« Un violeur sur ton chemin »
Le patriarcat est un juge qui nous juge à la naissance
Et notre punition est la violence que vous ne voyez pas
Le patriarcat est un juge qui nous juge à la naissance
Et notre punition est la violence que, là, vous voyez
C’est le féminicide, l’impunité pour mon assassin,
C’est la disparition, c’est le viol.
Et le coupable ce n’est pas moi, ni mes fringues, ni l’endroit (x4)
LE VIOLEUR C’ETAIT TOI
LE VIOLEUR C’EST VOUS
Ce sont les flics, les juges, l’État, le président
L’ÉTAT OPPRESSEUR EST UN MACHO VIOLEUR (x2)
LE VIOLEUR C’ETAIT TOI
LE VIOLEUR C’EST VOUS
Dors paisiblement, fille innocente
Sans te soucier du bandit
Car pendant ton rêve, doux et souriant
Veille ton amant carabinier
(ce paragraphe est ironique, c’est un extrait de l’hymne des flics chiliens)
LE VIOLEUR C’ETAIT TOI
LE VIOLEUR C’EST VOUS
LE VIOLEUR C’ETAIT TOI
LE VIOLEUR C’EST VOUS
Le choix de maintenir le « tu » et le « vous » fait sens dans la chanson : le violeur c’etait toi, mais par la construction patriarcale de la société, le violeur devient vous, les flics, les juges, l’Etat, le président...