Andrea Dworkin : La notion de supériorité biologique : un argument dangereux et meurtrier
▻https://tradfem.wordpress.com/2014/10/04/andrea-dworkin-la-notion-de-superiorite-biologique-un-argument-da
En tant que classe (pas nécessairement en tant qu’individues), nous pouvons porter des enfants. De cela découlent, selon l’idéologie patriarcale, tous nos autres attributs et toutes nos autres potentialités. Sur le piédestal, immobiles comme des statues de cire, ou dans le caniveau, icônes déchues embourbées dans la merde, nous sommes adulées ou dénigrées parce que nos traits biologiques sont ce qu’ils sont. Citant des gènes, des organes génitaux, de l’ADN, des odeurs codées, des biogrammes, des hormones, ou quoi que ce soit qui est au goût du jour, les phallocrates plaident leur cause qui est, en essence, que nous sommes biologiquement trop bonnes, trop mauvaises, ou trop différentes pour faire autre chose que de nous reproduire et de servir les hommes aux plans sexuel et domestique.
Traduction française : Tradfem
Avant d’être publié dans Letters from a War Zone (1988), l’essai « Biological Superiority : The World’s Most Dangerous and Deadly Idea » (1977) a d’abord été publié dans Heresies n°6 on Women and Violence, Vol. 2, n° 2, été 1978.
▻http://www.nostatusquo.com/ACLU/dworkin/WarZoneChaptIIID.html
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