse de Matthieu Lietaert
    
Régularisation
    – Biens communs
    – 116 mn Réponse de Stéphane Sirot
    
Utopisme, confrontation au système social dominant.

    #uber #airbnb #blablacar #Economie #Avenir #Stéphane_Sirot #Matthieu_Lietaert #Amis_du_Monde_Diplomatique #Radio #Radio_libre #Radio_Campus_Lille #Audio

  • On revient de loin

    http://leblogdocumentaire.fr/on-revient-de-loin-pierre-carles-pays-socialisme-equatorien

    Après #Rafael_Correa en France, #Pierre_Carles en #Equateur… Dans « Les ânes ont soif », le réalisateur de « Pas vu, pas pris » mettait en lumière les oublis volontaires du système médiatique français, peu enclin à inviter le président équatorien sur ses antennes. Avec « On revient de loin », Pierre Carles et son équipe vont voir si l’herbe est plus verte dans la politique menée par Correa. Un #documentaire d’enquête aux airs de fact-checking journalistique qui, s’il ne perpétue pas l’esprit canaille des premières enquêtes de Pierre Carles, n’en demeure pas moins fouillé et instructif. En salles dès aujourd’hui.

    #journalisme #démocratie

  • First Contact | Documentaire sur grand écran
    http://www.docsurgrandecran.fr/film/first-contact

    FILM
    First Contact
    Réalisateur(s) :
    Bob CONNOLLY
    Robin ANDERSON
    Producteur :
    Arundel Production
    Montage :
    Stewart YOUNG
    Martyn DOWN
    Image :
    Tony WILSON
    Dennis O’ROURKE
    Distributeur :
    Documentaire sur grand écran
    Australie
    N&B + Couleur
    1982, 52 minutes

    En 1930, trois jeunes chercheurs d’or, Michael, Daniel et James Leahy quittent le Queensland, en Australie, pour la Nouvelle-Guinée. Ils y découvrent dans des régions reculées et inhospitalières de l’île une population jusqu’alors ignorée du reste du monde : les Papous du centre de la Nouvelle-Guinée. Les trois frères, caméra à la main, ont filmé les réactions extraordinaires de ce peuple confronté pour la première fois à l’homme blanc. Cinquante ans plus tard Bob Connolly et Robin Anderson partent pour la Nouvelle-Guinée et montrent aux Papous, en jeans et baskets, et à Daniel Leahy, le film de ce premier contact. Chacun commente le souvenir de ce face à face insolite... L’exclusivité et la qualité des archives mais aussi les témoignages recueillis un demi-siècle plus tard par Bob Connolly et Robin Anderson font de First contact un document ethnographique exceptionnel.

    First contact (1983) est le premier volet de la « trilogie papoue » de Bob Connolly et Robin Anderson, composée également de Joe Leahy’s neighbours (1988) et Black Harvest (1991)

    Un documentaire étudié à la fac … avec des films de 1930 à 1980 #a_voir_vraiment #papous #Nouvelle_Guinée #colonialisme #chercheurs_d'or #documentaire

    • Le documentaire s’inscrit dans "la trilogie Papoue".
      1
      First Contact, 1982, 52 mn
      https://www.youtube.com/watch?v=Kvt9F0KqelM

      2
      Black Harvest, 1992, 90 mn
      https://www.youtube.com/watch?v=Ki49y8_sGTo


      "« Black Harvest » (« Récolte sanglante », en français) est un film qui a marqué l’histoire récente du cinéma documentaire. Réalisé en 1991 en Papousie Nouvelle-Guinée par Bob Conolly et Robin Anderson (mari et femme, caméra et son), « Black Harvest » est une tragédie moderne, la rencontre fracassante d’une société traditionnelle avec le libéralisme économique, ainsi que le portrait d’un homme tiraillé entre deux cultures." http://leblogdocumentaire.fr/black-harvest-robin-anderson-et-bob-connolly

      3
      Joe Leahy’s Neighbours
      Extrait :https://www.youtube.com/watch?v=gU94HvYwn7M


      "En 1988, en Papouasie Nouvelle-Guinée, Joe Leahy, propriétaire d’une plantation de café, vit seul au milieu des tribus papoues. Ce riche métis, fils d’une aborigène et d’un explorateur australien, doit son ascension sociale à l’habileté avec laquelle il manipule ses voisins ganiga (une des tribus papoues). Les Papous, près de cinquante ans après l’arrivée des Blancs, sont encore dépendants du système tribal traditionnel mais également tentés par le bien-être matériel et la consommation. À travers les démêlés de Joe Leahy et de ses voisins, se joue de façon cocasse mais souvent explosive, le scénario de la colonisation... Bob Connolly et Robin Anderson récidivent et tournent en Papouasie un documentaire deuxième génération. Après "First Contact" (1983) qui narrait la découverte par les trois frères Leahy d’une population inconnue à l’intérieur des terres de Nouvelle-Guinée, les Papous, Bob Connolly et Robin Anderson s’attachent au fils naturel d’un des trois frères, Joe Leahy. Un tournage de dix-huit mois pendant lesquels ils ont partagé le quotidien de Joe et de ses voisins ganiga." http://www.docsurgrandecran.fr/film/joe-leahys-neighbours

  • Doc | webdoc : panorama des aides à la création en régions | Le Blog documentaire
    http://leblogdocumentaire.fr/2014/02/03/documentaire-webdocumentaire-panorama-des-aides-a-la-creation-en-

    Où en sont les efforts des régions françaises dans l’aide à la création (web)documentaire ? Alors que la Commission européenne vient d’adopter la « Communication cinéma et audiovisuel » maintenant les équilibres existants et la notion de territorialité, Le Blog documentaire dresse ici un état des lieux des soutiens régionaux, en reprenant certains éléments chiffrés du dossier paru dans Le Film Français en décembre 2013. Documentaires dits « classiques » ou webdocumentaires, vous saurez tout ici de ce que vous pouvez espérer… Recensement réalisé par Sibel Ceylan.

    #webdoc_finances

  • « WEI or Die » : une fiction interactive qui ne désintègre pas la linéarité du récit | Le Blog documentaire
    http://leblogdocumentaire.fr/WEI-OR-DIE

    Aujourd’hui, WEI or Die ne déroge pas à la règle : la linéarité y est érigée en préalable pour vivre l’expérience telle qu’elle a été imaginée par Simon Bouisson et Olivier Demangel. Pas de place au morcellement, au picorage. La fiction propose un bloc d’une quarantaine de minutes qui (nous) raconte une histoire dont l’enjeu est dramatisé par l’exigence de linéarité du visionnage. Il y a même un plaisir certain à s’extraire, le temps du film, du flux de nos préoccupations quotidiennes. Et, ce faisant, une forme de justice à accorder à l’auteur le temps que mérite son œuvre.

    #Nouvelles_narrations_fiction #Nouvelles_narrations_linéarité

  • Le « documentaire de création » peut-il encore être militant ? | Le Blog documentaire
    http://leblogdocumentaire.fr/le-documentaire-de-creation-peut-il-encore-etre-militant

    Ces liens que nous tissons avec les personnes-personnages sont étranges. Nous les vivons réellement, en même temps qu’ils sont imaginaires, asymétriques. On ne sait pas bien sous quelle forme ils peuvent se prolonger une fois les projections terminées et les tentes repliées. Ces liens ne nous enrichissent pas seulement de manière confortable, comme peuvent le faire certaines fictions rassurantes. Ils nous forcent à nous déplacer, à nous décentrer, à interroger nos manières de voir et d’agir. Le sentiment du monde qu’ils suscitent en nous n’est pas seulement jouissance esthétique, c’est autant le sens politique d’une responsabilité individuelle et collective, présente voire pressante, qui interroge : que faire ? Réfléchir à ce sentiment, c’est plus généralement poser la question du lien entre le cinéma de non-fiction et l’action politique aujourd’hui. Je voudrais proposer ici de brefs éléments de réflexion à partir de mon expérience des États généraux 2015, et en particulier de la projection du film de Jean-Gabriel Périot, Une jeunesse allemande, qui, me semble-t-il, peut servir de prisme pour observer le rapport problématique du documentaire de création à son héritage militant.

    • Gerd Conrad - Farbtest Rote Fahne

      http://www.zeitgeschichte-online.de/film/wie-entsteht-terrorismus

      Den spektakulären Kern der Quellen-Collage bilden zweifelsohne die Kurzfilme aus Meins‘ Zeit an der Deutschen Film- und Fernsehakademie, darunter allerlei Agitprop, der im Kontext der Enteignet-Springer-Kampagne entstand. Einer der Filme zeigt Gudrun Ensslin, wie sie gekochte Eier in sich hineinstopft, während in einer animierten Szene Ausgaben von „Die Welt“ unter der Tür hindurch in die Wohnung kriechen. Andere Ausschnitte zeigen Horst Mahler und Rudi Dutschke bei der taktischen Vorbesprechung der Demo zum berühmten „Vietnam-Kongress“ im Februar 1968. Zu sehen sind Ausschnitte aus zeitgenössischen Kino- und Fernsehfilmen wie Peter Zadeks „Ich bin ein Elefant, Madame“[6] und „Bambule“[7] von Ulrike Meinhof. Hinzu kommen Talkshow-Ausschnitte, in denen Meinhof oft die Hauptrolle spielt, sowie Einspielungen aus westdeutschen und französischen Nachrichtensendungen. Manche Sequenzen sind mit zeitgenössischer Musik unterlegt, vor allem von „Ton Steine Scherben“.

      https://de.wikipedia.org/wiki/Gerd_Conradt

      #Berlin #Friedenau #Hauptstraße #1968 #Ulrike_Meinhof #Gerd_Conrad

  • Une vie suspendue. “Il Rifugio” de Francesco Cannito et Luca Cusani (2012) comme espace de la limite et de l’exception.

    Il Rifugio (2012) retrace la vie suspendue de 116 de ces migrants, hébergés pendant plus de quatre mois dans un hôtel solitaire sur le sommet des Alpes italiennes. Isolés du reste du monde, ils vivent dans l’attente de savoir s’ils seront expulsés ou enfin reconnus, alors que l’hiver est à venir.

    http://culturevisuelle.org/kinoks/archives/440

    –-> Quelqu’un a vu ce film ? C’est une thématique que j’aimerais approfondir : celle des réfugiés envoyés sur les cimes des montagnes... D’ailleurs, si quelqu’un a des suggestions...

    #montagne #asile #réfugiés #Italie #Agamben #film #documentaire #Cannito #Cusani #migration