• Tunisie : Le mouvement du Peuple demande une audition du président de la République par l’Assemblée
    http://www.huffpostmaghreb.com/2015/11/30/tunisie-caid-essebsi_n_8680046.html

    Signé par le secrétaire-général du parti et député Zouheir Maghzaoui, le Mouvement du Peuple estime que « le comportement (du président de la République) ne reflète pas le contenu des dispositions constitutionnelles régissant les pouvoirs de la présidence de la République ».

    Selon ce parti qui a fait élire trois représentants à l’Assemblée, le président de la République est apparu lors de son discours non pas comme « le président de tous les Tunisiens », mais comme le représentant « du parti qui l’a porté candidat », bien que ce parti apparaisse « incompétent pour exercer la responsabilité du pouvoir ».

    Le parti appelle l’Assemblée des Représentants du Peuple à mettre un terme à cette « flagrante menace pesant sur la transition démocratique » et à convoquer le président de la République à une audition pour avoir outrepassé" ses « obligations constitutionnelles » d’être au dessus des partis.

    L’article 76 de la Constitution tunisienne dispose que « Le Président de la République ne peut cumuler ses fonctions avec toute responsabilité partisane. ».

    Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a appelé dimanche soir le parti Nidaa Tounès, dont il est le fondateur, à « se ressaisir ».

  • #Tunisie - « Je ne suis pas vivant pour mourir » : Le cri de désespoir du cousin de Mabrouk Soltani, exécuté par des #terroristes
    http://www.huffpostmaghreb.com/2015/11/17/berger_0_n_8581072.html
    C’est l’histoire d’un petit berger tunisien décapité par des terroristes
    http://rue89.nouvelobs.com/2015/11/17/cest-lhistoire-dun-petit-berger-tunisien-decapite-terroristes-26215

    « Je ne suis pas vivant pour mourir ». Le désespoir, l’absence de perspectives, le sentiment d’abandon et d’injustice... Sur le plateau de Nessma TV, Nessim Soltani veut faire entendre sa voix, lourde, les yeux embués de larmes, dans un témoignage poignant partagé massivement sur les réseaux sociaux.

    Le cousin de Mabrouk Soltani jeune berger de 16 ans décapité par les terroristes sur le Mont Meghila dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, est apparu désarmé, impuissant, en colère face à la tragédie qui a touché sa famille.

    Pendant près d’un quart d’heure, le jeune homme de 20 ans revient sur la précarité à laquelle sa famille et son entourage sont confrontés, sur le laxisme et le désintérêt de l’État quant à leur situation, sur le « niveau de pauvreté sous le zéro » dans lequel il vit. (...)
    L’arrêt précoce de l’école « à 16 ans », est dû au manque de moyens de la famille de Nessim Soltani. D’ailleurs, quand il parle d’école, la voix du jeune homme se noue, il a du mal à formuler ses phrases. « Quand je vois un enfant sortir d’une école, d’un collège, cela me donne envie de mourir. »

    « Je ne suis même pas vivant pour mourir », renchérit-il, « Je ne travaille pas pour moi, pour construire mon futur. Je travaille pour nourrir ma soeur, pour qu’elle puisse étudier... nourrir mon père et ma mère, et je n’y arrive même pas ».

    Il vient souvent à Tunis pour chercher du travail, dans les chantiers. Son argent, il l’envoie à sa soeur, à son père, mais « c’est difficile, je n’ai pas les moyens d’acheter les livres scolaires, je n’achète que les cahiers. »

    #pauvreté