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  • Arianna Sanesi
    Féminicide en Italie contemporaine
    http://www.ariannasanesi.com/recent-projects/i-would-like-you-to-see-me
    Synopsis

    J’AIMERAIS QUE VOUS PUISSIEZ ME VOIR
    UN PROJET SUR LES FÉMINICIDES ET DISPARITIONS DE FEMMES DANS L’ITALIE CONTEMPORAINE ( ENQUÊTE VISUELLE )


    "De 2005 à 2013, ce sont au total 1036 femmes qui ont été assassinées (134 en 2013 en Italie), la plupart sans laisser de trace, par des maris ou personnes “aimantes”. Jalousie, rage, préméditation .Face à l’inaction du gouvernement, l’ONU à déclaré le féminicide en Italie comme “Crime d’Etat”.Ce projet est une enquête visuelle visant à interroger des interrogations , éveiller des consciences et combattre les clichés galvaudés. En effet, l’Italie donne à voir une image positive . Des femmes tantôt sexy et libérés, tantôt mères rassurantes contribuent a cette image d’ellemême, mais au si aux malentendus et situations stagnantes concernant le statut réel des droits de la femme. Dans l’impossibilité de montrer les victimes, la photographe à recourt abondamment au “storytelling”. Elle suggère visuellement et fait allusion à ces drames. Derrière la féminité , l’amour et la famille se cache une autre facette inquiètante de notre société."

    Bibliographie sur les féminicides
    http://festival-photoreporter.fr/wp-content/uploads/2015/Fiches/Arianna.pdf

    #féminicides #Arianna-Sanesi #photo

    • Violences mâles 2001

      https://www.monde-diplomatique.fr/2004/07/RAMONET/11299

      "Le profil de l’agresseur n’est pas toujours celui qu’on imagine. On a tendance à associer cette attitude meurtrière à des personnes peu éduquées, issues d’un milieu défavorisé. C’est une erreur. Le drame de Marie Trintignant, tuée le 6 août 2003 par son compagnon, artiste célèbre, en apporte une preuve. Un rapport du Conseil de l’Europe affirme que « l’incidence de la violence domestique semble même augmenter avec les revenus et le niveau d’instruction ». Il souligne que, aux Pays-Bas, « presque la moitié de tous les auteurs d’actes de violence à l’égard des femmes sont titulaires d’un diplôme universitaire (3) ». En France, selon les statistiques, l’agresseur est en majorité un homme bénéficiant par sa fonction professionnelle d’un certain pouvoir. On remarque une proportion très importante de cadres (67 %), de professionnels de la santé (25 %) et d’officiers de la police ou de l’armée (4).

      Une autre idée reçue consiste à penser que les violences de genre sont plus fréquentes dans les pays « machistes » du sud de l’Europe que dans les Etats du nord. Là encore, il faut pondérer. La Roumanie apparaît, certes, comme le pays européen où la violence domestique contre les femmes est la plus grave : chaque année, en moyenne, pour chaque million de Roumaines, 12,62 sont tuées par leurs partenaires masculins. Mais, dans le sinistre palmarès des pays les plus féminicides, immédiatement après la Roumanie se situent des pays dans lesquels, paradoxalement, les droits des femmes sont les mieux respectés, comme la Finlande, où tous les ans, pour chaque million de Finlandaises, 8,65 femmes sont tuées dans le huis clos domestique, suivie par la Norvège (6,58), le Luxembourg (5,56), le Danemark (5,42) et la Suède (4,59), l’Italie, l’Espagne et l’Irlande occupant les dernières places."