Welcome to the United Nations : It’s Your World

https://www.un.org

  • Après avoir tenté en vain la menace du « chapitre 7 » (https://www.un.org/fr/about-us/un-charter/chapter-7#:~:text=Le%20Conseil%20de%20sécurité%20constate,paix%20et%20la%20sécur) contre le Liban pour « non-respect de la résolution 1701 » (alors que ladite résolution est violée tous les jours plusieurs fois par jour par l’état sioniste à travers la violation de l’espace aérien libanais), les envoyés spéciaux de Tel Aviv tentent autre chose,
    https://archive.ph/f4RwE

    La logique qui prévaut à Paris, dit-on, est « de renforcer la Finul et l’armée libanaise, non de mettre d’autres forces ». Quelque 4 000 soldats libanais et 10 000 soldats de la Finul sont déployés dans la zone. La France ne veut pas prendre le risque de rouvrir des discussions sur la « 1701 » alors même que la reconduction du mandat de la force onusienne se fait, chaque année, plus difficile, sous les pressions du Hezbollah. Israël serait désormais d’accord pour ne pas l’amender, à condition de l’appliquer enfin.

    Application qui ne concernerait que le Hezbollah bien entendu.

  • Le chef de l’ONU met en garde contre un « effondrement total de l’ordre public bientôt » à Gaza

    https://www.lemonde.fr/international/live/2023/12/06/en-direct-guerre-israel-hamas-l-onu-met-en-garde-contre-un-effondrement-tota

    Le secrétaire général de l’ONU a mis en garde mercredi contre un « effondrement total de l’ordre public bientôt » à Gaza, pilonnée par Israël, dans une lettre inédite au Conseil de sécurité insistant pour un cessez-le-feu humanitaire.

    « Avec les bombardements constants des forces armées israéliennes, et en l’absence d’abris ou du minimum pour survivre, je m’attends à un effondrement total de l’ordre public bientôt en raison des conditions désespérées, ce qui rendrait impossible une aide humanitaire même limitée », écrit Antonio Guterres en invoquant pour la première fois depuis son arrivée à la tête des Nations unies, en 2017, l’article 99 de la Charte qui lui permet d’« attirer l’attention du Conseil » sur un dossier qui « pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationale ».

    https://www.youtube.com/watch?v=fHHPepOmOb4

    _

    La lettre : https://www.un.org/sites/un2.un.org/files/sg_letter_of_6_december_gaza.pdf

    • Le ministre des affaires étrangères israélien affirme que le mandat d’Antonio Gutteres à la tête de l’ONU est un « danger pour la paix mondiale »
      https://www.lemonde.fr/international/live/2023/12/06/en-direct-guerre-israel-hamas-l-onu-met-en-garde-contre-un-effondrement-tota

      Eli Cohen, le chef de la diplomatie israélienne, a qualifié sur X de « danger pour la paix mondiale » le mandat du chef de l’#ONU, Antonio Guterres, après que ce dernier a invoqué une procédure rare devant le Conseil de sécurité au sujet de la guerre à #Gaza. « Sa demande d’activation de l’article 99 et l’appel à un cessez-le-feu à Gaza constituent un soutien à l’organisation terroriste Hamas », a également fustigé Eli Cohen.

      Israël approuve la construction de nouveaux logements pour colons à Jérusalem-Est, selon l’Agence France-Presse

      La municipalité de Jérusalem a donné son accord final à la construction de nouveaux logements pour #colons à Jérusalem-Est, a annoncé, mercredi, l’ONG israélienne La Paix maintenant à l’Agence France-Presse (AFP).

      Ce « quartier », qui comprendra 1 738 unités d’habitation, sera situé pour une moitié à Jérusalem-Est annexée et occupée et pour l’autre du côté israélien de la ville, précise l’ONG dans un communiqué. « S’il n’y avait pas la guerre, cela ferait beaucoup de bruit. C’est un projet très problématique pour la continuité d’un Etat palestinien entre le sud de la Cisjordanie et Jérusalem-Est », a souligné auprès de l’AFP Hagit Ofran, une responsable de l’ONG.

      #Israël

  • Proposition de loi visant à interdire l’usage de l’#écriture_inclusive
    Rapport n° 67 (2023-2024), déposé le 25 octobre 2023

    AVANT-PROPOS

    I. ÉCRITURE « INCLUSIVE » OU NOVLANGUE EXCLUANTE ?
    A. DES PRATIQUES QUI SE DÉVELOPPENT RAPIDEMENT
    1. Qu’est-ce que l’écriture dite « inclusive » ?
    2. Un phénomène loin d’être marginal
    B. UNE DÉMARCHE QUI SOULÈVE DE NOMBREUSES DIFFICULTÉS
    1. Une écriture non neutre
    2. Une contrainte importante sur une langue déjà menacée
    3. Une menace pour l’intelligibilité et l’accessibilité des textes
    II. UNE PROPOSITION DE LOI NÉCESSAIRE POUR DISSIPER DES INCERTITUDES JURIDIQUES
    A. DES INCERTITUDES JURIDIQUES
    1. Quelques grands principes et deux circulaires
    2. Une jurisprudence hésitante
    B. UNE PROPOSITION DE LOI POUR CLARIFIER LE DROIT
    C. LA POSITION DE LA COMMISSION

    EXAMEN DES ARTICLES

    Article 1er

    Interdiction de l’usage de l’écriture dite inclusive dès lors que le droit exige l’utilisation du français
    Article 2

    Conditions d’application et d’entrée en vigueur de la loi
    Intitulé de la proposition de loi

    EXAMEN EN COMMISSION
    LISTE DES PERSONNES ENTENDUES
    RÈGLES RELATIVES À L’APPLICATION DE L’ARTICLE 45
    DE LA CONSTITUTION ET DE L’ARTICLE 44 BIS
    DU RÈGLEMENT DU SÉNAT (« CAVALIERS »)
    LA LOI EN CONSTRUCTION
    https://www.senat.fr/rap

    /l23-067/l23-067.html
    #France #interdiction #loi #novlangue #langue #menace #intelligibilité #accessibilité #incertitudes_juridiques #jurisprudence #circulaires #proposition_de_loi

    • 中性语言 - 维基百科,自由的百科全书
      https://zh.m.wikipedia.org/wiki/%E4%B8%AD%E6%80%A7%E8%AF%AD%E8%A8%80

      Trop compliqué:e pour moi. Désormais je contournerai le problème en ne m"exprimant plus qu’en chinois, qui ne connait pas le problème de no lamgues.

      Le chinois est une langue super simple qui ne connais ni genre, ni temps ni conjugaison ou déclinaison. Il n’y a mėme pas de singulier ou pluriel. Tu dis simplemen « il y en a plusieurs » avec un seul « mot » (们) qui établit son contexte par sa position. Si tu veux dire expressément qu’il n’y a qu’un seul spécimen de quelque chose ( 一个 x ) tu le dis simplement. S’il est important de savoir s’il s’agit de quelque chose de féminin (女)ou masculin (男), tu fais pareil. Tu ne mentionne expressément que les qualités exceptionnelles, tout le reste est contexte.

      Les juristes ont raison sur un point : il est très difficile voire impossible de formuler des textes de droit en chinois qui ne comportent pas ambiguité. On est confronté en chinois à un nombre d’éléments de grammaire très réduit au profit de la syntaxe. Chaque idéogramme correspond à un nombre élevé de significations différents et parfois contradictoires. Cette particularité fait que le chinois ancient dépasse en complexité le grec antique.

      On peut sans doute affirmer que nos grammaires ont une grande influence sur notre logique, notre manière de penser. Nos batailles liguistiques n’existeraient pas, si nous avions appris à parler et penser d’une manière plus libre, peut-être plus chinoise ;-)

      Voici ce que dit wikipedia en chinois à propos de l’écriture inclusive.

      Un langage neutre signifie éviter l’utilisation d’un langage qui est préjugé contre un sexe ou un genre particulier. En anglais, certaines personnes préconisent d’utiliser des noms non sexistes pour désigner des personnes ou des professions [1] et d’arrêter d’utiliser des mots à connotation masculine. Par exemple, le mot hôtesse de l’air est un titre de poste spécifique au sexe, et le mot neutre correspondant devrait être agent de bord. En chinois , certains caractères chinois à connotation positive et négative auront le mot « 女 » comme radical .Un langage neutre signifie éviter l’utilisation d’un langage qui est préjugé contre un sexe ou un genre particulier. En anglais, certaines personnes préconisent d’utiliser des noms non sexistes pour désigner des personnes ou des professions et d’arrêter d’utiliser des mots à connotation masculine. Par exemple, le mot hôtesse de l’air est un titre de poste spécifique au sexe, et le mot neutre correspondant devrait être agent de bord . En chinois , certains caractères chinois à connotation positive et négative auront le mot « 女 » comme radical .

      Attention, traduction Google

    • Suggérer l’utilisation du kotava comme langue de communication dans l’administration :

      Les substantifs et les pronoms sont invariables ; il n’existe aucun système de déclinaison. Il n’y a pas non plus de genre. Si l’on souhaite insister sur le sexe d’une personne ou d’un animal il est possible d’utiliser les suffixes dérivationnels -ye (pour les êtres vivants de sexe masculin) et -ya (pour les êtres vivant de sexe féminin).

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Kotava

    • Guerre d’usure contre l’écriture inclusive… et l’#égaconditionnalité

      Les #conservateurs, en mal de notoriété, épuisent les féministes avec un énième texte contre l’écriture inclusive. Ce texte veut interdire cette écriture à celles et ceux qui reçoivent des fonds publics. #Anti-égaconditionnalité !

      Quelques jours après l’échec du Rassemblement National (RN), Les Républicains (LR) réussissent à imposer un #débat_parlementaire pour interdire l’écriture inclusive ! Le 12 octobre dernier, le RN avait inscrit un texte dans sa « niche » parlementaire à l’#Assemblée_nationale. Mais il avait fini par le retirer avant de se voir opposer un rejet. Des députés LR qui s’étaient alliés à lui, puis rétractés, réservaient sans doute leurs forces pour soutenir leurs collègues du Sénat.
      Car mercredi 25 octobre, les sénateur.trice.s de la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat ont adopté une proposition de loi voulant « protéger la langue française  » de ses « #dérives  ». Une proposition qui sera examinée le 30 octobre.

      Le bruit des conservateurs, la fatigue des féministes

      Une #grosse_fatigue a alors gagné le mouvement féministe sur les réseaux sociaux. Impossible de compter le nombre de proposition de lois, de circulaires, de textes outragés, de déclarations solennelles s’attaquant à l’#égalité dans le #langage. Vouloir restaurer la #domination_masculine dans la #langue_française permet aux conservateurs de se faire mousser à bon compte auprès de leur électorat. Et pendant qu’ils occupent le devant de la scène sous les ors de la République, les féministes s’épuisent à démontrer la #justesse de leur combat avec beaucoup moins de moyens pour se faire entendre.

      Le #rouleau_compresseur est en marche. La proposition de la commission sénatoriale, qui avait été déposée par « Le sénateur » -c’est ainsi qu’elle se présente- LR #Pascale_Gruny en janvier 2022, a peu de chance d’aboutir dans sa totalité à une loi tant elle est excessive. Mais elle permet une nouvelle fois de sédimenter le discours conservateur dans l’opinion. Un discours attaché à ce que « le masculin l’emporte ».

      Pascale Gruny a eu les honneurs de l’émission « Les grandes gueules » sur RMC . Elle a pu nier le poids du #symbole : « Que le masculin l’emporte sur le féminin, c’est simplement une règle de grammaire, cela ne veut pas dire que les hommes sont supérieurs aux femmes, c’est ridicule » a-t-elle asséné. « Le but c’est de l’interdire dans les contrats, les publications de la vie privée pour que cela ne s’utilise plus. Et je veux aussi que cela disparaisse de l’#université comme à Sciences-po où c’est obligatoire je crois. »

      Le texte proposé veut très largement bannir l’écriture inclusive « dans tous les cas où le législateur exige un document en français », comme les modes d’emploi, les contrats de travail ou autres règlements intérieurs d’entreprises, mais aussi les actes juridiques. « Tous ces documents seraient alors considérés comme irrecevables ou nuls » s’ils utilisent l’écriture inclusive, dite aussi #écriture_épicène.
      Ces conservateurs ne se sont toujours pas remis de l’approbation, par le Tribunal de Paris en mars dernier, d’inscrire l’écriture inclusive dans le marbre de plaques commémoratives (lire ici).

      Pas de #subvention si le masculin ne l’emporte pas

      Le texte de Pascale Gruny fait même de l’anti-égaconditionnalité en interdisant l’écriture inclusive aux « publications, revues et communications diffusées en France et qui émanent d’une personne morale de droit public, d’une personne privée exerçant une mission de service public ou d’une personne privée bénéficiant d’une subvention publique ». Les journaux qui reçoivent des subventions publiques devraient être concernés ?…

      Rappelons que l’égaconditionnalité des finances publiques revendiquée par les féministes consiste à s’assurer que les #fonds_publics distribués ne servent pas à financer des activités qui creusent les inégalités entre femmes et hommes… Ici on parlerait de patriarcatconditionnalité…

      C’est aussi un combat qui épuise les féministes.

      https://www.lesnouvellesnews.fr/guerre-dusure-contre-lecriture-inclusive-et-legaconditionnalite

      #épuisement #féminisme

    • Pour une fois je me permets d’avoir une opinion alors que d’habitude j’essaie de me tenir aux choses que je sais et de me taire ou de poser de questions par rapports aux autres sujets.

      Ne perdons pas trop de temps avec des discussions inutiles. Si le langage et l’écriture appelés inclusifs deviennent assez populaires parce qu’ils correspondent à une pratique partagée par assez de monde, si cette relative nouveauté est plus qu’un dada des intellectuels, si le peuple adopte ces formes d’expression, aucun décret n’arrêtera leur avancée.

      Je suis content d’avoir été en mesure d’apprendre un français approximatif, assez bon pour me faire comprendre et je ne verrai plus le jour du triomphe ou de la défaite de telle ou telle forme de français. Ces processus durent longtemps.

      Alors je préfère investir un peu de mon temps pour améliorer mes compétences en chinois. Cette langue me promet la même chose qui m’a fait prendre la décision d’apprendre le français. Avec l’apprentissage d’une nouvelle langue on découvre le monde sous d’autres angles, on adopte de nouvelles façons de raisonner et d’agir, on développe une personnalité supplémentaire, on n’est plus jamais seul. Parfois je me demande, ce que ferait mon caractère chinois à ma place quand ma personnalité allemande, française ou états-unienne me fait prendre une décision.

      Ma pratique des langues que je maîtrise changera au rythme auquel je les utiliserai. Je continuerai alors de le mentionner quand le sexe d’une personne a une importance et une signification, si c’est nécessaire pour dire ce que j’ai à dire. Pour le reste je me tiens aux règles qu’on m’a enseignées et aux habitudes que j’ai prises.

      Je comprends la peur de l’invisibilité et le besoin de la combattre parce que je passe une grande partie de ma vie à donner une voix aux personnes qui sont comme moi rendus invisibles par le pouvoir en place, par les mécanismes inscrits dans nos sociétés et par la méchanceté et le dédain des imbéciles. Chaque langue connaît des manières de s’attaquer à ce défi.

      Je suis curieux comment l’écriture et le langage inclusif cohabiteront ou pas avec cette multitude de formes d’expression chères à celles et ceux qui en sont maîtresses et maîtres et les considèrent comme les leurs.

      #écriture_inclusive #français #chinois #dialectes #patois #allemand

    • #mecsplications sur l’inclusivité et détournement de ce qui est préoccupant dans ce post.

      Les langues sont vivantes et tout gouvernement/état qui cherche à imposer aux populations de contrôler leurs expressions du langage tend au totalitarisme. #police_du_langage

      A contrario, l’écriture inclusive est un signe qui déplait aux conservateurs et aux fascistes parce qu’elle est manifestation politique du vivre ensemble, du soin à marquer que les inégalités de genre ne sont plus acceptables et de la résistance vivante à une langue moribonde, celle du patriarcat. Une petite révolution à la barbe des tenants du pouvoir et tout cela uniquement par le langage cela appelle des lois et de la répression.

      Quelle mauvais blague.

      Les rétrogrades de Toulouse ne s’y sont pas trompés, ils ont carrément interdit l’usage de l’écriture inclusive. 23/06/2021
      https://www.ladepeche.fr/2021/06/22/toulouse-pas-decriture-inclusive-au-capitole-9624088.php

      #féminisme #écriture_inclusive

    • #militantisme #langues_vivantes #langue_écrite #langue_parlée

      Et justement : les passions tristes des forces réactionnaires :

      «  Il existe d’autres moyens d’inclure le féminin dans la langue française  », expose la conseillère municipale d’opposition qui juge «  intéressant de réfléchir à ces questions sans passion.  »

      Qu’iels aillent bien tou·tes se faire cuire le cul, ces administrateurs·rices du cheptel humain :-))

    • Mais la française est vraiment horrible, il faut absolument la interdire avant qu’elle ne se diffuse partout, elle va nous falloir rapidement accepter l’écriture inclusive ou toute la morale patriarcale de notre chère Jeanne Jack Rousselle va se retrouver à la ruisselle. Pensez donc à cette genre de traduction

      « Toute l’éducation des hommes doit être relative à les femmes. Leur plaire, leur être utiles, se faire aimer et honorer d’elles, les élever jeunes, les soigner grandes, les conseiller, les consoler, leur rendre la vie agréable et douce : voilà les devoirs des hommes dans toutes les temps, et ce qu’on doit leur apprendre dès l’enfance. »

    • La Monde ne sait pas ce qu’est la pointe médiane, et utilise des pointes de ponctuation (et en les doublant) pour dénoncer la usage qu’elle méconnait. C’est quand même savoureuse.

      sénateur.rice.s

      c’est pourtant simple la pointe médiane c’est à la milieu, comme ça

      sénatrice·s

      la texte législative de ces andouilles qui n’ont rien à asticoter dans leur cervelle a donc été adoptée par la sénate cette nuit

      https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/10/31/ecriture-inclusive-le-senat-adopte-un-texte-interdisant-la-pratique-dans-tou

      #les_crétins_du_palais_du_luxembourg

    • C’est difficile de suivre cette débat avec la novlangue employée par les député·es ; par exemple j’ai cherché la terme de wokisme dans la dictionnaire et je n’ai rien trouvée. Et sinon pour pointer une contradiction, elle me semble qu’il y a déjà une loi AllGood qui vise à défendre l’immutabilité éternelle de la française — mais que la startup nachioune n’en a pas grand chose à faire.

    • la enjeu est de montrer que la culture française est sage et docile ( Au-delà de Versailles et de St Cloud c’est la jungle ) et que grâce à macron et toutes celleux accrocs à ses jolies mollettes de roitelet la langue française constitue une socle immuable. (ici j’adore l’aspect sable mouvant de la langue, tu crois que tu la maitrises qu’elle t’appartient enfermé dans les dogmes coloniaux des institutions et hop, nique ta novlangue)

      Iels ont donc si peur que la langue française soit vivante et évolue, je trouve ça juste extraordinaire d’en arriver à légiférer pour un point médian. Enchainez ce point médian tout de suite et jetez le au cachot ! Oui maitre·sse.

    • Le « François » dans tous ses états ...
      #château-Macron (du gros qui fait tache)
      https://seenthis.net/messages/1023508#message1023947

      #tataouinage (?) #québecois
      https://fr.wiktionary.org/wiki/tataouiner
      (Et donc rien à voir avec Tataouine, ville de Tunisie passée dans le langage populaire pour évoquer un endroit perdu au bout du monde)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Tataouine
      En arabe,
      تطاوين
      se prononce un peu comme Tatooine qui est une planète-désert de l’univers de fiction Star Wars.
      Il n’y a pas de hasard, enfin, si, peut-être, un peu quand même ...

  • Maître Pandaï sur X :

    #Raz_Segal, historien israélien spécialiste des génocides : « L’attaque sur Gaza peut être également être comprise en d’autres termes : comme un cas d’école de génocide se déroulant sous nos yeux. »

    « Je le dis en tant que savant sur le génocide qui a passé de nombreuses années à écrire à propos de la violence de masse israélienne contre les Palestiniens »

    « En droit international, le crime de génocide est défini par "l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux en tant que tel," comme noté dans la Convention des Nations Unies de décembre 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide. Dans son attaque meurtrière sur Gaza, Israël a proclamé haut et fort cette intention. »

    « La Convention sur le Génocide liste 5 actes qui tombent sous cette définition. Israël commet actuellement 3 de ceux-là à Gaza :

    1. Meurtre de membres du groupe ;
    2. Atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe ;
    3. Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ;

    "Les forces aériennes israéliennes, de leur propre aveu, ont largué plus de 6000 bombes sur Gaza, l’une des zones les plus densément peuplées du monde — plus de bombes que les États-Unis ont largué sur tout l’Afghanistan en une année de guerre là-bas."

    "L’attaque génocidaire d’Israël sur Gaza est assez explicite, ouverte, et sans honte. Les auteurs de génocide n’expriment habituellement pas leurs intentions si clairement , bien qu’il y ait des exceptions."

    https://twitter.com/Panda31808732/status/1713301730761257349

  • C à vous sur X : ""Les combats environnementaux sont essentiels, mais derrière ça il ne faut pas qu’on nous resserve la vieille soupe d’extrême gauche contre l’économie de marché ! La première source de pollution mondiale c’est la surpopulation." Crise démographique : NicolasSarkozy dans #CàVous"

    https://twitter.com/cavousf5/status/1699481540332601355

    #sans_vergogne

    • l’argument, raciste, de la surpopulation, je l’entends dans mon quartier, par exemple lors de dialogues entre jeunes gens « éduqués » qui se la jouent écolos et vieux, nostalgiques de la culture (populaire) française... (nostalgiques jusqu’à dire « nous les blancs » sans du tout faire partie de la bourgeoisie zem...., depuis j’ai plus de nouvelles, je vais plus boire le café là-bas)
      #malthusianisme #racisme #france #écologie

    • « Si » la démographie était vraiment un facteur de crise climatique, comment devrait-on le dire ? Admettons que pour l’instant, ce ne soit pas le cas ; que ce sont plutôt les ultra riches, les modes de vie consuméristes, les grandes puissances du XIXeme (occidentaux, coloniaux, religieux...). Quand la part de la population « neutre » aura dépassé l’impact que ces derniers, ça sera un tabou de le dire ?
      (je ne pense pas que ce jour puisse arriver... les riches ne freinant pas. C’est pas +4 milliards de pauvres qui vont concurrencer ça. Les ultra riches seront toujours des pacha, même quand ils ne seront plus que 0,001%, 2 fusées et un lac artificiel par personne... style genre, tout va bien)

    • @sandburg : Il n’y a pas de tabou sur la question de la démographie mondiale et la population, c’est abordé de manière assez banale. La question qu’on soulève ici et qui fait que Macron et Sarkozy sont à la fois dans le malthusianisme et le climato-scepticisme, c’est parce qu’à chaque fois les organisations internationales disent exactement le contraire de ce qu’ils prétendent. Par exemple cette « Chronique de l’ONU » de juillet 2023 :
      https://www.un.org/fr/cr%C3%B3nica-onu/alors-que-la-population-mondiale-d%C3%A9passe-les-8-milliards-d%E2%80%99habitant

    • Extrait de la « Chronique de l’ONU » :

      La transition démographique fait partie intégrante du développement durable

      La réalisation des objectifs et des cibles du Programme 2030, en particulier ceux liés à la santé reproductive, à l’éducation et à l’égalité des sexes, peut contribuer à accélérer la transition démographique vers une vie plus longue et des familles de plus petite taille, en partie en donnant aux gens les moyens de faire des choix éclairés sur la formation de la famille et la procréation. Actuellement, des millions de personnes dans le monde, principalement dans les pays à faible revenu et ceux à revenu intermédiaire de la tranche inférieure, n’ont pas accès à l’information ni aux services nécessaires pour déterminer s’ils veulent des enfants et à quel moment.

      S’assurer que les personnes, en particulier les femmes, soient en mesure de décider du nombre d’enfants qu’elles auront et du moment de leur naissance peut améliorer considérablement le bien-être et contribuer à briser les cycles intergénérationnels de la pauvreté. Au-delà de faciliter la baisse de la fécondité, un meilleur accès à la médecine de la procréation, notamment à des méthodes de planification familiale sûres et efficaces, peut accélérer le développement économique et social des pays.

      Des efforts plus importants sont nécessaires pour réduire les besoins non satisfaits en matière de planification familiale, pour relever l’âge légal du mariage, pour intégrer des programmes de planification familiale et de maternité sûrs dans des programmes de soins de santé primaires et pour améliorer l’éducation ainsi que les possibilités d’emploi pour les femmes. Les progrès réalisés dans ces domaines permettront un déclin de la fécondité plus rapide dans les pays à faible revenu. En mettant en place des politiques appropriées, un taux de fécondité plus faible permettra à ces pays de tirer parti d’un dividende démographique, sous la forme d’une croissance économique par habitant plus rapide, grâce à une plus grande concentration de la population en âge de travailler.

      En fin de compte, la santé de la planète et la durabilité de notre système économique dépendront des choix sociaux, démographiques, économiques et environnementaux que nous ferons. Chacune de ces dimensions est importante et peut aggraver ou atténuer les effets des autres. Toutefois, il n’est pas nécessaire de choisir entre elles. Nous pouvons améliorer nos chances de parvenir à un avenir durable en réduisant notre dépendance à l’égard des combustibles fossiles, en abandonnant les modes de consommation et de production non durables, en assurant l’accès à une éducation de qualité, aux soins de santé et à des emplois décents, en promouvant l’égalité des sexes et en donnant à ceux qui souhaitent avoir une famille de plus petite taille ou retarder la procréation la possibilité de le faire.

    • @parpaing : sur la phrase de Sarkozy :

      La croissance démographique est l’un des principaux facteurs de l’augmentation des émissions. Il faut, toutefois, noter que les pays qui émettent les plus grandes quantités d’émissions par habitant ont été, à ce jour, ceux où le revenu moyen est élevé et où la population croît désormais lentement, voire stagne, et non pas ceux où le revenu moyen est faible et où la population continue de croître rapidement.

      En 2021, les pays à revenu élevé et ceux à revenu intermédiaire de la tranche supérieure qui, ensemble, représentent 48 % de la population mondiale, étaient responsables d’environ 82 % des émissions de CO2 ajoutées chaque année dans l’atmosphère

      Sur le 1% de Macron, qui tente de faire croire que la France n’y peut pas grand chose :

      Dans le Programme 2030, les gouvernements ont convenu de l’importance d’évoluer vers des modes de consommation et de production durables, les pays développés prenant les rênes et tous les pays bénéficiant du processus. Il incombe aux pays les plus riches de s’engager rapidement à atteindre l’objectif du zéro émission nette et à mettre en œuvre des stratégies visant à dissocier l’activité économique humaine de la dégradation de l’environnement.

    • À chaque fois dans les débats de démographie on ne parle à peu près que des émissions de gaz et du réchauffement… comme à chaque fois qu’on parle du climat ou de l’écologie en fait.

      Sauf que la démographie ça joue aussi sur : l’emprise des terres, l’urbanisme, la quantité de nourriture nécessaire, et donc l’autonomie alimentaire, et l’habitation, l’outillage, etc. Ainsi que, et c’est un point non négligeable qui n’a même pas de rapport avec l’écologie : la capacité démocratique (la vraie démocratie, pas le système représentatif), qui ne peut réellement se faire qu’avec des communautés de petites/moyennes échelles.

      Et donc là je parle même pas des pays du sud global à forte natalité mais bien y compris chez nous, des pays qui ont déjà une natalité faible et où l’autonomie matérielle et la démocratie serait amplement facilitées par territoire pas trop gros (communes, départements, régions), si ça baissait encore plus et que c’était mieux réparti (trop de rural ne va pas non plus, mais beaucoup plus de petites-moyennes communes avec un fort cercle rural diversifié autour).

    • L’ancien gnome de l’Elysée tient plus du nabot que du génie et il ne se contente pas de dire des énormités, il les écrit aussi. Après tout il était bien à sa place dans ce talk-show de cuisine et divertissement pour la promotion de son dernier livre. Plutôt que lire le tome 3 de ses mémoires sur près de 600 pages vaut mieux relire « The Limits to Growth » et écouter ce podcast de 30 mn de France Q.
      https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/sciences-chrono/rapport-meadows-1972-l-annee-ou-le-futur-a-bascule-7414822

      En 1972, un groupe d’experts, réunis autour de Dennis Meadows, rend public un rapport baptisé « The Limits to Growth ». Ce petit livre de 125 pages décrit, sans fioritures, sur un ton politique neutre, l’impact destructeur des activités humaines sur notre planète.

      Au vu de son actualité judiciaire, il n’est pas impossible que le multirécidiviste Sarko écrive le tome 4 de ses mémoires en tôle.

    • QUI EST RESPONSABLE DU DEREGLEMENT CLIMATIQUE ?
      Ce graphique est très pédagogique car il permet de visualiser la responsabilité de chaque pays (et UE) qui est le dépassement du seuil d’émission par habitant.
      On visualise également le poids de chaque population.

      Le mince cercle bleu ce sont les émissions cumulées autorisées, compte tenu de l’effectif de la population, pour limiter le réchauffement à 1,5°.

      Le cercle coloré en rouge et jaune, ce sont le CO2 émis accumulé depuis le début de l’ère industrielle (surtout depuis l’après-guerre) par le pays.

      Les pays qui ont le plus dépassé les émissions cumulées autorisées sont les États-Unis, l’Union Européenne, et dans une moindre mesure car sa population est plus petite, la Russie.

      La Chine a encore une petite marge d’émissions supplémentaires (sa population est très importante).

      Les pays pauvres ont des marges considérables car le mode de vie de la plus grande part de leur population fait qu’il n’émettent que très peu de CO2 et n’ont pratiquement aucune responsabilité dans le dérèglement climatique.

      Les enfants pauvres des pays pauvres n’émettent pratiquement pas de CO2.

      CE SONT LES ENFANTS DES PAYS RICHES QUI ÉMETTENT DU CO2 ET LES ENFANTS DES RICHES DES PAYS ÉMERGENTS.
      Donc réduisez la natalité de ces catégories.

    • Sarkozy sort un bouquin pour faire contre feu à son prochain procès, pour apparaître dans l’espace médiatique porteur d’un autre sujet.

      Sur l’affaire des financements lybiens cf Arfi de médiapart, 14 ans d’enquête résumé en une interview de 1h30 :

      https://seenthis.net/messages/1015389

      4 mois de procès de prévu d’un ancien président c’est inédit.

      Le vrai sujet est là. Le reste c’est de la com pour faire parler d’autres choses, quitte à dire n’importe quoi qui fait réagir.

    • Après je trouve que les échanges autour de ce post sont pointus, pas de soucis.

      Je dis juste que le podcast d’Arfi cité ci-dessus m’a scotché il y a deux jours (je ne connaissais pas l’affaire en détail) et donc quand je vois la tronche de N.S. forcément je pense à ça.

  • État de Droit et #Démocratie : Réduire l’Écart Entre les Politiques et les Pratiques | Nations Unies
    https://www.un.org/fr/chronicle/article/etat-de-droit-et-democratie-reduire-lecart-entre-les-politiques-et-les-pratiques

    Une caractéristique commune, à la fois de la démocratie et de l’état de droit, est qu’une démarche purement institutionnelle ne permet pas de déterminer les résultats réels des processus et des procédures, même si ces dernières sont correctes d’un point de vue formel. Lorsqu’on examine le lien entre état de droit et démocratie, il faut faire une distinction fondamentale entre « l’état de droit », où la loi est un instrument du gouvernement et le gouvernement est considéré comme étant au-dessus de la loi, et « l’état de droit » qui implique que tous les membres de la société sont soumis à la loi, y compris le gouvernement. Pour l’essentiel, les limites constitutionnelles à l’exercice du pouvoir, un aspect essentiel de la démocratie, exige l’adhérence à l’état de droit.

  • Statement by the President of the UN Security Council on the Killing of Journalist Shireen Abu Akleh, May 13, 2022
    United States Mission to the United Nations
    https://usun.usmission.gov/statement-by-the-president-of-the-un-security-council-on-the-killing

    NOTE: This is issued in the United States’ capacity as President of the UN Security Council.

    The members of the Security Council strongly condemned the killing of Palestinian-American journalist Shireen Abu Akleh and the injury of another journalist in the Palestinian city of Jenin on 11 May 2022.

    The members of the Security Council conveyed their sympathy and deepest condolences to the victim’s family.

    The members of the Security Council called for an immediate, thorough, transparent, and fair and impartial investigation into her killing, and stressed the need to ensure accountability.

    The members of the Security Council reiterated that journalists should be protected as civilians.

    The members of the Security Council stressed that they continued to monitor the situation closely.

    #Shireen_Abu_Akleh

    • La vérité pour Shirine Abou Akleh
      14 mai 2022 – Prix Albert Londres
      https://www.scam.fr/actualites-ressources/la-verite-pour-shirine-abou-akleh

      Au moment même des adieux, le monde a pu voir les images qui témoignent de la violence des événements. Le cercueil de la journaliste Shirine Abou Akleh, sortait de l’enceinte de l’hôpital Saint Joseph de Jérusalem lorsque la foule venue lui rendre un dernier hommage a été brutalement dispersée par les forces israéliennes.
      Comme un accablement supplémentaire, une volonté de vérité hurlante, après la mort tragique de la reporter américano-palestinienne d’Al Jazeera.
      C’était le 12 mai dernier lors d’un raid israélien qu’elle couvrait. Une balle au visage alors que la journaliste arborait pourtant la mention PRESSE sur son gilet pare-balles.
      Cet événement s’inscrit tristement dans une longue liste de violences contre la presse en Israël-Palestine. Il intervient près d’un an jour pour jour après le bombardement de la tour Jalaa, où étaient situés les bureaux de l’agence AP et d’Al Jazera dans la bande de Gaza.
      Seule une enquête indépendante permettra de déterminer l’origine du tir et d’éviter qu’une telle horreur ne se reproduise.
      Le Prix Albert Londres partage cette même exigence de vérité. La journaliste documentait depuis si longtemps les événements du conflit israelo-palestinien. Reporter de terrain, elle témoignait en œuvrant pour l’établissement des faits. Cette mort doit à son tour être documentée par une instance de justice indépendante. On ne saurait s’en tenir à la dénégation de versions contradictoires, et à terme au silence.

  • Connecting the World in Its Time of Need: International Aviation’s Pandemic Response | United Nations
    https://www.un.org/en/un-chronicle/connecting-world-its-time-need-international-aviations-pandemic-response

    The ability of aviation to drive these global benefits came to a grinding halt earlier this year, when COVID-19 was ultimately identified by the World Health Organization (WHO) as a Public Health Emergency of International Concern (PHEIC). Countries quickly and prudently closed their borders to contain the pandemic’s spread, and by April 2020 the number of people flying had plummeted by over 90 per cent. ICAO is now estimating a 60 per cent overall passenger decline this year, and close to half a trillion dollars in sectoral revenues lost. As of early November 2020, over half of the international routes once serviced by airlines and airports had been lost.
    This trend will likely continue in the near-term, even as the promise of new testing solutions and vaccines begins to be realized. Anything in terms of meaningful recovery for the international air transport network will likely not take place until 2022, and a return to pre-COVID growth trends could take several more years after that.By severing our international connections by air in this manner, COVID-19 has cut off businesses from clients and tourists from destinations and posed disproportionate threats to the poor and vulnerable.Landlocked and small island nations have been especially hard hit by these effects, but in point of fact, the profound and cascading negative effects on transport, tourism, and many other areas of socioeconomic development are being felt in all countries, everywhere. Hundreds of millions of livelihoods have been placed in jeopardy as a result.
    Public and private sector leaders also need to recognize that a world not connected by scheduled flights is a world where countries will face serious challenges to their short- and long-term needs for food supplies and medical products and equipment, and many other perishable and high-value goods. E-commerce activity, which is highly reliant on air cargo services, and which has been a beacon of economic growth during the pandemic period, would also become seriously and globally constrained.
    These impacts, in addition to more job losses globally, would further reduce the tax bases of national planners—including with respect to decreased or abandoned investments in sustainable development.Also at risk would be our collective global capacity to reconnect the world once COVID-19 is finally behind us, and to lift it once again into broad-based and inclusive economic recovery. Since the early stages of the COVID-19 outbreak, ICAO has issued calls to States and the civil aviation industry to observe relevant global aviation standards and the WHO International Health Regulations, and we took quick action to address some immediate needs in terms of special alleviations to international standards in order to safely maintain essential air services.We also rapidly established a comprehensive set of proprietary pandemic monitoring platforms, tools and resources for both States and industry, and innovated a global airport real-time status app in response to requests from the United Nations Humanitarian Air Service, managed by the World Food Programme (WFP), and which proved essential to the successful coordination of the earliest COVID-19 humanitarian efforts. ICAO has spared no effort to provide guidance to make it possible for aviation to restart and recover, as well as targeted assistance to States in need under its No Country Left Behind (NCLB) initiative.The Regional Offices’ close and continuous coordination with their accredited States, and ICAO Headquarters, is currently helping improve the coordination between air transport and public health officials State-to-State and accelerate industry recovery where medically prudent.This crisis calls for globally and regionally harmonized, mutually accepted measures, and taken together, actions of ICAO have helped keep critical supply chains operating, expedited the repatriations of thousands of stranded citizens in every world region, maintained operations for necessary air crew and personnel, and maintained much needed humanitarian and emergency air service capacities.As bad as things have been for international aviation since COVID-19 struck, they could have been much worse. That’s because ICAO and WHO, together with States and key national and regional public health stakeholders, had already begun to consider and address pandemic risks to aviation long before this latest pandemic.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#globalisation#transport#circulationtherapeutique#aviation

  • «La reconstrucción del sector turístico es un imperativo»
    https://www.un.org/es/coronavirus/articles/it-imperative-we-rebuild-tourism-sector
    El turismo es uno de los sectores económicos más importantes del mundo.

    Da empleo a una de cada diez personas en la Tierra y proporciona medios de subsistencia a cientos de millones más.

    No solo impulsa las economías, sino que permite que los países prosperen.

    El turismo permite a las personas conocer el mundo y algunas de sus riquezas culturales y naturales, y acerca a los pueblos entre sí, poniendo de relieve nuestra humanidad común.

  • Journée internationale des envois de fonds à la famille | Nations Unies
    https://www.un.org/fr/observances/remittances-day

    Cette année, la Journée internationale des envois de fonds à la famille sera célébrée dans des conditions très particulières. La COVID-19 a eu un impact sans précédent sur le monde. Des millions de travailleurs migrants ont perdu leur emploi et de nombreuses familles ne recevront pas les envois de fonds dont la plupart dépendaient pour survivre. Avec pour conséquence une augmentation soudaine de la pauvreté à travers le monde, beaucoup de ces familles qui bénéficiaient de cette aide, sont tombées sous le seuil de pauvreté. Atteindre les objectifs de développement durable dans ces conditions économiques dans ces les pays en développement semble encore plus difficile.
    Les familles concernées par les envois de fonds sont généralement à la fois ingénieuses et très résiliantes face à des circonstances difficiles et instables. Cependant, la COVID-19 a bouleversé tout un système touchant directement 200 millions de travailleurs migrants dans le monde, dont la moitié sont des femmes, et les 800 millions de membres de leurs familles respectives.
    Les travailleurs migrants sont des contributeurs essentiels à la fois dans les lieux où ils vivent actuellement et dans leurs communautés d’origine. Quand leurs conditions de travail se trouvent affectées, cela perturbe aussi - par effet domino - environ 40 pays d’origine et plus de 125 pays d’accueil dans le monde. Les envois de fonds internationaux vers les pays en développement devraient donc chuter de 110 milliards de dollars américains en 2020 et il faudra attendre de nombreuses années avant qu’ils ne reviennent à leurs niveaux précédents.

    #Covid-19#migrant#migration#onu#diaspora#envoidefonds

  • Quarantine halts migrants in Panama | United Nations
    #Covid-19#migrant#migration#Panama#coincé

    https://www.un.org/en/coronavirus/quarantine-halts-migrants-panam%C3%A1

    Migrants from Haiti, Congo, Bangladesh, and Yemen, who were traveling to find a better life in the United States and Canada, now find themselves quarantined for more than 50 days in Panama. They are sheltering at an official government migration support station in the small town of La Peñita near Panama’s border with Colombia. Their movement has been stopped by border closings and fears that they are carriers of COVID-19.

  • Ça fait plus de 20 ans que l’Internet est un outil d’information grand public. Hier, on nous annonce que « L’ONU identifie 112 sociétés ayant des activités dans les colonies israéliennes ». Maintenant, essaie de me trouver un seul article de grand média reprenant cette information avec un lien hypertexte vers le document d’origine sur le site de l’ONU… (bon courage).

    Moi j’ai pas trouvé. Le document est là, à la ligne « A/HRC/43/71 » : Database of all business enterprises involved in the activities detailed in paragraph 96 of the report of the independent international fact-finding mission to investigate the implications of the Israeli settlements on the civil, political, economic, social and cultural rights of the Palestinian people throughout the Occupied Palestinian Territory, including East Jerusalem - Report of the United Nations High Commissioner for Human Rights
    https://www.ohchr.org/EN/HRBodies/HRC/RegularSessions/Session43/Pages/ListReports.aspx

    Et la liste elle-même :
    https://www.ohchr.org/EN/HRBodies/HRC/RegularSessions/Session43/Documents/A_HRC_43_71.docx

    Par ailleurs, le texte de la résolution définissant les critères de cette base de données est ici (1er février 2018) :
    https://digitallibrary.un.org/record/1475002?ln=en

    Où l’on constate que l’intitulé des médias français (dont, évidemment, le Monde), décrivant cette liste comme celle d’entreprises « ayant des activités dans les colonies », « qui continuent de commercer illégalement avec les colonies », est un bel euphémisme : la résolution dénonce des entreprises qui « avaient, directement et indirectement, permis la construction et la croissance des colonies de peuplement, les avaient facilitées et en avaient profité ». On n’est pas dans la simple « présence », mais dans la complicité. Le texte de la résolution précise :

    3. La résolution 31/36 dans laquelle le Conseil des droits de l’homme demandait la création d’une base de données faisait suite au rapport de la mission internationale indépendante d’établissement des faits chargée d’étudier les effets des colonies de peuplement israéliennes sur les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels des Palestiniens dans le Territoire palestinien occupé, ycompris Jérusalem-Est (A/HRC/22/63). Dans ce rapport, la mission d’établissement des faits constatait que certaines entreprises avaient, directement et indirectement, permis la construction et la croissance des colonies de peuplement, les avaient facilitées et en avaient profité ; au paragraphe 96 du rapport, elle donnait la liste des activités suscitant des préoccupations particulières sur le plan des droits de l’homme (« activités énumérées »). Dans la résolution 31/36, le Conseil a défini comme suit, conformément à la liste établie dans le rapport de la mission d’évaluation, les paramètres des activités visées aux fins de la base de données :
    a) La fourniture d’équipements et de matériel facilitant la construction et l’expansion des colonies de peuplement et du mur, ainsi que des infrastructures associées ;
    b) L’installation d’équipements de surveillance et d’identification dans les colonies de peuplement, le long du mur et aux points de contrôle directement liés aux colonies de peuplement ;
    c) La fourniture d’équipements destinés à la démolition de logements et de propriétés et à la destruction de fermes agricoles, de serres, de vergers d’oliviers et de plantations ;
    d) La fourniture de services d’équipements et de matériel de sécurité à des entreprises exerçant dans les colonies de peuplement ;
    e) L’offre de services et de prestations contribuant à l’entretien et à l’existence des colonies de peuplement, y compris dans le domaine des transports ;
    f) Les opérations bancaires et financières contribuant au développement, à l’expansion et à l’entretien des colonies de peuplement et de leurs activités, y compris les prêts immobiliers destinés à la croissance des entreprises ;
    g) L’utilisation de ressources naturelles, en particulier l’eau et la terre, à des fins commerciales ;
    h) La pollution et le dépôt de déchets dans les villages palestiniens ou le transfert de tels déchets vers les villages palestiniens ;
    i) L’utilisation des profits et des réinvestissements réalisés par les entreprises appartenant en totalité ou en partie à des colons pour développer, élargir et entretenir les colonies de peuplement ;
    j) La captivité des marchés financiers et économiques palestiniens et les pratiques qui mettent les entreprises palestiniennes dans une situation défavorable, notamment les restrictions à la liberté de circulation, les restrictions administratives et les contraintes juridiques.

  • Día Internacional de la Mujer y la Niña en la Ciencia
    https://www.un.org/es/observances/women-and-girls-in-science-day
    Para estar a la altura de los desafíos del siglo XXI, necesitamos aprovechar todo nuestro potencial. Ese esfuerzo exige desmontar los estereotipos de género. En este Día Internacional de las Mujeres y las Niñas en la Ciencia, hemos de asumir el compromiso de poner fin al desequilibrio de género en esta disciplina

    • Making misery pay : Libya militias take EU funds for migrants

      When the European Union started funneling millions of euros into Libya to slow the tide of migrants crossing the Mediterranean, the money came with EU promises to improve detention centers notorious for abuse and fight human trafficking.

      That hasn’t happened. Instead, the misery of migrants in Libya has spawned a thriving and highly lucrative web of businesses funded in part by the EU and enabled by the United Nations, an Associated Press investigation has found.

      The EU has sent more than 327.9 million euros to Libya (https://ec.europa.eu/trustfundforafrica/region/north-africa/libya), with an additional 41 million approved in early December (https://ec.europa.eu/trustfundforafrica/all-news-and-stories/new-actions-almost-eu150-million-tackle-human-smuggling-protect-vulnerable), largely channeled through U.N. agencies. The AP found that in a country without a functioning government, huge sums of European money have been diverted to intertwined networks of militiamen, traffickers and coast guard members who exploit migrants. In some cases, U.N. officials knew militia networks were getting the money, according to internal emails.

      The militias torture, extort and otherwise abuse migrants for ransoms in detention centers under the nose of the U.N., often in compounds that receive millions in European money, the AP investigation showed. Many migrants also simply disappear from detention centers, sold to traffickers or to other centers.

      The same militias conspire with some members of Libyan coast guard units. The coast guard gets training and equipment from Europe to keep migrants away from its shores. But coast guard members return some migrants to the detention centers under deals with militias, the AP found, and receive bribes to let others pass en route to Europe.

      The militias involved in abuse and trafficking also skim off European funds given through the U.N. to feed and otherwise help migrants, who go hungry. For example, millions of euros in U.N. food contracts were under negotiation with a company controlled by a militia leader, even as other U.N. teams raised alarms about starvation in his detention center, according to emails obtained by the AP and interviews with at least a half-dozen Libyan officials.

      In many cases, the money goes to neighboring Tunisia to be laundered, and then flows back to the militias in Libya.

      The story of Prudence Aimée and her family shows how migrants are exploited at every stage of their journey through Libya.

      Aimée left Cameroon in 2015, and when her family heard nothing from her for a year, they thought she was dead. But she was in detention and incommunicado. In nine months at the Abu Salim detention center, she told the AP, she saw “European Union milk” and diapers delivered by U.N.staff pilfered before they could reach migrant children, including her toddler son. Aimée herself would spend two days at a time without food or drink, she said.

      In 2017, an Arab man came looking for her with a photo of her on his phone.

      “They called my family and told them they had found me,” she said. “That’s when my family sent money.” Weeping, Aimée said her family paid a ransom equivalent of $670 to get her out of the center. She could not say who got the money.

      She was moved to an informal warehouse and eventually sold to yet another detention center, where yet another ransom — $750 this time — had to be raised from her family. Her captors finally released the young mother, who got on a boat that made it past the coast guard patrol, after her husband paid $850 for the passage. A European humanitarian ship rescued Aimée, but her husband remains in Libya.

      Aimée was one of more than 50 migrants interviewed by the AP at sea, in Europe, Tunisia and Rwanda, and in furtive messages from inside detention centers in Libya. Journalists also spoke with Libyan government officials, aid workers and businessmen in Tripoli, obtained internal U.N. emails and analyzed budget documents and contracts.

      The issue of migration has convulsed Europe since the influx of more than a million people in 2015 and 2016, fleeing violence and poverty in the Mideast, Afghanistan and Africa. In 2015, the European Union set up a fund intended to curb migration from Africa, from which money is sent to Libya. The EU gives the money mainly through the U.N.’s International Organization for Migration (IOM) and the High Commissioner for Refugees. (UNHCR).

      But Libya is plagued by corruption and caught in a civil war. The west, including the capital Tripoli, is ruled by a U.N.-brokered government, while the east is ruled by another government supported by army commander Khalifa Hifter. The chaos is ideal for profiteers making money off migrants.

      The EU’s own documents show it was aware of the dangers of effectively outsourcing its migration crisis to Libya. Budget documents from as early as 2017 for a 90 million euro (https://ec.europa.eu/trustfundforafrica/sites/euetfa/files/t05-eutf-noa-ly-03.pdf) outlay warned of a medium-to-high risk that Europe’s support would lead to more human rights violations against migrants, and that the Libyan government would deny access to detention centers. A recent EU assessment (https://ec.europa.eu/trustfundforafrica/sites/euetfa/files/risk_register_eutf_0.pdf) found the world was likely to get the “wrong perception” that European money could be seen as supporting abuse.

      Despite the roles they play in the detention system in Libya, both the EU and the U.N. say they want the centers closed. In a statement to the AP, the EU said that under international law, it is not responsible for what goes on inside the centers.

      “Libyan authorities have to provide the detained refugees and migrants with adequate and quality food while ensuring that conditions in detention centers uphold international agreed standards,” the statement said.

      The EU also says more than half of the money in its fund for Africa is used to help and protect migrants, and that it relies on the U.N. to spend the money wisely.

      The U.N. said the situation in Libya is highly complex, and it has to work with whoever runs the detention centers to preserve access to vulnerable migrants.

      “UNHCR does not choose its counterparts,” said Charlie Yaxley, a spokesman for the U.N. refugee agency. “Some presumably also have allegiances with local militias.”

      After two weeks of being questioned by the AP, UNHCR said it would change its policy on awarding of food and aid contracts for migrants through intermediaries.

      “Due in part to the escalating conflict in Tripoli and the possible risk to the integrity of UNHCR’s programme, UNHCR decided to contract directly for these services from 1 January 2020,” Yaxley said.

      Julien Raickman, who until recently was the Libya mission chief for the aid group Médecins Sans Frontières, also known as Doctors Without Borders, believes the problem starts with Europe’s unwillingness to deal with the politics of migration.

      “If you were to treat dogs in Europe the way these people are treated, it would be considered a societal problem,” he said.

      EXTORTION INSIDE THE DETENTION CENTERS

      About 5,000 migrants in Libya are crowded into between 16 and 23 detention centers at any given time, depending on who is counting and when. Most are concentrated in the west, where the militias are more powerful than the weak U.N.-backed government.

      Aid intended for migrants helps support the al-Nasr Martyrs detention center, named for the militia that controls it, in the western coastal town of Zawiya. The U.N. migration agency, the IOM, keeps a temporary office there for medical checks of migrants, and its staff and that of the UNHCR visit the compound regularly.

      Yet migrants at the center are tortured for ransoms to be freed and trafficked for more money, only to be intercepted at sea by the coast guard and brought back to the center, according to more than a dozen migrants, Libyan aid workers, Libyan officials and European human rights groups. A UNHCR report in late 2018 noted the allegations as well, and the head of the militia, Mohammed Kachlaf, is under U.N. sanctions (https://www.un.org/securitycouncil/sanctions/1970/materials/summaries/individual/mohammed-kachlaf) for human trafficking. Kachlaf, other militia leaders named by the AP and the Libyan coast guard all did not respond to requests for comment.

      Many migrants recalled being cut, shot and whipped with electrified hoses and wooden boards. They also heard the screams of others emerging from the cell blocks off-limits to U.N. aid workers.

      Families back home are made to listen during the torture to get them to pay, or are sent videos afterward.

      Eric Boakye, a Ghanaian, was locked in the al-Nasr Martyrs center twice, both times after he was intercepted at sea, most recently around three years ago. The first time, his jailers simply took the money on him and set him free. He tried again to cross and was again picked up by the coast guard and returned to his jailers.

      “They cut me with a knife on my back and beat me with sticks,” he said, lifting his shirt to show the scars lining his back. “Each and every day they beat us to call our family and send money.” The new price for freedom: Around $2,000.

      That was more than his family could scrape together. Boakye finally managed to escape. He worked small jobs for some time to save money, then tried to cross again. On his fourth try, he was picked up by the Ocean Viking humanitarian ship to be taken to Italy. In all, Boakye had paid $4,300 to get out of Libya.

      Fathi al-Far, the head of the al-Nasr International Relief and Development agency, which operates at the center and has ties to the militia, denied that migrants are mistreated. He blamed “misinformation” on migrants who blew things out of proportion in an attempt to get asylum.

      “I am not saying it’s paradise — we have people who have never worked before with the migrants, they are not trained,” he said. But he called the al-Nasr Martyrs detention center “the most beautiful in the country.”

      At least five former detainees showed an AP journalist scars from their injuries at the center, which they said were inflicted by guards or ransom seekers making demands to their families. One man had bullet wounds to both feet, and another had cuts on his back from a sharp blade. All said they had to pay to get out.

      Five to seven people are freed every day after they pay anywhere from $1,800 to $8,500 each, the former migrants said. At al-Nasr, they said, the militia gets around $14,000 every day from ransoms; at Tarik al-Sikka, a detention center in Tripoli, it was closer to $17,000 a day, they said. They based their estimates on what they and others detained with them had paid, by scraping together money from family and friends.

      The militias also make money from selling groups of migrants, who then often simply disappear from a center. An analysis commissioned by the EU and released earlier this month by the Global Initiative Against Transnational Organized Crime (https://globalinitiative.net/migrant-detention-libya) noted that the detention centers profit by selling migrants among themselves and to traffickers, as well as into prostitution and forced labor.

      Hundreds of migrants this year who were intercepted at sea and taken to detention centers had vanished by the time international aid groups visited, according to Médecins Sans Frontières. There’s no way to tell where they went, but MSF suspects they were sold to another detention center or to traffickers.

      A former guard at the Khoms center acknowledged to the AP that migrants often were seized in large numbers by men armed with anti-aircraft guns and RPGs. He said he couldn’t keep his colleagues from abusing the migrants or traffickers from taking them out of the center.

      “I don’t want to remember what happened,” he said. The IOM was present at Khoms, he noted, but the center closed last year.

      A man who remains detained at the al-Nasr Martyrs center said Libyans frequently arrive in the middle of the night to take people. Twice this fall, he said, they tried to load a group of mostly women into a small convoy of vehicles but failed because the center’s detainees revolted.

      Fighting engulfed Zawiya last week, but migrants remained locked inside the al-Nasr Martyrs center, which is also being used for weapons storage.

      TRAFFICKING AND INTERCEPTION AT SEA

      Even when migrants pay to be released from the detention centers, they are rarely free. Instead, the militias sell them to traffickers, who promise to take them across the Mediterranean to Europe for a further fee. These traffickers work hand in hand with some coast guard members, the AP found.

      The Libyan coast guard is supported by both the U.N. and the EU. The IOM highlights (https://libya.iom.int/rescue-sea-support) its cooperation with the coast guard on its Libya home page. Europe has spent more than 90 million euros since 2017 for training and faster boats for the Libyan coast guard to stop migrants from ending up in Europe.

      This fall, Italy renewed a memorandum of understanding with Libya to support the coast guard with training and vessels, and it delivered 10 new speedboats to Libya in November.

      In internal documents obtained in September by the European watchdog group Statewatch, the European Council described the coast guard as “operating effectively, thus confirming the process achieved over the past three years” (http://www.statewatch.org/news/2019/sep/eu-council-libya-11538-19.pdf). The Libyan coast guard says it intercepted nearly 9,000 people in 2019 en route to Europe and returned them to Libya this year, after quietly extending its coastal rescue zone 100 miles offshore with European encouragement.

      What’s unclear is how often militias paid the coast guard to intercept these people and bring them back to the detention centers — the business more than a dozen migrants described at the al-Nasr Martyrs facility in Zawiya.

      The coast guard unit at Zawiya is commanded by Abdel-Rahman Milad, who has sanctions against him for human trafficking by the U.N.’s Security Council. Yet when his men intercept boats carrying migrants, they contact U.N. staff at disembarkation points for cursory medical checks.

      Despite the sanctions and an arrest warrant against him, Milad remains free because he has the support of the al-Nasr militia. In 2017, before the sanctions, Milad was even flown to Rome, along with a militia leader, Mohammed al-Khoja, as part of a Libyan delegation for a U.N.-sponsored migration meeting. In response to the sanctions, Milad denied any links to human smuggling and said traffickers wear uniforms similar to those of his men.

      Migrants named at least two other operations along the coast, at Zuwara and Tripoli, that they said operated along the same lines as Milad’s. Neither center responded to requests for comment.

      The U.N.’s International Organization for Migration acknowledged to the AP that it has to work with partners who might have contacts with local militias.

      “Without those contacts it would be impossible to operate in those areas and for IOM to provide support services to migrants and the local population,” said IOM spokeswoman Safa Msehli. “Failure to provide that support would have compounded the misery of hundreds of men, women and children.”

      The story of Abdullah, a Sudanese man who made two attempts to flee Libya, shows just how lucrative the cycle of trafficking and interception really is.

      All told, the group of 47 in his first crossing from Tripoli over a year ago had paid a uniformed Libyan and his cronies $127,000 in a mix of dollars, euros and Libyan dinars for the chance to leave their detention center and cross in two boats. They were intercepted in a coast guard boat by the same uniformed Libyan, shaken down for their cell phones and more money, and tossed back into detention.

      “We talked to him and asked him, why did you let us out and then arrest us?” said Abdullah, who asked that only his first name be used because he was afraid of retaliation. “He beat two of us who brought it up.”

      Abdullah later ended up in the al-Nasr Martyrs detention center, where he learned the new price list for release and an attempted crossing based on nationality: Ethiopians, $5,000; Somalis $6,800; Moroccans and Egyptians, $8,100; and finally Bangladeshis, a minimum $18,500. Across the board, women pay more.

      Abdullah scraped together another ransom payment and another crossing fee. Last July, he and 18 others paid $48,000 in total for a boat with a malfunctioning engine that sputtered to a stop within hours.

      After a few days stuck at sea off the Libyan coast under a sweltering sun, they threw a dead man overboard and waited for their own lives to end. Instead, they were rescued on their ninth day at sea by Tunisian fishermen, who took them back to Tunisia.

      “There are only three ways out of the prison: You escape, you pay ransom, or you die,” Abdullah said, referring to the detention center.

      In all, Abdullah spent a total of $3,300 to leave Libya’s detention centers and take to the sea. He ended up barely 100 miles away.

      Sometimes members of the coast guard make money by doing exactly what the EU wants them to prevent: Letting migrants cross, according to Tarik Lamloum, the head of the Libyan human rights organization Beladi. Traffickers pay the coast guard a bribe of around $10,000 per boat that is allowed to pass, with around five to six boats launching at a time when conditions are favorable, he said.

      The head of Libya’s Department for Combating Irregular Migration or DCIM, the agency responsible for the detention centers under the Ministry of Interior, acknowledged corruption and collusion among the militias and the coast guard and traffickers, and even within the government itself.

      “They are in bed with them, as well as people from my own agency,” said Al Mabrouk Abdel-Hafez.

      SKIMMING PROFITS

      Beyond the direct abuse of migrants, the militia network also profits by siphoning off money from EU funds sent for their food and security — even those earmarked for a U.N.-run migrant center, according to more than a dozen officials and aid workers in Libya and Tunisia, as well as internal U.N. emails and meeting minutes seen by The Associated Press.

      An audit in May of the UNHCR (https://oios.un.org/audit-reports, the U.N. refugee agency responsible for the center, found a lack of oversight and accountability at nearly all levels of spending in the Libya mission. The audit identified inexplicable payments in American dollars to Libyan firms and deliveries of goods that were never verified.

      In December 2018, during the period reviewed in the audit, the U.N. launched its migrant center in Tripoli (https://www.unhcr.org/news/press/2018/12/5c09033a4/first-group-refugees-evacuated-new-departure-facility-libya.html), known as the #Gathering_and_Departure_Facility or #GDF, as an “ alternative to detention” (https://apnews.com/7e72689f44e45dd17aa0a3ee53ed3c03). For the recipients of the services contracts, sent through the Libyan government agency LibAid, it was a windfall.

      Millions of euros in contracts for food (https://apnews.com/e4c68dae65a84c519253f69c817a58ec) and migrant aid went to at least one company linked to al-Khoja, the militia leader flown to Rome for the U.N. migration meeting, according to internal U.N. emails seen by the AP, two senior Libyan officials and an international aid worker. Al-Khoja is also the deputy head of the DCIM, the government agency responsible for the detention centers.

      One of the Libyan officials saw the multimillion-euro catering contract with a company named Ard al-Watan, or The Land of the Nation, which al-Khoja controls.

      “We feel like this is al-Khoja’s fiefdom. He controls everything. He shuts the doors and he opens the doors,” said the official, a former employee at the U.N. center who like other Libyan officials spoke anonymously out of fear for his safety. He said al-Khoja used sections of the U.N. center to train his militia fighters and built a luxury apartment inside.

      Even as the contracts for the U.N. center were negotiated, Libyan officials said, three Libyan government agencies were investigating al-Khoja in connection with the disappearance of $570 million from government spending allocated to feed migrants in detention centers in the west.

      At the time, al-Khoja already ran another center for migrants, Tarik al-Sikka, notorious for abuses including beating, hard labor and a massive ransom scheme. Tekila, an Eritrean refugee, said that for two years at Tarik al-Sikka, he and other migrants lived on macaroni, even after he was among 25 people who came down with tuberculosis, a disease exacerbated by malnutrition. Tekila asked that only his first name be used for his safety.

      “When there is little food, there is no choice but to go to sleep,” he said.

      Despite internal U.N. emails warning of severe malnutrition inside Tarik al-Sikka, U.N. officials in February and March 2018 repeatedly visited the detention center to negotiate the future opening of the GDF. AP saw emails confirming that by July 2018, the UNHCR’s chief of mission was notified that companies controlled by al-Khoja’s militia would receive subcontracts for services.

      Yaxley, the spokesman for UNHCR, emphasized that the officials the agency works with are “all under the authority of the Ministry of Interior.” He said UNHCR monitors expenses to make sure its standard rules are followed, and may withhold payments otherwise.

      A senior official at LibAid, the Libyan government agency that managed the center with the U.N., said the contracts are worth at least $7 million for catering, cleaning and security, and 30 out of the 65 LibAid staff were essentially ghost employees who showed up on the payroll, sight unseen.

      The U.N. center was “a treasure trove,” the senior Libaid official lamented. “There was no way you could operate while being surrounded by Tripoli militias. It was a big gamble.”

      An internal U.N. communication from early 2019 shows it was aware of the problem. The note found a high risk that food for the U.N. center was being diverted to militias, given the amount budgeted compared to the amount migrants were eating.

      In general, around 50 dinars a day, or $35, is budgeted per detainee for food and other essentials for all centers, according to two Libyan officials, two owners of food catering companies and an international aid worker. Of that, only around 2 dinars is actually spent on meals, according to their rough calculations and migrants’ descriptions.

      Despite the investigations into al-Khoja, Tarik al-Sikka and another detention center shared a 996,000-euro grant from the EU and Italy in February.

      At the Zawiya center, emergency goods delivered by U.N. agencies ended up redistributed “half for the prisoners, half for the workers,” said Orobosa Bright, a Nigerian who endured three stints there for a total of 11 months. Many of the goods end up on Libya’s black market as well, Libyan officials and international aid workers say.

      IOM’s spokeswoman said “aid diversion is a reality” in Libya and beyond, and that the agency does its best. Msehli said if it happens regularly, IOM will be forced to re-evaluate its supports to detention centers “despite our awareness that any reduction in this lifesaving assistance will add to the misery of migrants.”

      Despite the corruption, the detention system in Libya is still expanding in places, with money from Europe. At a detention center in Sabaa where migrants are already going hungry, they were forced to build yet another wing funded by the Italian government, said Lamloum, the Libyan aid worker. The Italian government did not respond to a request for comment.

      Lamloum sent a photo of the new prison. It has no windows.

      TUNISIA LAUNDERING

      The money earned off the suffering of migrants is whitewashed in money laundering operations in Tunisia, Libya’s neighbor.

      In the town of Ben Gardane, dozens of money-changing stalls transform Libyan dinars, dollars and euros into Tunisian currency before the money continues on its way to the capital, Tunis. Even Libyans without residency can open a bank account.

      Tunisia also offers another opportunity for militia networks to make money off European funds earmarked for migrants. Because of Libya’s dysfunctional banking system, where cash is scarce and militias control accounts, international organizations give contracts, usually in dollars, to Libyan organizations with bank accounts in Tunisia. The vendors compound the money on Libya’s black-market exchange, which ranges between 4 and 9 times greater than the official rate.

      Libya’s government handed over more than 100 files to Tunisia earlier this year listing companies under investigation for fraud and money laundering.

      The companies largely involve militia warlords and politicians, according to Nadia Saadi, a manager at the Tunisian anti-corruption authority. The laundering involves cash payments for real estate, falsified customs documents and faked bills for fictitious companies.

      “All in all, Libya is run by militias,” said a senior Libyan judicial official, who spoke on condition of anonymity for fear of risking his life. “Whatever governments say, and whatever uniform they wear, or stickers they put....this is the bottom line.”

      Husni Bey, a prominent businessman in Libya, said the idea of Europe sending aid money to Libya, a once-wealthy country suffering from corruption, was ill-conceived from the beginning.

      “Europe wants to buy those who can stop smuggling with all of these programs,” Bey said. “They would be much better off blacklisting the names of those involved in human trafficking, fuel and drug smuggling and charging them with crimes, instead of giving them money.”

      https://apnews.com/9d9e8d668ae4b73a336a636a86bdf27f

  • Let’s Talk About Climate Migrants, Not Climate Refugees

    “At first, we woke up to the sound of the wind and right after that the water came streaming into our house. We only managed to grab our children and run away to an area which lies on higher ground,” explains Rafael Domingo, a father of four in Mozambique, where Cyclone Idai left more than 73,000 people homeless in March 2019.

    In 2018 alone, 17.2 million new displacements associated with disasters in 148 countries and territories were recorded (IDMC) and 764,000 people in Somalia, Afghanistan and several other countries were displaced following drought (IOM).

    “Many people who were displaced cannot return home. The drought in Somalia is happening all the time. People have no way to recover,” said Halima, a 30-year-old mother of three displaced in Somalia because of the drought.

    Climate migrants have been invisible for many years on the migration and climate debates. Our work at IOM has been focused for over 10 years on bringing climatic and environmental factors to the light and on building a body of evidence proving that climate change affects – directly and indirectly – human mobility.

    Hence, it might seem paradoxical in this context not to encourage the establishment of a climate specific legal status, parallel to the existing refugees’ status.

    However, while the available evidence on how climate change and environmental degradation affect human mobility is growing and is uncontested, the current focus of the debate on establishing a climate refugee status can lead to a narrow and biased debate and would provide only partial solutions to address the complexity of human mobility and climate change.

    Media are pushing again and again for features on “climate refugees” and request projections on how many climate refugees there will be in twenty years. In contrast, some emblematic small island States, among others, speak out that they do not wish to become climate refugees; they want to be able to stay in their homes, or to move in dignity and through regular channels without abandoning everything behind.

    “When the grass is not enough, movement increases. In the spring, many migrants moved from the south to the north. There is no other way to overcome climate change. All the people wish to survive with their animals and come to a place where they can fatten their livestock,” said Mr. Chinbat, a herder of Sergelen soum in Mongolia, where the adverse effects of climate change are impacting the migration of herders.

    The image of “climate refugees” resonates metaphorically to all as it mirrors the current images we see of those escaping wars and conflicts. With the threat of climate change we imagine millions becoming refugees in the future.

    Yet reducing the issue of migration in the context of climate change to the status of “climate refugees” fails to recognize a number of key aspects that define human mobility in the context of climate change and environmental degradation. Here are 10 of these aspects:

    Climate migration is mainly internal: when migration is internal, people moving are under the responsibility of their own state, they do not cross borders and are not seeking protection from a third country or at the international level.
    Migration is not necessarily forced, especially for very slow onset processes migration is still a matter of choice, even if constrained, so countries need to think first migration management and agreements rather than refugee protection.
    Isolating environment/climatic reasons is difficult, in particular from humanitarian, political, social, conflict or economic ones. It can sometimes be an impossible task and may lead to long and unrealistic legal procedures.
    Creating a special refugee status for climate change related reasons might unfortunately have the opposite effects of what is sought as a solution: it can lead to the exclusion of categories of people who are in need of protection, especially the poorest migrants who move because of a mix of factors and would not be able to prove the link to climate and environmental factors.
    Opening the 1951 Refugee Convention might weaken the refugee status which would be tragic given the state of our world where so many people are in need of protection because of persecution and ongoing conflicts.
    Creating a new convention might be a terribly lengthy political process and countries might not have an appetite for it. Many responses can come from migration management and policy as highlighted already in the 2011 International Dialogue on Migration and the recently adopted Global Compact for Safe, Orderly and Regular Migration. The Nansen Initiative that was launched to look at gaps in protection for people being displaced across borders by disasters, after undertaking thematic and regional consultations also concluded with a document that proposes a “toolkit” of migration policies rather than recommending the establishment of a new status for these people.
    Climate migration discussions should not lose their focus on preventive measures: the key objective of our generation is to invest in climate and environmental solutions for our planet so that people will not have to leave their homes in a forced way in the future. The Paris Agreement offers anchorage for climate action that considers human mobility to avert, minimize and address displacement in the context of climate change.
    IOM encourages the full use of all already existing bodies of laws and instruments, both hard and soft law in humanitarian, human rights and refugee law, instruments on internal displacement, disaster management, legal migration and others.
    Human rights-based approaches are key for addressing climate migration: states of origin bear the primary responsibility for their citizens’ protection even if indeed their countries have not been the main contributors to global warming; they should therefore apply human rights-based approaches for their citizens moving because of environmental or climatic drivers.
    Regular migration pathways can provide relevant protection for climate migrants and facilitate migration strategies in response to environmental factors. Many migration management solutions are available to respond to challenges posed by climate change, environmental degradation and disasters in terms of international migratory movements and can provide a status for people who move in the context of climate change impacts, such as humanitarian visas, temporary protection, authorization to stay, regional and bilateral free movements’ agreements, among several others.

    https://www.un.org/sustainabledevelopment/blog/2019/06/lets-talk-about-climate-migrants-not-climate-refugees
    #migrants_environnementaux #réfugiés_environnementaux
    #terminologie #vocabulaire #mots #terminologie #déplacés_internes #IDPs

    ping @sinehebdo @reka @karine4 @isskein

  • Remarks at launch of Report “#Making_Migration_Work_For_All

    I am very pleased to be with all of you to present the report, “Making Migration Work For All”.

    This serves as my principal input to the zero draft of the Global Compact for Safe, Orderly and Regular Migration.

    https://www.un.org/sg/en/content/sg/speeches/2018-01-11/launch-report-making-migration-work-all-remarks

    Lien vers le #rapport: Making Migration Work for Development
    http://www.migrationdrc.org/publications/misc/Making_Migration_Work_for_Development.pdf

    #pauvreté #genre #livelihoods

  • Bolivia mercilessly trolls US over Iraq WMD lie in front of UN Security Council (VIDEO) — RT Viral
    https://www.rt.com/viral/383979-bolivia-un-syria-us-wmd

    Bolivia delivered an epic blow to the US at the emergency UN Security Council meeting Friday, reminding everyone of the disastrous weapons of mass destruction lie peddled by the US as a pretext to invade Iraq.

    #UN #Syrie #les_points_sur_les_i

    • « Acte d’agression flagrant » ou « réponse proportionnée », le bombardement par les États-Unis d’une base aérienne en Syrie divise le Conseil de sécurité
      https://www.un.org/press/fr/2017/cs12783.doc.htm

      M. SACHA SERGIO LLORENTTY SOLÍZ (Bolivie), dont le pays avait demandé cette réunion d’urgence du Conseil de sécurité, a jugé indispensable que le monde sache la position de chaque État Membre sur les derniers événements en Syrie. « Nous sommes préoccupés par les signaux émis ces derniers jours en Syrie », a-t-il dit. Il a déploré que les États-Unis aient exécuté une attaque unilatérale, alors que des projets de résolution étaient en discussion. Cet acte unilatéral représente une menace à la sécurité internationale, a-t-il dit, rappelant que l’humanité s’était précisément dotée d’instruments de droit international pour empêcher que les pays puissants s’en prennent aux pays les plus faibles.

      Brandissant la Charte des Nations Unies, le délégué bolivien a rappelé que celle-ci, qui interdisait toute action unilatérale, devait être respectée, et que toute initiative devait être autorisée par le Conseil. Il a lu l’Article 24 de la Charte, avant de rappeler que le Conseil de sécurité agissait au nom des peuples du monde entier.

      Les États-Unis ont décidé d’être enquêteur, juge et procureur, a-t-il poursuivi, rappelant qu’aucune enquête n’avait été menée pour déterminer les auteurs de l’attaque d’Edleb.

      Le délégué a rappelé qu’en septembre 2013, les États-Unis avaient également brandi la menace d’attaques contre la Syrie. L’attaque d’hier dessert le processus d’Astana et de Genève, a-t-il dit. En 2003, les États-Unis, au sein de ce même Conseil, avaient également avancé des « preuves sans appel » de la présence d’armes chimiques en Iraq, a-t-il poursuivi. « N’oublions pas ce qui s’est passé. »

      Il a souligné que cette intervention avait justifié une invasion de l’Iraq à la suite de laquelle un million de personnes avaient perdu la vie. « Serions-nous en train de parler des actes de Daech si cette invasion illégale n’avait pas eu lieu ? »

      Le représentant a rappelé la longue histoire de coups d’État financés par la CIA en Amérique latine. Ce Conseil ne peut pas être un pion sur l’échiquier de la guerre, a-t-il dit, en déplorant qu’il y ait au sein de ce Conseil des « membres de première et de seconde classe ».

      Enfin, il a affirmé que l’attaque d’hier représentait un coup fatal porté au multilatéralisme.

    • Attaques chimiques en Syrie : la Bolivie dénonce les mensonges des États-Unis
      Le 7 avril 2017 – Source sayed7asan
      http://lesakerfrancophone.fr/attaques-chimiques-en-syrie-la-bolivie-denonce-les-mensonges-des-
      Le 7 avril 2017 – Source sayed7asan
      Réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU après les frappes américaines contre la Syrie, 7 avril 2017
      Intervention de la Bolivie

      Attaques chimiques en Syrie : la Bolivie dénonce les mensonges des États-Unis

      Réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU après les frappes américaines contre la Syrie, 7 avril 2017

      Intervention de la Bolivie
      https://www.youtube.com/watch?v=eBBPZHTkB7w

      La Bolivie a appelé à la convocation de cette réunion, préoccupée par les événements des dernières heures. Tandis que le Conseil de sécurité débattait les propositions quant à ce que serait le mécanisme d’enquête sur les horribles attaques chimiques dont toute l’humanité a pu témoigner, tandis que nous discutions des termes qui pourraient être utilisés dans la résolution, et tandis que les membres permanents et non-permanents avançaient des propositions pour le texte d’une telle résolution, les États-Unis, encore une fois, préparaient et lançaient une attaque unilatérale.

      Les attaques de missile, bien sûr, sont une action unilatérale. Elles représentent une grave menace pour la paix et la sécurité internationales. Pourquoi ? Parce que durant les 70 dernières années, l’humanité a érigé une structure non seulement physique et institutionnelle mais également une structure légale. Elle a établi des instruments de droit international justement pour empêcher des situations où le plus puissant attaque le plus faible en toute impunité, afin d’assurer un équilibre dans le monde, et bien sûr pour éviter des violations très graves de la paix et de la sécurité internationales.

      Nous considérons que c’est le devoir du Conseil de sécurité mais pas seulement, de l’ONU dans tous ses organismes, que de défendre le multilatéralisme. Nous sommes ici pour défendre le multilatéralisme. (...)