• Israël ouvre une mission diplomatique aux Émirats | Moyen-Orient
    Publié le 27 novembre 2015
    http://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/201511/27/01-4925324-israel-ouvre-une-mission-diplomatique-aux-emirats.php

    AFP - Israël va ouvrir prochainement une représentation auprès d’une organisation internationale basée à Abu Dhabi, capitale des Émirats arabes unis, pays avec lequel Israël n’a pas de relations diplomatiques, ont indiqué vendredi les Affaires étrangères israéliennes.

    Cette représentation diplomatique sera ouverte sous peu auprès de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) dont Israël est membre, a dit à l’AFP le porte-parole Emmanuel Nahshon en confirmant des informations du quotidien Haaretz.

    L’ouverture de cette représentation et l’envoi d’un représentant israélien ne changent officiellement rien aux rapports entre les Émirats et Israël. Les Émirats ne reconnaissent pas l’État d’Israël, et n’ont pas de relations diplomatiques avec lui, comme les autres pays du Golfe.

    Siège d’une organisation intergouvernementale, les Émirats sont tenus d’accueillir Israël, car les statuts stipulent que l’agence est ouverte à tous les membres de l’ONU.

    Mais la présence d’une telle représentation à Abu Dhabi est susceptible de favoriser les efforts diplomatiques israéliens actuels en direction des pays arabes. Le premier ministre Benyamin Nétanyahou affirme régulièrement que le contexte régional et l’accord international sur le nucléaire iranien créent de nouvelles conditions pour les relations entre Israël et les pays arabes. Dans la région, seules l’Égypte et la Jordanie ont des relations diplomatiques complètes avec Israël.

  • L’affaire Badawi est toujours devant la justice, indique Riyad | Moyen-Orient

    http://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/201511/26/01-4925014-laffaire-badawi-est-toujours-devant-la-justice-indique-riyad.php

    Juste histoire de ne pas oublier Raif Badawi et ses compagnons de misère

    #obscénité_saoudienne

    L’affaire du blogueur saoudien Raif Badawi condamné à la prison et à 1000 coups de fouet, dont la famille est réfugiée à Sherbrooke, est toujours devant la justice, a affirmé jeudi le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir.
    « La procédure judiciaire est toujours en cours et... (PHOTO FAYEZ NURELDINE, AFP) - image 1.0

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    « La procédure judiciaire est toujours en cours et il revient au tribunal de se prononcer sur cette affaire », a déclaré le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir.

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    « La procédure judiciaire est toujours en cours et il revient au tribunal de se prononcer sur cette affaire », a déclaré le ministre saoudien lors d’une conférence de presse avec son homologue autrichien Sebastian Kurz.

    M. Jubeir n’a pas précisé devant quelle juridiction l’affaire est examinée alors que la femme du blogueur avait affirmé en juin que la plus haute cour saoudienne avait confirmé définitivement la peine de 10 ans de prison et de 1000 coups de fouet prononcée contre son mari.

    Raif Badawi, 31 ans, arrêté en vertu d’une loi sur la cybercriminalité, a été condamné fin 2014. Sa condamnation avait suscité l’indignation à l’échelle internationale.

  • Étiquetage des produits des colonies : Israël fustige l’UE | Moyen-Orient
    http://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/201511/10/01-4919411-etiquetage-des-produits-des-colonies-israel-fustige-lue.php

    Israël a averti mardi l’UE que sa décision d’étiqueter les produits des colonies dans les Territoires occupés depuis 1967, imminente selon les responsables israéliens, aurait des « implications politiques ».

    « Demain (mercredi) probablement les directives seront publiées. Franchement, c’est très décevant, c’est inacceptable et cela ne sera pas pris à la légère en Israël. Cela aura des implications », a déclaré à des journalistes le chef de la mission israélienne auprès de l’Union européenne à Bruxelles, David Walzer.

    « Il s’agit d’une affaire politique, d’une mesure politique, et elle aura donc des implications politiques », a insisté M. Walzer, sans vouloir entrer dans les détails.

    La Commission européenne est censée délivrer depuis plusieurs mois des directives aux 28 États membres de l’UE prévoyant l’étiquetage des produits en provenance des implantations israéliennes de Cisjordanie, de Jérusalem-Est et du plateau du Golan, toutes illégales au regard du droit international.

    La Commission, qui considère qu’il s’agit d’une mesure « technique » visant à informer les consommateurs européens et non d’une décision de politique étrangère, se refuse à en dévoiler la date.

    Selon des responsables et les médias israéliens, l’annonce aura lieu mercredi à Bruxelles.

    Les produits visés représentent « 2% à 3% » des exportations israéliennes vers l’UE, a précisé l’ambassadeur israélien, évaluant leur valeur à 200 millions de dollars chaque année.

    Mais plus que son impact commercial, le gouvernement de droite de Benyamin Nétanyahou craint que la mesure européenne n’« encourage » le mouvement international BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) à l’encontre d’Israël, qui monte en puissance.

    #BDS

    • L’UE veut étiqueter les produits fabriqués dans les colonies israéliennes
      http://www.lefigaro.fr/international/2015/11/11/01003-20151111ARTFIG00053-l-ue-veut-etiqueter-les-produits-fabriques-dans-l
      Par Cyrille Louis Publié le 11/11/2015

      (...) De l’avis général, l’application des nouvelles lignes directrices ne devraient pourtant avoir qu’un impact modeste sur l’économie israélienne. On estime à 200 millions de dollars par an le volume des exportations en provenance des Territoires occupés vers l’Europe - soit environ 2% des exports totaux. « Cette politique ne fera qu’égratigner notre économie, mais elle risque de mettre au chômage les nombreux Palestiniens employés par des sociétés israéliennes dans les Territoires », prévient Freddy Eytan.

      Martin Konecny, responsable de l’ONG European Middle East Program, défend pour sa part l’adoption de ces « lignes directrices ». « Il s’agit d’un pas modeste et tardif dans la bonne direction, estime-t-il. L’UE et ses Etats membres doivent maintenant prendre d’autres mesures pour faire la différence entre Israël et ses colonies. C’est le meilleur moyen de préserver la faisabilité de la solution à deux Etats. » Interrogé sur les réactions épidermique exprimées par certains responsables de l’Etat hébreu, il invite à ne pas dramatiser. « Israël est exaspéré par l’étiquetage des produits issus des colonies, dit-il, mais ce n’est rien en comparaison de l’embargo total imposé aux articles fabriqués en Crimée après son annexion par la Russie. »

    • L’Europe dit oui à l’étiquetage des produits des colonies israéliennes
      Par latribune.fr | 11/11/2015

      Les produits des colonies israéliennes dans les Territoires palestiniens, aujourd’hui étiquetés comme fabriqués en Israël, devront désormais préciser leur origine, a décidé Bruxelles. Israël a condamné la décision et convoqué le représentant de l’UE.

      La décision a déjà suscité la colère d’Israël. La Commission européenne a demandé mercredi 11 novembre à ses 28 Etats membres de mettre en oeuvre l’étiquetage des produits originaires des colonies israéliennes dans les Territoires palestiniens, révèle un communiqué. La mesure, controversée et reportée à plusieurs reprises, a été approuvée lors d’une réunion du collège des commissaires européens à Bruxelles.(...)

    • EU approves labeling of Israeli settlement products
      Nov. 11, 2015 4:12 P.M.
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=768768

      “(...)Since the Golan Heights and the West Bank, including East Jerusalem, are not part of the Israeli territory according to international law, the indication ’product from Israel’ is considered to be incorrect and misleading in the sense of the referenced legislation,” the EU said.

      Products made in Israeli settlements in the West Bank or Golan Heights must include the term “Israeli settlement,” the notice added, and could either be labeled “product from the Golan Heights (Israeli settlement)” or “product from the West Bank (Israeli settlement).”

      Palestinian products could be labeled “product from the West Bank (Palestinian product),” "product from Gaza," or “product from Palestine.”

      The labeling will be mandatory for fresh fruit and vegetables, wine, honey, olive oil, eggs, poultry, organic products and cosmetics, and voluntary for industrial products and pre-packaged foodstuffs.

      However, the EU added that the regulations were not aimed at a boycott of Israeli exports from the settlements, which it said it does not support in “any form.”

      It said instead that "the indication of origin will give consumers the possibility to make an informed choice.

      The PLO Secretary-General, Saeb Erekat, welcomed the move, calling it a “significant move toward a total boycott of Israeli settlements, which are built illegally on occupied Palestinian lands.”

      “The EU has once again moved from the level of statements to taking concrete policy decisions. We believe that more actions are necessary to hold Israel accountable for the crimes it continues to commit against the land and people of Palestine.”(...)"

  • L’avocat et prisonnier palestinien Allan a été libéré par Israël | Moyen-Orient
    Publié le 04 novembre 2015
    http://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/201511/04/01-4917326-lavocat-et-prisonnier-palestinien-allan-a-ete-libere-par-israel.

    Le père de Mohammed Allan, Nasser al-Din Allan, avait indiqué plus tôt à l’AFP qu’il comptait conduire son fils dans un hôpital jeudi pour lui faire passer un checkup.

    Mohammed Allan, présenté par le Djihad islamique comme l’un des siens, avait été arrêté le 6 novembre 2014 « sur la base de témoignages et d’informations selon lesquels il était en contact avec un activiste terroriste du Djihad islamique en vue de commettre des attentats de grande envergure », selon des sources sécuritaires israéliennes.

    Il avait alors été placé en détention administrative, mesure extrajudiciaire qui permet à Israël d’emprisonner des suspects sans inculpation ni procès pour une durée de six mois renouvelables indéfiniment.

    En août, il a frôlé la mort en raison d’une grève de la faim débutée deux mois plus tôt.

    Jusqu’alors quasiment inconnu, Mohammed Allan, avocat de 31 ans à Naplouse dans le nord de la Cisjordanie occupée, est devenu le visage de la lutte contre la détention administrative.

    Sa détermination à combattre ce régime d’emprisonnement avait conduit les autorités israéliennes dans une impasse politique et humanitaire. Devant son état alarmant, des comas répétés et les atteintes subies par le cerveau, la Cour suprême avait fini par suspendre sa détention administrative en août.

    Une fois tiré d’affaire, il avait de nouveau été arrêté le 16 septembre par les Israéliens et replacé en détention administrative. Il avait alors repris sa grève de la faim. Mais il avait recommencé à s’alimenter au bout de quelques jours, apparemment après avoir reçu l’assurance que sa détention administrative ne serait pas prolongée en novembre

    #Mohammed_Allan #Muhammad_Allan