Israeli mob attacks dying Eritrean refugee after soldier is killed

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  • Un Érythréen tué « par erreur » par un garde de sécurité israélien ? Rappel sur le racisme institutionnel qui vise les Noirs en Israël

    Archive : Israël : 4 bébés de migrants africains morts en 2 mois dans un centre d’accueil de demandeurs d’asile et de migrants africains http://seenthis.net/messages/356384

    Des prisons spécialement conçues pour les réfugiés érythréens http://orientxxi.info/magazine/egypte-sinai-libye-israel-les,0388 - @novinha56 sur @OrientXXI

    À partir de 2007, des milliers d’Érythréens entrent illégalement en Israël. Beaucoup viennent du Caire où ils avaient espéré profiter d’un des plus gros programmes de réinstallations au monde mis en place de 2002 à 2007. Les Érythréens rescapés des geôles des trafiquants bédouins du Sinaï sont très proches d’Israël et parviennent à franchir la frontière. D’ailleurs, les autorités israéliennes exigent des Égyptiens plus d’efforts pour empêcher l’entrée de ceux qu’elles appellent les « infiltrés ». La police égyptienne s’y emploie, des dizaines de migrants illégaux ont été abattus en tentant de franchir la frontière. Actuellement, plus de 35 000 demandeurs d’asile érythréens vivent en Israël. Une infime proportion a réussi à obtenir le statut de réfugiés. Les autorités israéliennes et la population acceptent mal ces nouveaux venus : des manifestations contre les Africains sont organisées, les violences à l’encontre des demandeurs d’asile augmentent.

    Manif anti-"inflitrés" en Israel
    https://www.youtube.com/watch?v=OOGSBHqRDuw

    Par ailleurs, plusieurs milliers de demandeurs d’asile sont détenus dans des prisons spécialement conçues pour eux. D’après des officiels des Nations unies, les Érythréens sont contraints à signer des documents pour un « retour volontaire », ce qui équivaut à un arrêt de mort. La politique dissuasive d’Israël et les risques immenses encourus lors de la traversée du Sinaï poussent encore une fois les migrants érythréens à trouver d’autres pays d’accueil.

    La révolte des Israéliens noirs - @OrientXXI
    http://orientxxi.info/magazine/la-revolte-des-israeliens-noirs,0920
    (...)

    imaginez ce que c’est que d’avoir la couleur de peau des Éthiopiens ou des Érythréens. C’est d’abord être régulièrement roué de coups par les forces de police dans les quartiers sud de Tel-Aviv, en particulier par les gardes-frontières et l’unité spéciale chargée de mener la chasse aux « infiltrés ». Car comment un policier raciste peut-il faire la différence entre un citoyen éthiopien (juif) et un migrant qui a fui l’Érythrée ou le Soudan du Sud ? « Tous des nègres ! » (...) Dans son rapport de mai 2013, le Contrôleur Général de l’État, Yossef Shapira, fait le bilan des discriminations sociales :
    – 18 % des Éthiopiens sont au chômage (le taux de chômage en Israël est de 5,6 %),
    – 65 % des jeunes Éthiopiens vivent sous le seuil de pauvreté (51,7 % des familles),
    – la majorité des lycéens n’obtiennent pas le baccalauréat,
    – plus de 20 % ne vont pas au bout de leur service militaire à cause de ce que l’armée qualifie de « comportement particulièrement mauvais ».

    Ce n’est pas un hasard si l’un des slogans les plus répétés au cours de la grande manifestation de Tel-Aviv du 3 mai 2015 était : « Nous sommes des Juifs ! ». Certains n’hésitaient d’ailleurs pas à ajouter « et pas des Arabes ». Souvent, dans les débats, ces jeunes Israéliens d’origine éthiopienne — car c’est ainsi qu’ils veulent être définis — mettent en avant leur service militaire, voire leurs « faits de guerre » dans les territoires palestiniens occupés. Le passage à tabac d’un soldat éthiopien en uniforme par des policiers a été l’un des éléments déclencheurs des dernières manifestations. S’ils avaient eu un minimum de connaissance d’Israël, ils auraient pu apprendre des Druzes et des Bédouins que le service militaire en Israël n’est en aucun cas la promesse d’échapper à la discrimination.

    Les manifestations des Éthiopiens ont été réprimées par la police avec une violence rare — s’agissant évidemment de manifestations de juifs. « On nous a traités comme des Arabes », ont répété les manifestants à qui voulait les entendre. Il faut reconnaître qu’ils ne s’étaient pas comportés comme des enfants de chœur, brisant le stéréotype du « gentil » Éthiopien en n’hésitant pas à attaquer des policiers pour libérer l’un de leurs camarades.

    Si la police a réagi en annonçant l’inculpation des manifestants arrêtés pour voies de fait et violences contre les forces de l’ordre, le gouvernement, lui, a décidé de mettre en place une commission dont le mandat est de faire des propositions pour l’amélioration des conditions de vie des Éthiopiens. Dans cette commission ont été cooptés des notables de la communauté, en particulier des qais, les rabbins éthiopiens…que le Grand Rabbinat d’Israël ne reconnaît d’ailleurs pas.
    (...)
    Il est cependant peu vraisemblable que la nouvelle génération d’Éthiopiens se reconnaisse dans ces notables, et tout laisse penser que leur révolte va se poursuivre.

  • Israeli mob attacks dying Eritrean refugee after soldier is killed | The Electronic Intifada
    https://electronicintifada.net/blogs/rania-khalek/israeli-mob-attacks-dying-eritrean-refugee-after-soldier-killed
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    Rania Khalek Rights and Accountability 19 October 2015

    Warning: This article contains video and images of extreme violence.

    A gunman opened fire at the central bus station in Bir al-Saba (Beer Sheva), a city in the south of present-day Israel, on Sunday evening, killing an Israeli soldier and wounding up to 11 other people.

    The assailant shot and killed a soldier and then “snatched his M-16 rifle” before opening fire on the others, most of whom were “members of Israel’s security forces,” Israel’s Ynet reported. Walla! News reported that four of the injured were soldiers.

    Israeli police shot and killed the assailant.

    Israeli media named the dead soldier as 19-year-old Sergeant Omri Levi. He was a member of the Israeli army’s Golani brigade, a unit involved in numerous war crimes against Palestinians.

    Both Reuters and Ynet, citing Palestinian media, claimed that the assailant was Isam al-Araj from Shuafat, a neighborhood in occupied East Jerusalem whose Palestinian residents have frequently been targeted with violence by Israeli occupation forces and settlers. This information had not been confirmed by any official source. It was also not apparent which Palestinian media had reported the claim.
    Death-chanting mob

    During the incident, a security guard shot 29-year-old Haftom Zarhum, an Eritrean refugee who was “misidentified” as a “terrorist,” according to Haaretz. Zarhum later died of his injuries.

    Zarhum came to Beer Sheva on Sunday to procure a visa.

    Video captured by bystanders and posted to social media shows a mob of onlookers, including Israeli soldiers and police, kicking Zarhum in the head, pinning him under a chair and throwing a bench at him as he writhes on the floor, clearly in pain and bleeding severely.