Collective de traduction de textes féministes radicaux

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  • #Finn_MacKay : Ne décriez pas le féminisme radical – il a toujours été en avance sur son temps
    https://tradfem.wordpress.com/2022/02/23/finn-mackay-ne-decriez-pas-le-feminisme-radical-il-a-toujours-ete

    En fait, loin d’être dépassé ou opposé à de telles transformations, le féminisme radical a été en avance sur son temps. Les féministes radicales des années 1970 ont été parmi les premières à prendre au sérieux les débats sur le genre et la sexualité qui secouent actuellement notre société. Nombre d’entre elles attendaient avec impatience l’avènement de relations polyamoureuses et pansexuelles fluides, où les rôles sociaux ne seraient plus définis par les caractéristiques sexuées des individus dès la naissance. Leur travail a contribué à tendre vers l’égalité structurelle pour les femmes, vers des acceptions plus larges de la famille et une plus grande liberté d’expression pour les identités de sexe et de genre qui vont à l’encontre du sens même de l’hétérosexualité.

    L’un des principes centraux du #féminisme_radical a toujours été le rejet de l’essentialisme biologique – la croyance en des rôles sexués innés et biologiques. L’aboutissement de la révolution féministe, selon #Shulamith_Firestone, autrice de La dialectique du sexe, ne doit pas « se limiter à la suppression des privilèges masculins mais viser l’élimination même de la discrimination entre les sexes : les différences génitales entre les êtres perdraient leur importance sociale ». Comme l’écrivait la féministe radicale, poète et artiste #Kate_Millett dans son livre de 1970 devenu un classique, La politique du mâle, « quelles que soient les différences « réelles » qu’il puisse y avoir entre les sexes, nous n’aurons aucune chance de les connaitre tant que ces deux groupes ne seront pas traités autrement qu’ils ne le sont, c’est-à-dire d’une façon identique. Et nous en sommes encore bien loin ».

    Version originale : https://www.theguardian.com/commentisfree/2021/oct/17/radical-feminism-social-justice
    Traduction : #Tradfem

  • Hé les gens, c’est de la stratégie !
    https://tradfem.wordpress.com/2022/02/03/he-les-gens-cest-de-la-strategie

    La vérité est que les journalistes, et le grand public, ont été gravement désinformés sur la réalité de ce qui arrive aux enfants et aux jeunes adultes dans le domaine de la médecine de genre. La plupart des gens ne sont pas conscients de la rapidité avec laquelle les enfants sont affirmés et étiquetés comme trans et soumis à des interventions médicales. La plupart des gens ne savent pas que des thérapeutes déclarent que des enfants et des jeunes sont trans et proposent des mesures médicales draconiennes telles que des bloqueurs de puberté, des hormones transsexuelles et des interventions chirurgicales après seulement quelques brèves visites. La plupart de ces journalistes ignorent qu’un grand pourcentage de ces enfants sont gays et lesbiennes et méritent beaucoup plus de thérapie, de soutien et d’alternatives.
    Au lieu de cela, la transition médicale leur est vendue comme une solution à chaque malaise qu’ils ressentent, une solution qui a très peu de chances de commencer à résoudre ces problèmes, et qui risque fort de créer plus de problèmes qu’elle n’en résout. Ces journalistes, et leurs lecteurs, ne savent pas que la grande majorité de ces enfants ont des problèmes psychologiques ou médicaux sous-jacents ou concomitants qui devraient être traités en premier lieu, et que cela n’est pas le cas. Ces journalistes, et leurs lecteurs, supposent que les parents qui s’opposent et s’inquiètent pour leurs enfants sont simplement des parents conservateurs de droite qui ne se soucient pas vraiment de leurs enfants. Cette désinformation peut se poursuivre, car personne n’a été en mesure de parler à ces journalistes.
    Je ne suis pas un imbécile. Je sais qu’un grand média de gauche ne va pas se transformer en Abigail Shrier et se ranger de notre côté après une seule conversation. Ce que nous essayons de faire, et ce que nous pouvons faire, c’est amener ces personnes à s’arrêter et à réfléchir, à modérer leur message, et à permettre que la préoccupation réelle pour les enfants impliqués devienne plus importante dans cette conversation.

    Texte traduit et diffusé par l’Association pour une Approche Mesurée des Questionnements de Genre chez les Jeunes (AMQG)
    1200 Genève
    info@amqg.ch
    Version originale : https://pitt.substack.com/p/its-strategy-people

  • #Tish_Still : La vérité sur les meurtres de transgenres
    https://tradfem.wordpress.com/2022/01/11/la-verite-sur-les-meurtres-de-transgenres

    http://tradfem.files.wordpress.com/2022/01/veillee.webp?w=1024
    En tant que mère d’un fils qui s’identifie comme faisant partie de la communauté transgenre*, la perspective d’une épidémie de meurtres de transgenres a un poids supplémentaire : la vie de mon fils est-elle en danger ? Devrais-je être folle d’inquiétude lorsqu’il se rend au travail, et encore plus lorsqu’il sort à un concert le week-end ? Il suffit de dire que ce n’est pas une question que je peux me permettre de prendre à la légère.
    Les faits sont toujours importants, mais ils prennent une importance particulière lorsqu’ils sont utilisés pour affirmer que votre enfant pourrait être assassiné. J’ai donc décidé de me plonger dans les recherches utilisées pour étayer ces affirmations. Pour moi, c’était un enjeu personnel.
    Le gouvernement ne publie pas de données sur le nombre de personnes transgenres au Royaume-Uni, bien qu’en 2018 il ait estimé « provisoirement » que ce chiffre se situait entre « environ 200 000-500 000 personnes ». Quelle proportion de ce nombre doit avoir été tuée pour justifier les avertissements lancés d’aujourd’hui sur l’épidémie de meurtres de transgenres ? 10 ? 100 ? 1,000 ?
    Pour le savoir, j’ai analysé les données recueillies par l’organisation transgenriste Transgender Europe , qui a reçu plus d’un million de dollars de la Fondation Arcus , basée aux États-Unis et qui s’intéresse de près aux questions transgenres. En plus d’avoir donné près de 150 000 dollars au lobby Stonewall , la Fondation Arcus a remis, en 2015, 312 000 dollars à Transgender Europe , spécifiquement pour fournir des données mondiales fiables sur les meurtres de transgenres. Le site web qu’elle a créé propose une carte interactive et des liens vers des documents nommant les victimes transgenres.

    Version originale : https://unherd.com/2022/01/the-truth-about-trans-murders
    Traduction : TRADFEM

  • #Claire_Heuchan s’entretient avec #Janice_Raymond, autrice féministe lesbienne et universitaire, à propos de son nouveau livre Doublethink : A Feminist Challenge to Transgenderism .
    https://tradfem.wordpress.com/2022/01/10/doublethink-le-nouvel-essai-de-janice-raymond

    Les principes féministes lesbiens sont au cœur du travail de Raymond, ce qui n’est jamais plus clair que lorsqu’elle considère la vie des jeunes lesbiennes qui se transforment.
    Raymond s’attache à souligner le travail existant pour combler le fossé générationnel entre les lesbiennes. Grâce au travail de la militante lesbienne Mary McClintock auprès des jeunes femmes, Mme Raymond a pris conscience de l’influence des plateformes de médias sociaux telles que TikTok et Tumblr sur la vie des jeunes femmes. Et elle appelle les femmes à « poster intentionnellement des messages positifs pour les lesbiennes ». Pour Raymond, il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’une stratégie efficace. « Par exemple, me dit-elle, la féministe lesbienne Jen Rowray a plus de 75 000 followers et 1,3 million de « likes » pour ses posts sur TikTok. »
    Le parcours de Raymond vers le féminisme lesbien me surprend autant que notre goût commun pour les TikToks (quoique, qui n’aime pas un peu Cowboy Jen ?). Ex-catholique moi-même, j’avais présumé que Raymond avait quitté le couvent des Sœurs de la Misérisorde pour devenir une féministe lesbienne. Mais elle s’empresse de me corriger sur ce point. « Je n’ai pas quitté la communauté pour embrasser le féminisme lesbien », déclare Raymond. J’étais déjà une féministe lesbienne et – contrairement aux stéréotypes négatifs de la vie au couvent – je vivais avec des femmes qui partageaient des amitiés particulières avec des femmes, un idéalisme commun et un respect pour l’intelligence des femmes… ».

    Claire Heuchan est une autrice, essayiste et féministe radicale noire. Elle tient le blog primé Sister Outrider : A Black Radical Feminism .
    Lesbian and Gay News est une source alternative de nouvelles et d’opinions. Lesbian and Gay News s’inscrit dans une tradition historique de publications lesbiennes et gays britanniques telles que Gay News, qui a été publié de 1972 à 1983, et The Pink Paper, qui a été publié pendant 25 ans à partir de 1987.

    Traduction : TRADFEM

  • #Rebecca_Mott : Le langage de la prostitution demeure à écrire
    https://tradfem.wordpress.com/2022/01/08/le-langage-nest-pas-ecrit

    On y trouve pas de lien avec le racisme, ni avec le fait que les femmes sont des citoyens de seconde zone.
    C’est le langage de l’oppresseur qui prétend être opprimé.
    C’est pourquoi je cherche et je me bats pour trouver d’autres façons d’explorer le langage – en particulier pour exprimer le traumatisme complexe avec lequel doivent vivre les femmes sorties de ce commerce.
    Je m’inspire personnellement d’une utilisation éclectique du langage et du vocabulaire.
    J’accède au langage des arts visuels de l’Occident et aux manières de voir indigènes.
    Je puise au langage de la fiction aux narratrices peu fiables. Je cherche l’inspiration dans les contes de fées et les nouvelles d’horreur classiques.
    J’écoute le langage de la rue, j’écoute les enfants.

    Version originale : https://rmottjourney.wordpress.com/2022/01/05/language-is-unwritten
    Traduction : TRADFEM
    #violences_masculines #exploitation_sexuelle #système_prostitutionnel #fiction #

  • https://tradfem.wordpress.com/2021/11/29/les-dix-commandements-contradictoires-de-lactivisme-transgenriste

    LES DIX COMMANDEMENTS DE LA NOUVELLE RELIGION
    The Ten Contradictory Commandments of Trans Activism

    Les dix commandements contradictoires de l’activisme transgenriste
    Par James Esses
    1. Ne pathologisez pas l’identité trans. En revanche, vous devez proposer un traitement de la dysphorie de genre par des médicaments et des interventions chirurgicales.
    2. Ne parlez des personnes que dans les termes qu’elles souhaitent. Cependant, nous pouvons tout à fait vous qualifier de « cis ».
    3. Le vrai soi est fondamentalement distinct du corps matériel. Cependant, la transformation de son corps peut être cruciale pour l’épanouissement personnel.
    4. L’identité de genre est un construit social. Cependant, l’identité authentique peut être attachée à des dispositions masculines et féminines stéréotypées.
    5. Les gens devraient être libres de croire en ce qu’ils veulent. Cependant, il faut voir le monde à travers nos lunettes idéologiques.
    6. La communauté trans (1% de la population) doit être écoutée. En revanche, le vécu des détransitionneurs (1% de la communauté trans) doit être ignoré.
    7. Les enfants ne doivent pas être autorisés à fumer, boire de l’alcool, voter ou se faire tatouer. Cependant, ils devraient pouvoir consentir à des interventions médicales qui peuvent être irréversibles.
    8. Vous devez nous comprendre. Cependant, vous ne pourrez jamais nous comprendre parce que vous n’avez pas vécu notre expérience.
    9. Si les médias signalent un crime et précisent qu’il a été commis par une personne trans, c’est de la transphobie. Par contre, signaler une distinction et omettre de mentionner que la personne félicitée est trans équivaut à nier l’existence des personnes trans.
    10. Soyez gentil. Cependant, il n’y a pas de mal pour nous à insulter des personnes avec qui nous ne sommes pas d’accord.

  • #Fibromyalgie : La douleur impensée, un livre de #Joelle_Palmieri
    Une recension d’Anne-Marie Dufresne, pour TRADFEM
    https://tradfem.wordpress.com/2021/11/08/fibromyalgie-la-douleur-impensee-de-joelle-pamieri

    L’auteure madame Palmieri, nous convie à la suivre dans son parcours de victime de cette maladie chronique qu’est la fibromyalgie. Un véritable chemin semé d’embuches avec des périodes de répits et des moments de rechutes épuisants et surtout déstabilisants. Elle aborde l’analyse des causes, les facteurs aggravants, le travail des intervenants issus de la médecine traditionnelle et la médecine non-traditionnelle. En tant que féministe elle a choisi un éclairage féministe pour traiter de ce sujet puisqu’elle relève que plus de 80% des cas diagnostiqués le sont pour des femmes.

    La première partie du livre aborde l’histoire de l’auteure sur le plan familial, psychologique et sociale. Elle présente les différentes thérapies qu’elle a suivi auprès des différents intervenants qui offrent des soins pour soulager les maux qu’elle éprouve. Cette partie nous permet d’apprécier l’étendue des tentatives qu’elle a faites pour tenter de trouver un soulagement mais aussi, comprendre l’origine et les causes de la « douleur impensée ».

  • (Ce texte a été repiqué avec permission de l’auteure du forum britannique de mères Mumsnet et du site Fairplay for Women et traduit par Néli Busch, de la collective TRADFEM.)

    "Dans dix, quinze ans, je vous demanderai de vous souvenir de moi.

    Souvenez-vous de moi lorsque vous aurez votre premier enfant et que l’on vous appellera, tout au long de votre grossesse, une « personne donnant naissance », une « personne enceinte », et que vous vous sentirez déshumanisée et que vous souhaiterez qu’on vous appelle simplement une femme, une mère, parce que c’est ce que vous êtes.

    Mais ils n’en ont pas le droit, car il est illégal de dire que seules les femmes peuvent être enceintes et accoucher.

    Souvenez-vous de moi lorsque vous accoucherez et que vous vous sentirez vulnérable et exposée et que vous voulez vraiment avoir une femme à vos côtés qui comprenne ce que vous vivez et qu’au lieu de cela, votre sage-femme est un homme d’un mètre quatre-vingt avec une barbe, en robe, et vous savez qu’il n’est pas une femme mais vous n’avez pas le droit de vous objecter, même lorsque vous devez être examinée et que vous voulez juste qu’une femme le fasse mais vous savez que vous ne pouvez rien dire parce que ce serait un discours haineux, même si votre corps crie non.

    Souvenez-vous de moi lorsque votre mère âgée, qui a perdu la tête à cause de sa démence, entrera dans un EHPAD et qu’on lui dira que sa soignante, Susan, est une femme, parce que vous avez demandé qu’elle ne soit soignée que par des femmes. Et même dans son état de démence, elle sait que Susan est un homme, et vous savez que Susan est un homme, mais vous ne pouvez pas vous y opposer, et elle doit permettre à Susan de prodiguer ses soins intimes, car s’y opposer serait un discours haineux.

    Souvenez-vous de moi quand votre fille rentrera de l’école en pleurant, votre fille qui a passé les cinq dernières années à s’entraîner pour être la meilleure athlète de sa classe, de son école, de sa région, elle pleure parce que Lucas de sa classe, l’un des garçons les plus rapides, a décidé qu’il s’identifie maintenant comme une fille et qu’il a donc le droit de participer à sa course, et elle sait que peu importe les efforts qu’elle fait pour s’entraîner, il la battra toujours, et elle ne peut plus espérer qu’une médaille d’argent. Ou de bronze, s’il y a un autre Lucas. (...)"

    https://tradfem.wordpress.com/2021/11/10/lettre-a-la-femme-qui-ma-traitee-de-terf-et-de-transphobe-haineus

  • Pourquoi je ne suis pas à la hauteur ? par #Olivia_Vella
    https://tradfem.wordpress.com/2021/11/06/pourquoi-je-ne-suis-pas-a-la-hauteur

    1. Prends une douche, tu ne veux pas te mettre à sentir.

    2. Choisis une tenue tendance, tu ne veux pas continuer à être la risée à l’école.

    3.Mets au moins un peu de maquillage pour pouvoir montrer ton visage en public et être un peu jolie.

    Tu ne peux même plus te reconnaître toi-même et ton visage te pique furieusement mais tu ne peux pas te gratter pour te soulager sinon tu vas ruiner les heures de peinture méticuleuse que tu as appliquée sur ton affreux visage.

    4. N’oublie pas de coiffer tes cheveux en boucles élégantes. Tu ne dois pas laisser tout le monde à l’école voir comment tes cheveux frisottent comme un chimpanzé électrocuté, évidemment.

    5. Fourre tes gros pieds dans les Converse qui écrasent les orteils et font des ampoules sanguinolentes, tout le monde les porte à l’école. Tu ne peux certainement pas être celle qui détone.

    Dans le miroir de la salle de bain, tu vois une étrangère qui a réussi à te soutirer ta réflexion et la remplacer avec celle d’une fille complètement différente. Chaque item de ta tenue est inconfortable mais, malgré les heures que tu as passées à tenter d’avoir l’air jolie, tu ne seras jamais à la hauteur des autres filles à l’école.

    Tu refoules quelques larmes mais c’est vraiment un tsunami d’émotions que tu retiens, tu ne pourras jamais l’avouer à qui que ce soit sinon ils ne te respecteront plus comme avant. À moins qu’ils ne t’aient jamais respectée ?

    Pourquoi je ne suis pas à la hauteur ?

    Pour être belle, il faut souffrir.

    6. Sors du bus.
    https://youtu.be/Eu_Gl0woeOw?t=14

    Traduite par Ann pour #TRADFEM

  • Le Japon découvre « TRANS » d’#Helen_Joyce
    https://tradfem.wordpress.com/2021/11/06/le-japon-decouvre-trans-dhelen-joyce

    Alors que l’on suppose au Japon que les femmes occidentales sont beaucoup plus « égales » et « libérées » que les femmes d’autres pays, TRANS brosse un portrait concret et choquant de la manière dont les transactivistes ont subverti les intérêts sociaux des femmes en un peu plus d’une décennie. Les droits et l’égalité des femmes ne sont pas acquis et se désintègrent lorsque nous abaissons notre garde. Le développement rapide et la domination du mouvement transactiviste en Europe et aux États-Unis en sont l’illustration.

    Bien que le transactivisme ne soit pas encore très répandu au Japon, certains collèges féminins ont déjà décidé d’accepter les hommes qui s’identifient comme « femmes », et les événements féministes organisés par les universités et les groupes communautaires s’annoncent comme « réservés aux femmes, mais incluant les personnes dont l’identité sexuelle est « féminine » ». Le système d’auto-identification (dans lequel une personne est socialement reconnue comme femme dès qu’elle s’identifie comme telle, ou se déclare telle, sans diagnostic médical ni intervention chirurgicale) s’est déjà imposé dans la société japonaise, même s’il n’a pas encore force de loi.

    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2021/11/02/the-hope-of-helen-joyces-trans-when-ideology-meets-reality
    Traduction : TRADFEM

  • Pour les droits et libertés des femmes fondés sur le sexe

    Lettre ouverte en appui à la publication sur le site de BBC News de l’article « Certains hommes se disant trans nous mettent de la pression pour coucher avec eux » .

    La présente déclaration des femmes travaillistes, qui soutient les droits sexuels des femmes, compte plus de 7 000 signataires. Nos signataires sont des hommes et des femmes préoccupés par l’impact de l’autorisation donnée aux hommes de s’auto-déclarer « femme » et par son impact sur les droits sexuels des femmes, donc beaucoup sont lesbiennes. Les mesures visant à mettre en œuvre cette position, avant l’adoption de toute législation en ce sens, affectent déjà les femmes les plus vulnérables dans les circonstances les plus difficiles et dangereuses. L’effet sur les communautés lesbiennes, et en particulier sur les jeunes lesbiennes, n’a reçu que peu d’attention, et les tentatives de discussion à ce sujet sont censurées, souvent au nom de la prétention que « cela n’arrive jamais ». Il existe aujourd’hui des sites qui attestent que nombre de ces choses « innommables » arrivent effectivement. (...)
    https://tradfem.wordpress.com/2021/10/30/declaration-des-femmes-du-parti-travailliste-britannique

  • Traduction d’un texte d’ #Ursula_K._Le_Guin dans lequel elle se présente
    https://tradfem.wordpress.com/2021/10/26/traduction-dun-texte-dursula-k-le-guin-dans-lequel-elle-se-presen

    Je suis un homme. Vous allez peut-être vous dire que je me suis bêtement trompée de genre, ou peut-être que j’essaie de vous faire marcher, vu que mon nom se termine par A, que j’ai trois soutiens-gorges, que j’ai été enceinte cinq fois, et d’autres trucs de ce genre que vous avez peut-être remarqués, des petits détails en somme. Mais les détails n’ont pas d’importance. Si nous avons quelque chose à apprendre des hommes politiques, c’est bien que les détails n’ont pas d’importance. Je suis un homme, et je veux que vous le croyiez et l’acceptiez ainsi, comme je l’ai fait pendant de nombreuses années.

    Vous savez, j’ai grandi à l’époque des guerres entre les Mèdes et les Perses, et quand je suis allée au lycée juste après la guerre de Cent ans, puis quand j’ai élevé mes enfants pendant les guerres de Corée, la guerre froide et celle du Vietnam, eh bien il n’y avait pas de femmes. Les femmes sont une invention très récente. J’ai précédé l’invention des femmes de plusieurs dizaines d’années. Enfin bon, si vous tenez à la précision pédante, je dirais que les femmes ont été inventées plusieurs fois, en des lieux extrêmement variés, mais les inventeurs ne savaient tout simplement pas vendre le produit. Leurs techniques de distribution étaient rudimentaires et leurs études de marché étaient nulles, donc évidemment le concept n’a pas décollé. Même si un génie l’a mise au point, une invention doit trouver son marché, et tout s’est passé comme si, pendant longtemps, l’idée de femmes n’avait tout simplement pas franchi la ligne de départ. Les modèles comme l’Austen ou les Brontë étaient trop compliqués, les gens se moquaient des suffragettes, et la Woolf était bien trop en avance sur son temps. Donc, quand je suis née, il n’y avait vraiment que des hommes. Les gens, c’étaient des hommes. Ils avaient tous un seul pronom, le pronom il ; c’est ce que je suis.

    Traduction collaborative (par ordre alphabétique) : goofy, Milou, mo, Numahell

  • #TANITH_CAREY : Le meurtre prévisible de Sarah Everard par un obsédé du porno meurtrier
    https://tradfem.wordpress.com/2021/10/13/le-meurtre-previsible-de-sarah-everard-par-un-obsede-du-porno-meu

    Cela fait à peine deux semaines que Wayne Couzens a été condamné à perpétuité pour le meurtre de Sarah Everard. A juste titre, au cours des quinze derniers jours, d’importantes questions ont été posées.

    Principalement, comment un officier de police, qui s’était exhibé devant des femmes et que ses collègues appelaient « le violeur », a-t-il pu rester en poste ?

    Mais une autre question essentielle n’a pas été soulevée. Quel genre de pornographie extrême Couzens regardait-il avant d’enlever, violer et assassiner Sarah Overard, une directrice marketing, alors qu’elle rentrait chez elle en mars dernier ?

    Probablement parce que Couzens a plaidé coupable, nous n’avons pas su autant que nous le devrions son historique de recherches en ligne, si ce n’est qu’il aimait la pornographie « brutale ».

    Pourtant, quels qu’aient les fétiches de Couzens, on pourrait espérer que, depuis le meurtre de Sarah, les vidéos gratuites en ligne mettant en scène l’enlèvement, le viol et le meurtre de femmes ne soient plus aussi disponibles qu’elles l’étaient devenues ces dernières années.

    Traduction : #TRADFEM
    Version originale : https://www.mailplus.co.uk/edition/comment/114912/pretending-murder-porn-doesnt-exist-keeps-women-in-immediate-danger

  • #Kathleen_Stock commente la guerre menée contre elle à l’Université d’Essex
    https://tradfem.wordpress.com/2021/10/10/kathleen-stock-commente-la-guerre-menee-contre-elle-a-luniversite

    Déclaration de Mme Kathleen Stock, lue in absentia lors de la conférence intitulée « Hate, Heresy and the Fight for Free Speech », Battle of Ideas, samedi 9 octobre, au Royaume-Uni
    Je suis philosophe universitaire à l’Université du Sussex, féministe, et j’ai écrit sur des questions controversées concernant le sexe biologique, l’identité de genre, les droits des femmes et les revendications transactivistes. J’avais espéré m’adresser à vous personnellement lors de cette session, et je suis vraiment désolée de la manquer. Malheureusement, les événements survenus sur mon campus cette semaine m’en ont empêchée. Depuis le début de la semaine, je fais l’objet d’une campagne de harcèlement, explicitement destinée à me faire renvoyer pour mes opinions académiques. J’en ai eu la première impression lorsque j’ai trouvé des autocollants dans tout mon bâtiment parlant de la « merde transphobe qui sort de la bouche de Kathleen Stock ». Le lendemain, je suis tombée sur des affiches qui me nommaient, me diffamaient et demandaient mon renvoi, placardées sur mon chemin vers le campus. Les choses ont dégénéré à partir de là et maintenant la police est impliquée et traite cela comme du harcèlement.

    La personne qui fait cela n’est pas du tout typique du type d’étudiant de Sussex auquel j’enseigne normalement. La plupart de mes étudiants sont les mêmes qu’ils ont toujours été : curieux, idéalistes, perspicaces, passionnés, pleins d’idées brillantes, désireux de faire ce qu’il faut, et très amusants auxquels enseigner. Mais ce qui a changé sur le campus au cours de la dernière décennie, c’est la façon dont la technologie – et plus particulièrement les médias sociaux – a permis à quelques étudiants aux tendances totalitaires d’avoir un effet de censure disproportionné sur les autres. Les jeunes ont maintenant peur de dire ce qu’ils et elles pensent. Dans une étrange inversion de la devise des suffragettes « des actes, pas des mots », sur les campus et dans la vie de la classe moyenne en général, on insiste intensément sur les mots et non sur les actes. Si vous vous trompez de mot, vous risquez une humiliation sociale, de la pire espèce : celle qui implique que vous êtes une mauvaise personne.

    Version originale : https://kathleenstock.com/statement-read-in-absentia-h
    Traduction : #Tradfem