Le FMI reconnaît le yuan comme monnaie de réserve internationale

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  • Le FMI reconnaît le yuan comme monnaie de réserve internationale
    30/11/2015,
    http://www.latribune.fr/economie/international/le-fmi-reconnait-le-yuan-comme-monnaie-de-reserve-internationale-531385.ht

    Lundi, le FMI devrait décider d"intégrer la monnaie chinoise dans le panier des droits de tirage spéciaux, après un avis favorable rendu par les experts de l’institution. Si le yuan entrait dans les DTS, tout pays membre du FMI pourrait obtenir des yuans contre des DTS. La mesure ne serait toutefois pas applicable avant fin septembre 2016

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    http://thesaker.is/silk-roads-night-trains-and-the-third-industrial-revolution-in-china-by-pep
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    Routes de la soie, trains de nuit et 3ème Révolution industrielle en Chine
    Par Pepe Escobar |traduction JFG
    Tom Dispatch, le 28 novembre 2015
    article original : "Will Chess, Not Battleship, Be the Game of the Future in Eurasia ?"
    http://questionscritiques.free.fr/edito/Pepe_Escobar/Chine_troisieme_revolution_industrielle_281115.htm

    Les États-Unis sont ankylosés par leur cirque électoral à plusieurs milliards de dollars. L’Union européenne est paralysée par l’austérité, la peur des réfugiés et, à présent, par le djihad tous azimuts dans les rues de Paris. On peut donc excuser l’Occident d’avoir à peine capté les échos d’une version chinoise de la fameuse chanson de Roy Orbison « All I Have To Do Is Dream ». Et, ce nouveau rêve est même assorti d’une feuille de route.

    Le crooner est le Président Xi Jinping, et cette feuille de route est l’ambitieux 13ème plan quinquennal récemment dévoilé ou, dans sa version vidéo pop, le Shisanwu. Après des années d’expansion économique explosive, celui-ci sanctifie le produit intérieur brut du pays, dont la « nouvelle norme » de croissance est fixée à 6,5%, au moins jusqu’en 2020.

    Il sanctifie également une formule économique actualisée pour le pays : abandon du modèle basé sur la fabrication à bas salaires de biens d’exportation et bienvenue au choc du nouveau, c’est-à-dire à une version chinoise de la troisième révolution industrielle. Et tandis que les dirigeants chinois sont focalisés sur la création d’un futur centré sur la classe-moyenne et propulsé par une économie de consommation, leur Président répète à qui veut l’entendre que, malgré les craintes de l’administration Obama et de quelques voisins de son pays, il n’y a absolument aucune raison qu’une guerre soit au programme entre les États-Unis et la Chine. Vu l’inquiétude qui règne à Washington sur ce qui est décrié comme la discrète poursuite par Pékin de son expansionnisme en mer de Chine méridionale, Xi Jinping a été remarquablement franc ces derniers temps sur le sujet. Ni Pékin ni Washington, insiste-t-il, ne devraient se faire prendre au piège de Thucydide[1], cette croyance selon laquelle une puissance montante et la puissance impériale aux commandes de la planète sont condamnées, tôt ou tard, à se faire la guerre.

    Il y a seulement deux mois de cela, à Seattle, le Président chinois disait ceci à un groupe de poids-lourds de l’économie numérique : « Il n’y a pas de chose telle que ce qu’on appelle le piège de Thucydide dans le monde. Mais si les pays d’importance font de manière répétée des erreurs d’appréciation stratégiques, ils peuvent créer de tels pièges qui se retournent contre eux-mêmes ».[2] (...)