De la peinture comme guérilla, par Johan Popelard (octobre 2015)
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Au cours des années 1960, alors que, du land art au minimalisme, s’imposait un art sans image, un nouveau mouvement nommé « figuration narrative » invitait le spectateur à arpenter un territoire rassurant : celui d’une peinture qui montrerait et qui raconterait. Mais celle-ci s’avéra bien plus retorse que son nom ne le laissait prévoir, résolument impure, ambiguë et kitsch, mêlant mythologies collectives et obsessions personnelles, le héros de bande dessinée Captain America et le Grand Timonier Mao Zedong... Après la rétrospective qui lui fut consacrée en 2008 au Grand Palais à Paris, plusieurs expositions éclairent les trajectoires d’artistes qui ont participé à ce mouvement : Erró, Jacques Monory ou Hervé Télémaque, en attendant celle de Gérard Fromanger, en 2016 au Centre Pompidou. Parallèlement, l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts publie deux anthologies des écrits et entretiens de Monory et de Télémaque. [#st]
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