https://i1.wp.com

  • SNU : jusqu’à présent, j’avais héroïquement résisté à l’appel du point Godwin sur le sujet – auquel, au moins @marielle avait cédé –, mais là, les titillements de @biggrizzly forment la goutte de trop, je craque…

    Exclusif : voici l’uniforme du Service national universel
    https://www.parismatch.com/Actu/Societe/Exclusif-voici-l-uniforme-du-Service-national-universel-1618817

    Gabriel Attal dévoilera jeudi [18 avril 2019] la tenue officielle du SNU aux côtés des premiers jeunes volontaires qui testeront ce service national en juin. Paris Match vous la présente en exclusivité.
    Gabriel Attal, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale, pose avec les 13 premiers volontaires du SNU.
    © Philippe Petit

    Le projet des jeunes du lycée Le Corbusier à Tourcoing, l’a emporté. Avec une cocarde tricolore et un slogan : « Jeunesse engagée. » Une idée des élèves de première de la filière architecture et design. Ils ont gagné le concours lancé par Gabriel Attal, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale , en charge du Service national universel (SNU). Une tenue faite par des jeunes pour des jeunes.


    Les volontaires du SNU et le secrétaire d’Etat Attal au pied de l’Arc de Triomphe. [variante sans le blouson, « tenue de travail » ?]
    © Philippe Petit

    [EDIT : comme l’adresse de la photo de Match ne passe pas (présence d’une virgule), j’ai été piocher sur le site de Révolution permanente ;-)
    mêmes photos du service de presse, mais titre un peu différent :
    Embrigadement. Service National Universel : bientôt les jeunes déguisés en policiers
    deux salles, deux ambiances]

    et donc, l’évident :


    BNF Gallica, via WP


    Le Maréchal Pétain passe en revue un groupe des chefs des Chantiers de Jeunesse.
    Source : Collection particulière.

    via : https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/index.php/fr/les-chantiers-de-la-jeunesse

    mais aussi, avec les déclinaisons
    les chefs


    Tenue de sortie, Tenue de travail, Chef musulman [pour l’Afrique du nord], Chantiers de la Marine
    mais aussi, pour la troupe [к рядовым членам, les « membres ordinaires » dit le texte

    Tenue de sortie, Musique, Tenue de travail, Garde du drapeau
    via https://catherine-catty.livejournal.com/832198.html (en russe…)

  • 71% of Brits want an Israel/Gaza ceasefire

    https://voxpoliticalonline.com/2024/01/15/71-of-brits-want-an-israel-gaza-ceasefire-our-politicians-are-no

    Tory-founded opinion pollster YouGov has had to publish anti-government survey results about the Israel/Gaza conflict. Oh dear.

    71% of the British public believe there definitely (48%) or probably (23%) should be an immediate ceasefire.

    Only 12% feel there should definitely not (6%) or probably not (6%) be.

    En fRance en revanche, on sait pas, c’est secret.

  • La salade des cravatés Jean-François Nadeau - Le Devoir

    Les pièces de viande sont désormais placées sous haute surveillance. Attention à qui partira sans demander son reste avec un morceau sanguinolent sous le bras : aux portiques de sécurité, l’alarme se mettra à hurler. Ces chiens de garde modernes, ces renifleurs de puces électroniques, sont de plus en plus nombreux à traquer les voleurs.

    Ce n’est pas là de la science-fiction. Plusieurs supermarchés, en Europe, tentent bel et bien de pallier, par des mesures de surveillance exacerbées, les vols à l’étalage du côté de la boucherie et de la charcuterie. D’Athènes à Londres, en passant par Paris et Berlin, les cas de vol de viande sont de plus en plus nombreux https://rmc.bfmtv.com/actualites/economie/conso/les-supermarches-confrontes-a-la-hausse-des-vols-on-met-des-antivols-sur- .

    . . . . .
    Au même moment, au sein d’une des portions les plus privilégiées de la planète, des gens en sont à se demander, dans l’entre-soi de leur vie chic projetée sur papier glacé, si la calandre de la Rolls-Royce, le yacht surdimensionné et la montre en or suffiront encore pour proclamer, à la face du monde, le sentiment exacerbé de leur supériorité.

    Désormais, l’industrie du luxe constitue le fonds de commerce de quelques-unes des plus grandes fortunes du monde. Tandis que le gros de la population se fait manger la laine sur le dos, des béni-oui-oui font l’éloge du mode de vie des ultrariches en vantant, entre autres choses, « l’élégance masculine ». L’homogénéité des apparences vestimentaires, créée par la société de consommation dans l’après-guerre, est une illusion égalitariste que ce retour du chic promet de clarifier.

    Contre quoi se battent ces gens qui revendiquent, sans rire, leur droit à l’élégance, comme si le fait de porter un mouchoir de poche constituait une résistance aux vraies dérives de notre temps ? Que valent leurs déclarations d’amour à la nation, eux qui s’emploient en tout temps à cautionner les iniquités qui la mine de l’intérieur ?

    L’important, pour eux, a toujours été de manifester coûte que coûte le sentiment de leur supériorité. Qu’importe pour ces gens-là que leur élégance se confonde historiquement avec les vieux habits du capital financier. Cette élégance d’un genre bien particulier, érigée en nouvelle norme par ceux qui font fortune des excès, constitue une autre tentative pour justifier l’inégalité économique par une domination symbolique.

    Depuis ses origines, le costume de l’homme d’affaires s’impose comme celui d’êtres qui ont les moyens de chômer. Ce n’est pas un vêtement pour s’user à l’atelier, mais pour commander aux autres de le faire. Pierre Falardeau, dans Le temps des bouffons https://www.ledevoir.com/culture/cinema/563253/le-temps-des-bouffons-le-film-de-liberte-totale-de-pierre-falardeau , parlait à raison d’un « beau ramassis d’insignifiants chromés, médaillés, cravatés, vulgaires et grossiers avec leurs costumes chics et leurs bijoux de luxe ».

    Les porte-voix de l’ultra-droite mondaine s’emploient, par tous les moyens, à avaliser les inégalités sociales dans les journaux, à la télévision, à la radio. Bien assis sur leur steak, ils nous rappellent, au nom de la grandeur d’une civilisation dont ils se croient les parangons, leur droit de faire bombance, entre amis, avec quelques têtes de veau. Devant les autres, ils s’emploient à jouer les bouchers, en tranchant la langue de ceux qui osent les contester.

    Parlant de gros jambons, celui que le commun des mortels mange au Canada est-il à la veille d’être mieux contrôlé ? En France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments a confirmé, l’été dernier, le lien entre le cancer et la consommation de nitrites dans les viandes transformées. Les sels de nitrite, les sels de nitrate ou encore les deux sont ajoutés à plusieurs viandes pour en améliorer la couleur, la texture et la saveur, de même que pour contrôler la croissance microbienne. En Europe, le taux permis, jugé désormais trop élevé, est de 150 mg par kilo de viande. L’État français demande au secteur de l’agroalimentaire de réduire de 20 à 25 % ces teneurs. Plusieurs instances recommandent une interdiction totale. Pendant ce temps, au Canada, l’usage permis de ces substances est de 200 mg/kg…https://inspection.canada.ca/controles-preventifs/produits-de-viande/nitrites/fra/1522949763138/1522949763434

    La consommation de viande à outrance constitue un trait affirmé du modèle de société néoconservateur. Nous sommes encouragés à en manger, bien que nous sachions qu’elle pose toutes sortes de problèmes, d’un bout à l’autre de la chaîne de l’alimentation. Cette consommation a conditionné des comportements troublants, tant chez ceux qui n’ont plus les moyens d’en manger et qui se retrouvent à en voler que chez ceux qui mordent la société de tous côtés, en jouant les grands fauves. Cela dresse, sans conteste, le portrait d’une société malade, condamnée à regarder même le prix de la salade grimper.

    J’ai regardé hier la première de Survivor Québec . Cette aventure en simili, télédiffusée à grand renfort de publicités, présente des gens d’ici à qui est enseigné, entre autres choses, l’art d’identifier, aux Philippines, des plantes comestibles. Très pratique pour apprendre à manger différemment ici-bas…

    Le divertissement, par définition, fait diversion. Peut-on s’empêcher de constater que celui-ci mime un modèle de société dont nous sommes déjà gavés ? Soyez à vous-même votre propre but ! Luttez les uns contre les autres ! Au diable la vie en commun ! Dans cette quête où règne le chacun pour soi, le gagnant est le dernier à survivre, au milieu d’une île en plastique, avec de l’argent qui lui sort par les oreilles. N’est-ce pas là une représentation du modèle de société dans lequel nous coulons ?

    Source : https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/787732/chronique-la-salade-des-cravates

    #bourgeoisie #luxe #entre-soi #viande #inflation #ultra_riches #néolibéralisme #ultra-droite #inégalités_sociales #médias #divertissement #canada #capitalisme

  • La France légitime contre la France légale Mesloub Khider
      
    "Mais, pour les prolétaires qui se laissent amuser par des promenades ridicules dans les rues, par des plantations d’arbres de la liberté, par des phrases sonores d’avocat, il y aura de l’eau bénite d’abord, des injures ensuite, enfin de la mitraille, de la misère toujours”. Auguste Blanqui (révolutionnaire socialiste français, 1805-1881). 

      
  
S’il fallait une énième preuve sur la nature dictatoriale de la démocratie bourgeoise, elle nous est de façon répressive administrée par la politique terroriste antisociale et policière du gouvernement Macron.  Plus que jamais, la démocratie est la feuille de vigne derrière laquelle se dissimule la dictature du capital.  Si en période de “paix sociale”, la classe dominante arbore sereinement le masque hypocrite de la respectabilité “démocratique”, en période d’agitations sociales radicalement revendicatives, la même classe dominante apeurée dévoile belliqueusement son véritable visage hideux. Toute sa coutumière phraséologie libérale sur le droit de grève, de manifestation, de circulation, en un mot le respect des “Droits de l’Homme” se métamorphose en son contraire. La répression devient son mode de gouvernement.

    L’intimidation, sa méthode de gestion barbouzienne. La calomnie, son moyen de communication médiatique. L’incarcération, sa technique de bannissement politique. L’arbitraire, sa conduite procédurale judiciaire. Le mépris, son expression naturelle. La manipulation, sa stratégie étatique machiavélique.   

    Le mouvement des Gilets Jaunes illustre dramatiquement cette sinistre réalité. Devant la radicalisation de ses revendications, le pouvoir de Macron a révélé toute sa cruelle brutalité, son cynisme arrogant.   

    En effet, depuis que  la France Légitime , celle du peuple, s’est enfin réveillée de sa longue léthargie sociale pour s’affirmer politiquement sur son terrain de lutte authentique,  la France légale , celle du scrutin financier, dévoile son essence foncièrement élitaire, son appartenance sociale bourgeoise, son caractère de classe, sa fonction dominatrice, ses instincts répressifs. Elle n’admet pas que  la France Légitime  puisse revendiquer son droit à se gouverner librement au nom de ses intérêts supérieurs, dès lors que  la France légale  s’est fourvoyée par sa compromission avec le monde de la finance, vendue au capital mondial, responsables de la misère généralisée.   
     
    Force est de constater que le combat des Gilets Jaunes initialement porté exclusivement par des “automobilistes en colère” ne mérite plus d’être désigné sous son appellation initiale. Car ce mouvement a transcendé ses protestations primaires originales contre l’instauration de la taxe sur le carburant pour étendre ses revendications à tous les aspects de l’existence marquée par l’injustice sociale. Dès lors, il n’est plus approprié de parler de Gilets Jaunes. Il serait plus conforme à la réalité subversive générale actuelle d’employer le vocable de “prolétaires” (qui ne dispose que de sa force de travail pour vivre-survivre), ou de l’expression “travailleurs pauvres” (car en dépit de leurs salaires ils vivent dans la pauvreté). Ou encore l’expression “La France Légitime” , opposée à  la France légale  minoritaire élitaire définitivement corrompue. 

    De toute évidence, l’explosion collective de colère des classes précarisées et prolétaires françaises est l’aboutissement de plusieurs décennies de fermentations sociales vécues dans le silence solitaire. Elle est l’expression d’une profonde misère longtemps subie dans la solitude sociale. Elle est la conséquence logique des politiques antisociales humiliantes. Elle est l’ultime défoulement violent de souffrances accumulées longuement refoulées.    

    Au reste, l’expansion massive de ce mouvement à toute la France traduit la profonde fracture sociale territoriale. Aujourd’hui, la France est traversée par une onde de choc subversive. Aucune région n’est épargnée par les secousses telluriques revendicatives sociales, économiques et politiques. L’éruption de ces révoltes protéiformes est l’expression d’une profonde misère sociale. Il n’est donc pas surprenant que plus de 84% de la population française soutiennent le mouvement de luttes des Gilets Jaunes, autrement dit  la France Légitime .

    Actuellement, la majorité des Français rejette le pouvoir de la finance macronien.  
Néanmoins, en dépit de sa radicalité et de sa popularité, ce Mouvement demeure marqué par son immaturité politique, sa fragmentation sociale, son absence organisationnelle décisionnelle, par l’inexistence d’un programme économique émancipateur foncièrement anticapitaliste.  Assurément, on n’efface pas aussi aisément un siècle de contre- révolutions infligées par le stalinisme, le fascisme, l’hitlérisme, le libéralisme, le populisme, l’islamisme. En effet, pour le moment, le Mouvement, dépourvu d’une conscience de classe claire, se limite à lutter uniquement contre les effets de l’économie capitaliste. Mais non pas encore contre le capitalisme. De là s’explique l’absence de combat total contre le pouvoir politique, source de la misère. Or, le triomphe du Mouvement dépend de sa capacité à se battre au-delà du symbolique Arc de Triomphe. Par – delà les ronds-points, faute de quoi il tournera en rond, sans gagner aucun point politique.   

    Si le Mouvement veut précipiter le processus subversif en cours vers la transformation révolutionnaire de la société, il doit s’armer d’un programme économique et politique cohérent en rupture totale avec les catégories économiques du capitalisme. Aussi, le Mouvement ne doit pas se cantonner au cadre étroit des revendications économiques. Car, quoique probablement bientôt partiellement satisfaites par le pouvoir macronien aux abois, elles ne brisent pas le moteur de la reproduction des injustices sociales, à savoir le capitalisme, personnifié par la classe dominante dont Macron ne représente qu’un simple maillon, un serviteur dévoué.   

    De l’unité politique et de l’organisation consciente du Mouvement dépend sa victoire sur la classe capitaliste mondialiste déterminée à se défendre contre le soulèvement populaire, même par la plus sanglante répression.   
    Mais  la France Légitime  armée politiquement et audacieusement triomphera contre  la France légale  surarmée policièrement et militairement. Car nous sommes entrés dans une phase révolutionnaire. En effet, pour pouvoir parler d’une période révolutionnaire,  «  il ne suffit pas que les ouvriers ne veuillent plus, il faut encore que les capitalistes ne puissent plus continuer comme auparavant ».  Or, aujourd’hui, la classe dominante ne peut plus gouverner avec la même arrogance et assurance. 

    Quoi qu’il en soit, l’usage effréné par l’Etat français de la force est un aveu de faiblesse. Le témoignage d’un affolement. La confession d’une confusion, d’une contusion politique. D’une fission sociale. L’illustration du retour de la lutte de classes dans toute sa radicalité combative, mais pas encore avec toute sa dimension politique consciente. 

    Source : http://kidermesloub.over-blog.com/2018/12/la-france-legitime-contre-la-france-legale-mais-pour-les-pro

    #Mesloub_Khider #France #légalité #légitimité #violences #rejet #majorité #manifestations

     

  • Affaire Palmade : la caste veut garder ses privilèges - Vu du Droit Régis de Castelnau - vududroit.com

    L’affaire Palmade qui ne quitte pas la première page des gazettes nous donne finalement une leçon très politique. Nous avions dit dans ces colonnes ce que l’on pouvait en penser moins en ce qui concernait la dimension « faits divers » et les conséquences judiciaires de la tragédie que sur ce qu’elle pouvait révéler concernant certaines mœurs des couches supérieures de la société, pas seulement dans le domaine du show-business. Et puis il y a eu également la réaction de la caste face à la réaction de l’opinion publique.

    On assista d’abord à un regroupement visant à minorer la responsabilité du comédien en le présentant comme une victime. Puis devant l’horreur des conséquences de l’accident et l’avalanche de révélations témoignant d’une manifeste dépravation physique et morale, la peur de l’amalgame provoquait l’abandon en rase campagne de Pierre Palmade, présenté comme indéfendable. Nettoyage urgent des réseaux sociaux pour faire disparaître toutes les photos compromettantes, déclarations vengeresses, compassion surjouée pour les victimes : vite, vite, prenons nos distances avec le boulet. C’est qu’il ne fallait surtout pas que le bon peuple s’imagine que la consommation de cocaïne et de stimulants chimiques pour accompagner des pratiques sexuelles (« chemsex ») étaient généralisées et monnaie courante dans certains milieux, et pas seulement dans le showbiz.

    Peine perdue, parce que la première question qui venait à l’esprit à poser aux belles âmes était simple : vous saviez tout, pourquoi n’avez-vous rien fait, alors que vous prétendez aujourd’hui être étrangers à ces pratiques et ses comportements ? Et en fait, la réponse est tout aussi simple, les couches supérieures de la société et en particulier celles du monde politique, des médias et du spectacle sont profondément gangrenées. D’abord par des modes de vie ou la transgression est considérée comme normale. Ensuite parce que cette transgression est traitée comme telle par un système qui nourrit un sentiment d’impunité, les comportements illégaux étant vécus comme un privilège lié à la position sociale. Alors certes, Pierre Palmade usait de ces dérives de façon paroxystique, mais son milieu semblé n’y voir d’inconvénient puisqu’il tolérait ça très bien et se gardait surtout d’intervenir. Dans l’enchaînement de ses responsabilités, finalement, la chose la plus choquante, c’est qu’alors qu’il était sous l’emprise de drogues multiples, il avait fait le choix ce soir-là de prendre le volant. Sans bien sûr qu’aucune des personnes qui l’accompagnaient ne l’en dissuade. Comme aucun de ses amis ne s’était ému qu’il le fasse régulièrement et constitue un danger public. Car ce n’était pas seulement une tolérance mais également une protection car nombreux dans ces milieux sont ceux qui font exactement la même chose.

    Deux exemples récents établissent l’existence de cette protection est de ces privilèges, y compris sur le plan judiciaire. C’est Emmanuel Pellerin, parlementaire macroniste, cocaïnomane avéré et reconnu, qui fait l’objet d’un signalement pour avoir mis son fils en danger, et qui voit l’enquête sur ses infractions prestement classées sans suite par le parquet, pendant que le ministère de la Justice viole la loi sur le secret de l’enquête, en le faisant prévenir de l’existence de celle-ci ! Affaire proprement ahurissante, et rapidement étouffée par les médias dits « mainstream ». Quelques jours après la tragédie provoquée par Pierre Palmade, ce sera la cérémonie des Césars consacrant triomphalement Benoît Magimel, autre consommateur de cocaïne et d’héroïne. Celui-ci a été deux fois condamné pour conduite sous l’emprise de stupéfiants, dont une fois après avoir provoqué un accident et renversé un piéton. Le quantum des peines infligées par la justice était simplement risible. Dans le milieu du cinéma, et d’ailleurs dans bien d’autres, être l’objet d’une accusation, fût-elle fantaisiste, de sexisme, vaut proscription perpétuelle. Renverser des gens sur des passages cloutés sous l’emprise de la cocaïne semble à l’inverse considéré comme vétille à oublier.

    Même si les addictions dont il souffre sont assimilables à une maladie, il est désormais peu probable que Pierre Palmade rencontre la même indulgence judiciaire que Benoît Magimel. Utilisée jusqu’à l’écœurement par des médias soucieux d’audimat et pas fâchés de la diversion médiatique en ces temps de lutte contre la réforme des retraites, son affaire a pris trop d’importance. Et comme tous ses amis l’ont lâché, la justice va devoir faire normalement son travail, et c’est tant mieux. C’est la seule voie qui doit être utilisée pour traiter cette affaire. Mais pour autant, le bloc élitaire ne devrait pas se tenir pour quitte.

    Alors face à la colère populaire, les belles âmes souhaitant conserver privilèges et impunité passent leur temps pour dénoncer cet horrible « populisme », cette terrible tentation du lynchage qu’ils prétendent voir dans ce qui est qu’on le veuille ou non une colère contre la France d’en haut. On ne les entend pas lorsque les médias font de la surenchère dans le traitement des faits divers dès lors que les cibles des campagnes n’appartiennent pas à leur monde. Mais là une des incarnations de cette connivence entre le showbiz et la politique s’est précipitée pour condamner sans appel ceux qui s’indignent de cette corruption étalée.

    Roselyne Bachelot, sorte de rombière tantôt ministre, tantôt chroniqueuse, toujours soucieuse de montrer qu’elle appartient à la France d’en haut en mélangeant politique et showbiz, est venue se plaindre des réactions de l’opinion. « La société française est traversée par une sorte de haine des riches ». Vous avez raison, Madame Bachelot, les couches populaires, qui sont sûrement pleines de défauts, sont quand même attachées à ce que Jean-Claude Michéa, reprenant l’expression de George Orwell, appelle la « décence ordinaire ». Et elles ont parfaitement compris tout ce que l’affaire Palmade révèle de turpitudes et de corruption, et par conséquent de détestable. L’aversion qu’elles ressentent et qui vous chagrine tant renvoie, que vous le vouliez ou non, à quelque chose qui s’appelle la lutte des classes.

    Et dont les manifestations vont se loger partout.

    Source : https://www.vududroit.com/2023/03/affaire-palmade-la-caste-veut-garder-ses-privileges

    #caste #haute_bourgeoisie #moeurs #chemsex #cocaïne #drogue #pratiques_sexuelles #monde_politique #médias #riches #spectacle #turpitudes #corruption #impunité #privilèges #émmanuel_pellerin #benoît_magimel #roselyne_bachelot #lutte_des_classes

  • Afghan Families Left Drifting in #Life_Rafts Outside Lesvos

    https://aegeanboatreport.com/2022/11/22/afghan-families-left-drifting-in-life-rafts-outside-lesvos

    In the morning of Thursday, November 10, a boat carrying 33 people landed west of Gavathas, Lesvos north west.

    The flimsy rubber boat had started out from Turkey in cover of darkness, 33 people packed into this small boat, people with hopes for a better future, away from war and persecution, to finally be able to be safe, or it was at least what they had hoped for.

    After arriving people fled to the Woodson in the surrounding area to hide from Greek authorities, fearing that if they were found they would be illegally returned to Turkey.

    At 09.00 they contacted Aegean Boat Report and asked for assistance, they wanted help so that they could be taken to a camp, and be able to apply for asylum, but they were afraid of Greek authorities and Police, since they had been violently pushed back several times in the past.

    https://aegeanboatreport.com/wp-content/uploads/2022/11/Lesvos-10-11-2022.mp3

    The group provided pictures, videos and geolocation data, there was no doubt that this group also had arrived on Lesvos.

    We provide them with the necessary means, so that they themselves could act, what happened afterwards is not clear, since we lost contact with them shortly after. The last thing they said before they went offline was that they would contact organizations on the island, if they actually did, we don’t know.

    Due to the fact that this group arrived on a weekend, means that they would have had problems finding an organization who would respond on the phone, even do they were given numbers who usually works, these numbers are mostly only operational on weekdays, during daytime.

    What we do know is that this group never made it to any camp, they were found by authorities and removed from the island. This is what usually happens when Greek authorities finds people who has arrived, and there is no organization to intervene.

    At 20.05 Thursday November 10, 33 people was found drifting in two life rafts outside Dikili, Turkey, families, old people, women, children, even small babies was forced into these two rafts without life jackets. [ https://www.sg.gov.tr/izmir-aciklarinda-33-duzensiz-gocmen-kurtarilmistir-11-11-22- ]

    From pictures sent to us while they were on Lesvos, we can clearly see that they had belongings, bags. When they were found drifting in the rafts outside Dikili 10 hours later, they had nothing, what little they had left in life was stolen from them, bags, papers, money and phones, taken by the same people who forced them back out to sea, the Greek coast guard.

    From pictures and videos received while on Lesvos, compared to pictures and videos from the time they were rescued by Turkish coast guard outside Dikili, there is absolutely no doubt: it is the same group.

    https://videopress.com/v/v0mFF4ok

    For normal people, it’s actually quite difficult to comprehend, that a European country, a member of the European Union, would force families, small children, women, old people who can barely walk, back out to sea in the middle of the night, throw them into life rafts and leave them helplessly drifting. When we also know that these atrocities are supported by the European Border And Coast Guard Agency FRONTEX, and handsomely funded by The European Union, it just gets totally incomprehensible.

    Why would anyone do such a thing, and why would nobody try to stop it? it’s not as if nobody knows, everyone knows what is being done at Europes borders, it’s not a secret, not any more. EU border agency Frontex and Greek authorities, has been proven to have been involved in hundreds of refugee pushbacks in the Aegean Sea, investigated by EU’s own Anti-Fraud Office, OLAF, and what has so far been done about this, absolutely nothing.

    Since March 2020, we have registered 1.826 pushback cases in the Aegean Sea, performed by the Hellenic coast guard, involving 48.486 men, women and children: 642 of these cases was performed by using rescue equipment/life rafts, 16,754 people have so far been found drifting in 993 life rafts in the Aegean Sea.

    Almost 1000 life rafts with families, men, women and children who tried to seek safety in Europe, close to 17.000 people, have been found drifting in the Aegean Sea, and so far nobody has bothered to try to do anything about it, if that’s not deafening, noting is.

    Just imagine if just one of these life rafts, just one, had been found drifting in the English Channel, placed there by the British authorities, there would have been a political outcry demanding answers, heads would have rolled, huge investigations would have been undertaken. For the almost 1000 life rafts found drifting in the Aegean Sea the last three years, close to 17.000 victims, not one single official investigation has been carried out, not one.

    We all know who is responsible, question is, why is nothing done to try to stop it?

    Reçu par Erini Markidi, via la mailing-list Migreurop, 22.11.2022

    #refoulements_collectifs #migrations #asile #réfugiés #Grèce #refoulement #push-backs #refoulements #frontières
    #migrations #asile #réfugiés #refoulement #push-back #Mer_Egée #Turquie #frontières #life_raft #liferafts #orange #Lesbos

    –---

    ajouté à la métaliste sur les #structures_flottantes pour l’asile (soit des centres de détention et/ou procédure, ou alors des objets flottants utilisés à des fins d’#expulsion) :
    https://seenthis.net/messages/879396

  • « Travail et révolte dans l’impasse du Brésil » Première partie

    https://dndf.org/?p=20411#more-20411
    https://illwill.com/work-and-revolt-at-brazils-dead-end

    Traductions DeepL relues par nos soins de deux textes qui nous paraissent intéressants parus sur le site « Ill Will ».

    Nous publions le premier, le second le sera dans quelques jours. dndf

    Militants dans le brouillard – Première partie

    Travail et révolte dans l’impasse du Brésil

    Dans la première partie de cette remarquable note sur la lutte des classes “informelle”, nos camarades de Sāo Paulo explorent les nouveaux styles hybrides de guerre et de travail qui ont généré une vague de révoltes motorisées, de grèves inversées et de blocages itinérants pendant la pandémie au Brésil.

    *

    “Le Brésil n’est pas un terrain ouvert où nous pouvons construire des choses tout de suite pour notre peuple. Il y a beaucoup de choses que nous devons d’abord démanteler, beaucoup de choses que nous devons défaire, avant de pouvoir commencer à construire quelque chose. J’espère que je pourrai au moins servir de point de bascule dans ce sens.” C’est avec ces mots que Jair Bolsonaro s’est adressé au banquet réuni à l’ambassade du Brésil lors de sa première visite à Washington en mars 2019. [1]

    Exactement un an plus tard, le premier décès lié au Covid-19 était confirmé au Brésil. Le panorama apocalyptique des nouvelles qui affluaient de l’étranger sur la propagation de la pandémie contrastait avec la continuité ininterrompue de la routine quotidienne ici. Un scénario flou, qui a créé une atmosphère d’appréhension qui a grandi de jour en jour. La foule inévitable dans les lieux de travail fermés comme les usines, les centres commerciaux et les bureaux, ainsi que dans les bus et les wagons invariablement bondés, a fourni les conditions délétères pour la propagation d’une maladie encore inconnue. C’est dans une entreprise de télémarketing de Bahia que les tensions ont débordé pour la première fois : les travailleurs ont abandonné leur poste de travail et sont descendus dans la rue pour réclamer des mesures de quarantaine. En quelques heures, la scène s’est reproduite dans les centres d’appels de Teresina, Curitiba, Goiânia et d’autres villes. Les images des débrayages sont devenues virales dans les groupes WhatsApp et Facebook, révélant une solution concrète à une situation désespérée : littéralement, « il suffit de partir ! » [2]

    Le coronavirus a donné un ton prémonitoire à une lettre anonyme – ou plus exactement à un “dernier appel à l’aide” – rédigée par les travailleurs d’une chaîne de librairies en février 2020 suite à un incident de harcèlement éhonté. Il est symptomatique qu’un mois avant la pandémie, ils aient déjà décrit leur expérience dans l’entreprise comme celle d’assister à la “masterclass de la fin du monde”. Le “problème avec la fin du monde”, ont-ils conclu, “c’est que quelqu’un doit toujours faire le ménage après. “ [3] En fait, lorsque nous nous sommes retrouvés face à une calamité biologique quelques semaines plus tard, les “bullshit jobs” ont continué à prendre des otages pour faire tourner l’entreprise.

    La comparaison entre les centres d’appels et les quartiers d’esclaves et les prisons, si courante dans les blagues des travailleurs, a soudainement trouvé une confirmation brutale. Pour beaucoup, s’échapper du travail est apparu comme un dernier recours pour ne pas mourir sur le lieu de travail. [5] Malgré un décret présidentiel peu après le début des confinements déclarant qu’il s’agissait de “services essentiels”, dans les semaines qui ont suivi, de nombreux centres d’appels se sont retrouvés vides. De nombreux travailleurs ont commencé à présenter des certificats médicaux (réels ou faux), à manquer le travail sans justification ou à simplement démissionner. Les entreprises ont répondu par des solutions inadéquates telles que le travail à distance, les vacances collectives et les licenciements. [6] La pression des manifestations a été absorbée par la désintégration de l’industrie qui était déjà en cours ici et qui a simplement été accélérée par le virus. [7]

    Aussi rapidement que la pandémie a érodé les conditions de travail dans les domaines les plus divers, la vie s’est adaptée à la “nouvelle normalité”. Nous avons vu des travailleurs revenir de leur licenciement pour faire face à l’infection, tout en étant reconnaissants d’avoir encore un emploi dans un contexte de fermetures d’usines. Nous avons vu des enseignants qui s’opposaient initialement à l’apprentissage à distance s’engager de manière proactive dans la nouvelle routine. Après l’avalanche de licenciements, beaucoup de ceux qui sont restés dans le secteur des services ont dû se soumettre à des réductions de salaires et d’heures de travail conçues par le gouvernement fédéral (bien qu’en vérité, les heures de travail dans les entreprises n’aient pas vraiment changé). Et si les grèves des chauffeurs de bus et des receveurs sont devenues plus récurrentes dans le pays tout au long de l’année 2020, c’est parce que les grèves étaient le seul moyen restant pour garantir les salaires dans un contexte de réduction du nombre de passagers et de crise dans le secteur des transports. [8]

    Le pouvoir destructeur du coronavirus s’est combiné, ici, avec la vague de dévastation qui était déjà en cours. Ce “mouvement de destruction des forces productives”, une sortie d’urgence déclenchée par le capital en réponse à la révolte sociale déclenchée en 2013, a trouvé une incarnation dans la figure incendiaire d’un capitaine de l’armée à la retraite lors des élections de 2018. [9] Lorsqu’une crise s’avère impossible à gérer, c’est la crise elle-même qui devient un modèle de gestion. Là où certains pourraient voir un gouvernement inefficace, notre agent autoproclamé de la déconstruction révèle l’efficacité de la négation : tout comme le chaos est une méthode, “ne pas gouverner est une forme de gouvernement.” [10] En dressant systématiquement des barrages aux recommandations des scientifiques pour le contrôle de la pandémie, Bolsonaro n’a jamais été à proprement parler un “négationniste” ; au contraire, “il est lui-même un vecteur du virus, il est pleinement identifié au virus”. [11] Comme il l’a déclaré en 2017, “Je suis un capitaine de l’armée, ma spécialité est de tuer, pas de sauver qui que ce soit”. [12]

    En août 2020, alors que le Brésil s’approchait encore des cent mille décès enregistrés de la COVID, des enquêtes ont mis en garde contre un autre indice inquiétant révélant que moins de la moitié de la population en âge de travailler travaillait réellement. [13] Si la diminution du ratio emploi/population au niveau plus bas de l’histoire récente pouvait être considérée comme une accélération de l’élimination des travailleurs jetables, sous un autre angle, cependant, le même tableau dévastateur produisait quelque chose de nouveau : “nous observions déjà au Brésil un scénario prometteur pour cette nouvelle façon de travailler et la pandémie a poussé davantage de personnes à chercher d’autres moyens de mener leurs activités et de générer des revenus”, a expliqué le vice-président de l’extension internationale d’une application utilisée par les entreprises pour embaucher des freelances dans 160 pays, qui arrive maintenant au Brésil. [14] Après l’apocalypse, Uber ?

    ...

    suite sur le site de dndf.org

    #brésil #coronavirus #ubérisation #brésil #non_mouvements #grèves

  • Quand Didier Lallement pleurniche Régis de Castelnau

    Il a « écrit » un livre. Après avoir quitté son poste de préfet de police de Paris, pour aller s’installer dans une pantoufle douillette et inutile en remerciement de son zèle de bras armé du système Macron, le voilà qui s’épanche. Paris-Match publie cette semaine une recension complaisante qui détaille un peu les états d’âme du garde-chiourme. D’abord, se considérant probablement comme relevé du devoir de réserve des hauts fonctionnaires, il balance. Avec la description d’une situation de la France conforme à ce qu’en disent les oppositions en oubliant la responsabilité de son chef. Ensuite, pour être raccord avec l’époque, il pleurniche sur son sort et essaie de provoquer la compassion pour la détestation que lui voue l’opinion publique.

    Didier Lallement avec quelques « confidences » expose dans son livre :  « sa vision noire de la société rongée par l’individualisme, le complotisme, l’islamisme, le survivalisme, l’ubérisation du marché de la drogue, sans compter l’immigration illégale. » Donnant quelques arguments à ceux qui pointaient en lui la présence de solides névroses. Pas gêné, il reconnaît le lien entre immigration illégale et explosion de la délinquance, on a envie de dire « il était temps ! » Et de lui demander s’il a prévenu son patron, qui n’a pas l’air au courant. Il dit aussi « assumer entièrement l’échec du stade de France » , mais que sa démission proposée avait été refusée par Macron. Ben voyons, c’est le scandale international postérieur qui oblige à cet aveu. S’il avait eu un minimum d’honneur, le refus de Macron n’aurait pas dû l’empêcher de prendre ses responsabilités.

    Le poste de préfet de police de Paris était bien évidemment le sommet d’une carrière pour un protégé de Jean-Pierre Chevènement entré dans la préfectorale par la petite porte. Il n’aurait pour rien au monde laissé passer une telle occasion. Ce qui ne l’empêche pas, passant en mode Calimero, de se plaindre de ce que le poste est fatigant. Parce que Didier Lallement se plaint beaucoup. De son sort de préfet de police, mais également de sa vie d’après. Les Français le détestent, et le font savoir ? C’est trop injuste, et Paris-Match de conclure après la description ses horribles malheurs : « ainsi va la vie en 2022 d’un serviteur de l’État » . Eh bien non, ce n’est justement pas un serviteur de l’État, mais celui d’un ordre injuste qui s’est révélé brutal, dès lors que les couches populaires ont manifesté leur refus de ses conséquences.

    Et Didier Lallement a été l’incarnation de cette brutalité contre les mouvements sociaux, à base de violence policière débridée et de mise en cause insultante de ceux qui s’y opposaient en utilisant leurs libertés constitutionnelles. Tout le monde se souvient du « nous ne sommes pas du même camp Madame ! » , lancé à une passante exprimant son soutien au mouvement des Gilets jaunes. Lamentable saillie d’un haut fonctionnaire avouant crûment qu’il était au service d’un homme, en l’occurrence Emmanuel Macron, et non pas à celui de la République. On se souvient également des insultes adressées aux malades mourants du Covid considérés comme responsables de leur sort pour avoir mal respecté les consignes souvent ineptes d’une Agnès Buzyn ou d’une Sibeth N’Diaye. D’ailleurs, il persiste à nous exposer sa vision de l’ordre social tel qu’il le défend :  « les convulsions sociales seront intenses et destructrices… un jour il faudra encore masser des troupes devant l’Élysée » . Aux protestations contre l’injustice, la seule réponse qu’il envisage est la matraque. En attendant pire ?

    Alors Didier Lallement rapporte les injures et les menaces de mort dont il serait l’objet maintenant qu’il a rejoint sa confortable pantoufle. Les menaces de mort ne sont évidemment pas acceptables, mais en ce qui concerne les injures, si elles peuvent être des infractions, il appartient au juge de les qualifier notamment au regard du contexte. Rappelons-nous Guy Bedos traitant Nadine Morano de « connasse » et relaxé par la justice. Le préfet de police de Paris a fait le choix d’incarner le système Macron dans son visage brutal et répressif et se plaint des conséquences. Il voudrait donc qu’on l’aime et qu’on le respecte ?

    Il y a manifestement un mot dont il a oublié le sens, c’est celui de décence.

    #violence #brutalité #EnMarche #didier_lallement #emmanuel_macron #néo_libéralisme #mouvements_sociaux #garde-chiourme #France

    Source : https://www.vududroit.com/2022/10/quand-didier-lallement-pleurniche

  • #Ukraine : Pourquoi Kiev commence à dire la vérité - Par Andrew Korybko

    L’effondrement du « discours officiel » pourrait très bien présager l’effondrement prochain des forces de Kiev dans le Donbass, qui pourrait lui-même conduire à l’effondrement des parties restantes de l’État ukrainien. Zelensky a fini par réaliser exactement ce qui est en jeu et a donc décidé de ne plus mentir autant qu’avant, puisque cette séquence d’événements devient de plus en plus impossible à nier.

    https://www.entelekheia.fr/2022/05/27/ukraine-pourquoi-kiev-commence-a-dire-la-verite

  • Un petit conte zapatiste du SupGaleano : La Calamité Zapatiste.
    https://enlacezapatista.ezln.org.mx/2021/07/01/23121

    Depuis que @la_voie_du n’a plus de voix (coucou là-haut, là-bas, n’importe où), j’ai moins vent des textes longs des zapatistes, les textes politiques et poétiques, les contes, les bêtises profondes du SupGaleano… (sur le site du CSPCL c’est surtout les communiqués militants). :(

    C’était vraiment la meilleure porte pour ces textes, sans fouiller (là pour trouver uniquement les textes traduits en français sur le site officiel ya rien).

    Si quelqu’un⋅e a d’autres sources…
    (@karacole ? au passage ce conte est rigolo à lire en voix, j’avais même commencé, mais ya quelques mots typiques que je ne sais pas trop prononcer genre « Puy ta Lecuxlejaltic » :p)

    #zapatisme #conte #popcorn #SupGaleano

  • Too little, too late ? A decade of transit investment in the U.S. – The Transport Politic

    https://www.thetransportpolitic.com/2020/01/07/too-little-too-late-a-decade-of-transit-investment-in-the-u-s

    C’est plutôt très bien ces représentations, belle influence Neurath.

    Cities across the U.S. added more than 1,200 miles of expanded transit service between 2010 and 2019. But all that construction isn’t keeping up with the need.

    By Yonah Freemark
    Post date
    7 January 2020

    » Cities across the U.S. added more than 1,200 miles of expanded transit service between 2010 and 2019. But all that construction isn’t keeping up with the need.

    It’s been a busy decade for many cities throughout the U.S. From coast to coast, they’ve been building up their transit networks, offering riders something more than run-of-the-mill bus routes.

    Overall, American cities added more than 1,200 miles of new and expanded transit lines between 2010 and 2019, spending more than $47 billion in 2019 dollars to do so. They’ll continue making such investments into the 2020s, as I document on the interactive Transit Explorer website, and in The Transport Politic’s annual update article (coming later this month for 2020).

    In this post, I’ll document those investments—but also show that they have been inadequate, at least so far, in stemming declining transit ridership in many U.S. cities.

    #états-unis #transport #isotype #neurath #cartoexperiment #cartographie

  • Qui contrôle les #mèmes, contrôle l’univers

    Qui contrôle les mèmes contrôle l’univers. Des contenus avec des références à tiroir, tirés de la #culture_populaire, adressés à des initiés : seuls les vrais savent. Sous couvert de bonne blague se cache une réalité bien sérieuse, qui peut muter en monstre.

    https://www.grapheine.com/divers/analyse-du-phenomene-des-memes

  • Singapore to expand its quarantine-free travel - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/10/singapore-to-expand-its-quarantine-free-travel

    Singapore to expand its quarantine-free travel
    Fully vaccinated travelers will have to test negative for the virus before they depart and when they arrive. Singapore on Tuesday began quarantine-free entry for fully vaccinated passengers from eight countries, part of a plan to ease restrictions as the business hub gears up to live with the coronavirus.
    The latest easing expanded a program that started with vaccinated air travel lanes with Germany and Brunei last month and is now open to passengers from the United States, Canada, Britain, Denmark, France, Italy, Spain and the Netherlands. Singapore Airlines said flights from Amsterdam, London, Los Angeles and New York were scheduled to arrive Tuesday under the program.“We have seen very strong demand for our Vaccinated Travel Lane flights,” the national airline said.“This is across all cabin classes, as well as various travel segments including leisure, families and business travel.”
    Passengers arriving as part of this scheme – which will include South Korea from November 15 – will not have to quarantine if they have been fully vaccinated and test negative for the virus before they depart and when they arrive.To enable families to travel, Singapore has allowed entry to unvaccinated children aged 12 years and under if they are accompanied by someone flying under the scheme. Raj Samuel, a restaurant manager in the almost deserted tourist district, said he was “optimistic” about the potential for more business.The city-state initially fought the Covid-19 pandemic by shutting borders, imposing lockdowns of varying intensity and aggressive contact tracing. But with more than 80% of the population fully vaccinated, authorities are keen to revive the economy.“Singapore cannot stay locked down and closed off indefinitely,” Prime Minister Lee Hsien Loong said earlier this month when he announced a raft of measures under the “Living with Covid-19” strategy. The city-state is home to the regional offices of thousands of multi-national corporations, which rely on Singapore’s status as a business and aviation hub for their operations. Vaccinated travel is a “very significant step forward in re-establishing Singapore’s role as one of the Asia-Pacific’s leading international hubs for finance, regional headquartering and commercial aviation,” said Rajiv Biswas, Asia Pacific chief economist at IHS Markit.He added that the travel lanes – notably with the UK, the US, France and Germany – were particularly important as many international firms run large operations from the city’s financial center.
    The scheme may also provide a shot in the arm for the pandemic-hammered airline and tourism industries, analysts said. Before the pandemic, tourism accounted for about 5% of Singapore’s GDP, said Song Seng Wun, a regional economist with CIMB Private Banking.
    Statistics from the Singapore tourism board showed international visitor arrivals plunging to less than 2.8 million last year from a record 19.1 million in 2019.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#sante#circulation#frontiere#tourisme#business#economie#hubb#asie#pacifique

  • Musiques aux entrées libres : impressions et traces d’indépendance

    Le 5 novembre nous vous invitons à une conférence-concert autour de l’état de la musique aujourd’hui avec Jean Rochard et Catherine Delaunay au Théâtre de L’Échangeur, à Bagnolet

    https://communaux.cc/2021/10/musiques-aux-entrees-libres-impressions-et-traces-dindependance

  • Singapore’s vaunted health tourism under pressure - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/10/singapores-vaunted-health-tourism-under-pressure

    Singapore’s vaunted health tourism under pressure
    Many in need of critical care have been locked out of the city-state as it tries to deal with a Covid surge
    JAKARTA – Let’s call him Jack. He is a retired engineer who lives with his wife in a rural town in Indonesia, where the big waves roll in from the Indian Ocean. He is kept alive by a US$36,000 coronary resynchronization unit (CSU) that can only be replaced in Singapore.If he can get there, that is.
    Three times now, the Singapore Health Ministry has deferred permission for him to travel to the city-state, despite a letter from his Singapore heart specialist attesting to the urgency of his case as the battery in the device winds down.Warned by his Indonesian and Singaporean doctors that Covid-19 could easily kill him, the 69-year-old Australian has already been double-jabbed with the AstraZeneca vaccine.Jack is one of hundreds of thousands of Indonesian citizens and foreign residents who spend hundreds of millions of dollars a year to get specialized – and expensive – medical treatment in Singapore that is often unavailable at home.But come a health crisis and the door has closed, with officials claiming that the island’s much-touted health system is stretched to the limit by a surprisingly sharp surge in coronavirus cases.The latest message from the Singapore Health Ministry is that waivers for overseas patients with serious health issues have been suspended until further notice – just when Singapore is allowing the first foreign tourists to enter.
    In a half-hour speech to the nation on October 9, Prime Minister Lee Hsien Loong did not mention foreign patients, saying Singapore would continue opening up to ensure it remained connected to the global supply chain.But in underlining the decision to drop Singapore’s zero-Covid policy and depend on its 85% vaccination record, he said the Delta-driven spike in infections could last for three to six months before it reaches the “new normal.”It is anyone’s guess how many Indonesians are in the same emergency situation as Jack. Go to a Singapore hospital or doctor’s surgery during normal times and Indonesian is spoken everywhere.“We can’t interfere because it’s at a higher level,” says one Singaporean general practitioner, who adds that his daily patients can often now be counted on one hand. “The only thing to do is to appeal through your foreign ministry.”
    Health officials cite hospitals overflowing with Covid patients as the reason for the continuing deferments. The Singapore Medical Council did not respond to a request to explain why no exception is being made for urgent foreign cases.Coronary resynchronization technology is a clinically proven treatment option for patients with heart failure, sending small electrical impulses to both lower chambers of the heart to help them beat in a synchronized pattern.Because the battery is hermetically sealed inside the CTU when it comes out of the factory, Jack’s entire device must be replaced every four years. That comes in at a cool $36,000 to $50,000.He needs only an overnight stay in hospital after an hour-long procedure to change out the device, which is now running in the “imminent replacement zone” – and has been for the past two months.After that, he will have to stay in Singapore for another eight days to allow for any necessary recalibration and to give more time for the three-inch chest incision to heal.
    Left unchanged, the device goes critical, sending out vibrations every hour until it eventually dies. That would leave Jack without any protection against a heart attack – the reason why CRU was installed in the first place.
    Singapore authorities stipulate that Indonesians who get dispensation for medical reasons must have already received two vaccinations, undergone a PCR test and can produce a chest X-ray showing they don’t have pneumonia.All this will be repeated on their arrival in Singapore, where they must go into two-week quarantine. In Jack’s case he will have to stay for another week after the procedure, and then enter eight-day quarantine on his return to Jakarta.It will be an expensive exercise for an aging retiree, who has to pay for everything himself because the insurance premium for a man with his medical issues is beyond him.“It is what it is,” he says, pointing to the $295,000 he has forked out since 2007 on Singaporean medical care. “If I get angry my blood pressure goes up. It will happen when it happens.” Paradoxically, Jack may be more at risk of getting the virus in Singapore than in Indonesia, where the official number of daily infections is now down to 1,300 from a peak level of more than 50,000 in mid-July.
    Despite its impressive vaccination record, cases have risen from as few as 56 in mid-August to the current level of 3,500 a day. More than 1,500 patients are in hospital, 300 require oxygen and 40 are in intensive care.
    Earlier indications were that even vaccinated Covid patients and those with minor symptoms were being admitted to a hospital, but new screening facilities now allow doctors to determine who needs hospitalization and who doesn’t.In mid-September, the government announced that home recovery has now been designated the default care management protocol for “more fully-vaccinated individuals.”
    Singapore has so far recorded 117,000 cases and 142 deaths, but with the shift away from the zero-Covid policy, the 16-month ban on short-term foreign visitors is finally starting to lift.The government has now opened up four “green lanes” for fully vaccinated travelers from Hong Kong, Macao, Brunei, Germany and, more recently, South Korea, none of whom have to spend time in quarantine.Singapore medical tourism has taken a huge hit since the onset of the pandemic. According to one estimate, Indonesians spend about $600 million a year on treatment in Singapore, Thailand and Australia.Much of that is in Singapore, which normally receives about 500,000 overseas patients a year, half of them coming from Indonesia alone, according to the Medical Tourism Association.Cardiac urgeries at Singapore hospitals, including heart bypasses and valve replacements, range up to S$130,000 (US$95,800); cancer treatments such as chemotherapy, radiology and immunotherapy, can cost S$234,000 (US$172,600).Market research indicates it may become increasingly difficult for Singapore to maintain its title as the region’s top medical tourism destination when Thailand and Malaysia are offering better value for money.
    While Jack is a special case, perhaps the pandemic will also persuade the Indonesian elite to have more faith in their own doctors, instead of rushing off to Singapore for treatment of maladies that can easily and effectively be handled at home.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#sante#tourismedical#indonesie#malaisie#thailande#australie#pandemie#frontiere#circulation#economie

  • Quelques nouvelles du “Voyage pour la vie” des zapatistes...

    Annoncé en octobre 2020 dans le communiqué « une Montagne en haute mer », le voyage pour la vie des délégations zapatistes en Europe va véritablement commencer ces prochains jours

    https://communaux.cc/2021/10/quelques-nouvelles-du-voyage-pour-la-vie-des-zapatistes

    #zapatistes #chiapas #autonomie #luttes