Regardons la prostitution telle qu’elle est

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    Des souffrances que l’on retrouve chez les personnes torturées

    C’est, entre autres, ce qui différencie fondamentalement le « métier » de prostituée d’autres métiers réputés difficiles. L’atteinte à l’intégrité du corps (problèmes immunitaires, troubles cutanées, problèmes gynécologiques et dermatologiques) et de l’esprit (60% à 80% des personnes prostituées souffrent de troubles psychotraumatiques sévères, chiffre semblable aux personnes ayant subi des actes de tortures et aux prisonniers politiques selon le rapport d’information d’avril 2011 précité) est flagrante et ne peut plus être niée en matière de prostitution.

    • Il ne peut y avoir de prostitution volontaire, comme métier, comme ambition professionnelle, mais qu’une situation de prostitution par défaut.

      Cette situation par défaut, on la retrouve chez tous les laissés pour compte. Ce n’est pas le niveau de vie moyen qu’il faut regarder, mais cette misère quotidienne qui reste la honte d’une société. On détourne les yeux, et on s’en tire en militant pour les droits de l’homme.

      Ce qui rend la richesse indécente, ce sont ces centaines de milliers d’enfants qui ont été jetés dans la vie, et qui méritaient autre chose que le mépris d’être ce qu’ils sont.

      Parfois, je me dis qu’il faudrait un « permis de se reproduire », mais devenez qui en ferait les frais ? Ceux que l’on ne regarde pas. C’est toute la société qui devrait être interdite de reproduction tant que la misère perdure.

      J’écris c’est quelques lignes, et je ne peux effacer cette impression de malaise bien réelle que je ne fais rien pour ceux qui font l’objet de mon commentaire.