http://www.actuchomage.org

  • #Restauration : Il faut en finir avec la #TVA à taux réduit | Mobilisations, luttes et solidarités
    http://www.actuchomage.org/2012102923022/Mobilisations-luttes-et-solidarites/restauration-il-faut-en-finir-avec-la-tva-a-taux-reduit.html

    Trois ans après la mise en place d’une TVA réduite dans les HCR (hôtels, cafés, restaurants), les faits semblent me donner raison. Alors que vous avez accès aux statistiques de l’Insee et aux études des organismes sociaux, comment pourriez-vous ignorer que les prix dans la restauration ont augmenté alors que les embauches, les salaires, les conditions de travail et les investissements productifs ont très peu évolué ? Vous n’ignorez certainement pas non plus l’analyse que la commission européenne a fait des expériences de baisse de la TVA dans les services de proximité, qui conclut à l’absence de baisse des prix pour les consommateurs et d’augmentation de salaire pour les employés.

  • Retraite : seniors cherchent trimestres désespérément | La revue de presse
    http://www.actuchomage.org/2012102422962/La-revue-de-presse/retraite-seniors-cherchent-trimestres-desesperement.html

    Pour les seniors au chômage qui ont témoigné sur Lemonde.fr, la différence est de taille : dans le décret sur le retour partiel à la retraite à 60 ans pour les salariés ayant commencé à travailler à 18 ou 19 ans, qui doit entrer en vigueur le 1er novembre, seuls les trimestres travaillés, dits « cotisés », compteront pour pouvoir partir plus tôt. Les « validés », qu’ils accumulent pour certains depuis plusieurs années de chômage, ne serviront à rien, ont-ils découvert.

  • Pour sortir du Chômage, travaillez gratos ! (actuchomage)
    http://www.actuchomage.org/2012102322952/Social-economie-et-politique/pour-sortir-du-chomage-travaillez-gratos.html

    « À l’heure de la crise et du nombre croissant de chômeurs, toutes les solutions semblent bonnes à prendre pour rebondir professionnellement. Or, proposer ses services gratuitement pendant un mois : il fallait y penser !

    Sur Jemepropose.com, un ingénieur de 49 ans, au chômage depuis peu, a ainsi eu cette idée originale afin de rester actif, d’augmenter son réseau et réapprendre les codes du recrutement. Mais également multiplier les expériences et favoriser une possible reconversion ».

    Ah, ça, effectivement, il fallait y penser !

  • Combien vous manque-t-il pour vivre ? (Actuchomage)
    http://www.actuchomage.org/2012101922912/Social-economie-et-politique/combien-vous-manque-t-il-pour-vivre.html

    Pour vivre « correctement », il leur manque en moyenne 525 euros. Une somme qui, bien qu’elle diffère selon le profil des sondés, n’excède jamais les 700 euros. Cela ne semble absolument pas excessif, vu le recul de la part des salaires dans le produit intérieur brut constaté depuis 1982. En passant, nous rappellons qu’en 2010 le niveau de vie médian — la moitié de la population est au-dessus, l’autre moitié en dessous — en France métropolitaine atteignait 19.270 euros/an, soit 1.610 euros par mois. Selon l’Insee, les 10% les plus modestes avaient un niveau de vie inférieur à 10.430 euros/an quand celui des 10% les plus aisés était d’au moins 36.270 euros, soit 3,5 fois plus. Donc, pour les plus modestes, déclarer avoir besoin de 500 voire 700 euros en plus n’est pas une folie.

    • Le problème, c’est que la propension à consommer augmente avec les revenus. Si tu gagnes les 700€ qui te manquent pour bien vivre, tu vas donc manger mieux, te chauffer mieux, moins hésiter pour te déplacer ou t’habiller... et t’habituer à ton nouveau confort. Et au final, tu trouveras qu’il te manque encore 700€ pour avoir des vacances, changer le canapé pourri, etc.

    • je vois ce que tu veux dire, mais c’est mal exprimé car la propension à consommer càd la part du revenu qui est consommée diminue quand on s’élève dans l’échelle des revenus, i.e. la consommation augmente mais moins vite que le revenu (les gens achètent plus de trucs, plus variés, plus chers etc. mais ils commencent à épargner et de plus en plus).

  • « J’aime ma boîte », ou l’amour trompeur | La revue de presse
    http://www.actuchomage.org/2012101822872/La-revue-de-presse/ljaime-ma-boiter-ou-lamour-trompeur.html

    Le 1er mai, on a la Fête du travail, animée par les syndicats de salariés. Le troisième jeudi d’octobre, on a la fête au travail organisée par le patronat.

    Rassurons la patronne des patrons de France : aujourd’hui, tout le monde clame son amour pour sa société. Pas question de racisme anti-entreprise primaire, Mme Parisot : la hache de guerre entre la direction et les employés est temporairement enterrée, les conflits sociaux remisés entre les cacahouètes, la piquette et les sodas, restes du dernier pot de départ. Vous l’aviez peut-être oublié mais ce troisième jeudi d’octobre est depuis quelques années officiellement consacré journée « J’aime ma boîte ».

    J’attends avec impatience la "journée-de-l’amour-au-travail". J’ai déjà une idée pour l’URL et le bandeau de la page Web ...

  • 852 candidatures, 51 réponses, 1 CDD (Actuchomage)
    http://www.actuchomage.org/2012101722852/La-revue-de-presse/852-candidatures-51-reponses-1-cdd.html

    À première vue comme ça, Jean-Louis est un type normal, simple, posé, à la politesse des humbles et le salut toujours amical. Un type en apparence sans histoire, et pourtant. Jean-Louis est un AZF social à lui tout seul. Un à un, les fils de son parachute social ont lâché sans qu’il ait le temps de comprendre ce qu’il lui arrivait. Un licenciement chez Tecknal à Toulouse en octobre 2005 d’abord et c’est le début de la chute vertigineuse, pas de celle dont on fait un record et la une des journaux. Pas de boulot, et c’est le fil du ménage qui lui pète à la gueule et sa vie de couple qui part en torche, puis la banque qui lève la herse de l’interdiction bancaire, EDF qui coupe le compteur et les dernières lueurs d’espoir. Sans compter les amis qui tournent les talons, la famille qui prend ses distances et les huissiers qui eux, ne vous lâchent plus. Les impayés de loyer qui s’accumulent et la rue pour seule perspective d’avenir.

  • Négociations sur la « réforme du marché du travail », acte 2 (Actuchômage)
    http://www.actuchomage.org/2012101322772/La-revue-de-presse/negociations-sur-la-lreforme-du-marche-du-travailr-acte-2.html

    Le patronat a, lui aussi, avancé ses propositions. Son texte de 3 pages en trois parties commence par la possibilité de mettre en place, pour certaines catégories de salariés, « une période probatoire à l’issue de la période d’essai ». Une période où seraient fixés « un certain nombre de critères objectifs à atteindre en termes de comportement, compétences… » qui entraînerait un licenciement pour cause réelle et sérieuse si jamais le salarié ne les remplit pas.

  • La fonction des entreprises n’est pas de créer des emplois mais de gagner de l’argent (Actuchomage)
    http://www.actuchomage.org/2012101022702/Mobilisations-luttes-et-solidarites/la-fonction-des-entreprises-nest-pas-de-creer-des-emplois-mais-de-gagne

    Le professeur d’économie Patrick Mignard a publié sur Altermonde un rappel fort réaliste de quelques fondamentaux que les salariés qui aiment leur travail (ou croient l’aimer dès lors que leur emploi est menacé) oublient un peu trop vite :

    « 1. Une entreprise est faite avant tout pour valoriser le capital que l’on y investit… pas pour créer des emplois. La production n’est qu’accessoire. La preuve : on l’arrête quand produire n’est plus assez rentable.

    2. Le salarié n’est qu’un facteur de production. Il crée la valeur par son travail, mais est rémunéré à la valeur de sa force de travail (ce dont il a besoin pour vivre… ou presque). Son salaire est un coût de production.

    3. Le capital technique — les machines — permet au salarié d’être efficace dans son acte de production. Le progrès technique, en augmentant la productivité du travail humain, relativise quantitativement sa présence dans la production. Plus la machine est performante, moins on a besoin du salarié.

    4. Le profit — la part de la valeur produite par le salarié, mais qui ne lui est pas restituée — appartient exclusivement aux propriétaires du capital (les actionnaires). Notons que les salariés n’ont aucun droit sur lui puisqu’ils ont été rémunérés à la valeur de leur force de travail (marché dit "du travail", en fait "de la force de travail").

    5. La gouvernance de l’entreprise est constituée par l’assemblée générale des actionnaires, propriétaires du capital. Notons que les salariés n’ont aucun droit dans ce domaine.

    6. Le droit – social - des salariés n’est que le produit de leurs luttes. Rien n’a été accordé par le capital, tout a été conquis soit par la force, soit par la peur. »

  • La CGT raille les « pigeons » et invite les salariés à roucouler à leur tour | Actuchômage
    http://www.actuchomage.org/2012100822682/Mobilisations-luttes-et-solidarites/la-cgt-raille-les-lpigeonsr-et-appelle-les-salaries-a-roucouler-a-leur-

    A nouveau, emboîtant le pas à la fronde des petits patrons spéculateurs, Bernard Thibault a donc appelé vendredi les Français assommés par la crise et le chômage à roucouler à leur tour. La journée de mardi ne sera pas un test car l’affaire est entendue : le gouvernement « socialiste » a visiblement choisi son camp et trompé ses électeurs. Mais au moins, pour ceux qui y croyaient encore, le doute ne sera plus permis.

  • «Faciliter les licenciements, c’est envoyer directement les gens à Pôle emploi !» | La revue de presse
    http://www.actuchomage.org/2012100522672/La-revue-de-presse/lfaciliter-les-licenciements-cest-envoyer-directement-les-gens-a-pole-e

    Nous allons avoir un vrai et beau débat idéologique avec le patronat au sens noble du terme. Il dit qu’il faut faciliter les licenciements pour que les entreprises embauchent. Or, qui peut le croire ? Faciliter les licenciements comme le demande le patronat, c’est en ce moment envoyer directement les gens à Pôle emploi. Nous sommes dans une crise profonde marquée par un chômage massif. Il ne faut pas croire aux miracles. Quand on n’a pas de croissance, on ne crée pas d’emplois, on en détruit.

  • Le chômage des jeunes est une imposture ! | Social, économie et politique
    http://www.actuchomage.org/2012092922612/Social-economie-et-politique/chomage-des-jeunes-est-une-imposture.html

    Un mensonge d’Etat

    Cela fait des années que l’économiste et sociologue Bernard Friot conteste la véracité du phénomène, et va plus loin. Bernard Friot considère que le chômage des jeunes est un « bobard démographique » qu’on nous martèle depuis trente ans en vue d’instaurer un abaissement continu du salaire d’embauche (il a en effet diminué de moitié depuis la fin des années 80) qui participe à l’interruption de la progression salariale, et donc à la baisse généralisée des salaires et des droits de tous => Écoutez-le ici chez Daniel Mermet (6/11)

    Pour lui, 70% des 16-25 ans qui ne sont pas au travail sont toujours à l’école et seuls 30% sont véritablement au chômage. Donc, 30% de 25%, ça fait 7 à 8% : des propos qui corroborent ceux d’Eric Heyer.

    Bernard Friot dénonce le « chômage des jeunes » en tant que mensonge d’état, construit de toutes pièces selon une dynamique propre au capitalisme. Cette imposture a patiemment visé au nivelage par le bas du salaire d’embauche grâce à l’invention d’un « problème des jeunes » sur le marché de l’emploi et à diverses manières de le « résoudre » via des dispositifs d’insertion professionnelle au rabais (comme les "emplois jeunes" successifs, le récent "service civique" ou les scandaleux stages en entreprise…), censés sauver cette génération de l’inactivité tout en la jetant dans l’exploitation, la précarité et la pauvreté. De la même façon que d’innombrables dispositifs ont été créés pour l’ensemble des chômeurs au nom du « c’est mieux que rien » (PPAE et ORE, contrats aidés, EMTPR…) afin de réduire leurs prétentions et leurs droits.

  • La France découvre, horrifiée, ses 3 millions de chômeurs, par Sophie Hancart (Actuchomage)
    http://www.actuchomage.org/2012092722532/Social-economie-et-politique/la-france-decouvre-horrifiee-ses-3-millions-de-chomeurs.html

    Nombre de nos concitoyens, abreuvés de mensonges mille fois répétés qui deviennent une vérité, comme disait feu Joseph Goebbels, tombent dans le panneau. Il suffit de lire les commentaires d’articles insultants à l’encontre des chômeurs postés un peu partout sur internet au cours de cette « journée spéciale ». L’épouvantail du #chômage agité auprès d’individus aussi ignorants que peureux fonctionne à merveille. Ignorants, ils gobent ce qu’on leur dit et s’imprègnent de fantasmes qui nourrissent leur hantise. Peureux, parce qu’ils n’osent plus tenir tête à leur patron — d’ailleurs, ils ne l’ont certainement jamais fait… — et préfèrent justifier leur #servitude en la faisant passer pour du courage (ça s’appelle le masochisme des esclaves), puis déverser leur stress et leur angoisse sur ceux qui personnifient une réalité effrayante : le chômeur et le SDF, c’est "cachez-moi cet avenir que je ne saurais voir" !

    Aussi lâche que cela paraisse, se défouler sur le plus faible et cracher sur celui qui incarne ses pires frayeurs est banalement humain. L’égoïsme, aussi, est banalement humain. C’est, d’ailleurs, sur ces pulsions primales qu’a toujours prospéré le #capitalisme. Et c’est pourquoi nos oligarques — patronat, financiers et rentiers, politiques complices et médias aux ordres — se frottent les mains : tandis que la majorité du petit peuple passe son temps à se taper dessus, la minorité qui a l’intelligence de regarder en haut ne leur inspire aucune crainte.

  • La rue fait reculer le gouvernement portugais
    http://www.actuchomage.org/2012092222472/Mobilisations-luttes-et-solidarites/la-rue-fait-reculer-le-gouvernement-portugais.html

    Frappé par une grave crise économique, le Portugal, a obtenu en mai 2011 une aide de 78 milliards d’euros de l’Union européenne et du Fonds monétaire international, en contrepartie d’un sévère programme de réformes et d’austérité. Problème, la rigueur a entrainé un recul du PIB de plus de 3% au deuxième semestre et le chômage dépasse désormais 15% de la population active. Le gouvernement, qui peine a réduire ses déficits, a obtenu de la « troïka » (UE-FMI-BCE), représentant les bailleurs de fonds du pays, un délai pour y parvenir alors que le renforcement de l’austérité, prévue par M. Passos Coelho, était également destinée à rassurer les créanciers.

  • Le déficit et le défaut, nos amis méconnus (actuchomage)
    http://www.actuchomage.org/2012092022432/La-revue-de-presse/le-deficit-et-le-defaut-nos-amis-meconnus.html

    Mais est-ce si mal ? J’avais hier soir l’honneur insigne d’être invité chez Taddeï, sur France 3. Et, attendant que l’on en vienne à mon sujet (la vidéo islamophobe), j’avais vue imprenable sur le crâne le plus célèbre de la Bonne Parole Financière, celui de notre ami François Lenglet. Lequel crâne disait une chose très simple, que nous avons déjà dite ici. Les créanciers de la dette sont, pour une large part d’entre eux, les épargnants aisés et âgés, au sommet de leur pouvoir d’achat. A supposer qu’un pays décide de faire faillite, ou défaut, totalement ou partiellement, c’est cette tranche de la population qui se trouverait lésée au bénéfice des jeunes générations, qui n’ont encore rien épargné et sont généralement au chômage. Une sorte de révolution générationnelle.

  • « On se bat pour savoir si oui ou non on vit encore dans un état de droit »
    http://www.actuchomage.org/2012090622242/Mobilisations-luttes-et-solidarites/lon-se-bat-pour-savoir-si-oui-ou-non-on-vit-encore-dans-un-etat-de-droi
    En fait, les économies (et donc les super-profits !) se font sur le dos des salariés.

    Me Brun estime que les ennuis commencent en 2005 avec l’implantation d’une usine identique en Chine. Des salariés de Sodimédical se rendent sur place pour former les équipes chinoises. Selon le récit de Marie publié par Marie-Claire (oui, Marie-Claire, pour une fois que je ne vous cite pas un blog d’économiste ténébreux, vous pourriez applaudir), l’hygiène laisse à désirer : « Une collègue, qui est partie là-bas pour un an afin de former les ouvriers, nous montre les photos qu’elle a prises : comme il n’y a pas de chauffage, on voit leurs mains brûlées par l’inox des tables, à cause du froid ». L’usine chinoise finit par produire de plus en plus de pièces que l’équipe française doit assembler. Là encore, on n’est pas trop regardant comme en témoigne ce joli reportage trouvé dans Le Monde : « Il y avait toujours des mal-fabrications, des draps découpés aux mauvaises dimensions. Il manquait parfois 10 centimètres, alors qu’on nous demandait de travailler au millimètre près. On a trouvé des poches mal soudées, qui fuyaient. Et même des insectes dans les emballages... »

  • Grèce : les dictateurs de l’UE exigent 6 jours de travail par semaine |Et puis les chaînes et le fouet, tant qu’à faire !
    http://www.actuchomage.org/2012090522222/La-revue-de-presse/grece-les-dictateurs-de-lue-exigent-6-jours-de-travail-par-semaine.html

    Elle réclame notamment au pays de rallonger la semaine de travail à six jours. La lettre reproduite en partie par le Guardian indique : « Mesure : augmenter la flexibilité des horaires de travail : augmenter le nombre maximum de jours de travail à six jours par semaine pour tous les secteurs. » La troïka demande aussi à ce que l’Inspection du travail grecque soit réformée et placée sous supervision européenne. Selon le Guardian, cette lettre révèle en détails l’intrusion de la zone euro dans un système et une culture du travail qui sont vus en dehors de la Grèce comme « dysfonctionnels ».

    • Je pense que l’exemple de l’Islande va enfin faire son chemin : Renvoyer tous les usuriers dans les cordes et repartir de zéro avec une constitution protégeant l’intérêt public du pouvoir de nuisance du monde de la finance.

  • L’absentéisme au plus bas dans les #entreprises
    http://www.actuchomage.org/2012090522202/La-revue-de-presse/labsenteisme-au-plus-bas-dans-les-entreprises.html

    Cette info est considérée comme "une bonne nouvelle pour les chefs d’entreprises" qui, malgré une conjoncture morose et des perspectives peu engageantes, "peuvent compter sur l’assiduité de leurs salariés"... Pourtant, selon une étude récente évoquée par La Tribune, plus de neuf salariés sur dix (92%) déclarent souffrir d’épuisement professionnel dans leur emploi actuel, et 19% d’entre eux disent être en état d’épuisement permanent.

    Il est vrai que la plupart ne veulent pas s’absenter, contre l’avis de leur médecin. Ainsi témoignait un docteur sur Rue89 : « Moi, j’ai plutôt des problèmes avec les gens qui refusent de s’arrêter. D’abord, parce qu’ils ne toucheront que la moitié de leur salaire. Et la deuxième raison, c’est la peur de perdre son emploi : celui qui s’arrête, c’est celui qui pénalise l’entreprise et il sera le premier sur la liste en cas de licenciements. L’arrêt maladie, ça devient un luxe ».

    En vérité, les abus d’arrêts #maladie sont très rares :

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=8F5tb-OzPY0

    On se glorifie du recul de l’#absentéisme, mais on ne parle jamais des dégâts du présentéisme, bien plus onéreux. Une culture très masculine qui favorise les inégalités entre hommes et femmes dans l’entreprise. Mais, plus prosaïquement, un salarié grippé qui va quand même au travail, commet des erreurs parce qu’il n’est pas du tout en forme et, de surcroît, contamine ses collègues, est-ce vraiment intelligent ? Un salarié qui souffre de troubles-musculo-squelettiques et ne s’arrête pas, quitte à devenir complètement paralysé, est-ce que cela ne coûte pas encore plus cher ensuite non seulement à la #Sécu, mais à l’intéressé lui-même ?

    • Justement :)

      l’article de la Tribune date du 25 juillet dernier et ne précise aucune date. Au mieux, c’est sourcé, mais y a pas un seul lien vers cette fameuse « étude » :

      Selon une étude réalisée par Consumer Analysis pour le compte du cabinet de conseil CareerBuilder

      et blablabla...

      Et donc, Consumer Analysis est une boite anglaise : http://www.c-a-g.co.uk

      Qui a fourni cette étude pour CareerBuilder, un site d’offre d’emploi franchisé dont le site français est ici : http://www.careerbuilder.fr mais y en a partout en europe des CareerBuilder...

      Au final on a quoi ? pas d’information sur le panel testé, pas de date, rien. Mais l’article de la Tribrune prend un crédit certain rien qu’avec cette phrase : « Selon une étude, tralala ... » qui devient récente chez actuchomage.org ...

      On doit à Pierre Légaré, psychologue, humoriste et homme de télévision québécois l’aphorisme suivant :

      Quand tu discutes, si tu mentionnes un pourcentage, y a 88% des gens qui vont croire tout ce que tu dis.

      Lequel était souvent suivi, quelques secondes plus tard par :

      ça passe à 92% si tu en mentionnes un deuxième.

      Du coup, la Tribune devient une source d’information (à défaut de renvoyer vers la véritable source) encore plus crédible, parce que y a 2 nombres dans le chapeau de l’article :)

      J’entends souvent des gens dire des phrases très construites sur le prototype ci-dessous :

      « J’ai lu dans tel magazine », « entendu sur tel émission de radio », « vu à la télé »
      « que selon une étude » pouvant être récente, sérieuse, américaine, voire scientifique, voire tout à la fois...
      un nombre
      une assertion qui vient corroborer ce que la personne à envie de faire passer pour vraie.

      on fabrique comme ça des informations très crédibles et invérifiables, c’est super pour faire gober ce qu’on veut... :)

      Et j’ajoute que la plupart du temps, quand on parvient à remonter jusqu’à l’origine de l’étude, quand elle existe, elle est réalisé sur un panel d’étudiant d’université américaine, et le chiffre résultant est asséné par le journal français comme une vérité pouvant s’appliquer à tous les lecteurs. De quoi influencer pas mal de monde, en fait...

      voilà :)

  • Quand un allocataire du RSA s’immole dans une CAF | Social, économie et politique
    http://www.actuchomage.org/2012081822002/Social-economie-et-politique/quan-un-allocataire-du-rsa-simmole-dans-une-caf-enquete.html

    Pour Virginie Gorson-Tanguy, le dispositif-même du RSA entraîne avec une gestion administrative lourde et kafkaïenne. « Le RSA a été introduit alors qu’on renforçait cette notion très contestable et culpabilisante des droits et devoirs. Quant au RSA activité, c’est une véritable usine à gaz. Tu déclares un boulot, on te réclame une pièce, tu la renvoies trois fois, ta situation change entretemps et tu n’as plus de travail, ce qui entraîne un décalage dans le temps dans le versement des prestations, puisqu’ils ont pris en compte ta situation du trimestre précédent. A vivre en tant qu’allocataire, c’est l’horreur ».

    Il est plus simple administrativement, souligne la jeune femme, de percevoir le RSA-socle qui a remplacé l’ancien RMI (475 € pour une personne seule sans allocations logement, 418 € avec). Un paradoxe puisque le RSA activité, qui complète les revenus liés à un travail, est censé faciliter le retour à l’emploi alors que le RMI était critiqué sur ce point. Seuls les associations de chômeurs avaient dénoncé en 2008, lors de la mise en place du RSA, un « dispositif ingérable, mélange des genres entre chômage et activité, entre CAF et Pôle Emploi, qui est tout sauf un progrès », pour reprendre le mot de Robert Crémieux, ex-Président du MNCP. L’une des conséquences de cette complexité administrative, c’est le non-recours au RSA : plus du tiers des bénéficiaires potentiels ne le demanderaient pas, soit une économie de 5,2 milliards d’euros pour les pouvoirs publics.

    [...]

    Après la tenue d’un CHSCT (Comité d’hygiène et de sécurité) entre les organisations syndicales et la direction de la CAF des Yvelines, la représentante syndicale CGT a cependant préféré ne plus répondre aux demandes d’interviews. Une interview sur France Info de Elodie Clair, Directrice de la #CAF des Yvelines, donne cependant quelques indications sur les décisions prises. Plus de personnel ? Plus d’écoute des « usagers », moins de tracasseries administratives, comme le demandait l’APEIS (Association pour l’emploi, l’information et la solidarité entre les chômeurs et les travailleurs précaires) ? Elodie Clair explique simplement qu’un troisième vigile sera recruté et que des personnels de la police municipale et de la police nationale seront présents afin d’intervenir rapidement en cas « d’incivilités ».

    [...]

    En Isère, ce sont les militants de La maison du RSA qui siègent dans les EP. Ils ont co-écrit avec la CAF l’ensemble des imprimés destinés aux allocataires du RSA. Alain Guézou, qui s’est présenté aux législatives sous l’étiquette RSA (« Réussir sans avenir »), explique comment La Maison du RSA a également obtenu le rétablissement des avances sur droits supposés des Conseils généraux, supprimés avec l’entrée en vigueur du RSA.

    « Ce type d’aide aurait peut-être été utile pour cet homme qui s’est immolé, mais elles ont été supprimées sous prétexte qu’il y avait trop d’indus. Pourtant, lorsque nous avons demandé les éléments au Conseil général de l’Isère, il est apparu qu’il y avait moins de 1% d’indus et qu’au nom de cela on pénalisait 99% des gens ».

  • Le CUI, une sacrée aubaine pour les patrons véreux ! | Mobilisations, luttes et solidarités
    http://www.actuchomage.org/2012082522072/Mobilisations-luttes-et-solidarites/le-cui-une-sacree-aubaine-pour-les-patrons-vereux.html

    Son contrat, co-signé par Pôle Emploi, a été conclu pour la période du 1er juin au 30 novembre. Mais son employeur, souhaitant faire jouer la possible « modulation » des horaires, lui a proposé de concentrer entre le 1er juin et le 19 août — période de préparation puis de déroulement du festival — les 520 heures de travail qui devaient à l’origine s’étaler sur six mois. Camille, pleine de bonne volonté, a naïvement accepté, n’imaginant pas une seconde ce que cela pouvait induire pour sa santé.

    Elle s’est dépensée sans compter jusqu’à 15 heures par jour, enchaînant des semaines de 60 à 80 heures sans journée de repos, au gré des besoins du festival et de ses nombreuses manifestations (tout ça pour 627 € par mois). Un soir de juillet, épuisée, lessivée, rentrant chez elle en voiture (30 km de nuit), elle a évité de justesse un accident de la route. Elle a tenté, en vain, d’alerter son employeur qui est resté inflexible sur la dangerosité liée à son état de fatigue, prétextant que l’absence de tout congé « était prévue au départ » !