Un chez soi numérique, c’est terminé

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  • Un Web à sa mesure - Carnets Web de La Grange
    http://www.la-grange.net/2015/08/23/web

    Une fois votre nom de domaine en main et votre espace d’hébergement, vous êtes libre de publier dans le format, dans la forme et le style de votre choix. Ce simple geste de pouvoir rendre possible la lecture de vos idées, de vos créations, de vos simples réflexions sans avoir à demander l’autorisation d’une tierce personne ou d’un organisme quelconque est un élément essentiel du Web qu’il s’agit de continuer à développer. De nombreuses compagnies vous incitent à utiliser leur #plateforme comme #Facebook, #Twitter, #Medium, #Tumblr, etc. pour publier vos contenus. Il n’y a aucun problème à cela si vous avez bien compris quelles sont les règles d’utilisation et les contraintes qui accompagnent ces lieux. Le jour où la plateforme ferme, où elle est vendue à une tierce personne et que tous vos contenus deviennent inaccessibles, il sera inutile de vous plaindre. Vous le saviez dès le départ. Imaginez que vous vivez dans un appartement. Vous devez être prêts psychologiquement en publiant chez les autres à être expulsé à tout moment avec parfois perte de vos meubles.

    Pour favoriser un #Web_ouvert, nous devons continuer à promouvoir les techniques qui rendent indépendants les individus.

    #self-publication #silo

  • Un chez soi numérique, c’est terminé
    http://tcrouzet.com/2015/10/10/la-fin-des-medias-intermediaires-ou-la-necessite-denseigner-a-lecole-lhist

    L’idée d’un chez soi numérique est révolue. Cette idée d’avoir sa maison sur le Net n’était que le placage d’un concept issu de la géographie physique à celle du Net. Il faut imaginer les contenus comme des bateaux qui ne cessent de naviguer, sans connexion avec leur port d’attache.

    Quid de la génération de revenu ? Une fois qu’un contenu a largué les amarres, il nous reste à inventer un lien retour vers le producteur (une réciprocité dans les biens communs comme le propose Michel Bauwens). Sans cette innovation sociale, une fracture séparera bientôt deux mondes étrangers. Celle d’une foule d’innombrables amateurs (ainsi appelés parce que non rémunérés) et une élite professionnelle (obsédée par l’audience, donc peu créative, politiquement correcte… parfaitement adaptée à un régime dictatorial).

    Le lien retour existe déjà en partie. C’est mon grand espoir. Par exemple, j’ai largué les amarres de mon livre Le geste qui sauve, des gens le traduisent partout dans le monde et une institution vient de me commander la suite, en me proposant un salaire confortable. Je crois que tel doit être le modèle pour nos créations futures, artistiques comme journalistiques. Je ne vois tout simplement pas d’autres possibilités. Les abonnements particuliers, les péages à tous les coins de rue, ça ne marche pas (ce serait revenir à une société féodale avec des octrois à l’entrée des villes). Le Net est né pour accroître nos libertés, pas pour les réduire.

    #internet #géographie