• #Tunisie - « Je ne suis pas vivant pour mourir » : Le cri de désespoir du cousin de Mabrouk Soltani, exécuté par des #terroristes
    http://www.huffpostmaghreb.com/2015/11/17/berger_0_n_8581072.html
    C’est l’histoire d’un petit berger tunisien décapité par des terroristes
    http://rue89.nouvelobs.com/2015/11/17/cest-lhistoire-dun-petit-berger-tunisien-decapite-terroristes-26215

    « Je ne suis pas vivant pour mourir ». Le désespoir, l’absence de perspectives, le sentiment d’abandon et d’injustice... Sur le plateau de Nessma TV, Nessim Soltani veut faire entendre sa voix, lourde, les yeux embués de larmes, dans un témoignage poignant partagé massivement sur les réseaux sociaux.

    Le cousin de Mabrouk Soltani jeune berger de 16 ans décapité par les terroristes sur le Mont Meghila dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, est apparu désarmé, impuissant, en colère face à la tragédie qui a touché sa famille.

    Pendant près d’un quart d’heure, le jeune homme de 20 ans revient sur la précarité à laquelle sa famille et son entourage sont confrontés, sur le laxisme et le désintérêt de l’État quant à leur situation, sur le « niveau de pauvreté sous le zéro » dans lequel il vit. (...)
    L’arrêt précoce de l’école « à 16 ans », est dû au manque de moyens de la famille de Nessim Soltani. D’ailleurs, quand il parle d’école, la voix du jeune homme se noue, il a du mal à formuler ses phrases. « Quand je vois un enfant sortir d’une école, d’un collège, cela me donne envie de mourir. »

    « Je ne suis même pas vivant pour mourir », renchérit-il, « Je ne travaille pas pour moi, pour construire mon futur. Je travaille pour nourrir ma soeur, pour qu’elle puisse étudier... nourrir mon père et ma mère, et je n’y arrive même pas ».

    Il vient souvent à Tunis pour chercher du travail, dans les chantiers. Son argent, il l’envoie à sa soeur, à son père, mais « c’est difficile, je n’ai pas les moyens d’acheter les livres scolaires, je n’achète que les cahiers. »

    #pauvreté