#Avant (c’était mieux, mais) on a #oublié.
Avant, il y avait des logements dans les villages des Corbières qu’en 1997 les vieux de 90 ans que j’avais interrogé disaient être « La maison du #pauvre ». Faites en pierres avec un toit de tuiles en terre (moulées sur les cuisses des femmes) ces maisons n’étaient pas bien grandes mais permettaient d’accueillir ceux qui passaient par là. La plupart on été détruites, l’usage de l’#hospitalité s’étant perdu. J’ai eu la chance d’en voir une, belle comme tout, et comme m’a dit ma vieille voisine Marcelle en me montrant le prêt-à-crever construit à sa place : « ils l’ont détruite pour construire des bunkers ».
▻http://www.charentelibre.fr/2015/10/07/la-marcheuse-au-grand-coeur-cherche-l-hospitalite-en-charente,2020901.
A chaque étape prévue sur son parcours, elle envoie un courrier aux municipalités pour solliciter le gîte pour la nuit. « Au début de mon parcours je ne prenais aucun contact préalable. Au fil de mon périple, j’ai reçu de nombreux refus, alors maintenant je préfère assurer mon couchage », explique Marie-José Husset, qui avoue avoir été obligée de dormir dans des arrêts de bus ou d’autres endroits peu confortables.