Un nouvel antiracisme s’affirme par l’exclusion du Blanc
▻http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/11/10/un-nouvel-antiracisme-s-affirme-par-l-exclusion-du-blanc_4806440_3232.html
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Un nouvel antiracisme s’affirme par l’exclusion du Blanc
▻http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/11/10/un-nouvel-antiracisme-s-affirme-par-l-exclusion-du-blanc_4806440_3232.html
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Bon je sais c’est cliché mais : « par un homme blanc, über cultivé (docteur en histoire) ».
Un autre article du même auteur mais qui en fait relaie l’article d’une « collègue ethnographe » :
▻http://antiracisme.blog.lemonde.fr/2015/11/09/retour-sur-la-marche-de-la-dignite
Thx. En fait, ça me fait penser à la discussion sous ce post ►http://seenthis.net/messages/425367
Flûte, j’ai perdu mon message :(
Bon, je disais que ce qui me frappe, c’est alors qu’on est à un moment stratégique de reformulation politique, on brandit systématiquement le spectre américain, l’essentialisme potentiel (présent, je ne le nie pas, mais les excès sont souvent présents dans les moments stratégiques) pour balayer l’ensemble de l’argumentaire et on se focalise sur le PIR alors qu’ils ne sont pas les seuls dans cette reformulation de l’antiracisme en France. On est à la limite entre l’anticipation et la prophétie autoréalisatrice.
Pourtant, il faut reconnaître que la pensée et les revendications qui prennent en compte « l’intersection » — pour utiliser la novlangue militante (racisés, racisant, il y aurait beaucoup à dire) — entre racisme, classisme et sexisme est plus que nécessaire car on est arrivé à saturation de la pseudo-neutralité républicaine. Comme je le disais dans le post précédent, on n’avance pas beaucoup en disqualifiant systématiquement l’ensemble de ces mouvements sous prétexte des limites potentielles de leurs actions/formulations.
Ce qui est frappant dans ce texte c’est l’aveuglement au « privilège blanc » - invisible comme le privilège masculin, en revanche le privilège du riche est souvent perçu comme tel. J’ai écrit une réponse que j’ai envoyée au Monde.
@rastapopoulos je trouve le texte que tu as posté intéressant par son côté descriptif :
Ces quelques événements [mobilisations qui ont précédé et donné naissance à la marche] donnent à voir la construction progressive d’un large réseau parfois hétérogène d’organisations : lutte contre le racisme (“institutionnel” notamment), lutte contre le sexisme, lutte contre les violences policières, défense des droits des étrangers. Ce réseau, même s’il a pu s’agrandir grâce à de nouvelles organisations ou personnalités, s’est surtout consolidé et cristallisé le 31 octobre 2015 : on a renforcé les liens entre les organisations, tenté d’inclure les nouvelles et insisté sur les divergences avec l’ "antiracisme instutionnalisé" – pour reprendre l’expression employée par Sihame Assbague.