Collective de traduction de textes féministes radicaux

https://tradfem.wordpress.com

  • #Julie_BINDEL : Dans le monde tordu du mouvement des « incels »
    https://tradfem.wordpress.com/2021/03/14/dans-le-monde-tordu-du-mouvement-des-incels

    Rodger s’est tiré une balle dans la tête et est mort. On a ensuite découvert chez lui une vidéo intitulée « Elliot Rodger’s Retribution », dans laquelle il exposait les motifs de son attaque bien planifiée. Il avait voulu punir les femmes pour l’avoir rejeté, et les hommes sexuellement actifs parce qu’il les enviait. Rodger détestait les femmes, et il détestait les hommes qui pouvaient facilement y avoir accès au plan sexuel.

    Puis il y a eu Alek Minassian qui a tué 10 personnes à Toronto en 2018, en lançant une fourgonnette-bélier sur le trottoir d’une rue bondée. Minassian était motivé par la misogynie et s’est dit radicalisé par le mouvement des Incels. Comme Rodger, il avait minutieusement planifié son massacre.

    N’étant plus cachés dans les bas-fonds du dark web, les Incels ont infiltré les sites de médias sociaux tels que Facebook, Twitter et Instagram, et disposent maintenant de leurs propres forums spécialisés dans lesquels ils crachent leur haine des femmes et des minorités.

    Ces hommes pensent qu’ils ont droit à l’intérêt sexuel et romantique des femmes, et expriment une haine amère envers les femmes dont ils considèrent qu’elles les rejettent. Les hommes peuvent être dangereux lorsqu’ils sont rejetés par les femmes. Ils perdent le contrôle, leur sentiment inhérent d’être dans leur bon droit est brisé et la communauté des Incels se soude autour d’un désir désespéré de justifier leur haine.

    Des sites misogynes spécialisés
    J’ai traîné sur le site INCELS.CO pendant une matinée et, bien que je fasse campagne contre la violence masculine et la misogynie depuis 40 ans, je me suis sentie malade et bouleversée par ce que j’y ai vu.

    Tout d’abord, il y avait un fil de discussion sur le thème « Les vagins sont dégoûtants ». Les commentaires et les photos affichaient une haine pure envers le corps des femmes, les hommes se rassurant les uns les autres en disant que même s’ils étaient prêts à faire l’amour avec « un » de ces organes, ils considéraient dans l’ensemble comme totalement dégoûtants.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.spectator.co.uk/article/men-are-being-radicalised-by-the-incel-movement

  • #Vortex : la crise du patriarcat #Susan_Hawthorne, #Éditions_Spinifex
    https://tradfem.wordpress.com/2021/03/15/vortex-la-crise-du-patriarcat-susan-hawthorne-editions-spinifex

    Préface
    L’année de la pandémie
    Le manuscrit de Vortex était presque terminé au moment du choc de la pandémie du coronavirus. Un tel événement mondial doit être pris en compte puisqu’un très grand nombre de questions abordées dans ce livre sont reliées à la rapide dissémination à l’échelle mondiale de la Covid-19. Vortex : la crise du patriarcat est issu de mes travaux précédents, soit Wild Politics : Feminism, Globalisation and Bio/diversity (2002) et Bibliodiversity : A Manifesto for Independent Publishing (2014). Tout aussi pertinente est mon implication dans le Mouvement de libération des femmes et dans d’autres mouvements sociaux, incluant ceux qui cherchent à en finir avec le racisme et la discrimination infligée aux personnes handicapées et à celles qui souffrent de la pauvreté.

    La rapidité de la pandémie lui donne l’apparence d’un tourbillon qui descend en spirale de plus en plus vite.

    Bien qu’il reste des questions à élucider au sujet des causes de la Covid-19, plusieurs facteurs sont déjà avérés :
    • Où qu’il ait commencé, la mondialisation, le libre-échange et les flux rapides de marchandises et de personnes allaient veiller à ce que le virus se propage très rapidement.
    • Les systèmes mondiaux d’exploitation agricole, forestière et de pêche industrielle rendent inévitable que les espèces sauvages dégénèrent en simples produits de consommation locale et mondiale.
    • L’industrialisation de la pêche, de l’élevage et de la foresterie diminue la biodiversité et affaiblit les systèmes de survie du monde végétal et animal, ce qui a un impact sur toute l’humanité.
    • La puissance des grandes sociétés pharmaceutiques a mené à des travaux de recherche qui font fi des mesures de biosécurité.
    • La déforestation détruit les habitats de la faune, lui imposant une plus grande proximité avec les humains.
    • Dans une planète jetable, des produits sanitaires essentiels sont produits dans les marchés les moins onéreux, amenant certains pays à perdre la capacité de produire ces biens pour elles-mêmes, ce qui crée des pénuries et entraîne des prix excessifs pour du matériel médical essentiel.
    • Les manifestations #BlackLivesMatter qui ont eu lieu malgré les tentatives de les entraver se sont révélées inspirantes et innovatrices dans la mesure ou les gens ont formulé leurs revendications de manière (généralement) pacifique, réfléchie et avec des appels pondérés au changement qu’aucun gouvernement digne de ce nom ne devrait ignorer. Le fait que les femmes ont été insuffisamment représentées dans le mouvement #BlackLivesMatter est une question qui devra être sondée ailleurs. J’examine dans le présent ouvrage les nombreuses façons dont la crise du patriarcat à entraîné la pandémie actuelle, ainsi qu’une multitude d’autres séquelles nuisibles au commun des mortels. Cette crise du patriarcat se solde par une guerre contre la planète, contre ses résidents incluant les humains, la faune et la flore, et contre leurs environnements, que l’on parle des forêts ou des plaines, des fonds de mer ou des fosses océaniques, des sommets montagneux ou des déserts, des champs de neige ou des terres agricoles. La pandémie met aussi en lumière plusieurs autres événements d’envergure mondiale :
    • La dépendance aux énergies fossiles mène à la création d’énormes profits pour la grande entreprise, mais laisse les peuples indigènes sans terre ou sur des territoires saccagés ; elle a des effets délétères à long terme sur les terres agricoles, les rivières et les nappes phréatiques, et contribue à une catastrophe climatique.
    • En Inde, le confinement soudain a forcé une main-d’oeuvre migrante à devoir rentrer à pied dans leurs villages, après avoir migré dans les villes pour trouver du travail et survivre, et que ce travail ait disparu lorsque la Covid-19 a frappé. Auparavant, ces travailleuses et travailleurs seraient restés dans leurs communautés pour y travailler.
    • La fourniture des soins de santé a été retirée aux communautés humaines pour la mettre entre les mains des grandes compagnies pharmaceutiques et du système médical industriel ; les personnes œuvrant en-dehors de ce système sont souvent criminalisées.

    Notons également les facteurs suivants :
    • la dépendance du patriarcat commercial sur l’esclavage : la traite des esclaves de l’Afrique vers les Amériques ; les conditions d’esclavage des peuples autochtones partout ; les conditions d’esclavage de femmes partout dans le monde – un élément du processus de colonisation et de la montée du néolibéralisme, et en fait, les conditions d’esclavage des peuples colonisés du monde entier qui se perpétuent dans le capitalisme patriarcal et entrepreneurial (Patterson 1982 ; Galeano 1973/1987 ; Guillaumin 1995 ; Enloe 1983 ; Pateman 1988).

    Traduction : Collective TRADFEM
    Tous droits réservés à SUSAN HAWTHORNE et SPINIFEX Inc.

    VORTEX peut être commandé à Spinifex Press ici : https://www.spinifexpress.com.au/shop/p/9781925950168
    Ou, si vous êtes au Canada aux États-Unis, au Royaume-Uni ou en Europe, ici : https://www.spinifexpress.com.au/order

  • TRADFEM a été autorisée par la philosophe et poétesse australienne Susan Hawthorne à traduire les premières pages de son plus récent ouvrage, VORTEX.

    Préface
    « L’année de la pandémie
    Le manuscrit de Vortex était presque terminé au moment du choc de la pandémie du coronavirus. Un tel événement mondial doit être pris en compte puisqu’un très grand nombre de questions abordées dans ce livre sont reliées à la rapide dissémination à l’échelle mondiale de la Covid-19.
    Vortex : la crise du patriarcat est issu de mes travaux précédents, soit Wild Politics : Feminism, Globalisation and Bio/diversity (2002) et Bibliodiversity : A Manifesto for Independent Publishing (2014).
    Tout aussi pertinente est mon implication dans le Mouvement de libération des femmes et dans d’autres mouvements sociaux, incluant ceux qui cherchent à en finir avec le racisme et la discrimination infligée aux personnes handicapées et à celles qui souffrent de la pauvreté. (...) »

    https://tradfem.wordpress.com/2021/03/15/vortex-la-crise-du-patriarcat-susan-hawthorne-editions-spinifex

  • Texte complet de ma déclaration à la Chambre des Lords britannique – #Graham_Linehan
    https://tradfem.wordpress.com/2021/03/09/texte-complet-de-ma-declaration-a-la-chambre-des-lords-britanniqu

    (...) Je parle de sujets tels que… les scandales entourant la Clinique du genre Tavistock, les directives confuses et trompeuses que l’organisation Stonewall a fournies à des établissements et institutions de tout le Royaume-Uni concernant la nature de la Loi sur l’égalité, l’enjeu de l’irruption d’hommes dans les sports féminins, dans les prisons pour femmes, dans leurs centres d’aide aux victimes de viol ; je déplore aussi la destruction des principes de sauvegarde fondamentaux qui a conduit à tout cela, ainsi que la réduction au silence et les agressions infligées à des féministes, des médecinˑeˑs, des enseignantˑeˑs, des universitaires et des écrivainˑeˑs – quiconque, en fait – qui remet en question l’orthodoxie américaine à la mode de l’idéologie de l’identité de genre.

    Pour m’être engagé dans ce débat, j’ai fait l’objet d’une série de campagnes de harcèlement, y compris des actions en justice vexatoires, des visites de police, des articles de magazines déformant mes positions, des lettres de menace remises en main propre à mon domicile, l’adresse professionnelle de ma femme divulguée en ligne… tout a été tenté pour me faire taire et pour empêcher les gens d’entendre les craintes légitimes que beaucoup de femmes ont au sujet de l’impact de cette idéologie sur leurs droits liés au sexe. J’ai également perdu mon emploi. En raison de ma soudaine insécurité financière, mon mariage a été soumis à de telles pressions que ma femme et moi avons finalement accepté de nous séparer.

    Croyez-moi, je préfère écrire une farce que d’en vivre une. (...)

    Version originale : https://grahamlinehan.substack.com/p/full-text-of-my-house-of-lords-statement?token=eyJ1c2VyX2lkI
    Traduction : TRADFEM

  • #Julie_Bindel : Ce nouveau livre pourrait mettre fin aux homicides conjugaux
    https://tradfem.wordpress.com/2021/03/08/ce-nouveau-livre-pourrait-mettre-fin-aux-homicides-conjugaux


    Pendant la période de confinement, les appels aux lignes d’assistance téléphonique pour violences conjugales ont augmenté de 66%.

    Le truc avec les homicides domestiques, c’est qu’on les voit toujours venir. Il existe un modèle de comportement coercitif et contrôlant adopté systématiquement par les hommes violents envers leurs partenaires féminines, qui commence toujours par un bombardement d’amour et qui, s’il n’est pas contrôlé, se termine par un meurtre.
    Au Royaume-Uni, une femme est tuée par son partenaire ou son ex-partenaire tous les quatre jours. Et un mythe persiste selon lequel ces meurtres sont spontanés – juste le résultat de deux personnes se disputant et l’une d’entre elles finissant par mourir.
    Mais, comme l’explique clairement la criminologue de renom Jane Monckton-Smith dans son nouveau livre, In Control : Dangerous Relationships and How They End in Murder : « Ce sont les homicides les plus prévisibles, c’est pourquoi nous pouvons et devons les prévenir. »
    Pour démontrer son point de vue, Monckton-Smith a développé une méthode pour détecter de tellkes relations et y intervenir. Selon son calendrier en huit étapes, l’escalade du risque peut être suivie et arrêtée avant qu’elle n’atteigne une conclusion mortelle.

    Traduction : Collective TRADFEM
    Version originale : https://unherd.com/2021/03/the-book-that-could-stop-domestic-homicide/?=frbottom

    • Mais, comme l’explique clairement la criminologue de renom Jane Monckton-Smith dans son nouveau livre, In Control : Dangerous Relationships and How They End in Murder : « Ce sont les homicides les plus prévisibles, c’est pourquoi nous pouvons et devons les prévenir. »

      Pour démontrer son point de vue, Monckton-Smith a développé une méthode pour détecter de tellkes relations et y intervenir. Selon son calendrier en huit étapes, l’escalade du risque peut être suivie et arrêtée avant qu’elle n’atteigne une conclusion mortelle.

      Elle a formulé ce modèle au cours d’un projet de recherche basé sur 400 homicides commis par des partenaires intimes. En examinant chacun de ces cas, elle s’est rendue compte qu’ils se déroulaient tous de la même manière, même les quatre cas de femmes qui ont tué des hommes. Une fois publiée, sa recherche a naturellement été accueillie avec une frénésie d’enthousiasme et d’attention ; elle a donc décidé de la développer en un livre.

    • C’est l’un des livres les plus importants qui soient au sujet de la maltraitance, détaillant chacune des huit étapes, de la première impression au meurtre. Il commence par les meilleurs conseils que vous pouvez donner à une femme au début d’une relation : « Ne négligez pas ce que son ex dit de lui juste parce qu’il prétend qu’elle ment. » […] Ainsi, toute allégation de violence dans des relations antérieures ou tout casier judiciaire devrait déclencher la sonnette d’alarme. C’est la première des huit étapes.

      La deuxième étape, dit-elle, est celle où l’agresseur pousse sa victime à s’engager, par exemple à avoir un bébé ou à emménager ensemble. […] Quand ils disent « Tu es à moi », cela peut sembler romantique. Mais ce qu’il dit est en fait : « Tu m’appartiens et tu ne pourras jamais me quitter ».

      À la troisième étape, l’agresseur commence pour de bon à créer une situation où il serait presque impossible pour la femme de partir. À ce stade, un contrôle coercitif s’installe à différents niveaux dans pratiquement tous les cas. Au quatrième stade, il sent que son contrôle lui échappe. Cela se produit presque toujours lorsque la victime quitte ou tente de quitter la relation. Il passe alors à la cinquième étape, au cours de laquelle il va intensifier la violence afin de reprendre le contrôle.

      « Si elle l’a quitté, c’est là que le harcèlement se déclenche », dit Monckton-Smith. « Il peut y avoir plus de menaces de suicide, plus d’actes de contrôle coercitif. » Ou bien l’auteur du crime peut décider de retourner à la première étape et de la bombarder d’amour à nouveau pour tenter de lui rappeler comment les choses étaient ; il peut aussi retourner à la troisième étape et réaffirmer son contrôle.

      « Les étapes trois, quatre et cinq peuvent être revisitées encore et encore pendant des années », dit-elle. « Sinon, il passe à la sixième étape, où commence le véritable danger de meurtre. »

      La sixième étape est celle où l’auteur de l’acte décide de la manière dont il va régler la situation, ayant décidé qu’il ne peut pas reprendre le contrôle à moins de la tuer. Si c’est sa décision, la septième étape est la phase de planification. « Certains le font pendant des mois, voire des années, d’autres en quelques heures seulement, mais la leçon importante à en tirer est qu’ils planifient leur geste, » dit Monckton-Smith.

      L’homicide est la huitième et dernière étape : « Il est rare qu’ils échouent. Oubliez ce que vous entendez sur la façon dont l’homme a simplement « craqué », c’est de l’esbroufe. »

  • Chassé du réseau Twitter et combattu bec et ongles par le lobby transactiviste, l’auteur et comédien Graham Linehan a été entendu hier è la Chambre des lords britanniques pour expliquer sa lutte pour la défense des droits des femmes et des enfants et pour le maintien de la liberté d’expression. Une traduction de la collective TRADFEM
    https://tradfem.wordpress.com/2021/03/09/texte-complet-de-ma-declaration-a-la-chambre-des-lords-britanniqu

  • #Rebecca_Mott : Rien ne viendra de rien
    https://tradfem.wordpress.com/2021/02/27/rien-ne-viendra-de-rien

    Se prostituer, c’est être dans le vide.
    C’est rien qui n’arrive à personne.
    Nos corps sont interdits d’existence.
    Notre douleur est réduite au silence.
    Notre désespoir est rejeté.
    Même notre souvenir d’avoir été humaine est effacé.
    Être prostituée, c’est n’être personne.
    Notre voix est expropriée par l’industrie du sexe.
    Notre capacité à ressentir est engourdie.
    Notre ouïe ne sert qu’à obéir.
    Notre peau est tellement polluée qu’elle nous devient étrangère.
    Etre prostituée, c’est n’appartenir nulle part.

    Version originale : https://rmott62.wordpress.com/2019/07/22/nothing-will-come-of-nothing
    Traduction : #TRADFEM

  • https://tradfem.wordpress.com/2021/02/17/projet-cassandre-des-organisations-de-canadiennes-sinsurgent-cont

    CANADA - Par une entourloupette proprement orwellienne, le lobby transactiviste a détourné un projet de loi de lutte contre les « thérapies de conversion » - imposées aux gays et lesbiennes pour les ramener dans ’le droit chemin’ - afin d’y inclure toute critique théorique du transgenrisme ou soutien des jeunes face à l’idéologie et aux pratiques de « changement de sexe », en sacralisant la notion non définie d’"identité de genre".

  • #GALLUS_MAG : LE PROGRAMME TRANSACTIVISTE
    https://tradfem.wordpress.com/2021/02/14/le-programme-transactiviste


    Personne ne prétend que les êtres trans-identifiés ne devraient pas avoir de droits humains ; ce à quoi les femmes s’opposent est le fait que le transactivisme cherche à éliminer les droits et protections suivantes, fondées sur le sexe, dont bénéficient encoreles femmes.Voici une liste des droits humains des femmes que le transactivisme souhaite éliminer ; elle a été rédigée par l’internaute Gallus Mag, dont WordPress a supprimé le blog pour l’avoir publiée.

    1. Supprimer le droit légal des femmes à s’organiser politiquement contre l’oppression fondée sur le sexe par les hommes.

    2. Supprimer le droit légal des femmes à se réunir en dehors de la présence d’hommes.

    3. Supprimer le droit légal des femmes à des programmes éducatifs créés pour les femmes en dehors de la présence d’hommes.

    4. Éliminer la collecte de données sur les inégalités fondées sur le sexe dans les domaines où les femmes sont sous-représentées.

    5. Élimination des statistiques sur la criminalité fondée sur le sexe.

    6. Élimination des programmes et des compétitions sportives dédiées aux femmes et aux filles.

  • Affiché par Marie Lagouste (@MLagouste) le 13 février sur Twitter et traduit par TRADFEM
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    Personne ne dit que les êtres trans-identifiés ne devraient pas avoir de droits humains ; ce à quoi les femmes s’opposent est le fait que le transactivisme cherche à éliminer les droits et protections suivants, fondés sur le sexe, dont bénéficient les femmes.

    Voici une liste des droits humains des femmes que le transactivisme souhaite éliminer ; elle a été rédigée par l’internaute Gallus Mag, dont WordPress a supprim le blog pour l’avoir publiée.

    1. Supprimer le droit légal des femmes à s’organiser politiquement contre l’oppression fondée sur le sexe par les hommes.

    2. Supprimer le droit légal des femmes à se réunir en dehors de la présence d’hommes.

    3. Supprimer le droit légal des femmes à des programmes éducatifs créés pour les femmes en dehors de la présence des hommes.

    4. Éliminer la collecte de données sur les inégalités fondées sur le sexe dans les domaines où les femmes sont sous-représentées.

    5. Élimination des statistiques sur la criminalité fondée sur le sexe.

    6. Élimination des programmes et des compétitions sportives dédiées aux femmes et aux filles.

    7. Suppression du droit légal des femmes à être libres de la présence d’hommes dans les lieux d’hébergement public où la nudité est pratiquée.

    8. Élimination des subventions, des bourses, des désignations de conseils et d’administrateurs, des postes de représentation et des programmes de discrimination positive dédiés aux femmes.

    9. Suppression du droit légal des femmes à créer des cliniques de reproduction, des services d’aide aux victimes de viol, des groupes de soutien ou toute autre organisation dédiés aux femmes.

    10. Éliminer les médias spécifiques aux femmes ainsi que tout discours public spécifique aux femmes.

    11. Suppression du droit des journalistes à rendre compte du sexe et des antécédents des sujets.

    12. Éliminer le droit légal des lesbiennes de s’assembler publiquement.

    13. Élimination des organisations et des groupes de défense spécifiques aux lesbiennes.

    14. Élimination du droit légal des femmes à la liberté d’expression liée aux rôles et au genre.

    15. Élimination du droit légal des femmes à la protection contre les rôles sexuels imposés par l’État (apparence/comportement/pensée).

    16. Élimination du droit légal des filles à la protection contre les rôles sexuels imposés par l’État dans l’enseignement public.

    17. Élimination du droit des femmes dépendantes à ce que les lits d’hôpitaux/installations soient attribués séparément des hommes.

    18. Élimination du droit des femmes dépendantes à préférer des prestataires féminines pour leurs besoins personnels intimes.

    19. Élimination du droit fondamental des femmes détenues par l’État à être logées séparément des hommes.

    20. Contrairement à tout autre mouvement de justice sociale dans l’histoire, la poussée contemporaine en faveur des « droits des transgenres » (**telle qu’elle se joue actuellement**) est unique en ce sens qu’elle se fonde sur l’élimination des droits et des protections des femmes et des filles en fonction de leur sexe.

    Il ne s’agit pas de personnes dont le sexe est fluide. Il s’agit d’un mouvement coopté. Il s’agit d’activistes des droits des hommes qui éradiquent les droits des femmes.

    Que faut-il faire pour que les gens comprennent ? Il ne s’agit pas de personnes fluides en matière de genre qui expriment leur esprit fluide en matière de genre, il s’agit d’hommes qui prétendent être des femmes et qui s’emparent des espaces des femmes et les terrorisent à l’intérieur.
    Il s’agit d’hommes qui colonisent le féminin sacré, qui poussent au fétichisme, à la pornographie, à l’esclavage sexuel/la prostitution, au trafic sexuel, à la fabrication d’enfants perpétuels (interruption de la puberté),et à la stérilisation des jeunes (eugénisme).
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    VEUILLEZ REDIFFUSER CET AVERTISSEMENT.

    https://tradfem.wordpress.com

  • #Meghan_Murphy : Il est temps que les féministes cessent d’être dupes des « bons gars »
    https://tradfem.wordpress.com/2021/02/06/il-est-temps-que-les-feministes-cessent-detre-dupes-des-bons-gars

    Les « bons gars » sont depuis longtemps un problème pour le féminisme. Le désir d’avoir des alliés et des partisans a conduit les femmes à valoriser les hommes aux propos encourageants. En Occident, une polarisation politique accrue donnant l’impression qu’il n’existe que deux choix – gauche contre droite – a laissé aux féministes modernes l’impression non seulement qu’elles doivent faire ce choix mais qu’il s’agit d’un choix facile et évident. Donnez-nous Matt McGorry dans un t-shirt « Voici ce à quoi ressemble un.e féministe » et dites-nous que vous adorez les avortements, et beaucoup trop de féministes se pâment. Nous aurions dû apprendre à la dure, plusieurs fois, que les types qui clament leur qualité par leurs proclamations politiques sont souvent non seulement les moins bons, mais aussi les plus vulgaires.

    La vérité n’est pas qu’aucun homme n’est bon, mais que, selon mon expérience, ce sont les hommes véritables et non ceux qui se disent conscientisés qui sont dignes de confiance.

    En 1969, les féministes radicales étasuniennes ont rompu avec la Nouvelle Gauche, quand Shulamith Firestone a annoncé : « Allez vous faire foutre, la gauche. Vous pouvez désormais vous examiner le nombril tout seuls. Nous lançons notre propre mouvement. » Fatiguées du sexisme des soi-disant camarades, qui menaient le bon combat sur le front de la race et de la guerre, mais qui avaient encore besoin de café et de faire photocopier leurs textes, les femmes ont abandonné les hommes de gauche pour mener leur propre combat. Pourquoi s’allier dans des luttes avec des gens qui ne respectaient même pas les femmes – simples créatrices de vie et moitié de la population ; source indispensable de main-d’œuvre – en tant qu’êtres humains égaux ?

    Traduction : TRADFEM. Tous droits réservés à Meghan Murphy.
    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2021/02/05/its-time-for-feminists-to-stop-falling-for-good-guys

  • https://tradfem.wordpress.com/2021/02/06/il-est-temps-que-les-feministes-cessent-detre-dupes-des-bons-gars

    MEGHAN MURPHY : "(...) Je ne me soucie plus de la gauche ou de la droite — je me moque du nom que l’on vous donne, je me moque de celui que vous vous donnez. Je tiens simplement à faire ce qui est équitable, rationnel et stratégique. Et parfois, c’est plus compliqué que votre appartenance de parti.

    Aucun.e politicien.ne n’est parfait.e – nous devons faire des choix en termes des enjeux et des répercussions qui nous importent. Mais à long et à court terme, c’est une mauvaise stratégie que de continuer à soutenir des gens qui s’en tiennent aux mantras de conscientisation ou aux causes progressistes, au détriment de nos droits, de nos protections, de nos libertés et de notre dignité.

    Choisir « la gauche » simplement à cause de son étiquette est trop simpliste et naïf à notre époque. Si le sexe demeure binaire, la politique, elle, ne l’est pas."

  • Sian O’Connor : ’’J’ai abouti au cours des deux dernières années à cette conclusion aussi surprenante qu’affligeante. Un nombre déprimant d’hommes de gauche sont des misogynes qui cherchent désespérément à maintenir le patriarcat.
    Je sais que cette déclaration contrariera beaucoup d’hommes libéraux qui sont à toutes fins utiles des types charmants. Et croyez-moi, je connais beaucoup de femmes de gauche qui sont assez dévastées de réaliser que c’est la vérité. J’ai régulièrement le cœur brisé lorsqu’un autre gauchiste drôle et gentil est dévoilé comme le misogyne que nous n’aurions jamais imaginé qu’il puisse être.(...) https://tradfem.wordpress.com/2021/02/03/pourquoi-les-hommes-de-gauche-veulent-ils-liquider-les-droits-des

  • #Rebecca_Mott : Sur le silence imposé aux femmes sorties comme moi de la prostitution
    https://tradfem.wordpress.com/2021/01/31/sur-le-silence-impose-aux-femmes-sorties-comme-moi-de-la-prostitu

    J’écris en tant qu’abolitionniste et en tant que femme ayant quitté la prostitution il y a près de 20 ans.
    De nombreux obstacles ont été dressés sur mon chemin et sur celui de mes soeurs et frères qui ont quitté la prostitution. Le principal de ces obstacle est le silence constamment imposé à nos multiples voix.
    L’imposition du silence est un acte politique, ce n’est pas le fruit du hasard ou d’un manque de compréhension.
    Ce bâillonnement vient principalement du lobby de la prostitution (qualifiée de ”travail du sexe”) et des promoteurs du commerce du sexe.
    Mais malheureusement, il est aussi utilisé comme tactique par la gauche, par certaines féministes, par de grands groupes abolitionnistes.
    Nous devons prendre conscience de ce bâillonnement, ne pas fermer constamment les yeux à son sujet ou décider qu’il n’est pas fait délibérément.
    Il est facile de voir le lobby du travail du sexe et les promoteurs du commerce du sexe.
    Nous savons qu’ils veulent ou doivent détruire la voix de quiconque s’exprime contre le commerce du sexe.

    Pour paraphraser une idée d’Andrea Dworkin
    – Nous (femmes prostituées/sorties de l’industrie) n’étions pas censées être en vie ou survivre au commerce du sexe. Aucune femme ne devait en échapper. Nous devrions être mortes – par maladie, par meurtre ou par suicide. Ou si nous parvenions à survivre, nous devions être si mentalement ou physiquement détruites que nous ne puissions pas nous exprimer.

    Traduction : TRADFEM
    Version originale : https://rmott62.wordpress.com/speaker

  • REBECCA MOTT :

    J’écris en tant qu’abolitionniste et en tant que femme ayant quitté la prostitution il y a près de 20 ans.

    De nombreux obstacles ont été dressés sur mon chemin et sur celui de mes soeurs et frères qui ont quitté la prostitution. Le principal de ces obstacle est le silence constamment imposé à nos multiples voix.

    L’imposition du silence est un acte politique, ce n’est pas le fruit du hasard ou d’un manque de compréhension.

    Ce bâillonnement vient principalement du lobby de la prostitution (qualifié de ”travail du sexe”) et des promoteurs du commerce du sexe.

    Mais malheureusement, il est aussi utilisé comme tactique par la gauche, par certaines féministes, par de grands groupes abolitionnistes.

    Nous devons prendre conscience de ce bâillonnement, ne pas fermer constamment les yeux à son sujet ou décider qu’il n’est pas fait délibérément.

    Il est facile de voir le lobby du travail du sexe et les promoteurs du commerce du sexe.

    Nous savons qu’ils veulent ou doivent détruire la voix de quiconque s’exprime contre le commerce du sexe.

    Pour paraphraser une idée d’Andrea Dworkin

    – Nous (femmes prostituées/sorties de l’industrie) n’étions pas censées être en vie ou survivre au commerce du sexe. Aucune femme ne devait en échapper. Nous devrions être mortes – par maladie, par meurtre ou par suicide. Ou si nous parvenions à survivre, nous devions être si mentalement ou physiquement détruites que nous ne puissions pas nous exprimer.

    En d’autres termes, en tant que marchandises sexuelles sous-humaines, nous sommes jetables.

    Le fait que nous avons survécu et appris à nous épanouir est notre revanche sur toute la haine et la violence que les prostitueurs et le commerce du sexe nous ont infligée. (...)

    https://tradfem.wordpress.com/2021/01/31/sur-le-silence-impose-aux-femmes-sorties-comme-moi-de-la-prostitu

  • Premier écho dans un grand média québécois du protêt féministe contre les exactions du lobby transgenriste. On aurait souhaité que Baillargeon, lui-même philosophe high-profile, prenne position plus explicitement qu’en déplorant une chasse aux sorcières au nom de la liberté d’expression (des universitaires). Espérons que cela suivra.

    On trouve plusieurs textes marquants de la professeure Kathleen Stock en traduction sur https://tradfem.wordpress.com
    https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/594307/les-malheurs-de-la-professeure-stock

  • #Debbie_Hayton : En Espagne, l’assaut mené par le lobby trans prend un tour inquiétant
    https://tradfem.wordpress.com/2021/01/26/en-espagne-lassaut-mene-par-le-lobby-trans-prend-un-tour-inquieta

    Le groupe espagnol de défense des droits des femmes Contre l’effacement des femmes (CEBM) m’a dit que le gouvernement se propose de supprimer tous garde-fous et contrepoids afin de permettre à quiconque de choisir son sexe enregistré, que cette personne soit ou non transsexuelle.

    D’une manière générale, l’objectif est de remplacer le concept de « sexe » par celui de « genre », ce qui »renforcera les stéréotypes sexistes et mettra en péril les acquis en matière d’égalité », m’a déclaré une représentante du groupe.

    En Catalogne, la loi sur la violence masculine a déjà fait l’objet d’une réforme. Les militantes affirment que ce changement signifie désormais que les hommes qui s’identifient comme femmes peuvent être admis dans les foyers d’accueil pour victimes de violence conjugale. Il s’agit d’un précédent inquiétant qui pourrait faire courir des risques supplémentaires à certaines des femmes les plus vulnérables. Pourtant, en Espagne, comme en Grande-Bretagne, rares sont ceux et celles qui sont prêtes à dénoncer publiquement cette nouvelle orthodoxie trans.

    Il n’est pas difficile de comprendre les raisons de cette réticence. L’autrice espagnole Lucía Etxebarria, qui s’est exprimée en appui à la romancière JK Rowling, a été victime d’intimidation, de harcèlement et d’agressions : (...)

    Debbie Hayton est une activiste transsexuelle britannique.
    Version originale : https://www.spectator.co.uk/article/spain-s-transgender-wars-are-turning-nasty ?
    Traduction de l’anglais : TRADFEM
    #Lidia_Falcón_O’Neill #transactivisme #lobby_réac

  • UNE TRANSSEXUELLE BRITANNIQUE REND COMPTE D’UN AFFRONTEMENT À L’ASSEMBLÉE NATIONALE ESPAGNOLE, ALORS QU’UNE FÉMINISTE HISTORIQUE EST ACCUSÉE DE CRIME DE HAINE
    (,,,) Lidia Falcón est imperturbable : elle affirme que ‘’cette notion de crime de haine désigne plutôt un crime politique « parce qu’il persécute des assertions au lieu d’enquêter sur des faits »… Dès que nous ouvrons la porte à la répression des opinions, qui sait où cela nous mènera ?’’ https://tradfem.wordpress.com/2021/01/26/en-espagne-lassaut-mene-par-le-lobby-trans-prend-un-tour-inquieta