Les femmes sont l’avenir de la médecine | La-Croix.com

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  • Medic - Histoire de l’entrée des femmes en médecine — BIU Santé, Paris
    http://www.biusante.parisdescartes.fr/histoire/medica/entree-femmes-en-medecine.php

    Le monde des femmes instruites en médecine, s’il est large géographiquement, est numériquement assez restreint, pour qu’un réseau se tisse rapidement. En 1867, Elizabeth Garrett, anglaise, écrit à Mary Putnam, qui essaie de s’inscrire à Paris, pour connaître l’avancée de ses démarches. Aussi, Mary Putnam inscrite, Elizabeth Garrett traverse la Manche et s’inscrit également. Elle est la première docteure de la Faculté de médecine de Paris avec une thèse sur la migraine qu’elle soutient le 15 juin 1870.

    En 1868 est revenue Madeleine Brès, munie de ses baccalauréats pour s’inscrire. Sa démarche ne pose déjà plus de problème. Elle sera la première française docteure en médecine en 1875.

    Durant quelques années les femmes vont se partager entre la Faculté de Zurich et celle de Paris. En France, les anglo-saxonnes sont majoritaires les quinze premières années. Cependant dès le milieu des années 1880, les femmes slaves dominent largement en nombre. Les françaises restent minoritaires longtemps, d’autant plus qu’elles commencent à être acceptées dans les écoles préparatoires de médecine en province qui sont totalement délaissées par les étrangères. A Paris, les femmes sont moins de dix jusqu’en 1873. De 1873 à 1881, elles sont moins de quarante. Enfin, elles atteignent la centaine à la rentrée scolaire de 1884. A la rentrée scolaire de 1887, sur les 114 femmes inscrites seules 12 sont françaises, 70 russes et 20 polonaises, 8 anglaises, 1 américaine du nord, 1 autrichienne, 1 grecque, 1 turque. [6]

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      Aujourd’hui, on recense 41 % de femmes médecins en France. Mais à l’horizon 2022, elles deviendront majoritaires en raison de la forte féminisation (60 %) des études de médecine.

      Majoritaires dans les amphis, les femmes n’ont toutefois pas encore pris le pouvoir dans le monde de la médecine. Les postes de professeurs et d’enseignants restent encore monopolisés par les hommes. « Sur 38 doyens, on ne compte que 3 femmes », reconnaît le professeur Perrotin, persuadé que la féminisation actuelle fera bouger les choses à l’avenir.