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  • L’Église grecque-orthodoxe dénonce une décision de justice israélienne « politique » - La Croix
    http://www.la-croix.com/Religion/Orthodoxie/LEglise-grecque-orthodoxe-denonce-decision-justice-israelienne-politique-2

    Le patriarche grec-orthodoxe de Jérusalem a dénoncé avec virulence, le dimanche 13 août, une décision rendue le 1er août par la justice israélienne.
    Dernier rebondissement d’une affaire qui remonte à 2004, ce jugement approuve la vente à une organisation ultranationaliste juive de biens appartenant à l’Église grecque-orthodoxe dans la vieille ville de Jérusalem.

    Cette décision de justice « a dépassé toutes les limites » et « ne peut être expliquée que par des motifs politiques », s’est indigné le Patriarche Théophile III de Jérusalem depuis Amman (Jordanie) où il a donné une conférence de presse exceptionnelle le dimanche 13 août.

    Il fustigeait ainsi un jugement prononcé le 1er août par le tribunal de district de Jérusalem. Ce tribunal avait alors statué que les baux immobiliers conclus entre le Patriarcat grec-orthodoxe et l’organisation israélienne Ateret Cohanim (qui œuvre pour la colonisation de Jérusalem-Est) étaient bien valides, et qu’il n’y avait pas de preuves de corruption.

    Cette décision, a soutenu le patriarche, frappe « le cœur du quartier chrétien de la vieille ville (…) et aura certainement des effets négatifs sur la présence chrétienne en Terre sainte ».

  • Le cardinal australien George Pell, argentier du Vatican, inculpé pour sévices sexuels sur enfants
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/06/29/97001-20170629FILWWW00016-le-cardinal-australien-george-pell-argentier-du-v

    Le cardinal George Pell, préfet du secrétariat pour l’économie du Vatican, a été officiellement inculpé d’abus sexuels. L’ecclésiastique de 76 ans doit se présenter le 18 juillet devant le tribunal de première instance de Melbourne pour y être entendu. « Le cardinal Pell doit répondre de multiples accusations liées à des crimes sexuels anciens », a déclaré le commissaire adjoint de la police de l’Etat de Victoria, ajoutant lors d’une conférence de presse que "de multiples plaignants" étaient liés à cette affaire.

    Selon l’archidiocèse de Sydney, le cardinal rejette "vigoureusement" les accusations de pédophilie et rentrera en Australie pour se défendre. Les faits présumés remontent aux années 1970, 1980 et 1990.

    L’affaire a été dévoilée l’été dernier par la chaîne australienne de télévision ABC, qui a dit s’être procuré les dépositions de huit victimes présumées, de témoins et de proches impliqués dans l’enquête.

    La police australienne avait annoncé en octobre dernier avoir interrogé le cardinal Pell à Rome.

    Prêtre dans des régions rurales de l’Etat de Victoria dans les années 1970 et 1980, George Pell est devenu archevêque de Melbourne en 1996 puis de Sydney en 2001. Il a pris ses fonctions au Vatican en 2014.

    La tête de myxine de ce violeur d’enfants multirécidiviste et multi-récompensé par son club de l’amical des violeurs qu’on appel souvent « église catholique » m’est familière. Au debut j’ai pensé que c’était à cause de sa ressemblance avec ma grand-mère les jours de mariage.

    En vérité, c’est d’une autre manière que j’ai vu ce #grand_homme
    En plus de violer les enfant pendant au moins 30-40ans, ce pédovioleur aime bien porter la #cappa_magna. Or j’avais fait des recherches sur ce vetement pour un dessin : http://www.madmeg.org/p216

    La cappa magna, est un vêtement qu’affectionnent les intégristes cathos, symbole de la toute puissance de l’église. Les victimes de cet ecclésiastique ont du savouré le symbole !
    C’est une cape de 9m de long, ce qui as l’avantage de nécessiter beaucoup d’enfants pour la porter, tout bénef pour Pell.


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    ici on peu le voire qui montre sa trique au pape :


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    et là avec le pape B52 qui récite la prière « Laissez venir à moi les petits enfants »

    #viol #pedoviol #catholicisme #culture_du_viol #cappa_magna #symbole #pedophilie

    • Depuis de nombreuses années, George Pell, premier dignitaire de l’Eglise catholique australienne, est accusé dans son pays d’avoir couvert des prêtres pédophiles en les aidant, par exemple, à les muter de paroisse en paroisse. L’an passé, il avait allégué son état de santé pour ne pas se rendre en Australie témoigner devant une commission. Mais plus récemment, les enquêteurs se sont intéressés directement à lui.

      Il y a un an, en juillet 2016, la police a confirmé qu’elle enquêtait sur des plaintes à propos d’actes qui auraient été commis dans les années 1970 à Ballarat, la ville dont est originaire le cardinal et qui a été le théâtre de nombreux crimes pédophiles perpétrés par des prêtres. George Pell avait alors vivement dénoncé une campagne menée par les médias australiens contre lui. En octobre, des enquêteurs de l’Etat de Victoria, où se trouve Ballarat, avaient annoncé qu’ils s’étaient rendus au Vatican pour l’interroger.

      Deux hommes, aujourd’hui âgés d’une quarantaine d’années, ont accusé le cardinal d’attouchements dans une piscine à la fin des années 1970. « Vous savez, sa main qui vous touche le sexe à travers le maillot ou le short. Et puis, petit à petit, ça devient la main dans le maillot », avait raconté l’un des plaignants à la télévision publique ABC. Ces plaintes, parmi d’autres, ont été rendues publiques, mais la police n’a pas dit si elles étaient au cœur de la procédure qui a conduit à l’inculpation du cardinal.
      Le pape François embarrassé

      La mise en examen du cardinal australien est une catastrophe pour le pape François. Depuis des années, le pontife argentin est critiqué par des associations de défense de victimes d’abus sexuels, notamment pédophiles, dans l’Eglise, pour maintenir sa confiance au prélat australien, l’un des deux responsables les plus importants de la curie romaine. Dans le cadre des réformes qu’il conduit pour rationaliser une administration parfois déficiente, François lui a confié, dès le début de son pontificat, d’importants pouvoirs de contrôle économiques sur l’ensemble des dicastères (l’équivalent des ministères) du Vatican. Le pape avait choisi ce cardinal australien, pourtant issu des rangs conservateurs de l’Eglise, pour son caractère trempé et son savoir-faire financier.

      Mais les soupçons de la justice australienne ont très vite rattrapé le prélat, alors même que le chef de l’Eglise catholique a promis de n’avoir aucune tolérance pour les prêtres reconnus coupables d’abus ou pour les évêques qui les auraient couverts. Lorsque les accusations d’abus ont été portées directement contre le cardinal en 2016, François avait dit vouloir attendre que la justice australienne se prononce. « C’est entre les mains de la justice et on ne peut pas juger avant le système judiciaire. La justice doit suivre son cours (…) et la justice rendue par les médias ou par la rumeur ne sert à rien. Lorsque la justice aura parlé, je parlerai », avait-il dit.

      Le cardinal Pell a été ordonné prêtre en 1966 à Rome, puis il est revenu en Australie en 1971 où il a gravi les échelons de la hiérarchie catholique. Il a été nommé archevêque de Melbourne en 1996 puis de Sydney en 2001. En 2014, le pape François l’a appelé à Rome pour mettre de la transparence dans les finances du Vatican.

      En Australie, une commission royale qui a enquêté pendant quatre ans sur la pédophilie a révélé en février qu’entre 1950 et 2010, 7 % des prêtres avaient été accusés de pédophilie. Cette commission a entendu en mars 2016 le cardinal Pell. Il a alors nié avoir protégé des prêtres pédophiles, tout en reconnaissant d’« énormes erreurs » de l’Église catholique.

      http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2017/06/29/l-argentier-du-vatican-inculpe-en-australie-pour-sevices-sexuels-sur-enfants

      7% de prêtres accusés, ca laisse songeureuses sur le nombre de prêtres qui n’ont jamais été inquiétés, car le victimes sont peu nombreuses à se manifestées.

      Pour l’Australie en plus il y a les enlèvement d’enfants aborigènes qui étaient placé dans des institutions et sur lesquels les religieux et religieuses ont du bien se déchainé·e·s. Ca m’étonnerait que toutes ces victimes soient entendu par la justice de ce pays. Et ces institutions racistes catholiques existaient jusqu’en 1969 selon wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9n%C3%A9rations_vol%C3%A9es

      Le rapport « Bringing Them Home » de 1997 révèle que les enfants aborigènes placés dans des institutions ou familles d’adoption se virent souvent interdits de pratiquer leur langue, l’idée étant de les couper définitivement de leurs racines culturelles aborigènes. Les enfants devaient recevoir un minimum d’éducation suffisant pour faire d’eux des travailleurs manuels ou (dans le cas des filles) des domestiques. D’après ce même rapport, 17 % des filles et 8 % des garçons des « générations volées » furent victimes d’abus sexuels au sein des institutions d’accueil et des familles d’adoption.

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      George Pell, en plus d’être l’organisateur de la fuite de nombreux prêtres accusés de viol, est aussi le ministre de l’économie du Vatican, en charge de la banque du Vatican. Une banque qui pratique le blanchiment d’argent de la mafia italienne et probablement d’autres. Qui touche donc des royalties sur les bénéfices de la prostitution, y compris d’enfants, trafique de drogue, d’armes, racket, trafique d’organe, pollution, enlèvement, chantage ou que sais-je.

      Quelques sources là dessus datant de 2013 :

      La banque du Vatican a pu faciliter le blanchiment d’argent
      http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/La-banque-du-Vatican-a-pu-faciliter-le-blanchiment-d-argent-2013-07-06-983

      La Banque du Vatican accusée de faciliter le blanchiment d’argent
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/07/06/la-banque-du-vatican-accusee-de-faciliter-le-blanchiment-d-argent_3443666_32

      Le pape François a mis en place une commission d’enquête sur la banque et affirme préparer une profonde restructuration de l’institution bancaire, l’une des plus secrète au monde, au coeur de scandales financiers, dans le cadre de réformes plus larges de la bureaucratie au Vatican.

      Une commission d’enquête dirigée par un cardinal accusé de pédophilie de 1970 à 1990 et qui a organiser la fuite de prêtres accusés de pedocrimes et qui était en charge de la région dans laquelle il y avait le plus de pédocrimes par curés de toute l’Australie !

      Deux ans plus tard voici le nouveau conte de fée que nous sert le Vatican via le figaro :

      http://www.lefigaro.fr/societes/2015/05/26/20005-20150526ARTFIG00209-le-pape-francois-fait-fructifier-les-profits-de-l

      L’Institut pour les œuvres de religion (IOR) a enregistré un bénéfice net de 69,3 millions d’euros l’an passé, soit plus de 20 fois le bénéfice de 2013. Un regain de forme considérable pour le Saint-Siège, fruit d’une lutte totale pour limiter les dépenses extraordinaires.

      C’est le résultat d’une profonde remise en cause d’un système gangrené pendant de longues années par de nombreux scandales entourés de blanchiment d’argent, de pots-de-vin et d’assassinats non élucidés. Après la publication d’un premier bilan annuel historique en 2013, l’Institut pour les œuvres de religion, la banque du Vatican, a présenté un exercice 2014 record avec 69,3 millions d’euros de bénéfices, soit plus de 20 fois que les résultats de 2013 (2,3 millions d’euros).

      Pell à juste trouvé une combine pour planquer l’argent sale (plus de 20 fois le bénéfice de 2013 avec de 4000 à 5000 comptes en moins !), comme il le faisait pour planquer les pedovioleurs avant sa promotion.

    • Des Australiens créent un fonds pour aider le cardinal Pell inculpé d’abus sexuels
      http://www.liberation.fr/planete/2017/07/02/des-australiens-creent-un-fonds-pour-aider-le-cardinal-pell-inculpe-d-abu

      John Roskam, directeur de l’Institute for Public Affairs (IPA), un think tank conservateur australien, a déclaré que des personnes qui soutiennent le cardinal Pell avaient ouvert un compte bancaire pour recevoir des dons qui serviront à rétribuer l’équipe de défenseurs du prélat. « Il y a de nombreuses personnes qui veulent soutenir le cardinal et lui donner la possibilité de se disculper », a dit John Roskam dans l’édition de dimanche du Herald Sun, un quotidien de Melbourne.

      L’archidiocèse de Sydney avait annoncé la semaine dernière qu’il aiderait le cardinal à se loger lorsqu’il viendrait en Australie pour répondre aux accusations, mais qu’il n’assurerait pas les frais liés à sa défense.

      J’espère que les fidèl·e·s donneront autant pour le fond d’aide aux victimes d’abus sexuels

    • Pédophilie : un cardinal, ex-conseiller du pape, devant la justice australienne

      http://www.liberation.fr/planete/2018/05/01/pedophilie-un-cardinal-ex-conseiller-du-pape-devant-la-justice-australien

      Un communiqué très laconique, à peine deux lignes, dans la tradition du Vatican quand les histoires sont embarrassantes. A Rome, mardi, le Saint-Siège, selon les termes utilisés, a donc « pris note de la décision rendue publique par les autorités judiciaires en Australie. L’an passé, le Saint Père avait accordé un congé au cardinal Pell pour qu’il puisse se défendre ». Quelques heures auparavant, la justice australienne avait fait savoir que l’ex-numéro 3 de la curie romaine et grande figure du catholicisme du pays serait jugé pour des faits d’agressions sexuelles, la date du procès devant être fixée de manière imminente. Jamais un prélat de si haut rang n’avait été inquiété par la justice pour de telles accusations.
      Droit dans ses bottes

      « Le cardinal Pell ne pourra pas bénéficier de l’immunité diplomatique ; c’est ce que sous-entend le communiqué du Vatican », estime le vaticaniste italien Iacopo Scaramuzzi. L’ancien « ministre des Finances » du Vatican, personnalité influente, avait quitté provisoirement ses fonctions en juillet 2017, contraint de rentrer dans son pays pour répondre d’accusations d’abus sexuels dont il fait l’objet depuis plusieurs années. Selon des sources informées, il est très peu vraisemblable que George Pell reprenne un jour ses fonctions au Vatican.

      Droit dans ses bottes, le prélat a décidé de plaider non coupable, niant les faits qui lui sont reprochés. Au terme d’un mois d’auditions, le tribunal de Melbourne a cependant écarté plusieurs charges contre lui, les plaignants n’étant pas crédibles aux yeux de la justice australienne. Pour le moment, en raison de la procédure, les détails des faits reprochés au cardinal ne sont pas connus. Le pape François a choisi, de son côté, de garder le silence affirmant qu’il parlerait « quand la justice aurait parlé ».

      Très conservateur, Pell avait pris une place importante au sein de la curie romaine au début du pontificat de François, assainissant les finances parfois douteuses du Vatican. « Il a joué un rôle dans son élection », estime Iacopo Scaramuzzi. De fait, le cardinal australien n’est pas du tout sur la même ligne que François, s’opposant même à ses réformes.
      Virage majeur

      Sans nul doute, le Vatican demeurera discret dans l’affaire Pell. A la suite de son désastreux voyage au Chili en janvier, le pape François a opéré un virage majeur sur la question de la pédophilie. La semaine dernière, il a reçu très longuement trois victimes du prêtre chilien Fernando Karadima, figure marquante dans son pays avant de tomber pour des faits de pédophilie.

      Plusieurs victimes de ce prêtre avaient accusé des membres de la hiérarchie catholique chilienne d’avoir couvert Karadima, mettant particulièrement en cause l’évêque Juan Barros. Lors de son déplacement au Chili, le pape lui avait pourtant apporté un soutien inconditionnel, provoquant une immense polémique.

      Sous le coup de très nombreuses critiques, et cela même dans des cercles qui lui sont proches tels que les jésuites, le pape a opéré un revirement remarqué dans l’affaire Karadima-Barros. Il a d’abord chargé un homme de confiance, l’archevêque maltais Charles Scicluna d’une enquête sur place. A la lumière de ses conclusions, François a fait spectaculairement amende honorable dans une lettre envoyée, le 8 avril dernier, aux évêques chiliens. « Cela me cause beaucoup de douleur et de honte », écrivait-il reconnaissant avoir commis de « graves erreurs d’évaluation et de perception ». Un ton peu habituel dans la bouche d’un pape…
      Bernadette Sauvaget

  • France : Formation de 300 prêtres catholiques au néo libéralisme par la famille mulliez La Croix - Claire Lesegretain -14/03/2017
    http://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/France/Les-fondateurs-dAuchan-forment-pretres-management-2017-03-14-1200831658

    " Des prêtres à l’école de l’économie mondiale

    Créées à l’initiative de membres de la famille Mulliez, fondatrice d’Auchan, les sessions « Chemins d’humanité » veulent former au management les prêtres et les aider à mieux comprendre les réalités économiques. Une cinquantaine de prêtres, parmi les 300 ayant bénéficié de cette formation, se retrouvent cette semaine à Rome pour en marquer le 20e anniversaire.
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    Ce dimanche soir d’octobre 2015, Sébastien Savarin, 44 ans, délaisse sa paroisse de Saint-Jean-Baptiste de Forges-en-Bray (Seine-Maritime) où il est curé de 29 communes, pour se rendre à Roissy. Tôt le lendemain, il doit s’envoler vers New York avec une quinzaine d’autres prêtres de divers diocèses de France, pour une semaine dense, intitulée « À la rencontre des changements de ce monde ».

    Le P. Savarin a achevé, il y a quelque mois, la formation « Chemins d’humanité », lancée en 1996 par André Mulliez, en lien avec Mgr Albert Rouet, alors responsable de la Commission sociale de l’Épiscopat (devenue le Conseil pour les affaires économiques, sociales et juridiques). Constatant la méconnaissance de nombreux prêtres de la vie de l’entreprise, le membre de cette grande famille d’entrepreneurs du Nord (Auchan, Leroy-Merlin, Decathlon, Flunch…) voulait aider ceux-ci « à mieux comprendre ce monde économique qui bouge » , selon Caroline Auriach, directrice de Chemins d’humanité.

    Une formation qui aide à « se poser les bonnes questions »
    Ainsi, pendant sa semaine new-yorkaise, la promotion 2015-2016 a rencontré l’ambassadeur de France auprès de l’ONU et visité une plate-forme de start-up, ainsi que la salle des marchés d’une grande banque française, « avec deux heures de discussions avec des traders », précise le P. Savarin.
    Parmi les techniques de management découvertes pendant ces dix-huit mois, le P. Savarin a pu expérimenter celle du diagramme d’affinités (pour organiser les idées émises par un groupe et les structurer par thèmes) avec des équipes de funérailles en difficulté.
    « Cela a permis de laisser émerger d’autres questions plus importantes et de les aborder sereinement » , raconte-t-il, considérant que ce parcours a « quelque chose d’évangélique », en tant qu’il « rappelle que le Christ a marché au milieu des hommes de son temps et invite à ne pas rester enfermer dans son presbytère ».

    Même relecture positive de la part du P. Pierre-Marie Leroy, curé de la paroisse Saint-Paul-en-Ternois (52 villages) et doyen des 8 paroisses du Ternois, dans le diocèse d’Arras, qui a bénéficié de Chemins d’humanité il y a dix ans. Cette formation aide, selon lui, « à poser les bonnes questions, à repérer les compétences, à mettre les bonnes personnes aux bons endroits et à trouver sa juste place, le tout dans une démarche très ecclésiale ».

    Des apprentissages mis en application
    Le P. Leroy sait de quoi il parle. En 2009, tout juste arrivé dans sa paroisse, il a dû mettre en place une équipe de bénévoles compétents pour faire vivre l’abbaye de Belval après le départ des cisterciennes. Aujourd’hui, l’abbaye sert d’entreprise de réinsertion (affinage de fromages, jardinage…) pour des personnes à la rue et de centre d’accueil pour des séminaires d’entreprises, tout en ayant gardé une boutique de produits religieux.

    Le P. Leroy est également vice-président de l’association d’aide aux sans-abri à Arras, Le petit âtre, qui compte une quarantaine de salariés. « Tout cela est né de ce que j’ai appris avec Chemins d’humanité » , insiste-t-il en rappelant sa formation initiale de travailleur social.
    Quant à Marc Fassier, prêtre du diocèse de Saint-Denis qui a suivi Chemins d’Humanité en 2011-2012, à l’âge de 33-34 ans, il reste marqué par sa semaine à New York. « Nous logions à Manhattan, lieu symbole de la mondialisation, un peu comme la Seine-Saint-Denis, s’amuse-t-il. Et nous plongions tour à tour dans l’univers du luxe, en rencontrant les directions de Cartier et de Ralph Lauren, et dans celui de la grande pauvreté, avec les franciscains du Bronx. »

    Des stages qui donnent « des clés de compréhension du monde »
    Actuellement prêtre aux Lilas, responsable diocésain de la formation et doctorant à l’Institut catholique de Paris, le P. Fassier raconte également ses stages d’immersion de quelques jours dans un centre de tri postal près d’Orly, au Conseil national du droit d’asile, au Conseil d’État et au tribunal administratif de Paris. Autant d’expériences qui, selon lui, donnent « d’autres clés de compréhension du monde ».
    « Cette formation n’apporte pas un savoir-faire, mais transforme en profondeur » , résume le prêtre des Lilas. Il en veut pour preuve sa thèse de doctorat sur « La place de l’Église dans les démocraties libérales » : un thème qu’il n’aurait pas choisi sans Chemins d’humanité.

    Les 20 ans de « Chemins d’humanité »
    Jusqu’à vendredi 17 mars, Chemins d’humanité fête ses 20 ans à Rome avec 45 prêtres et 45 hommes et femmes d’entreprises. En plus de visites pour s’immerger dans la réalité économique de la capitale italienne, les participants imagineront ensemble les coopérations de demain entre prêtres et laïcs et échangeront sur les enjeux ecclésiaux avec différents membres de la Curie.
    Cette formation aux réalités économiques, proposée à des prêtres volontaires, après accord de leur évêque, est financée par des entrepreneurs et une modeste participation des inscrits. En vingt ans, près de 300 prêtres, exerçant dans un diocèse de France, ont suivi le parcours de dix-huit mois en six modules de cinq jours.

    L’actuelle promotion, ayant commencé le parcours en novembre 2016, est composée de 13 prêtres : 3 du diocèse de Strasbourg, 3 de Metz, 2 de Cahors, et un de Pontoise, de Rouen, d’Évry, de Créteil et de Montpellier."

    Claire Lesegretain

    #mulliez #La_Croix #formation #néo_libéralisme #traders #Religion #Catholicisme #Chemins_d_humanité #réalités_économiques #prêtre

  • Palestinian Embassy to be opened in Vatican city for the first time
    Jan. 12, 2017 10:30 P.M. (Updated: Jan. 12, 2017 10:30 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=774890

    BETHLEHEM (Ma’an) — The inauguration of the first Palestinian Embassy in the Vatican city will take place on Saturday January 14, and will be attended by Palestinian President Mahmoud Abbas and Pope Francis, according to a statement from a spokesperson for the Palestine Liberation Organization (PLO).

    • Mahmoud Abbas au Vatican samedi pour rencontrer le pape
      Nicolas Senèze, à Rome, le 12/01/2017 à 11h56
      http://www.la-croix.com/Religion/Pape/Mahmoud-Abbas-Vatican-samedi-pour-rencontrer-pape-2017-01-12-1200816653

      Le président palestinien vient à Rome inaugurer la nouvelle ambassade de Palestine près le Saint-Siège.

      Le pape François recevra, samedi matin 14 janvier à 10 heures au Vatican, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, en visite à Rome où il doit inaugurer, le même jour, l’ambassade de Palestine près le Saint-Siège.

      Depuis l’entrée en vigueur de l’accord global entre le Saint-Siège et l’État de Palestine, signé le 26 juin 2015 au Vatican, la mission palestinienne auprès du Saint-Siège a en effet été élevée au rang d’ambassade.

  • La Lettonie accueille les milliers de jeunes européens de Taizé

    http://www.la-croix.com/Religion/Monde/La-Lettonie-prepare-accueillir-jeunes-europeens-Taize-2016-12-27-120081315

    La Lettonie se prépare à accueillir les jeunes européens de Taizé
    Antoine Jacob, correspondant à Riga (Lettonie)

    Quinze mille jeunes sont attendus à partir du 28 décembre et jusqu’au 1er janvier à Riga, en Lettonie, pour la Rencontre européenne de Taizé.

    Les Églises catholique, luthérienne et orthodoxe du pays s’entendent pour peser sur des débats de société.
    « Que près de 15 000 jeunes viennent ici, nouent des relations entre eux et avec les familles d’accueil, c’est formidable ! »
    ZOOM


    « Que près de 15 000 jeunes viennent ici, nouent des relations entre eux et avec les familles d’accueil, c’est formidable ! » / Antoine Jacob

    À l’église Sainte-Gertrude, dans le centre de Riga, le repas de Noël pour les nécessiteux vient à peine de s’achever qu’arrivent les premiers volontaires étrangers, sac au dos. Ceux-ci viennent d’Allemagne. Ils aideront au bon déroulement de la première rencontre européenne organisée par la communauté de Taizé dans un pays balte, à partir du 28 décembre et jusqu’au 1er janvier.

    Krists Kalnins, pasteur officiant dans cette église de style néogothique, n’en revient toujours pas que cette communauté œcuménique basée en Saône-et-Loire ait choisi la capitale de la Lettonie pour la 39e édition de cet événement. « Que près de 15 000 jeunes viennent ici, nouent des relations entre eux et avec les familles d’accueil, c’est formidable ! »

    Pour ce Letton né il y a 47 ans, durant l’occupation soviétique de son pays, l’événement revêt une signification particulière. Une fois l’indépendance lettonne retrouvée, en 1991, il s’est rendu à Taizé à une douzaine de reprises. Comme pour des compatriotes de sa génération, c’était sa première sortie dans le monde occidental.

    « Nous n’avions pas un sou. Les autobus étaient en mauvais état. Nous dormions là où on pouvait. C’était une époque un peu folle… », glisse-t-il. Autre pasteur servant à Sainte-Gertrude, Rinalds Grants, lui, y est allé sept ou huit fois : « Il y avait beaucoup plus de candidats au voyage que de places disponibles. Notre pasteur sélectionnait les chanceux. »
    En Lettonie, les Églises chrétiennes « collaborent et dialoguent bien »

    Cette année, c’est donc vers Riga que convergent des jeunes de toute l’Europe, ainsi que, en nombre plus faible, d’autres continents. L’invitation a été formulée en commun par les responsables des Églises catholique, orthodoxe, évangélique-luthérienne et baptiste de Lettonie.

    Les trois premières d’entre elles sont les mieux représentées dans ce pays peuplé d’à peine deux millions d’habitants, où le christianisme a pris racine au début du XIIIe siècle. Environ un quart de la population est catholique, un quart luthérienne et un quart orthodoxe.

    À Riga même, la majorité des chrétiens sont orthodoxes. Les 2 000 jeunes Ukrainiens et les 100 à 200 Russes attendus cette semaine ne seront pas dépaysés. Limitrophe de la Russie et de la Biélorussie, la Lettonie compte des minorités en provenance de ces pays, arrivés avant la création de l’État letton, en 1918, ou durant la période soviétique (1944-1991).

    Cette spécificité lettonne n’est généralement pas source de tensions, au contraire. Réprimées durant l’occupation, les Églises chrétiennes « collaborent et dialoguent bien » : « Nous nous aidons les unes les autres, autant que possible. Quand le cardinal Pietro Parolin, le secrétaire d’État du Vatican, est venu en mai, il a dit n’avoir jamais vu une aussi bonne entente ailleurs », se félicite l’archevêque catholique, Mgr Zbignevs Stankevics.

    Recevant dans son bureau, au cœur de la vieille ville, ce responsable cite des exemples. « En août, pour le 25e anniversaire de la restauration de notre indépendance, j’ai été invité à faire le sermon principal à la cathédrale luthérienne de Riga. Et tous les 18 novembre, jour de la Fête nationale, nous tenons une liturgie œcuménique », en présence des dirigeants politiques.
    « Les hommes politiques prennent en considération nos points de vue »

    Cette entente sert à peser dans le débat public, en particulier sur des questions de société. Ensemble, les Églises chrétiennes ont obtenu que soit mentionné dans la Constitution de la République le fait que le mariage est « l’union entre un homme et une femme ». En 2014, un préambule est ajouté à ce document, qui évoque les « valeurs communes humanistes et chrétiennes » fondant « l’identité » du pays. Préambule qui se termine par « Dieu bénisse la Lettonie ! »

    Mgr Stankevics parle volontiers des « lettres ouvertes » qu’il a envoyées, avec les responsables des autres Églises, pour plaider, par exemple, en faveur d’une loi « visant à interdire la propagande immorale à l’école, c’est-à-dire, implicitement, la propagande homosexuelle », précise-t-il. Malgré les vives critiques d’une partie de la société civile et des médias, le texte a été adopté en 2015. « Quand nous agissons ensemble, les hommes politiques prennent en considération nos points de vue, même s’ils ne sont pas nécessairement d’accord avec nous », constate l’archevêque.

    À Sainte-Gertrude, le pasteur Krists est sur la même longueur d’onde. Et il regrette que l’Église luthérienne de Suède, de l’autre côté de la Baltique, beaucoup plus libérale que celle de Lettonie, « ait perdu les valeurs communes des Églises chrétiennes, qui viennent de l’Évangile. » Autant de thèmes qui pourraient être abordés parmi les jeunes réunis à Riga.

    > À lire : Quand des jeunes catholiques et protestants font leur confirmation ensemble
    Antoine Jacob, correspondant à Riga (Lettonie).

    #Églises_chrétiennes #Riga #Lettonie #taizé #jeunes #jeunesse #chrétiens #orthodoxes #oecuménisme

  • A Jérusalem, l’ouverture de la tombe du Christ devrait permettre de nouvelles découvertes -
    Claire Lesegretain et Marie Malzac, le 30/10/2016 à 14h46
    Mis à jour le 31/10/2016 à 12h06
    http://www.la-croix.com/Religion/Monde/A-Jerusalem-tombe-Jesus-ouverte-pour-premiere-fois-depuis-deux-siecles-201

    (...) Lorsque la plaque de marbre a été retiré, les scientifiques ont d’abord été surpris par la quantité de matériau de remplissage placé en dessous. Celui-ci a été patiemment déblayé jusqu’à dévoiler une seconde plaque, marquée d’une croix, cassée par endroits et laissant apparaître la pierre du lit funéraire du Christ, a indiqué Fredrik Hiebert, l’archéologue du National Geographic, qui couvre en exclusivité cet évènement.

    Grâce à ce dévoilement, des recherches approfondies vont être menées, qui devraient permettre de nouvelles découvertes concernant l’histoire de ce lieu. Selon des témoignages rapportés par les organes de presse de la Custodie de Terre Sainte, à l’ouverture, des perturbations magnétiques auraient eu lieu.(...)

  • On est foutus : notre plus grand combattant contre les forces du mal vient de mourir… (j’ai pensé que ça devrait t’intéresser) : L’ancien exorciste du Vatican, le P. Gabriele Amorth, est décédé
    http://www.la-croix.com/Religion/Pape/L-ancien-exorciste-du-Vatican-le-P-Gabriele-Amorth-est-decede-2016-09-18-1

    L’ancien exorciste du Vatican et du diocèse de Rome, le P. Gabriele Amorth est mort vendredi 16 septembre à l’âge de 91 ans.

    Ordonné prêtre en 1954, il est chargé quelques années plus tard de seconder celui qui est alors le prêtre exorciste du Vatican, le P. Candido Amantini, avant de lui succéder en 1990. Il fonde à cette date l’Association internationale des exorcistes (AIE), qu’il présidera jusqu’à sa retraite à l’âge de 75 ans en 2000. Cette association compte aujourd’hui 250 exorcistes dans 30 pays.

    L’exorcisme, auquel Jésus avait recours selon la tradition des Évangiles, revient à « chasser les démons », forces du mal qui « possèdent » une personne.

    Le P. Amorth était l’auteur de nombreux livres sur l’exorcisme, dont le dernier est publié en 2013 en français sous le titre : « Moi, le dernier exorciste – Une vie de lutte contre le mal ». Celui qui a réalisé 160.000 exorcismes, selon sa maison d’édition française, était aussi journaliste pour le journal italien Famiglia cristiana.

    Avec les journalistes, toujours ces chiffres inexplicables – miraculeux ! Si le type a officié à partir du milieu des années 50 jusqu’à sa mort, il a travaillé pendant 60 ans, c’est-à-dire grosso modo 22.000 jours. Ça fait une moyenne de plus de 7 exorcismes par jour. Ohhhh…

    • Suisse / Exorcisme : J’ai retrouvé ce billet dans mes archives

      l’évêché va se renforcer Toujours plus de Romands se disent victimes d’attaques démoniaques. Le diocèse de Lausanne Fribourg et Genève prépare la riposte. Un article du 1 novembre 2010, Le Matin.ch
      L’article n’est plus en ligne, (2010)

      Les prêtres exorcistes du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg ont toujours plus de travail.

      L’an passé, ils ont rencontré 550 personnes qui se disaient possédées par le diable. Leur nombre a augmenté d’un tiers depuis 2006. A cause de cet afflux, l’évêché envisage de renforcer sa structure « d’écoute et de délivrance » pour répondre à cette demande croissante.

      « Nous souhaiterions centraliser les appels et recourir à des laïcs formés pour une première prise de contact avec les personnes qui se croient victimes de forces occultes. Ce n’est qu’ensuite que nous enverrions éventuellement nos prêtres sur le terrain », explique Rémy Berchier, vicaire général de l’évêché et responsable des prêtres exorcistes.

      « La demande d’exorcisme augmente bel et bien, mais les cas de présence démoniaque sont extrêmement rares », précise Luigi Griffa, prêtre exorciste en charge du canton de Vaud.

      Dans le diocèse, on ne compte qu’entre 4 et 5 cas par année.

      Comment expliquer le phénomène ?
      Pour l’homme d’Eglise, plusieurs éléments se conjuguent. « La diminution de la foi, la médecine et la psychologie ne sont pas toujours en mesure d’apporter des réponses et nombreux sont ceux qui refusent d’accepter certaines limites de notre condition humaine. »

      L’abbé constate aussi un désenchantement complet de la société. « Ce contexte renforce l’idée absurde que toute souffrance serait due aux forces occultes », analyse-t-il.

      Reste que même extrêmement rares, les victimes du diable existent, selon Luigi Griffa. « Le but de Satan est de gâcher la vie d’un humain et de l’éloigner de Dieu. Son action peut prendre différentes formes, comme par exemple des suites d’accidents, des maladies ou des déséquilibres de la personnalité. » Dans les cas les plus graves, le corps d’une personne est possédé par le diable.

      Signes de la possession
      
L’Eglise catholique a défini depuis des siècles les signes pour reconnaître un cas de possession. La directive actuelle, revue en 2005, est prudente et recommande aux exorcistes de chercher d’abord toute trace de maladie psychique, au besoin en se faisant aider par un professionnel.

      Parmi les éléments caractéristiques, la victime possédée par un esprit maléfique parle ou comprend une langue qu’elle ne connaît pas.

      Autre caractéristique, elle présente une force surnaturelle et sait des choses qu’elle ne devrait normalement pas savoir. « A l’exception de la dernière, qui est déterminante, ce sont effectivement des choses que l’on observe. Mais il faut rester vigilant. Si des acteurs ont pu imiter de tels phénomènes, on ne peut exclure que dans certaines situations une personne puisse en faire autant », confirme l’exorciste vaudois.

      Pour lui, le meilleur moyen de se protéger contre l’influence du diable, est une vie de foi et de prière et de s’abstenir de recourir à la divination ou à la magie, car elles sont potentiellement dangereuses.

      Ce n’est que dans des cas de présence diabolique « avérée », que les prêtres effectuent un exorcisme. Ce temps de prière se compose notamment de lectures de la Bible, de prières usuelles. En son cœur, il y a la prière d’exorcisme où le prêtre ordonne, au démon de laisser sa victime. Dans les cas plus légers, les exorcistes récitent une prière de délivrance. « Nous sommes souvent sur le fil du rasoir pour savoir si nous sommes face à un cas spirituel ou psychologique, explique Rémy Berchier. Nous ne souhaitons pas empiéter sur le suivi médical d’une personne. »

      Pour ce faire, des réunions ont lieu tous les deux mois entre les prêtres exorcistes, un psychologue, un médecin et un responsable des ressources humaines. « Nous discutons des cas difficiles et les orientons en fonction de nos conclusions. »

    • Religion L’exorcisme en odeur de sainteté Le Matin.ch Renaud Michiels 16.04.2015
      L’Europe connaît un boom des exorcismes, selon des spécialistes. Qui serait dû à un « effet pape François ».
      http://www.lematin.ch/suisse/L-exorcisme-en-odeur-de-saintete/story/31950855

      Le diable s’emparerait de plus en plus de personnes. Qu’il faut donc délivrer du malin. Un « boom de l’exorcisme » qui serait dû à un « effet pape François », titrait avant-hier le Telegraph. « Le pape parle souvent du diable, ce qui a certainement élevé la prise de conscience », note Cesare Truqui dans le quotidien britannique.

      D’origine mexicaine, ce prêtre exerçant pour le diocèse de Coire dit avoir participé à une centaine d’exorcismes.

      Il assiste actuellement à une semaine de conférences à l’Athénée Pontifical Regina Apostolorum, à Rome. Où les intervenants semblent d’accord pour constater une hausse de l’emprise du mal.

      Le nombre d’exorcismes pratiqués n’est pas avancé. Mais on y évoque une « explosion des demandes » en Espagne, Grande-Bretagne ou Italie. Et on y note un besoin toujours accru d’exorcistes formés. Il y en avait par exemple cinq dans les diocèses de Rome et Milan. Ils sont aujourd’hui respectivement dix et douze.

      Force surnaturelle
      Dans le Telegraph, le père Truqui souligne que les exorcismes restent très rares par rapport aux demandes. « Certains ont des troubles mentaux et n’en ont pas besoin. Mais d’autres si, et il existe des signes classiques – parler des langues anciennes par exemple. D’autres ont une force surnaturelle et les symptômes incluent des comportements obsessionnels. J’ai traité une femme qui se peignait les cheveux huit heures par jour. »

      En Suisse romande, pourtant, on ne semble pas crouler sous les possédés. « Aucun exorcisme n’a été pratiqué dans le diocèse depuis que Mgr Morerod a été ordonné évêque, fin 2011 », note Laure-Christine Grandjean, porte-parole du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, qui n’a qu’un prêtre exorciste.

      Influence des vampires
      Le diocèse de Sion, lui, en compte quatre. « Je ne constate aucune augmentation, ni des demandes ni des rituels exercés. Depuis 2006, j’ai été approché une centaine de fois et j’ai en tout pratiqué trois exorcismes », nous explique le plus expérimenté d’entre eux, qui préfère conserver l’anonymat.

      Reste qu’à en croire des spécialistes réunis à Rome, l’augmentation perçue chez nos voisins s’expliquerait en partie par une diffusion planétaire d’occultisme, de satanisme ou de séries et films avec par exemple des suceurs de sang. Ainsi, dans The Independent, le Pr Giuseppe Ferrari, membre d’un groupe catholique de recherche socio-religieuse (GRIS), pointe « ceux qui essaient de transformer les gens en vampires et leur faire boire le sang d’autres personnes ». En octobre dernier, le porte-parole de l’Association internationale des exorcistes (AIE) Valter Cascioli estimait lui aussi que « le nombre de personnes qui souffrent de graves dommages sociaux, psychologiques, spirituels et moraux est en constante augmentation », en partie à cause de la diffusion de l’occultisme.

      Soutien du souverain pontife
      Et l’« effet pape François » ? Plus que ses prédécesseurs, il évoque régulièrement la présence néfaste du « malin », du « démon » ou de « Satan » dans ses messages. Le souverain pontife a également plusieurs fois montré son soutien aux exorcistes. En juillet dernier, la Congrégation vaticane pour le clergé a reconnu juridiquement l’AIE, forte de quelque 250 exorcistes de trente pays. Et en octobre, le Saint-Père lui a écrit pour remercier ceux qui en exerçant ce « ministère particulier » manifestent « l’amour et l’accueil de l’Eglise envers ceux qui souffrent à cause de l’œuvre du Malin ». Bref : si l’exorcisme a pu par le passé être un sujet de discorde au sein de l’Eglise catholique, il semble aujourd’hui en odeur de sainteté.

    • Il y a quelque temps, j’avais croisé quelqu’un qui avait eu affaire au Service de l’exorcisme de l’Île-de-France pour un proche qui souffrait de délires de persécutions mystiques. Il y avait trouvé un accueil psychiatrique d’une grande qualité, d’un niveau rarement rencontré ailleurs.

      Je me souviens qu’il lui avait été dit que la très grande majorité des demandes qui lui parvenaient étaient réorientées et accompagnées vers des prises en charge plus « classiques » et qu’un très faible nombre débouchait sur un véritable exorcisme. Dans le cas en question, d’ailleurs, il n’y en avait pas eu.

    • (suite du (joli) trollage, pour @aude_v )
      Oui, je connais plutôt bien (j’ai vécu là bas adolescent…) c’est tout aussi festif, mais ce n’est pas en Asie du sud-est…

      Hallaca — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Hallaca

      La hallaca est un mets traditionnel vénézuélien, typique de Noël. Il s’agit d’une crêpe carrée généralement fourrée de viande de bœuf ou de porc, d’olives, de poivrons, de raisins secs et enfermée dans une feuille de bananier dans laquelle elle est cuite dans de l’eau bouillante. Sa préparation diffère sensiblement selon les régions du pays.

  • Haoues Seniguer : « L’impensé idéologique du Collectif contre l’islamophobie en France » - La Croix
    http://www.la-croix.com/Religion/Islam/Haoues-Seniguer-Limpense-ideologique-Collectif-contre-lislamophobie-France
    Une critique du CCIF qui n’est pas sans intérêt dans le contexte actuel
    via @romain_j_

    La logique sous-jacente du CCIF, et c’est là une hypothèse, consiste à banaliser les pratiques les plus orthodoxes de l’islam, en réduisant les questions existentielles à de la casuistique juridique. En procédant ainsi, ce faisant, ils participent à l’amalgame entre musulmans ordinaires et musulmans violents, et surtout, plus grave, ils contribuent à délégitimer la lutte nécessaire contre l’islamophobie.

    #burkini
    Rappelons juste que si l’attaque porte ici contre le CCIF, la contestation devant le conseil d’Etat de l’arrêté "anti-burkini" est aussi porté par la Ligue des Droits de l’Homme. Dans ce texte, Seiniguer ne met en cause la pertinence de cette action en justice mais bien ce qu’il estime être l’agenda masqué du CCIF

    • Je ne connais pas bien le CCFI et ses dirigeants mais je ne comprends vraiment pas bien ce que ce texte leur reproche. Les citations qu’il fait ne me choquent pas du tout.

      Les pratiques « les plus orthodoxes de l’Islam » ne conduisent que de manière ultra minoritaire au terrorisme.
      Ne pas oublier que le terroriste de Nice était un bi-sexuel à partenaires multiples ... (très loin de l’orthodoxie salafiste).

      Ce qui serait important c’est que les Imams français, leur formation, et les représentants des français musulmans soient totalement indépendants des pays étrangers. Mais ce n’est pas la problématique du texte de La Croix.

      Comme on aimerait qu’avec équilibre, le courage des journalistes de La Croix aille jusqu’à demander aux organisations considérées comme des représentants de la religion ou de la culture juive en France de s’émanciper de la tutelle de l’état d’Israël dans sa forme raciste et coloniale...

    • Dans cette trajectoire de l’horreur, le premier choc fatal fut pour Fatima Charrihi, 62 ans, originaire du Maroc. « Elle était une fidèle de ma mosquée. Je connais ses sept enfants, tous adultes aujourd’hui », raconte Otmane Aïssaoui, président de l’Union des musulmans des Alpes-Maritimes (Umam) et imam de la ville. Cette femme est arrivée à Nice à l’âge de 20 ans pour rejoindre son époux, maçon. Très pieuse et portant le voile, elle comptait parmi ses amis des personnes de toutes les confessions et avait transmis aux siens les valeurs de respect et de tolérance.

  • La #basilique de #Saint-Denis va retrouver sa flèche - La Croix
    http://www.la-croix.com/Religion/France/La-basilique-de-Saint-Denis-va-retrouver-sa-fleche-2016-07-04-1200773357

    La rue de Valois a annoncé autoriser les études de faisabilité pour la reconstruction du clocher et de la flèche de la basilique royale. Des élus locaux et responsables du projet l’ont présenté vendredi 1er juillet. « C’est un projet touristique, mais aussi un projet d’#emploi, de #formation », a expliqué Didier Paillard (PCF), maire de Saint-Denis, lors d’une conférence de presse.

    #architecture #monument_historique #tourisme

  • La Meilleraye : neuf siècles plus tard, les moines quittent l’abbaye
    Châteaubriant [Loire-Atlantique]- Publié le 17/06/2016 à 22:05
    http://www.lemans.maville.com/actu/actudet_-la-meilleraye-neuf-siecles-plus-tard-les-moines-quittent-l-

    L’abbaye cistercienne Notre-Dame-de-Melleray, à La Meilleraye-de-Bretagne, située au sud de Châteaubriant, a été construite par des moines cisterciens angevins entre 1142 et 1147. | DR

    Arrivés au XIIe siècle à l’abbaye Melleray à la Meilleraye-de-Bretagne, les neuf moines cisterciens lèguent leur patrimoine à la Communauté du Chemin Neuf. Un départ douloureux mais inéluctable, qui sera officialisé dimanche 19 juin 2016, à 15 h.

  • لقاء تاريخي بين البابا وشيخ الأزهر : : الصفحة الرئيسة | جريدة السفير
    http://assafir.com/Article/1/495858

    Très commentée dans le « reste du monde », mais pas beaucoup dans sa partie ouest, la rencontre « historique » entre le pape et le cheikh d’Al-Azhar. Longtemps décrite, selon le cliché d’usage, comme « le Vatican du monde arabe » (en fait, un centre religieux important mais sans plus, sauf qu’il a été longtemps adossé à l’arabisme politique, en particulier du temps de Nasser), Al-Azhar est désormais une « prestigieuse institution sunnite » comme l’écrit La Croix (http://www.la-croix.com/Religion/Pape/Le-pape-poursuit-le-dialogue-avec-l-islam-2016-05-23-1200762242).

    #clichés_arabes

  • Mgr Michel Dubost : « Ce qu’on a vu à Gaza, rien ne peut le justifier » | La-Croix.com
    http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Mgr-Michel-Dubost-Ce-qu-on-a-vu-a-Gaza-rien-ne-peut-le-justifier-2015-01-1

    Une délégation d’évêques, de 11 pays différents, est en visite en Terre sainte, du 10 au 15 janvier, à l’invitation du patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal.
    (...)
    La délégation devait notamment se rendre à Gaza, dimanche 11 janvier, pour y célébrer la messe à la paroisse de la Sainte-Famille et rencontrer les fidèles au cours d’un déjeuner. Les autorités israéliennes n’ont d’abord laissé passer que 10 membres sur la quarantaine de personnes composant la délégation.
    Maisons rasées ou qu’on fait exposer

    « J’ai fini par passer, mais au bout de sept heures d’attente pendant lesquelles les autorités, les militaires n’ont cessé de discuter », raconte Mgr Michel Dubost, évêque d’Évry (Essonne), pour qui « les Israéliens voulaient surtout montrer qu’ils sont les patrons ». Ceux-ci n’ont d’ailleurs fait aucune difficulté, le lendemain, pour laisser la délégation se rendre dans la localité israélienne de Sderot, visée par les roquettes palestiniennes.

    « Nous avons vu les destructions, qui sont inimaginables », témoigne l’évêque d’Évry. Au Nord de la bande de Gaza, près de la frontière, les maisons de 180 familles ont été rasées au bulldozer ou « explosées ». Le Catholic Relief Service, l’agence catholique humanitaire américaine, vient d’y installer une quarantaine de petits « chalets », dans lesquels les familles disposent en tout et pour tout de nattes de paille et de quelques matelas de mousse...

    et ce même dimanche Netanyahou marchait à Paris :


    https://www.facebook.com/142268225846700/photos/a.237885212951667.57411.142268225846700/804610119612504/?type=1&theater

  • En Israël, les conversions au judaïsme facilitées | La-Croix.com

    Des partis laïques et des formations représentant les russophones militent pour que des dizaines de milliers d’Israéliens déclarés « sans religion » puissent être reconnues comme juifs

    http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/En-Israel-les-conversions-au-judaisme-facilitees-2014-11-03-1258462

    Le gouvernement israélien a approuvé dimanche 2 novembre une loi facilitant les conversions au judaïsme qui pourrait permettre à des centaines de milliers d’immigrants d’être reconnus comme juifs.

    Le nouveau texte prévoit que le grand rabbin de chaque ville israélienne puisse mettre en place et diriger une cour régissant les conversions selon des critères qui seront fixés par le grand rabbinat d’Israël.
    Tribunaux

    Les ministres israéliens se sont mis d’accord sur cette proposition de loi, lancée par le député Elazar Stern de la formation centriste HaTnuah de la ministre de la justice Tzipi Livni, qui devrait permettre d’accroître considérablement le nombre de cours régissant les conversions.

    Jusqu’alors, seuls quatre tribunaux relevant du rabbinat orthodoxe étaient reconnus par l’État. Ces tribunaux ont fait l’objet de critiques pour leurs pratiques strictes et dissuasives en matière de conversions.
    364 000 Israéliens

    La ministre de la justice Tzipi Livni a assuré que la nouvelle loi était « une excellente nouvelle pour des centaines de milliers de citoyens qui vivent parmi nous et ont été encouragés à immigrer dans le cadre de la Loi du retour mais qui étaient jusqu’à maintenant des citoyens de seconde zone ».

    La question est récurrente en Israël. Environ 364 000 Israéliens sont aujourd’hui déclarés « sans religion », la majorité étant des immigrants de l’ex-URSS qui ne sont pas considérés comme juifs selon la halakha (loi juive), la stricte tradition religieuse juive, bien qu’ils aient pour la plupart d’entre eux une ascendance juive. La loi israélienne reconnaît comme juive toute personne née d’une mère juive, ou convertie selon la halakha (...)

    #démographie_israélienne

  • L’Égypte veut relancer le pèlerinage sur les pas de la Sainte Famille | La-Croix.com

    http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/L-Egypte-veut-relancer-le-pelerinage-sur-les-pas-de-la-Sainte-Famille-2014

    En présence du premier ministre égyptien, du patriarche copte-orthodoxe Tawadros et de nombreuses autres personnalités, le ministre du tourisme Ahmed Shoukry lance mardi 21 octobre au Caire une nouvelle campagne de promotion du pèlerinage sur les pas de la Sainte Famille en Égypte.

    « Notre pays souhaite augmenter le nombre de touristes en provenance d’Asie du Sud, de Russie, d’Europe de l’Est et d’Amérique latine », a fait valoir le ministre, cité par Daily News Egypt. Il rapporte également que l’objectif de « nouveaux touristes » a été fixé à 500 000 dès la première année, alors que le pays a enregistré une chute des flots de visiteurs depuis les soulèvements arabes.

    Selon la tradition copte, Joseph, Marie et Jésus, fuyant les persécutions d’Hérode (Matthieu 2,13), seraient restés environ trois ans et demi en Égypte. Après avoir traversé le Sinaï, ils seraient arrivés dans ce qui est aujourd’hui Le Caire – « l’arbre de Mataryia », un sycomore sous lequel ils se seraient abrités, attire encore les pèlerins dans sa proche banlieue – puis, depuis l’ancien port situé devant la forteresse de Babylone dans le Vieux Caire, se seraient embarqués sur une felouque pour descendre le Nil.

    Leur périple les aurait menés jusqu’à Doronka, juste avant Assiout, où se trouve aujourd’hui le grand monastère copte-orthodoxe de la Vierge Marie. Après un séjour de plusieurs mois, ils auraient à nouveau été prévenus en songe qu’ils pouvaient rentrer en Galilée (Matthieu 2,20).

    Trois possibilités seront donc offertes aux voyageurs : un voyage sur la terre ferme en bus, des croisières sur le Nil entre Le Caire et Assiout, ou enfin un voyage par voie aérienne.

    « Des couvents et monastères ont été bâtis sur tous les lieux de passage de la Sainte Famille, qui sont très fréquentés par les coptes. Mais le ministère regrette que le pèlerinage ne soit pas assez connu à l’étranger », explique le P. Rafic Greiche, chef du bureau de presse de l’Église catholique d’Égypte. Le gouvernement souhaiterait en faire une étape, par exemple, pour les pèlerins qui se rendent en Israël et Palestine.

    Lors de la réception organisée mardi, tous les évêques d’Égypte ont été conviés (orthodoxes, catholiques et protestants). Le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture, sera présent, ainsi que des cardinaux brésilien et philippin, et de nombreux évêques orientaux.

    Nul doute qu’elle sera aussi l’occasion pour le gouvernement égyptien de souligner ses efforts en faveur de la coexistence entre les différentes communautés religieuses dans le pays. « Le président Sissi a reçu récemment le patriarche Tawadros, puis l’ensemble des évêques. À chaque fois, il a dit que chaque Église avait le droit de pratiquer son culte et donc d’avoir ses lieux de culte », affirme le P. Rafic.

    Comme le prévoit la Constitution, un projet de loi sur la construction des lieux de culte devrait être examiné et adopté dès l’élection du futur Parlement. Ensemble, les Églises chrétiennes ont rédigé un texte, qu’elles ont soumis au ministère de la justice sociale, qui a achevé la rédaction du projet de loi.

    Selon le chef du bureau de presse de l’Église catholique, un autre projet de loi – en projet depuis 1979 – devrait suivre concernant la « famille chrétienne » : en cas de mariage, de divorce etc., il permettra que le droit interne de chaque Église s’applique devant le tribunal aux chrétiens au lieu de la charia.

  • Hala Jaber vient de diffuser sur Twitter deux photos, dont elle indique qu’il s’agirait de maisons de Chrétiens à Mossoul marquées de la lettre arabe Noun (ressemblant ici à un smiley-cyclope – interprété ici comme étant la première lettre de « nasara », c’est-à-dire « nazaréens »).
    https://twitter.com/halajaber/status/490054515895582720

    L’interprétation qui semble dominer est qu’il s’agirait de biens confisqués ou en voie de confiscation, et très minoritairement d’autres suggèrent qu’il peut s’agir au contraire d’une marque distinctive de protection.

    Si quelqu’un a de (très) bons yeux, j’aimerais bien savoir ce qui est écrit dans l’autre marque, commune aux deux images, en noir, comportant une ligne de texte, puis encore la lettre noun sur la deuxième ligne. Et ce qu’est le tatouage des images en bas à gauche.

    (Je ne trouve pas d’autre version de ces images via Google Image, ce qui – sans authentifier directement l’origine – indiquerait qu’il ne s’agit pas de « vieilles » photos ressorties pour l’occasion.)