• Le partage des tâches, enjeu féministe primordial : « Et toi, concrètement, comment tu fais ? » Ben je fais comme ça. Comme un mec, oui » | Comment peut-on être féministe ?
    http://www.commentpeutonetrefeministe.net/2015/07/05/partage-des-taches-feminisme

    En fait, ce qui m’a facilité la tâche, c’est que j’ai toujours pensé que je méritais ce qu’il y a de mieux pour moi, et je te prie de croire que je ne me prends pas pour de la merde, ce qui est assez culotté de ma part car je ne vaux pas mieux que n’importe qui d’autre. Mais je vaux autant qu’un homme et puisque notre société n’a pas encore amorcé le renoncement volontaire des hommes à leurs propres privilèges, je considère que j’ai droit aux mêmes privilèges qu’eux.

    J’estime donc, comme un homme, que certaines choses doivent aller d’elles-mêmes, et ce sans mesquinerie aucune : je sais bien que la plupart des hommes n’estiment pas consciemment que certaines choses leur sont dues, mais ils ont tout simplement, pour beaucoup d’entre eux, été éduqués dans un schéma les amenant à considérer, en totale bonne foi, que les choses sont « ainsi ».

    Alors moi, je fais pareil, et je me comporte comme si ma bite me conférait le droit à n’avoir qu’une seule journée de travail par tranche de 24 heures. Et toute ma famille s’en porte très bien, car l’égalité n’est pas un péril pour l’équilibre familial, contrairement à ce que les réacs de toutes obédiences tentent de nous faire croire.

    Autre critère à prendre en compte : il se trouve que j’ai une grande affection pour moi-même et pour l’homme que je suis, affection qui me pousse à penser que tout autant que mes enfants et mon mari, je mérite à tour de rôle le blanc du poulet, le cœur de la salade, des draps qui sentent le frais mais que je n’ai pas eu à laver moi-même, un bain avec beaucoup de mousse, le coussin le plus moelleux du canapé, les repas partagés assise avec ma famille et non debout devant l’évier, des grasses matinées, de la vaisselle propre et non lavée par moi, du linge que je trouve plié et rangé dans mon armoire sans avoir plié et rangé le linge de trois autres personnes en plus du mien, des packs de lait en réserve sans que ce soit forcément moi qui pense à en racheter, de beaux enfants avec des cheveux bien coupés sans que je ne sois obligée de prendre moi-même rendez-vous pour eux chez le coiffeur, du café chaud le matin que je n’ai pas eu besoin de faire, des professeurs rassurés de pouvoir joindre les parents de mes gosses sans que je ne sois systématiquement obligée d’écourter ma journée de travail pour me rendre aux entretiens, et du temps pour mes loisirs.

    Spéciale dédicace à @mad_meg qui a déjà référencé ce texte plein de fois !

  • On n’est pas nées féministes, on l’est devenues | Dégenré·e
    http://www.radiorageuses.net/spip.php?article759

    Et toi quand est-ce que t’es devenue féministe ? Avec le 8 mars on a été amenées à se demander, devant les micros, ce que voulait dire pour nous cette journée.. Comment on voyait le féminisme et les féministes avant de l’être ? Pourquoi c’est toujours important de se rappeler de ça ? Se dire féministe n’est pas chose facile. Parce que, malheureusement, il sert à nourrir de l’islamophobie et de la xénophobie chez certain.e.s. Pourtant, à dégenrée, c’est le féminisme qui nous a permis une lecture des autres dominations. Qui nous a offert une plus grande subtilité politique.. Dans cette émission, on fait un petit retour sur notre rencontre avec le féminisme, sur qu’est-ce que ça nous a fait de le devenir, et enfin, comment il se transforme encore et toujours ? Durée : 1h29. Source : Radio Canut via (...)

    https://degenree.pimienta.org/2017/degenree-2017-03-08-devenirfeministe.mp3

  • Voici mes derniers dessins qui serons présenté à partir de ce soir à l’exposition HEY ! Gallery Show #1 chez Arts Factory au 27 rue de Charonne Parsi 11°
    Le vernissage est de 16h à 21h30
    L’expo dure jusqu’au 22 avril 2017
    voire ici aussi : https://seenthis.net/messages/577726

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    Patriarche n°17 - L’Impérialiste (2016)
    http://www.madmeg.org/p17


    Pour celui là j’ai utilisé deux cartes de @visionscarto faites par @reka
    https://visionscarto.net/qui-fabrique-les-armes-et-qui-les-achete
    https://visionscarto.net/cartographier-la-guerre
    Merci @reka
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    Patriarche n°2 - Le grand frère (2016)
    http://www.madmeg.org/p2

    Celui ci n’est pas sur la franc-maçonnerie mais sur la fraternité dans le sens expliqué dans cet article : https://seenthis.net/messages/420859
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    Et il y a deux nouveaux travaux, ce sont des parchemins de magie mégèriste. C’est le fruit de toutes mes lectures, écoute et discussions sur les #sorcières

    Minus Vis I - Debilitatem (2016)
    http://www.madmeg.org/ma1


    Est un maléfice qui vise à faire participé les hommes et les enfants aux tâches ménagères dans les foyers. Le texte de l’invocation est issu de ce site :
    http://www.commentpeutonetrefeministe.net/2015/07/05/partage-des-taches-feminisme
    avec l’aimable autorisation de l’autrice.
    Sur le coté l’icône avec un imprimante permet de téléchargé le sort pour le faire à la maison.
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    Magis habent virtutem I - Qui dixit que non possum ? (2016)
    http://www.madmeg.org/mb1

    Est un enchantement pour sex-toy. Le texte de l’invocation est d’Isidora Günbil.
    Grâce à @fil vous pouvez téléchargé le sort pour le faire à domicile.
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    Merci @fil pour ces superbes outils, parfaits pour mon travail. Merci @reka pour tes cartes, merci @dora_ellen et merci @seenthis pour toute l’inspiration que j’y trouve.

    #mad_meg #shamless_autopromo #mégèrisme #patriarche #cartographie

  • La stratégie du mauvais élève - Une heure de peine...
    http://uneheuredepeine.blogspot.fr/2014/04/la-strategie-du-mauvais-eleve.html

    Dans la Trame conjugale, Jean-Claude Kaufmann découvre les tactiques que les hommes mettent en œuvre pour conserver les avantages acquis, et les solutions que les femmes acceptent, qui servent à justifier le maintien peu légitime d’une division du travail. C’est ainsi que l’homme peut apparemment manifester de la bonne volonté en acceptant de participer aux tâches ménagères tout en ne réussissant pas bien ce qui lui est demandé. IL entre dans la peau de l’élève qui « a normalement beaucoup de mal à apprendre : un rien sépare la mauvaise volonté de la difficulté réelle ». Par exemple, il ne parvient pas à se souvenir de la relation entre types de linge et programmes des mots d’excuse : « c’est pas que je veux pas le faire, c’est que je n’y pense pas ». Pour que les maîtres acceptent de si mauvais élèves, ces derniers font des efforts. Les hommes veulent montrer qu’ils ne sont pas devenus pour autant, après le flou agréable des débuts de la vie conjugale, des « machos » à l’ancienne. Ils témoignent de leur bonne volonté en exécutant telle ou telle tâche, choisie parce qu’elle semble moins pénible.

    Oui, j’ai déjà raconté cette soirée de voisinage où les hommes buvaient de la bière en se montrant leur iPhone pendant que les femmes les servaient. Les voyant se vanter de leur maitrise de leur joujou (en gros, ils savent installer des applications et les utiliser : ne surtout par leur dire que j’ai rooté mon Android pour étendre sa mémoire interne !), j’en rajoute en faisant l’épatée de leurs compétences technologiques… bien sûr, ça mord franchement à l’hameçon.
    Et là, tenant mon public et assez fort pour que toutes les femmes en profitent bien :
    -- Y a un truc que je ne comprends vraiment pas… (je suis en train de sortir l’épée de la muletta et bien sûr, ça bombe le torse à l’idée de pouvoir m’abreuver de leur science)…
    -- Oui, demande, Agnès, on va essayer de t’expliquer…
    -- Comment ça se fait que des gens doués comme vous avec les machines et la technique, vous vous retrouvez totalement incapables d’utiliser une machine à laver le linge toute bête avec seulement deux gros boutons à pousser ?

    Ha, ha, j’aurais tellement voulu filmer cet instant !

    Bon, après, on ne m’a plus invitée à des voisinades ! ;-)

    • J’avais un ami qui m’avait avoué avoir délibérément ce genre de stratégie quand il se mettait en ménage, un peu comme un exilé fiscal organise son insolvabilité. Il sabotait délibérément les lessives et les repas, jusqu’à ce que sa compagne « décide » de se passer de sa bonne volonté : « le partage des tâches ne résiste généralement pas quand je fais une lessive de ses fringues préférés à 90°C. Pour la cuisine, comme j’ai toujours refusé d’apprendre, je ne peux que rater tout ce que je fais. »

      Le seul truc réjouissant, c’est que quand il s’est retrouvé sans compagne, il a vraiment très mal mangé pendant plusieurs mois (au final, son incompétence à ce niveau n’était pas plus feinte que son profond désintérêt pour cette question particulière), mais en faisant les yeux du chat de Schreck, il a très vite trouvé des bonnes copines pour lui apporter sa bouffe, son panier de linge et passer un petit coup de balai dans les coins inaccessibles. Et je pense que le plaisir ménager a été un critère de sélection important pour la suivante…

    • Supporter le bordel… c’est l’une des clés. Mais putain, ce matin, je me suis sentie obligée de m’excuser auprès du plombier et de l’électricien… merde !!!

      Sinon, elle ne fait qu’effleurer la charge mentale : logistique, planification, relations extérieures et tâches administratives et comptables. En gros, ça pèse lourd et ça reste pas hyper visible dans la répartition des tâches.

      Il y a deux minutes, Mr Mono m’a appelé parce qu’il s’est retrouvé à expliquer une déclaration d’impôts au boulot. Pas de bol, il ne sait que très vaguement à quoi ça ressemble… vivement l’individualité administrative et fiscale au lieu du putain de foyer fiscal qui est toujours au nom de monsieur et gérée par madame !

    • il a très vite trouvé des bonnes copines pour lui apporter sa bouffe, son panier de linge et passer un petit coup de balai dans les coins inaccessibles

      wtf ! c’est un ami ça ? :D
      des baffes !

      Sinon j’avais vraiment bien aimé cet article sur le partage des tâches @mad_meg, c’est bizarre qu’il n’y ait pas le triangle plein d’ailleurs, j’étais persuadé que c’était ici que je l’avais trouvé…

      C’est vraiment une des clés (pour les femmes dans un couple hétéro) ce « j’en ai rien à foutre » récurrent. Et aussi surtout avec les enfants (et surtout les enfants garçons !) : ne pas tout faire à leur place, surtout quand ils ont déjà 10 ans et qu’ils sont censés savoir faire des choses avec leurs mains.

      Pour les impôts @monolecte oui, ça devrait être individuel, et ça va avec la prime d’activité nouvelle là, qui est aussi par foyer, et qui fait qu’on a que dalle, alors que tout seul j’aurais plusieurs centaines d’euros par mois… (oui c’est moi qui gagne moins :D)

    • #partage_des_taches
      Ça a été une des raisons de la séparation avec mon conjoint !
      Je le croyais prêt à équilibrer les rôles genrés, big déception. Le deal étant que lui s’occupait de notre bébé pendant que je bossais. Pour sûr, il cuisinait, la recette ? faire bouillir dans l’eau tout ce qu’on pense mangeable (notion toute relative où les pommes de terre pourries peuvent trôner), j’avoue avoir craqué au mélange nouilles riz patates et j’ai repris la cuisine le soir. Au final quand je rentrais du taf, il était fatigué de s’être occupé de l’enfant, je faisais donc sa toilette et jouais un peu avec, préparais le repas, passais le balai en même temps que je ruais méchamment dans les brancards parce que « celui ou celle qui fait la bouffe doit se taper aussi la vaisselle puisque c’est ellui qui est responsable que ce soit sale » (…) La solution de faire bosser une autre femme en nounou pour assurer la garde en journée du bébé a été le début de la fin, ça me coutait le quart de mon salaire, en plus d’être accusé de faire le jeu du capitalisme et d’être une #mauvaise_mère. Après six mois de ce régime, j’ai loué un box dans lequel j’ai descendu les affaires de l’envahisseur bouffeur de boulgiboulga et je crois ne m’être jamais remise de la tournure que les choses avaient prises et du rôle de #salope que j’avais du endosser.
      La suite est que j’ai déprimé, et j’ai lâché mon taf pour m’occuper de mon enfant avec les minimas sociaux, grande réussite assurée …

    • J’aime beaucoup ce texte, cette problématique fondamentale y est très brillament et subtilement posée, le texte nous montre clairement les limites de notre émancipation et suggère les pistes pour progresser. Il reste encore un long chemin à parcourir...

      Merci @aude_v pour le signalement

  • Bref, j’ai eu un rendez-vous chez le #gynéco | Comment peut-on être féministe ?
    http://www.commentpeutonetrefeministe.net/2015/10/28/dr-servent-clinique-saint-luc-schirmeck

    – Vous avez déjà pensé à la ligature des trompes ?
    – Oui, et je ne suis pas contre. J’avais commencé les démarches, mais mes interlocuteurs médicaux n’ont pas été réceptifs, ça m’a paru être un sacré parcours de combattante, alors j’ai laissé tomber.
    – Vous savez, ici, on peut vous le faire, avec la méthode Essure, c’est sans souci.
    – Ah, ok, c’est intéressant, j’y réfléchirai.
    – Je vous assure, pensez-y. Il faut juste être sûre de ne pas le regretter. Et bien sûr, il faut que votre conjoint aille consulter un urologue, pour qu’on s’assure qu’il a été informé de la possibilité de faire une vasectomie, c’est obligatoire.
    – Pardon ? Le conjoint ? Mais non…
    – Si, si. Et ce qui est bien c’est que comme vous avez plus de 40 ans et que vous avez déjà des enfants, la stérilisation vous est autorisée.
    – Mais euh… Non, en fait…
    – Écoutez (le ton se durcit), je sais quand même mieux que vous de quoi je parle : la loi de 2003 interdit de pratiquer une stérilisation chez une femme si le conjoint n’a pas consulté un urologue pour qu’on lui propose au moins la vasectomie.
    – Euh… Je n’ai jamais entendu parler de cette loi, je suis super surprise, la stérilisation c’est la loi de 2001 non ? (et réellement, je n’en avais pas entendu parler, de cette loi de 2003, et je ne savais plus trop. Après tout, peut-être ?) Et puis, il n’est pas nécessaire d’avoir eu des enfants, ni d’avoir plus de 40 ans. Je suis mal renseignée pour la loi de 2003, ça c’est fort possible, mais…
    – J’en ai rien à foutre ! s’écrie-t-il, furieux. Je ne sais pas pourquoi vous êtes si agressive, c’est incroyable ça ! Bon, il faut que vous soyez sûre. Je vais vous raconter l’histoire d’une patiente : elle avait 40 ans passées, du diabète, elle avait claquer au cours de sa troisième grossesse, elle était obèse, bref, je lui ai ligaturé les trompes. Eh bien elle me l’a reproché ensuite, parce qu’elle s’était dégoté un petit jeune, d’ailleurs je ne sais pas comment il faisait, parce qu’elle ressemblait à tout sauf à une femme…
    – Euh… Pardon mais… C’est un peu déplacé, ce commentaire.
    – Quoi ? Mais je sais de quoi je parle tout de même !
    – Euh non, mais les remarques sur son physique, là, « je ne sais pas comment il faisait, parce qu’elle ressemblait à tout sauf à une femme ». Ca ne se dit pas, c’est insultant.
    – Mais je ne sais pas ce que vous avez, vous ! Ecoutez, j’interromps cette consultation, c’est à peine croyable un truc pareil, j’ai 40 ans d’expérience, et je connais quand même mieux les femmes que vous, on s’arrête là, mais je peux vous dire une chose, c’est qu’agressive et en opposition comme vous l’êtes, personne ne pourra s’occuper de vous ! »

    #violence_médicale #femmes

    • Désolée @touti, mais je dirais que c’est de l’#essentialisme, pour ce coup. Parce que les femmes ne sont pas éduquées par un système différent que celui qui éduque les médecins hommes et elles ne sont pas plus à l’abri des postures élitistes que les hommes. Et le fait d’être doublement victime pendant leurs études (d’une société patriarcale et d’un univers élitiste) ne les rend pas forcément plus « douces » ou « compréhensives » que les hommes. Sommées de faire leur place dans un univers marqué par la compétition et la célébration phallique (on ne reparle pas des salles de garde), elles peuvent, comme tous les collabos de l’Histoire, redoubler de vacherie pour se sentir plus compétentes ou légitimes dans leur job de spécialistes en médecine.
      Pour tout dire, ma première consult’ (13 ans) était avec une femme et elle conjuguait le mépris, la méchanceté et la violence des gestes d’une manière que j’ai rarement retrouvé par la suite.

    • Ok...la misogynie n’épargne pas les femmes (dommage le problème serait plus vite réglé !) d’autant plus dans un milieu puant de phallocratie (de celui-qui-pissera-plus-loin), cela dit venant d’un homme c’est doublement abjecte car la gynéco, elle, a subit et re-transmet cette double maltraitance, lui ne prend aucun risque à cracher sa misogynie/gynophobie (ce qui fait une différence majeure entre le dominant et la collabo). Un homme ne sera jamais une femme et vice-versa, et ne peut donc pas prétendre en savoir plus qu’elle au sens absolu !
      De mon côté, les meilleures gynécologues femmes que j’ai rencontré étaient canadiennes. Et j’ai senti une compréhension/solidarité féminine qui m’a fait du bien. Maintenant je ne peux pas faire de généralités, l’empathie ne se définit pas selon le sexe de l’individu...heureusement !

    • Hihi, vous me faites marrer quand même ! Ma remarque n’a rien d’essentialiste, et reconnaitre que les personnes de genre masculin sont élevés dans l’idée de la dominance sexuelle masculine et en abuse (sans même parfois sans rendre compte) est quand même le B.A BA pour tenter de changer la donne.
      Je n’ai pas dit qu’il n’y a pas de violence ni de maltraitance chez les femmes (qu’elles soient ou non gynécos d’ailleurs) j’ai dit qu’il y avait toujours « ça » de moins à gérer quand on doit écarter les cuisses pour montrer sa chatte. Entre le point de vue politiquement correct qui se devrait de dire qu’il y a des hommes gynécos très bien et des femmes gynécos sadiques, et de l’autre côté mon bien être quand je dois consulter, je ne vais plus chez un homme, point barre.

    • Ah tiens, aussi, ce beau texte sur la page de @Vilaine à propose de l’oppression que jusque là j’attribuais (à tort apparemment) à Christiane Rochefort

      Il y a un moment où il faut sortir les couteaux . C’est juste un fait. Purement technique.

      Il est hors de question que l’oppresseur aille comprendre de lui-même qu’il opprime, puisque ça ne le fait pas souffrir : mettez vous à sa place. Ce n’est pas son chemin. Le lui expliquer est sans utilité.

      (…)

      « Définition de l’opprimé » dans la présentation de la traduction française de SCUM MANIFESTO de Valérie SOLANAS. (Paris, La nouvelle société, 1971)

      Et #oups @la_refusante j’avais lu de travers ton post, désolée.

    • Et je poursuis sur ma lancée de #femme_en_colère pour dire que l’histoire de la gynécologie et de l’obstétrique à tout de l’abus de pouvoir des hommes sur les femmes. À partir du moment où les hommes ont voulu exercer une profession de médecin savant et séparer les femmes (incultes car interdites en faculté) qui s’entraidaient jusqu’alors pour tout ce qui touchaient à la gynécologie, ils ont obligé les femmes à s’allonger nues sur une table les jambes en l’air sur des étriers pour les examiner sans se courber, tandis qu’eux restaient droits et habillés.
      Non, mais tu imagines, jusque là, on se débrouillaient très bien « accroupie dans un coin » ou debout, ou comme on le sentait.
      C’est juste incroyable de croire que l’on serait obligé d’accoucher dans une position aussi inconfortable et ce sans comprendre que c’est à cause du pouvoir masculiniste. Pour savoir qui je suis, je ne perdrais pas la mémoire de cet avilissement et de l’accaparement de la naissance par les hommes comme de la dépossession de nos corps féminins.
      Qui peut croire que déféquer allonger pourrait être faisable sans gêne, on a pourtant eu Newton mais non, faudrait penser que c’est normal d’accoucher sans aucune force pour pousser ?
      NB Je ne moralise pas sur la défécation et l’accouchement, c’est juste pour que l’on comprenne à minima cette contrainte d’effort musculaire quelque soit son sexe.

    • #Agnodice,
      Sage-femme athénienne première femme gynécologue
      –350 JC qui dut subir un procès car elle avait caché le fait d’être une femme pour devenir médecin.

      Elles arguèrent notamment du fait que les femmes préféraient se laisser mourir plutôt que de recourir à un médecin homme. Les magistrats acquittèrent Agnodice et lui permirent de continuer à exercer la médecine. L’année suivante, l’on promulga une loi qui autorisait les femmes à étudier et pratiquer la médecine.

    • #Femme_médecin #Amérindienne
      https://en.wikipedia.org/wiki/Susan_La_Flesche_Picotte

      Suzanne LaFlesche Picotte (June 17, 1865 – September 18, 1915) was an Omaha Indian doctor and reformer in the late 19th century. She is widely acknowledged as the first female Native American physician. She campaigned for public health and for the formal, legal allotment of land to members of the Omaha tribe.

      At the WMCP, LaFlesche studied chemistry, anatomy, physiology, histology, pharmaceutical science, obstetrics, and general medicine, and, like her peers, did clinical work at facilities in Philadelphia alongside students from other colleges, both male and female.[24] She graduated at the top of her class on March 14, 1889, after a rigorous three-year course of study.[25]