Deux tonnes de Captagon saisies en Turquie

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  • Où l’on reparle du Captagon.

    Grosse saisie en Turquie (non loin de la frontière avec la zone tenue par la coalition de Jaysh al-Fateh comprenant notamment al-Nusra) a priori destinée aux pays du Golfe :
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/11/20/97001-20151120FILWWW00112-deux-tonnes-de-captagon-saisies-en-turquie.php

    Près de 11 millions de comprimés de Captagon, une drogue utilisée comme stimulant et source de revenus en Syrie, ont été saisis par la police dans le sud de la Turquie près de la frontière, ont rapporté plusieurs médias aujourd’hui.

    La police antidrogue a mis la main sur 10,9 millions de comprimés pesant près de deux tonnes au cours de deux descentes distinctes dans la province de Hatay, frontalière de la Syrie, selon le quotidien Hürriyet, qui cite le ministère de l’Intérieur. Les policiers ont saisi un premier lot de 7,3 millions de comprimés dissimulés dans 1300 filtres à huile de moteur mercredi. Produits en Syrie, ils étaient destinés aux pays du Golfe, selon Hürriyet. Le second lot a été découvert le lendemain dans un dépôt, selon le quotidien.

    Et puis cette question : certains auteurs des attentats auraient-ils été sous l’emprise de cette drogue ?
    http://www.20minutes.fr/societe/1732519-20151118-video-attentats-paris-captagon-drogue-djihadistes-seuleme

    Vendredi 13 novembre, Christophe* se trouvait à quelques encablures du Bataclan. Sans se douter du drame qui allait se jouer quelques minutes plus tard, il croise les terroristes dans une Polo noire, relate Le Figaro : « Je suis allé les voir pour leur dire qu’ils étaient mal garés. Ils n’ont pas ouvert la fenêtre et m’ont regardé méchamment. On aurait cru des morts-vivants, comme s’ils étaient drogués ».

    D’autres rescapés de la tuerie décrivent des hommes « méthodiques » et « calmes ». Si aucune information n’a encore été communiquée concernant la toxicologie des kamikazes à l’origine des attentats de Paris, des précédents ont déjà fait état de djihadistes drogués, et notamment d’un dérivé d’amphétamines connu sous le nom de Captagon. Seifeddine Rezgui, l’homme qui a abattu 38 personnes sur une plage de Sousse (Tunisie) l’été dernier, aurait quant à lui été sous l’emprise de cocaïne au moment des faits.

    Mardi, des perquisitions menées dans un hôtel du Val-de-Marne où auraient résidé les terroristes présumés, dont Salah Abdeslam, l’homme le plus recherché de France, ont abouti à l’examen de seringues retrouvées sur les lieux, signalait l’hebdomadaire Le Point.