Le glyphosate ne présente pas de risque cancérogène, selon l’Efsa

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  • Le glyphosate ne présente pas de risque cancérogène, selon l’Efsa
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/glyphosate-ne-presente-pas-risque-cancerogene-selon-efsa-25645.p

    « Il est improbable que le glyphosate présente un danger cancérogène pour l’homme », assure dans un rapport remis jeudi 12 novembre l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa). Pour les experts, cette substance ne serait pas génotoxique et ne nécessiterait pas la classification de cancérogène dans la réglementation de l’UE sur la classification, l’étiquetage et l’emballage des substances chimiques.

    • Autres limites proposées par l’agence européenne : un niveau acceptable d’exposition des opérateurs (NAEO) a été fixé à 0,1 mg/kg de poids corporel par jour, et une dose journalière admissible (DJA) pour les consommateurs a été établie en ligne avec la dose aiguë de référence à 0,5 mg/kg de poids corporel.

      Les opérateurs : je comprends « les personnes au contact avec le produit lui-même ». Donc contamination possible par autres voies que digestives (respiratoires ou cutanées entre autres)
      Les consommateurs : celles et ceux qui absorbent le produit à travers leur alimentation
      Rapide calcul :
      un-e opérateur-trice de 80 kg : NAE = 8 mg (0,008 g) de glyphosate
      un-e consommateur-trice de 80 kg : DJA = 40 mg (0,04 g)
      un-e jeune enfant de 20 kg : DJA = 10 mg (0,01 g)

      On ne sait pas si il y a un effet cumulatif : quelle quantité de glyphosate reste-t-il dans le corps après une journée et comment va augmenter la quantité cumulé jour après jour ?

      Où il est dit que :

      En introduisant une dose aiguë de référence, nous renforçons encore la façon dont les risques potentiels associés au glyphosate seront évalués dans le futur

      que doit-on comprendre ?

      Sur l’usine à gaz en question :

      L’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA, en anglais European Food Safety Authority, EFSA) est une des principales agences de l’Union européenne. Elle est chargée de l’évaluation des risques dans le domaine des denrées alimentaires.

      Elle fournit des conseils scientifiques sur les risques existants ou émergents dans ce domaine. Elle publie des avis, émis par son comité scientifique et ses groupes scientifiques, chacun dans sa sphère de compétence. Ces avis n’ont pas de valeur législative et, dans le cas où ils concernent l’évaluation de dossiers de demandes d’autorisation, ils n’ont pas valeur d’autorisation. Ce sont la Commission européenne, le Parlement européen et les États membres qui prennent les décisions de gestion (autorisation, interdiction, surveillance, etc.).

      L’EFSA informe la Commission européenne, le Parlement européen et les États membres de l’UE afin que ces acteurs puissent prendre des décisions éclairées en matière de gestion des risques, de façon à garantir la protection de la santé des consommateurs européens et la sécurité de la chaîne alimentaire humaine et animale. Sur toute question relevant de sa compétence, l’Autorité doit communiquer de façon ouverte et transparente avec le grand public. Les conflits d’intérêt de certains membres du conseil d’administration ou de panels de scientifiques ont été critiqués, notamment par le mouvement écologiste puis par la Cour des comptes européenne.

      (in Wikipédia)

      Manque d’indépendance et conflits d’intérêt pour les experts scientifiques de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), assène le dernier rapport de l’Observatoire de l’Europe industrielle (« Corporate Europe Observatory » - CEO).

      Cette association qui évalue le poids des lobbies des grands groupes a publié le 23 octobre un rapport affirmant que de 60 % des experts scientifiques de l’EFSA ont des liens directs ou indirects avec des entreprises sous la surveillance de l’Autorité européenne.

      Les auteurs du rapport estiment que le système censé assurer l’indépendance des experts scientifiques comporte toujours de nombreuses lacunes : « dans l’ensemble des panels, dix experts ont plus de dix conflits d’intérêts ». L’organisme européen compte actuellement 209 scientifiques.

      (communiqué du 23/10/2013 de Aubry Touriel sur EurActiv.fr)