Le pape François reconnaît la « perplexité » de l’Église catholique à propos du préservatif

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  • http://www.lemonde.fr/religions/article/2015/11/30/le-pape-francois-reconnait-la-perplexite-de-l-eglise-catholique-a-propos-du- Puis le pape François s’est employé à relativiser la pertinence d’une discussion juridico-théologique sur le préservatif. « Ce n’est pas le problème, a-t-il affirmé. Le problème est plus grand. Cela me fait penser à la question posée un jour à Jésus : “Est-il licite de soigner le jour du shabbat ?” Il y a une obligation de soigner », a-t-il souligné. Il a ensuite expliqué pourquoi ce débat est à ses yeux secondaire. « La malnutrition, l’esclavagisme, l’exploitation, le manque d’eau potable, voilà les problèmes ! Ne nous demandons pas si on peut utiliser telle méthode pour guérir une blessure. Le grand problème est l’injustice sociale. Je n’aime pas tomber dans des réflexions casuistiques quand les gens meurent par manque d’eau, de pain, de logement. Est-il licite de soigner le jour du shabbat ? Je ne veux pas me poser ce genre de question quand on continue la fabrication et le trafic d’armes. Les guerres sont des causes de mortalité plus grandes. Je ne veux pas penser en termes de licite. Je dirais à l’humanité : travaillez à instituer la justice. Et quand il n’y aura plus d’injustice dans ce monde, on pourra parler du shabbat. »

    desole , mais moi j apprecie bien ce pape !

    • C’est quand même une façon d’évacuer la question, non ?

      En revanche, s’appesantir pour savoir si l’usage du préservatif comme moyen d’éviter des contaminations contrevient ou non à l’enseignement catholique lui paraît secondaire, au sens de moins vital. François ne s’exprime donc pas en faveur de l’usage préventif du préservatif, mais il relève que « c’est une des méthodes » et que, shabbat ou pas shabbat, « il y a une obligation de soigner ».

      Outre les contaminations, il y a aussi un enjeu de surpopulation, qui lui-même entre en compte dans les problèmes de misère, ceux qu’il pose devant.

      Je pense qu’on ne devrait plus en être à la perplexité, mais bon.