le patron de la branche américaine sous le feu du Congrès

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  • L’affaire Volkswagen : et si ce n’était que la partie émergée de l’iceberg ? - HBR
    http://www.hbrfrance.fr/chroniques-experts/2015/09/8367-laffaire-volkswagen-et-si-ce-netait-que-la-partie-emergee-de-liceberg

    Article écrit « à chaud » (24/09/15) et qui pose quelques excellentes questions.

    1. Pourquoi ce scandale a-t-il éclaté aux Etats-Unis ?
    […]
    2. Pourquoi Volkswagen est-il actuellement le seul concerné ?
    […]
    3. Pourquoi une telle prise de risque ?
    […]
    4. Volkswagen est-il le seul à tricher ?
    […]

    Bref, il s’agit d’un délicat exercice d’équilibre, dans lequel Volkswagen, par sentiment d’invulnérabilité, par abus de confiance, par inconscience ou par âpreté, a magistralement dérapé. Le problème qui se pose désormais est de savoir si Volkswagen est le seul à avoir triché – disons pudiquement qu’il n’y a aucune raison objective pour qu’il soit un joueur isolé, même si ses compétiteurs font mine d’être surpris ou choqués.

    Une chose est sûre : aucun constructeur ne peut raisonnablement se réjouir de ce qui arrive aujourd’hui, tant la suspicion va se répandre – et donc la multiplication des contrôles en tout genre qui devraient révéler d’autres irrégularités.

    • L’auteur ayant visiblement de solides entrées dans le secteur, je crois surtout que la forme interrogative du titre est une pure tournure rhétorique…

      Si on met bout à bout les réponses aux premières questions, on obtient assez clairement celle à la quatrième.

      Ça coûte très très cher de rendre les moteurs diesel conformes aux normes anti-pollution, nettement moins si on triche (Q3). C’est donc un choix « rationnel » si les contrôles ne sont pas trop regardants (comme dans l’UE, par exemple). D’où la réponse à Q4… On remarquera la discrétion de violette de l’ensemble des autres constructeurs.

      La seule vraie question qui subsiste est donc : pourquoi VW, seul à vendre des diesels aux É.-U. (Q1 et Q2), a-t-il pris ce risque insensé de s’exposer à de vrais contrôles dans un pays où on ne ferait pas de cadeau à un constructeur européen ?

      Sans doute une stratégie marketing visant à pénétrer par la petite porte d’un marché du diésel quasi inexistant pour s’ouvrir le marché états-unien hyper protégé par des « barrières non-tarifaires ». D’où l’hubris mentionnée dans l’article, VW se voyant en conquérant et sous-estimant totalement la capacité de résistance et de nuisance des constructeurs états-uniens que l’ont peut difficilement soupçonner d’être des enfants de chœur…

    • Volkswagen : le patron de la branche américaine sous le feu du Congrès
      http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2015/10/08/volkswagen-le-patron-de-la-branche-americaine-sous-le-feu-du-congres_4785847

      Franck Pallone, le représentant démocrate du New Jersey, lui, ne s’est pas embarrassé pour mettre tous les constructeurs dans le même panier. « Jusqu’à quel point pouvons-nous avoir confiance dans l’industrie automobile ? », a-t-il demandé en référence aux différentes affaires de rappel qui ont concerné Toyota en 2010, General Motors et le fabricant d’airbags Takata en 2014. « Il semble que nous soyons face à une culture généralisée de la tromperie et il faut que cela cesse », a-t-il martelé.

    • « Pourquoi ? » La question est revenue en boucle dans la bouche des parlementaires. « De mon point de vue, c’est la pression du système pour trouver des solutions [au problème] et la pression pour réduire les coûts », a fini par lâcher M. Horn, admettant que placer les profits avant l’intérêt des gens était une « mauvaise » attitude « Je pense que nous devons donner la priorité aux gens au détriment des bénéfices de l’entreprise », a-t-il admis.

      #donner_la_priorité_au_profit_c'est_MAL !
      #ha_ha_ha
      ou
      #comment_l'esprit_vint_aux_membres_du_Congrès

  • #Volkswagen : le principal enquêteur est un colombien, ancien élève de l’Université de la Vallée à Cali. Ce El País est un journal local colombien.

    Avec une information intéressante…

    Este es el caleño que hizo caer al presidente de Volkswagen
    http://www.elpais.com.co/elpais/economia/noticias/este-caleno-hizo-caer-presidente-volkswagen

    El engaño que cometió la compañía Volkswagen en los Estados Unidos y que terminó con la salida del presidente de la empresa fue descubierta por un caleño de apenas 38 años de edad.

    Francisco Posada Sánchez puso contra la pared a una de las compañías del sector automotor más poderosas del mundo al encontrar un software que alteraba las emisiones de gases contaminantes en dos modelos de vehículos que usan motores diesel. 

    Dicho sistema arrojaba como normales las emisiones de gases cuando en realidad estaban desbordadas. 

    Lo que descubrió Francisco Posada y su equipo de trabajo fue que las emisiones de gases estaban entre 15 y 35 veces por encima de los estándares normales, lo que generaba una mayor contaminación del medio ambiente.

    La ‘embarrada’, tal como la reconoció en su momento el propio presidente de Volkswagen, Martin Winterkorn, se cometió en 11 millones de vehículos, vendidos principalmente en Estados Unidos y Europa. 

    Francisco Posada Sánchez es egresado de Ingeniería Mecánica de la Universidad del Valle. Hace diez años se fue a Estados Unidos a estudiar un doctorado en esa misma área en West Virginia University y se quedó trabajando en Washington.

    Allí se vinculó como investigador Senior en el Consejo Internacional en Transporte Limpio (ICCT, por sus siglas en inglés). La sede principal queda en Washington.

    La investigación se la encargaron en el 2013 y la finalizó a mediados del año pasado. En mayo del 2014 le presentó los resultados a la Agencia de Protección Ambiental de los Estados Unidos. 

    ¿Por qué se divulgaron los resultados apenas ahora?

     Esa fue una decisión de la agencia ambiental de los Estados Unidos, que se conoce como EPA. Dicho organismo comenzó a seguirle los pasos a Volkswagen desde el momento en que conoció los resultados de la investigación.

    La empresa determinó llamar a propietarios de los carros para hacer cambios en la programación del software. La idea era corregir el módulo del motor, pero como ese arreglo no fue suficiente, la EPA decidió publicar la investigación.

    Donc, si on comprend bien, il y a eu pas loin de 15 mois de négociations entre l’EPA et Volkswagen et c’est l’insuffisance de la réponse de VW qui a déclenché la divulgation publique de la tricherie.

    Un grand bravo au PDG !