• Des écologistes visés par l’état d’urgence: EELV s’indigne
    http://www.huffingtonpost.fr/2015/11/27/mesures-etat-durgence-militants-ecologistes_n_8662682.html?ncid=tweet

    « Vendredi, Emmanuelle Cosse a jugé vendredi qu’il n’était "pas acceptable que des militants de l’écologie soient pris pour cible", au cours d’un "café politique" dans le XXe arrondissement de Paris. »

    Traduction : Alors heu on veut bien de la surveillance, l’état policier et tout mais pas pour les militants écologistes quand même !

    Ils ont cru quoi ? Qu’ils auraient un passe droit ?(Permalink)

    #terrorisme

  • Meufs : En France, une femme sur dix déclare avoir subi des violences conjugales.
    http://m-e-u-f-s.tumblr.com/post/133987477047/en-france-une-femme-sur-dix-d%C3%A9clare-avoir-subi

    En France, une femme sur dix déclare avoir subi des violences conjugales. Et en 2015, une femme sur cinq est victime de violences physiques en Europe.
    http://www.liberation.fr/france/2015/11/24/en-2015-une-femme-sur-cinq-victime-de-violences-physiques-en-europe_14158

    Mercredi 25 novembre, c’était la Journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes. Si vous avez besoin d’aide, vous pouvez appeler le 3919, c’est anonyme et gratuit, ou vous rendre sur le site mis en place par le ministère des Droits de femmes : http://www.stop-violences-femmes.gouv.fr

    Le Collectif féministe contre le viol gère aussi un numéro d’appel, le 0800 05 95 95. “Au cours de sa vie, une femme sur cinq rapporte avoir été victime de viol ou tentative de viol”, rappelle Marine Le Breton dans un article sur le “mythe du ‘vrai viol’”.
    http://www.huffingtonpost.fr/2015/11/25/mythes-violences-femmes-journee-internationale_n_8629446.html

    Si vous avez quelques euros, vous pouvez soutenir L’Echappée, “l’une des deux seules associations en France à proposer un accompagnement spécifique aux victimes” de viol, à Lille. Comme la structure est aujourd’hui menacée, une collecte a été lancée sur Ulule. Elle se termine dans 4 jours et il manque environ 700 euros pour atteindre l’objectif fixé à 13 000.
    http://fr.ulule.com/l-echappee

    Il y a aussi ces deux articles de Mona Chollet publiés dans Le Monde diplomatique il y a dix ans, et malheureusement toujours d’actualité : “La violence masculine, une ‘maladie sociale’“ et “Machisme sans frontière (de classes)”.
    http://www.monde-diplomatique.fr/2005/05/CHOLLET/12173
    http://www.monde-diplomatique.fr/2005/05/CHOLLET/12172

    #violence #domination #sexisme #misogynie #féminisme #genre #féminicide #gynocide

  • Cartographier la radicalisation islamiste | Romain j. Garcier
    http://www.garcier.net/?p=602

    Alors entendons-nous bien. Je ne suis pas là pour donner des leçons aux gens qui ont fait ces cartes. Mais elles me posent problème parce qu’elles ne me permettent pas de comprendre ce qui se passe. Si on fait une carte, c’est pour localiser un phénomène mais aussi pour comprendre ses conditions d’émergence. Qu’est-ce que me disent ces cartes ? Qu’il faut avoir peur du noir ? Que le rose c’est mieux ? Que les jihadistes sont partout ? Je ne sais pas. Et là, tout de suite, j’ai besoin de comprendre.


    #cartographie #islamisme

    • Merci @rumor d’avoir signalé ce billet. J’ai vu cette carte il y a quelques jours et je n’ai pas vraiment osé la signaler, mais je profite de ton post pour dire quand même que j’ai été très choqué autant par l’approche graphique complètement ratée que par le thème/contenu qui n’apporte rien, qui n’explique rien, qui n’a aucun sens présenté de cette manière, sans références, sans explication, sans recherches de critères complémentaire qui pourrait - peut-être - expliquer cette répartition géographique. C’est le stéréotype même de la #carte_inutile voire même #dangereuse. J’irai même jusqu’à dire que dans le contexte de la presse qui (re)publie ce doc, c’est assez putassier.

    • Ce qui est caractéristique c’est le choix des couleurs.
      Un dégradé de couleur non signifiante jusqu’à 49, et à partir de 50 noir, très noir.
      Outre la mauvaise foi évidente, il y a l’effet de seuil, redoutable.
      Sinon, moi, la plupart du temps, je n’ai aucune information sur la signification d’une cartographie. C’est un peu comme une photo, sans contexte ni détails donnés par ailleurs, je ne peux que la trouver jolie ou moche, mais en aucun cas comprendre, quel que soit le sujet !

    • Donc il s’agit des #signalements comptabilisés par le CNAPR (Centre national d’assistance et de prévention contre la radicalisation). J’imagine qu’il s’agit pour l’essentiel des éléments portés à la connaissance du CNAPR soit par le numéro vert 0800, soit par le site stop-djihadisme.gouv.fr et éventuellement d’autres sources.

      Qu’en est-il de la réalité de la « dénonciation » ainsi effectuée ?

      D’autre part le rapport parlementaire de P. Mennucci d’où proviennent ces données (puisqu’apparemment, il n’existe pas - ou, je n’ai pas trouvé - de rapport public de l’UCLAT, mentionné comme source) est très prudent (c’est suffisamment rare pour le souligner).

      Il convient cependant d’interpréter ces chiffres avec prudence, dans la mesure où ils ne concernent que les cas de radicalisation ayant fait l’objet d’un signalement, émanant en règle générale de la famille, et comportent donc différents biais. Ainsi, la part des convertis s’y trouve surreprésentée car les familles de culture arabo-musulmane utilisent moins le dispositif de signalement, ce qui peut être lié à des différences de perception sociale de la radicalisation. La proportion importante de signalements concernant des femmes peut, quant à elle, s’expliquer par une attention plus importante des familles à leur égard.

      http://www.assemblee-nationale.fr/14/rap-enq/r2828.asp

      Comme l’indique R. Garcier dans son billet la carte originale du rapport (qu’il reproduit) a des choix de couleurs désastreux… mais celle de VisActu n’est pas beaucoup mieux.

      Pour être complet, on en trouve également une version réalisée par Idé Infographie pour le Figaro en juin.

    • Merci à Simplissimus de ces précisions. Effectivement, il serait intéressant d’avoir un accès à ces données brutes - pour refaire la carte, mais aussi, pour avoir une idée des « métadonnées ». Même la carte, marginalement meilleure, du Figaro pose de gros problèmes de sémiologie. Bien cordialement à toutes et à tous

  • Période hivernale : comment les écoutants du 115 font face à la crise
    http://www.huffingtonpost.fr/2015/11/01/periode-hivernale-ecoutant-115-crise_n_8324784.html

    SANS-ABRIS - Chaque année, l’histoire se répète. À l’ouverture de la période hivernale au 1er novembre, on promet des places d’#hébergement_d'urgence supplémentaires pour faire face à l’augmentation des demandes. Fin septembre, le préfet de Paris a donc annoncé 2.000 places en plus venues s’ajouter aux 75.000 destinées aux sans-abris que compte l’Île de France toute l’année (hors gymnases).

    Mais derrière ces promesses, il y a des hommes et des femmes qui s’occupent de répondre aux #SDF, de les orienter vers des centres d’hébergement d’urgence, quand il ne s’agit pas de leur signifier que -ce soir- les initiales DNP (pour « demande non pourvue ») s’inscriront sur leur dossier. #Vacataires, titulaires à temps plein ou à #mi-temps, les écoutants du #115 sont en première ligne face à la hausse des demandes d’hébergements en cette période.

    Aux premières loges des frustrations aussi, lorsqu’il est malheureusement question d’informer l’intéressé qu’il devra passer la nuit dehors. Ce qui arrive, hélas, très souvent, pesant ainsi sur le moral des troupes déjà échaudées par les insultes des désespérés criant leur détresse au téléphone. Alors que la crise migratoire devrait faire augmenter le nombre de demandes (les démarches administratives des réfugiés se faisant essentiellement sur Paris), les écoutants du Samu Social ne cachent pas leur inquiétude. Contactés par Le HuffPost, certains d’entre-eux ont accepté de se confier.

    « On met notre vie de côté »

    Augustin* est coordinateur au Samu Social de Paris, c’est à dire que son travail consiste -entre autres- à recruter, former et gérer les écoutants. À quelques jours de l’ouverture de la période hivernale, il ne cache pas son scepticisme concernant les annonces qui ont été faites. « On ne sait pas vraiment ce qu’on va avoir comme moyen », indique-t-il mettant l’accent sur le hiatus existant entre la communication institutionnelle et les dispositifs mis en place sur le terrain. Malgré les renforts qui sont sollicités pour cette période, Augustin explique que le navire chancelant de l’hébergement d’urgence continue de naviguer à vue. "Au final, c’est très incertain parce que ça dépend des #températures, donc on reste dans l’improvisation, dans l’adaptation permanente" , explique-t-il précisant que cette situation a tendance à générer des tensions et du stress chez certains écoutants. Car si les équipes du Samu sont habituées à réagir dans l’urgence, le facteur « température » peut être un motif de colère exprimé chez certains. "On ne sait pas le matin combien de places on aura le soir, pourtant, c’est au petit matin que les hébergés appellent, parce qu’on leur a dit la veille que c’était plus facile... Sauf que, en réalité, on n’est pas en mesure d’apporter une solution" , poursuit-il.

    Par exemple, quand un soir il ne fait pas « assez » froid pour que la préfecture décide de débloquer des places (gymnase, anciens centres etc.), les équipes « restent sans solution en attendant que ça se débloque », explique-t-il. Pourtant, le nombre d’appels aura augmenté, tout comme les réponses négatives formulées dans la douleur par les écoutants se seront multipliées. « On est censés être le dernier recours pour les gens, alors passer sa soirée à dire ’oui, allo ? Désolé, vous allez dormir dehors’, c’est pas évident », poursuit notre « coordi » qui explique que durant cette période, lui et ses collègues « mettent leurs vies de côté » pour rester sur le qui-vive. Mais alors, pourquoi tant de frustration si des renforts sont recrutés et si des places supplémentaires sont promises ? Concernant les annonces faites par le préfet (7500 places en plus ndlr), notre interlocuteur tranche sévèrement :"je n’y crois pas une seconde". Pour ce qui est des renforts, ce dernier est tout autant sceptique. « Bah, la plupart n’ont pas encore vécu de période hivernale, le #turn_over étant tel, que cette année une majorité d’écoutants vivront leur première », confie-t-il. « Nous sollicitons beaucoup de vacataires, donc les conditions de travail se dégradent. Au bout d’un moment, cette #précarisation des écoutants se répercute sur les gens qui appellent », regrette également Augustin.

    « Enormément de stress »

    Pour Léa* (écoutante), cette période génère énormément de stress chez les écoutants. « Personnellement, ce stress s’est traduit par des urticaires », explique-t-elle notant au passage que ce qui pèse notamment, c’est de repenser à toutes ces fois où l’on a dit « non » à un sans-abris, « alors que l’on rentre chez soi et que le thermomètre affiche 0° ». Surtout que, « quand tu rentres chez toi, tu les croises, ou du moins t’as l’impression de les croiser, ce qui fait que les heures passées au téléphone ne te quittent pas d’une semelle même des heures après avoir quitté ton poste », détaille Léa. Précision très importante à ses yeux, « la période hivernale n’est pas ’pire’ pour les écoutants ». Selon elle, la période estivale génère autant -voire plus- de malaise. Comment ? « Nous recevons toujours autant d’appels l’été, sauf que les places se sont considérablement réduites et que des centres ouverts d’urgence pour l’hiver ferment leurs portes », déplore-t-elle.

    #centre_d'appel