• Je suis le cadavre de l’Autre
    http://www.kedistan.net/2015/11/11/je-suis-le-cadavre-de-lautre

    Je suis le cadavre de l’Autre… / Le Kurde que vous appelez « terroriste ». / L’Arménien que vous insultez. / Le Grec dont vous avez confisqué la maison, / le Tsigane que vous virez, l’Arabe que vous méprisez. / L’Alévi dont vous marquez la porte d’une croix, / le chrétien dont vous caillassez les vitres, le Chaldéen que vous menacez. / L’Autre que vous discriminez. Source : T24 via Kedistan

  • Lettre d’un ouvrier : « Pourquoi j’ai voté AKP ? » | KEDISTAN
    http://www.kedistan.net/2015/11/17/lettre-dun-ouvrier-pourquoi-jai-vote-akp

    Une lettre adressée à Evrensel, un quotidien de gauche en Turquie, écrite par un ouvrier d’Artemis à Gebze, expliquant les raisons qui l’ont incité à voter pour l’AKP circule depuis hier sur les médias sociaux. Ces propos sincères qui révèlent comment l’AKP, avec toutes les institutions publiques qui lui sont proches, a remporté les élections par le biais de menaces d’instabilité politique et économique, méritent une attention particulière :

    Moi, le 1er novembre, quand je votais pour l’AKP, je n’ai pas voté en tant qu’ouvrier mais en tant qu’acheteur d’un appartement de TOKİ et endetté d’un crédit bancaire de 15 ans.

    #TOKI #Turquie #AKP

  • Canan Coşkun, la bête noire des Erdoğan
    http://www.kedistan.net/2015/11/13/canan-coskun-la-bete-noire-des-erdogan

    23 ans de prison requis contre une journaliste bête noire des Erdoğan

    Maintes fois poursuivie pour ses chroniques par la famille Erdoğan, la journaliste Canan Coşkun, du quotidien d’opposition Cumhuriyet, comparaissait jeudi à Istanbul dans un nouveau procès après avoir évoqué l’octroi de ristournes lors de la vente d’appartements de luxe à des juges et procureurs proches du pouvoir. Elle encourt 23 ans et 4 mois de prison.

    Dans un article en date du 2 février 2015, Canan Coşkun a fait état de la vente par la compagnie immobilière Emlak Konut GYO d’appartements de luxe à des conditions très avantageuses –la remise pouvant approcher les 100.000 livres turques, soit 30.000 euros- à de nombreux magistrats membres de la Plateforme Unité du Judiciaire (YBP), réputée proche du gouvernement.

    La journaliste a étayé son affirmation en citant les noms d’une dizaine d’heureux propriétaires –des juges et procureurs qui se sont fait connaître pour certains par leur rôle dans l’abandon des poursuites pour corruption lancées contre des proches du président Recep Tayyip Erdoğan fin 2013- et le montant de leurs ristournes respectives.

    Le parquet a reconnu dans cet article un acte d’« insulte à un agent public dans le cadre de ses fonctions », et réclamé une peine de deux ans et quatre mois de prison multipliée par le nombre de personnes lésées, soit un total de 23 ans et quatre mois d’emprisonnement.

    Lors de cette première audience devant la 2e chambre correctionnelle d’Istanbul, la jeune femme a plaidé l’innocence, soulignant que ses propos n’étaient en aucun cas liés aux actes pratiqués par les magistrats dans le cadre de leurs fonctions, tandis que ses avocats invoquaient le droit d’informer, garanti par la Constitution, a rapporté l’agence d’information indépendante BIA.

    La cour a ordonné la convocation de représentants d’Emlak Konut GYO à la prochaine audience, fixée au 15 mars 2016, pour établir la réalité des allégations de la journaliste.

    #Soutien_journaliste #Turquie #immobilier #Justice

  • Les « Romans » du quartier de tôle | KEDISTAN
    http://www.kedistan.net/2015/11/09/les-romans-du-quartier-de-tole

    Orhan Kemal en 1961 parlait dans son roman « La Ferme de Madame » (Hanımın Çiftliği) du « quartier de tôle » et pointait les conditions sociales et économiques différentes et la contradictions entre les difficultés de ce quartier et le luxe dont les habitants de la « Ferme de Madame » profitaient.

    En Turquie, ces populations du bidonville se nomment elles mêmes « Romans », comme à l’échelle de la Turquie entière.

    Aujourd’hui, les « Romans » d’Istanbul, dans leur quartier en tôles sont les témoins concrets de la réalité des différences socio-économiques actuelles.

    Leur quartier se trouve dans Paşaköy, commune de Pendik, à Istanbul, sur un terrain vague, tout près des grattes-ciel. Leurs cabanes, leur « maisons » sont construites en tôles.

    Une quarantaine de familles Romans vivent dans le quartier. Elles sont venues des quatre coins de la Turquie, pour fuir les discriminations locales et se regrouper.

    #Istanbul #Romans #Bidonville