« Selon ses proches, Abu Omar, coordinateur des attentats de Paris, ne fréquentait jamais la mosquée. Comme la plupart des jihadistes français »

Je n’arrive pas à comprendre ou peur de comprendre, « Le coordinateur des attentats ne fréquentait jamais la mosquée. » ma baad, et ensuite ?

Oui, être quelqu’un avant de redevenir personne, et à défaut de rites initiatiques de repères ou de rituels, noyer sa rage dans le sang et y trouver un sens.

►http://rue-affre.20minutes-blogs.fr/archive/2015/11/19/tirer-dans-le-tas-923884.html

Ça ne signifie rien, ni dans un sens ni dans l’autre : ça peut tout autant vouloir dire que c’était pas la religion qui les intéressait dans tout ça (parfaitement plausible), que ça peut être parce qu’ils prient et étudient autre part (on sait que la mosquée c’est le dernier endroit où vont les salafistes les plus extrêmes, donc plausible tout autant).

@rastapopoulos Si cela signifie quelque chose : je vous invite à vous renseigner sur la place de la prière (pilier) dans l’islam et sur les obligations rituelles (lieu, rythme, etc)...

D’ailleurs à ce sujet @wardamd , circule beaucoup l’article de The Atlantic « Ce que veut vraiment l’état islamique », qui me laisse assez perplexe, puisqu’il vise une explication des actions de l’EI strictement religieuse, qui ne correspond pas vraiment à notre cadre de référence explicatif habituel historico-sociologico-géopolitique. J’ai lu le texte en entier, et si je veux bien entendre la dimension millénariste de la prédication EI, est-ce suffisant pour comprendre ? Je ne suis pas spécialiste, du coup, j’aimerais avoir votre éclairage ainsi que celui de @alaingresh. ▻http://www.courrierinternational.com/article/enquete-ce-que-veut-vraiment-letat-islamique

@supergeante sur la modernité de ces gens : ►http://seenthis.net/messages/430093

@wardamd il me semblait que le plus important de l’obligation était de prier en commun, pas obligatoirement à la mosquée (et encore : « sauf si on a une bonne excuse », et du point de vue de leurs interprétations « être en train de préparer des actions contre les croisés » est probablement une bonne excuse). Mais donc ce que je dis surtout c’est que la seule information « ne va pas à la mosquée » ne suffit pas à interpréter si la cause est parce qu’ils s’en foutent, ou parce qu’ils prient ailleurs (avec autant de ferveur que les autres mais ailleurs). Pour interpréter dans un sens ou dans l’autre, il faudrait avoir des infos du genre « il ne priait quasiment jamais, mosquée ou pas, ni ne suivait les autres piliers, etc ». Ce qui est possible aussi (c’est même le premier point de mon message précédent), mais demande plus d’infos que juste ce dont on parle ici.

@supergeante Bonjour, jai lu l’article, que j’ai trouvé intéressant. Le titre est un peu problématique - mais passons. Sur le fond, c’est un postulat comme un autre. Chacun-e peut faire dire ce qu’il veut à un texte, y compris au Coran. Il y a quelques approximations dans l’article (sur l’esclavage par ex) mais il est évident que des individus de l’Etat islamique se pensent être les « meilleurs musulmans » et « meilleurs représentants de l’islam ». Après je vais laisser @AlainGresh répondre quand il pourra :)

Merci !