• La CPI ouvre une enquête sur des crimes de guerre présumés dans les Territoires palestiniens
    Publié le : 03/03/2021
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20210303-la-cpi-ouvre-une-enqu%C3%AAte-sur-d-%C3%A9ventuels-crimes-de-guer

    Une enquête sur des soupçons de crimes de guerre commis par les forces israéliennes, le Hamas et des groupes armés palestiniens dans les Territoires palestiniens va être lancée par la Cour pénale internationale (CPI). Israël a qualifié cette annonce de « décision politique », l’Autorité palestinienne a salué une enquête « nécessaire ».

    La procureure générale de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a annoncé mercredi 3 mars avoir ouvert une enquête sur des crimes présumés commis dans les Territoires palestiniens occupés. Israël s’était fermement opposé à l’ouverture de possibles enquêtes.

    Fatou Bensouda avait précédemment déclaré qu’il y avait un « fondement raisonnable » à croire que des crimes avaient été commis par des membres des forces israéliennes, des autorités israéliennes, du Hamas et des groupes armés palestiniens au cours de la guerre de Gaza de 2014.

    « Aujourd’hui, je confirme l’ouverture par le Bureau du procureur de la Cour pénale internationale d’une enquête sur la situation en Palestine », a-t-elle déclaré dans un communiqué. « L’enquête portera sur les crimes relevant de la compétence de la Cour qui auraient été commis dans la situation depuis le 13 juin 2014. » (...)

    #CPI

    • Washington « s’oppose fermement » à l’enquête de la CPI
      AFP - 3 mars 2021
      https://www.msn.com/fr-ch/actualite/other/washington-c2-abs-e2-80-99oppose-fermement-c2-bb-c3-a0-l-e2-80-99enqu-c3-aate-de-la-cpi/ar-BB1ecTd6

      Pour Washington, la Cour qui siège à La Haye n’est « pas compétente » car l’État hébreu n’a pas signé le Traité de Rome qui lui a donné naissance et la Palestine « n’est pas un État souverain ».

      Les États-Unis « s’opposent fermement » à l’enquête ouverte par la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) sur des crimes présumés, imputés notamment à Israël, dans les territoires palestiniens occupés, a déclaré mercredi le porte-parole de la diplomatie américaine, Ned Price.

      « Nous nous opposons fermement à l’annonce par les procureurs de la CPI d’une enquête sur la situation palestinienne et nous en sommes déçus », a-t-il dit devant la presse. « Nous continuerons à soutenir fermement Israël et sa sécurité, notamment en nous opposant à des actions qui visent Israël de manière injuste », a-t-il ajouté.

      Il a de nouveau estimé que la Cour qui siège à La Haye n’était « pas compétente » car l’État hébreu n’a pas signé le Traité de Rome qui lui a donné naissance et la Palestine « n’est pas un État souverain ». « Les États-Unis ont toujours estimé que la compétence de la Cour devait se borner aux pays qui la lui accordent ou alors en cas de saisine par le Conseil de sécurité de l’ONU », a-t-il insisté. (...)

    • ICC prosecutor to probe war crimes in Palestinian Territories, angering Israel | Reuters
      https://www.reuters.com/article/us-warcrimes-icc-palestinians-idUSKBN2AV1R0

      FILE PHOTO: Female Palestinian medic Razan Al-Najar reacts to tear gas as she works at the scene of clashes at Israel-Gaza border, in the southern Gaza Strip April 1, 2018. Picture taken April1, 2018. REUTERS/Ibraheem Abu Mustafa/File Photo

      The decision follows a ruling by the court on Feb. 5 that it has jurisdiction in the case, prompting swift rejections by Washington and Jerusalem.

      “The decision to open an investigation followed a painstaking preliminary examination undertaken by my office that lasted close to five years,” Prosecutor Fatou Bensouda said in a statement.

      Promising a “principled, non-partisan, approach”, she said: “In the end, our central concern must be for the victims of crimes, both Palestinian and Israeli, arising from the long cycle of violence and insecurity that has caused deep suffering and despair on all sides.”

      Bensouda, who will be replaced by British prosecutor Karim Khan on June 16, said in December 2019 that war crimes had been or were being committed in the West Bank and Gaza Strip. She named both the Israel Defense Forces and armed Palestinian groups such as Hamas as possible perpetrators.

      The next step will be to determine whether Israeli or Palestinian authorities have investigations themselves and to assess those efforts.

      ‘LONG-AWAITED STEP’

      Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said the court’s decision was “undiluted anti-Semitism and the height of hypocrisy.”

      He accused the court of turning “a blind eye” to Iran, Syria and other countries that he said were committing “real” war crimes.

      “Without any jurisdiction, it decided that our brave soldiers, who take every precaution to avoid civilian casualties against the worst terrorists in the world who deliberately target civilians, it’s our soldiers who are war criminals,” Netanyahu said in a statement.

      Israeli Foreign Minister Gabi Ashkenazi said the decision was “morally bankrupt and legally flawed,” while Israel’s ambassador to the U.S., Gilad Erdan, vowed to “continue working together with the American administration against this shameful decision.”

      The U.S. State Department said Washington firmly opposes and is disappointed by the announcement, adding that the United States has serious concerns over the ICC’s attempts to exercise jurisdiction over Israel.

      “We will continue to uphold our strong commitment to Israel and its security, including by opposing actions that seek to target Israel unfairly, the ICC ... has no jurisdiction over this matter,” State Department spokesman Ned Price told reporters.

      The prosecutor’s office was targeted by sanctions under then-U.S. President Donald Trump. Washington opposes the ICC investigation in Afghanistan, which is also looking at the role of U.S. forces, and the Palestinian Territories inquiry.

      The Palestinian Authority’s foreign ministry welcomed the prosecutor’s investigation as “a long-awaited step that serves Palestine’s tireless pursuit of justice and accountability, which are indispensable pillars of the peace the Palestinian people seek and deserve”

      It urged all states to “refrain from politicizing these independent proceedings.”

      George Giacaman, a Palestinian political analyst and professor at Birzeit University in the occupied West Bank, said the ICC decision showed the Palestinian leadership’s strategy of appealing to global institutions had had some success.

      While cautioning that the probe could take years, Giacaman said: “At best, one can say that in the future, the Israelis will be more careful with hitting Palestinian civilians. Perhaps the ICC will prove to be a deterrent.”

      The Islamist militant group Hamas, which controls Gaza and is regarded as a terrorist organisation by Israel, the United States and the European Union, defended its own actions in the conflict.

      “We welcome the ICC decision to investigate Israeli occupation war crimes against our people. It is a step forward on the path of achieving justice,” said Hazem Qassem, a Hamas spokesman in Gaza.

      Rights groups said the decision offered victims hope of justice. Balkees Jarrah, associate international justice director at Human Rights Watch, said ICC member countries should be ready to protect the court’s work from any political pressure.The ICC is a court of last resort established to prosecute war crimes, crimes against humanity and genocide when a country is unable or unwilling to do so.

      The pro-Israel lobbying group AIPAC, the American Israel Public Affairs Committee, urged President Joe Biden to maintain the sanctions on ICC officials pursuing what it called “illegitimate, politically motivated investigations into the U.S. and Israel.”

      Reporting by Stephanie van den Berg; Additional reporting by Ali Sawafta in Ramallah, Nidal al-Mughrabi in Gaza, Rami Ayyub in Tel Aviv, Stephen Farrell in Jerusalem and Humeyra Pamuk in Washington; Writing by Anthony Deutsch; Editing by Toby Chopra, Nick Macfie, Timothy Heritage and Jonathan Oatis

      Our Standards: The Thomson Reuters Trust Principles.

    • Déclaration : 3 March 2021
      Déclaration du Procureur de la CPI, Mme Fatou Bensouda, à propos d’une enquête sur la situation en Palestine
      https://www.icc-cpi.int/Pages/item.aspx?name=210303-prosecutor-statement-investigation-palestine&ln=fr

      Aujourd’hui, je confirme l’ouverture d’une enquête par le Bureau du Procureur (le « Bureau ») de la Cour pénale internationale (la « CPI » ou la « Cour ») à propos de la situation en Palestine. Cette enquête portera sur les crimes relevant de la compétence de la Cour qui auraient été commis dans le cadre de cette situation depuis le 13 juin 2014, date à laquelle le renvoi de la Situation en Palestine à mon Bureau fait référence.

      Le Bureau déterminera, en temps voulu, la façon dont il fixera les priorités dans son enquête, à la lumière des difficultés liées aux opérations auxquelles nous sommes confrontés en raison de la pandémie, des ressources limitées dont nous disposons et de la lourde charge de travail qui pèse sur nous. Toutefois, ces difficultés, aussi redoutables et complexes soient elles, ne parviendront, en définitive, en aucun cas à détourner le Bureau des responsabilités qui lui incombent au regard du Statut de Rome.

      Conformément au Statut de Rome, le Bureau du Procureur est tenu d’agir lorsqu’un État partie lui défère une situation et qu’il est établi qu’il existe une base raisonnable pour ouvrir une enquête. Dans un premier temps, il doit le notifier à tous les États parties et aux États qui auraient normalement compétence à l’égard des crimes en cause, ce qui autorise ainsi tout État concerné à demander au Bureau de le laisser enquêter sur ses ressortissants ou d’autres personnes relevant de sa compétence pour des crimes visés par le Statut de Rome dont il est question dans la notification (sous réserve d’un éventuel examen par la Chambre préliminaire).

      Toute enquête que le Bureau entreprendra en définitive sera menée en toute indépendance, impartialité et objectivité, sans crainte ni parti pris. Au vu du Statut de Rome, afin d’établir la vérité, le Bureau est tenu d’étendre l’enquête à tous les faits et éléments de preuve qui peuvent être utiles pour déterminer l’existence d’une responsabilité pénale au regard du Statut et, ce faisant, d’enquêter tant à charge qu’à décharge. (...)

    • Harris assures Netanyahu of US opposition to ICC probe
      March 5, 2021 – Middle East Monitor
      https://www.middleeastmonitor.com/20210305-harris-assures-netanyahu-of-us-opposition-to-icc-probe

      March 5, 2021 at 12:44 pm

      US Vice President Kamala Harris, in a call with Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu yesterday, reaffirmed Washington’s opposition to an International Criminal Court (ICC) probe of possible war crimes in the occupied Palestinian territories, Reuters reported the White House saying.

      The call, the first between the two since Harris and President Joe Biden took office in January, came a day after the ICC prosecutor said she would launch the probe, prompting swift rejections by the US and Israel.

      Prosecutor Fatou Bensouda, who will be replaced by British prosecutor Karim Khan on 16 June, said in December 2019 that war crimes had been or were being committed in the West Bank and Gaza Strip. She named both the Israeli army and armed Palestinian groups as possible perpetrators.

      Harris and Netanyahu noted their governments’ “opposition to the International Criminal Court’s attempts to exercise its jurisdiction over Israeli personnel,” the White House said. (...)

  • Ça fait plus de 20 ans que l’Internet est un outil d’information grand public. Hier, on nous annonce que « L’ONU identifie 112 sociétés ayant des activités dans les colonies israéliennes ». Maintenant, essaie de me trouver un seul article de grand média reprenant cette information avec un lien hypertexte vers le document d’origine sur le site de l’ONU… (bon courage).

    Moi j’ai pas trouvé. Le document est là, à la ligne « A/HRC/43/71 » : Database of all business enterprises involved in the activities detailed in paragraph 96 of the report of the independent international fact-finding mission to investigate the implications of the Israeli settlements on the civil, political, economic, social and cultural rights of the Palestinian people throughout the Occupied Palestinian Territory, including East Jerusalem - Report of the United Nations High Commissioner for Human Rights
    https://www.ohchr.org/EN/HRBodies/HRC/RegularSessions/Session43/Pages/ListReports.aspx

    Et la liste elle-même :
    https://www.ohchr.org/EN/HRBodies/HRC/RegularSessions/Session43/Documents/A_HRC_43_71.docx

    Par ailleurs, le texte de la résolution définissant les critères de cette base de données est ici (1er février 2018) :
    https://digitallibrary.un.org/record/1475002?ln=en

    Où l’on constate que l’intitulé des médias français (dont, évidemment, le Monde), décrivant cette liste comme celle d’entreprises « ayant des activités dans les colonies », « qui continuent de commercer illégalement avec les colonies », est un bel euphémisme : la résolution dénonce des entreprises qui « avaient, directement et indirectement, permis la construction et la croissance des colonies de peuplement, les avaient facilitées et en avaient profité ». On n’est pas dans la simple « présence », mais dans la complicité. Le texte de la résolution précise :

    3. La résolution 31/36 dans laquelle le Conseil des droits de l’homme demandait la création d’une base de données faisait suite au rapport de la mission internationale indépendante d’établissement des faits chargée d’étudier les effets des colonies de peuplement israéliennes sur les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels des Palestiniens dans le Territoire palestinien occupé, ycompris Jérusalem-Est (A/HRC/22/63). Dans ce rapport, la mission d’établissement des faits constatait que certaines entreprises avaient, directement et indirectement, permis la construction et la croissance des colonies de peuplement, les avaient facilitées et en avaient profité ; au paragraphe 96 du rapport, elle donnait la liste des activités suscitant des préoccupations particulières sur le plan des droits de l’homme (« activités énumérées »). Dans la résolution 31/36, le Conseil a défini comme suit, conformément à la liste établie dans le rapport de la mission d’évaluation, les paramètres des activités visées aux fins de la base de données :
    a) La fourniture d’équipements et de matériel facilitant la construction et l’expansion des colonies de peuplement et du mur, ainsi que des infrastructures associées ;
    b) L’installation d’équipements de surveillance et d’identification dans les colonies de peuplement, le long du mur et aux points de contrôle directement liés aux colonies de peuplement ;
    c) La fourniture d’équipements destinés à la démolition de logements et de propriétés et à la destruction de fermes agricoles, de serres, de vergers d’oliviers et de plantations ;
    d) La fourniture de services d’équipements et de matériel de sécurité à des entreprises exerçant dans les colonies de peuplement ;
    e) L’offre de services et de prestations contribuant à l’entretien et à l’existence des colonies de peuplement, y compris dans le domaine des transports ;
    f) Les opérations bancaires et financières contribuant au développement, à l’expansion et à l’entretien des colonies de peuplement et de leurs activités, y compris les prêts immobiliers destinés à la croissance des entreprises ;
    g) L’utilisation de ressources naturelles, en particulier l’eau et la terre, à des fins commerciales ;
    h) La pollution et le dépôt de déchets dans les villages palestiniens ou le transfert de tels déchets vers les villages palestiniens ;
    i) L’utilisation des profits et des réinvestissements réalisés par les entreprises appartenant en totalité ou en partie à des colons pour développer, élargir et entretenir les colonies de peuplement ;
    j) La captivité des marchés financiers et économiques palestiniens et les pratiques qui mettent les entreprises palestiniennes dans une situation défavorable, notamment les restrictions à la liberté de circulation, les restrictions administratives et les contraintes juridiques.

  • Déclaration du Procureur de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, concernant la situation en Palestine
    Déclaration : 17 October 2018
    https://www.icc-cpi.int/Pages/item.aspx?name=181017-otp-stat-palestine&ln=fr

    Je suis de près, non sans préoccupation, l’expulsion programmée de la communauté bédouine de Khan al-Ahmar, en Cisjordanie. Une évacuation par la force semble désormais imminente, ce qui génère des risques d’aggravation de la situation et de violence.

    Il convient de rappeler, de manière générale, que la destruction massive de biens injustifiée sur le plan militaire et les transferts de population dans un territoire occupé sont constitutifs de crimes de guerre visés au Statut de Rome.

    #Khan_al-Ahmar

  • L’Autorité palestinienne demande une enquête de la Cour pénale internationale sur Israël
    LE MONDE | 22.05.2018 à 13h51 • Mis à jour le 23.05.2018 à 06h41 | Par Stéphanie Maupas (La Haye, correspondance)
    https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2018/05/22/gaza-les-palestiniens-demandent-une-enquete-de-la-cour-penale-internationale

    Le conflit israélo-palestinien portera dans les prochains jours un numéro de dossier devant la Cour pénale internationale (CPI). Mardi 22 mai au matin, le ministre palestinien des affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, a officiellement référé à l’instance les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, dont l’apartheid, commis par « le gouvernement d’Israël ou ses agents », et il a demandé à la procureure, la Gambienne Fatou Bensouda, l’ouverture « immédiate » d’une enquête.

    Cette décision, dont Ramallah menaçait Tel-Aviv depuis plus de trois ans, a immédiatement été qualifiée de « cynique et sans validité juridique » par le ministère israélien des affaires étrangères. Israël n’a pas ratifié le traité de la CPI, et estime que cette dernière n’a dès lors « pas autorité sur la question israélo-palestinienne ». D’autant que, ajoute Tel-Aviv dans un communiqué, « l’Autorité palestinienne n’est pas un Etat ». (...)

  • Statement of the Prosecutor of the International Criminal Court, Fatou Bensouda, regarding the worsening situation in Gaza

    https://www.icc-cpi.int/Pages/item.aspx?name=180408-otp-stat

    It is with grave concern that I note the violence and deteriorating situation in the Gaza Strip in the context of recent mass demonstrations. Since 30 March 2018, at least 27 Palestinians have been reportedly killed by the Israeli Defence Forces, with over a thousand more injured, many, as a result of shootings using live ammunition and rubber-bullets. Violence against civilians - in a situation such as the one prevailing in Gaza – could constitute crimes under the Rome Statute of the International Criminal Court ("ICC" or “the Court”), as could the use of civilian presence for the purpose of shielding military activities.

    I remind all parties that the situation in Palestine is under preliminary examination by my Office. While a preliminary examination is not an investigation, any new alleged crime committed in the context of the situation in Palestine may be subjected to my Office’s scrutiny. This applies to the events of the past weeks and to any future incident.

    I am aware that the demonstrations in the Gaza Strip are planned to continue further. My Office will continue to closely watch the situation and will record any instance of incitement or resort to unlawful force. I urge all those concerned to refrain from further escalating this tragic situation.

    Any person who incites or engages in acts of violence including by ordering, requesting, encouraging or contributing in any other manner to the commission of crimes within ICC’s jurisdiction is liable to prosecution before the Court, with full respect for the principle of complementarity. The resort to violence must stop.

  • ICC Probe : No Crimes Against Humanity At Ukraine’s EuroMaidan
    http://www.rferl.org/content/icc-probe-finds-no-crimes-against-humanity-at-ukraine-euromaidan/27362584.html

    A preliminary probe by the International Criminal Court (ICC) suggests that Ukraine’s security forces used “excessive and indiscriminate” force in the 2014 EuroMaidan protests but are not guilty of crimes against humanity.

    ICC chief prosecutor Fatou Bensouda said in a report released on November 12 that The Hague-based organization had opened a tentative investigation into the conflict.

    The months-long pro-Western uprising began in November 2013 on Kyiv’s Maidan Square and led to the toppling of Viktor Yanukovych’s pro-Russian government and the deaths of some 100 people, mostly protesters.

    Bensouda said that “While these considerations tend to indicate that alleged crimes do not amount to crimes against humanity,” she added that the ICC did find that “serious human rights abuses did occur” at Independence Square.

    Bensouda said that although the attacks on the protesters constituted an “attack directed against a civilian population,” there was “limited information...to support a conclusion that...it was either widespread or systematic.

    Rapport sur les activités menées en 2015 en matière d’examen préliminaire, Cour Pénale Internationale, le Bureau du Procureur, 12/11/15
    https://www.icc-cpi.int/iccdocs/otp/OTP-PE-rep-2015-Fra.pdf