– Des proxénètes à l’ONU : « Un scandale pour les droits humains par Kat Banyard

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    En plus de ses tâches quotidiennes de proxénétisme, Alejandra Gil avait comme autre activité la présidence d’APROASE, une ONG qui disait plaider pour les droits des personnes prostituées mais qui, dans la pratique, servait de couverture utile à son opération de #proxénétisme. Et jusqu’à l’arrestation de Gil l’année dernière, la « Madame de Sullivan » était vice-présidente d’une organisation appelée le Global Network of Sex Work Projects (NSWP).

    Le #NSWP n’est pas un groupe marginal. En 2009, ONUSIDA lui a confié la co-présidence de son Groupe consultatif sur le #VIH et le travail du sexe ». #ONUSIDA est l’organisme international chargé de la direction des efforts mondiaux visant à inverser la propagation du VIH, et le groupe consultatif a été créé pour « examiner et participer à l’élaboration de la politique d’ONUSIDA, de ses documents de programme ou de plaidoyer, ou de ses déclarations officielles. » Alejandra Gil est aussi personnellement désignée dans un rapport de 2012 de l’Organisation mondiale de la santé (#OMS) sur le commerce du sexe à titre de « spécialiste » qui a consacré « temps et expertise » au développement de ses recommandations. Le logo de NSWP figure sur la page frontispice de ce document, aux côtés des logos de l’OMS, ONUSIDA et le Fonds des Nations Unies pour la population.

    Amnesty International fait également référence au NSWP et au Groupe consultatif qu’il co-présidait dans son projet de politique appelant à la décriminalisation des bordels – une proposition qui a été condamnée par les survivantes de la prostitution et les groupes pro-égalité partout dans le monde, dont les organisations SPACE International, Women’s Aid et la Coalition Against Trafficking in Women. La politique d’Amnesty, qui doit être finalisée ce mois-ci, cite « des organisations des droits de l’homme » qui approuvent sa proposition : « Surtout », écrit AI, « un grand nombre d’organisations et de réseaux de travailleurs du sexe, y compris le Global Network of Sex Work Projects, appuie la décriminalisation du travail du sexe. »

    #prostitution #ONU #bravo #trafic_humain