Les touchers intimes sans consentement ne sont pas réservés aux CHU

#maltraitance_gynécologique

Sur le même sujet, il y a également cet article du Monde que j’ai lu aujourd’hui, sans trop d’ailleurs savoir quoi en penser :

▻http://www.lemonde.fr/sante/article/2015/10/27/le-ministere-de-la-sante-veut-empecher-les-touchers-pelviens-sous-anesthesie

Un autre article de Slate sur les #touchers_vaginaux dans le secteur privé

▻http://www.slate.fr/story/108351/touchers-vaginaux-sans-consentement-prive-institut-montsouris

Après le déclenchement de la polémique sur les touchers vaginaux sur patients endormis, un argument fut souvent déployé par certains praticiens, qui opposaient d’un côté l’hôpital public, où les patients devraient nécessairement consentir d’avance (et sans même en avoir été informés) à tout examen d’étudiant, et de l’autre le « privé », où ils seraient dispensés de tels « exercices ». « À un moment, il faut expliquer aux gens que, s’ils veulent choisir leur praticien, il y a les cliniques pour cela », commentait par exemple sur son compte Facebook un interne en médecine. « Les patients, en franchissant le palier d’un hôpital universitaire, plutôt que celui de la clinique privée, acceptent de jouer le jeu même si cela est parfois pénible », écrivaient aussi des médecins sur le blog « Souriez vous êtes soignés » de France TV info. « Si les patients ne souhaitent être touchés que par le chirurgien, ils ont toujours la possibilité de passer par le secteur privé avec dépassements d’honoraire plutôt que par les CHU, on n’oblige personne à venir dans le public », écrivait encore Lind sur Rue 89.

Mais les établissements privés sont-ils vraiment exempts de ce type de pratiques ? Pas tous. Des informations convergentes dont nous disposons indiquent que des touchers intimes ont aussi été pratiqués sans consentement sur des patients dans au moins un établissement privé à but non lucratif, l’Institut Montsouris, à Paris.

Dans la polémique qui enfle, on parle maintenant de touchers pelviens, ce qui évacue de facto toute dimension gynécologique… je m’en étais fait la réflexion, un peu comme si un problème ne pouvait exister qu’à partir du moment où il n’est pas spécifiquement féminin.

L’expression « touché pelvien sous anesthésie sans consentement » que j’ai lu sur le site e-monde est un bel euphémisme pour ne pas dire viol. Et il se trouve que le viol est deja punis par la loi mais en fait le viol est autorisé vu que les médecins qui ont violés (autour de 30% des médecins qui ont passé l’internat sont en fait des violeurs et des violeuses) vont rester tranquilles. Le gouvernement annonce qu’il va interdire un truc qui est deja interdit... Ou alors le gouvernement viens d’annoncer que le viol va enfin commencer a être punis et qu’il ne l’étais pas vraiment jusqu’à aujourd’hui.
#vocabulaire #euphemisation

Donc ces pratiques sont bien interdites, « on » ne veut pas dire le mot #viol, mais c’est bien de cela dont il s’agit. Et c’est honteux de ne pas rappeler que c’est bien sur des femmes et non des patients que se pratique le toucher vaginal sans consentement. Tous ces salopards de chefs médecins, responsables de la perpétuation de ces viols et qui disent les avoir pratiqués devraient être poursuivis en justice et pour apologie du viol quand ils maintiennent que cette pratique est normale.
Je pense notamment aux paroles de l’ex Président du SYNGOF, Jean Marty
►http://seenthis.net/messages/413218
ou à Bernard Hédon, président du Collège national des gynécologues et obstétriciens français
►http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20150203.OBS1608/touchers-vaginaux-sur-patientes-endormies-c-est-de-la-medecine-

Ne vous semblerait-il pas normal de lui demander son consentement ?

– C’est aller trop loin dans la pudibonderie ! Après 40 ans d’expérience, je ne pense pas qu’il soit nécessaire de faire signer un papier avant cet examen. Le corps médical est très respectueux des patients.

#gynécologie #sadisme_ordinaire

Quelques textes et paroles des responsables et affiliés à l’ordre des médecins et gynécologues avec les références nécessaires pour les dénoncer devant la justice et demander la démission des postes médicaux qu’ils occupent pour leur défense du toucher vaginal sans consentement et donc pour l’apologie du viol de nos mères, nos filles, nos compagnes et nos sœurs.
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▻http://lyon-sud.univ-lyon1.fr/servlet/com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw?ID_FICHIER=13204029
L’Université de Lyon1, qui en 2015 publiait sur son site, avant de le supprimer, sa propre preuve de l’usage des touchers vaginaux sans consentement

https://pbs.twimg.com/media/B8dfMh7IMAADSkY.jpg

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Carole Burillon doyenne de la faculté de médecine de Lyon Sud

“On pourrait effectivement demander à chaque personne l’accord pour avoir un toucher vaginal de plus mais j’ai peur qu’à ce moment-là, les patientes refusent.”

▻http://www.lesinrocks.com/2015/02/04/actualite/les-hopitaux-pratiqueraient-des-touchers-vaginaux-sur-des-patientes-endo