• Ce qui est terrible, c’est que tout musulman rentre dans l’amalgame que définit ce terme. Pour effectivement, désigner le pire de l’Islam, c’est l’Islam lui-même qui est désigné comme un pire.

      C’est un peu comme si le pétainisme devenait la façon dont on désignerait et considérait les français.

      Une majorité de musulmans vivent et interprètent leur religion de manière pacifique et « éveillée ». Beaucoup de français, par contre, définissent la laïcité comme une absence de religion dont les athées seraient les gardiens. On peut être musulman et laïc, tout comme l’athée doit garde son option spirituelle (car s’en est une) hors de la laïcité.

      En définitive la finalité de la laïcité, c’est d’établir un « vivre ensemble » basé sur ce qui est commun à tous (notre humanité au delà de nos particularisme) et non sur un particularisme franco-français.

  • Dati au Parlement européen : deux ans de gaffes et de critiques à 3209 euros la journée de travail

    L’ex-garde des Sceaux, remerciée du gouvernement par ce mandat très bien rémunéré, est critiquée depuis son élection à l’assemblée internationale, en juin 2009, pour son manque d’assiduité.

    Le 2 novembre 2011, dans un article intitulé « Le fantôme du Parlement européen », Le Canard Enchaîné révélait une note rédigée par les services de François Fillon sur l’activité et la rémunération de Rachida Dati :

    « La note, constituée d’une multitude de tableaux, explique que l’ancienne garde des Sceaux a un taux de présence à Bruxelles de 59%. Ce taux lui permet d’éviter les pénalités financières qui frappent les parlementaires absents à plus de la moitié des journées de session.

    Pour la présence lors des sessions plénières, Dati se classe ainsi au 73ème rang sur 74 parlementaires français et au 727ème sur 736 eurodéputés. Avec 106 jours de travail en 26 mois et un salaire de 7665 euros par mois, plus 4202 euros de frais généraux, plus 298 euros par journée de présence, Dati gagne 3209 euros par journée de travail, soit l’équivalent de trois smics nets. »

    Soit, calculait Politique.net en reprenant l’information, « seulement 22 interventions en séance plénière depuis juin 2009 (la dernière date du 20 octobre 2010) et 2 jours de présence sur 31 à la commission spéciale sur la crise financière ». Même si sa première séance date en fait de juillet 2009, le chiffre est impressionnant.

    http://www.rue89.com/2011/12/17/dati-au-parlement-europeen-deux-ans-de-gaffes-et-de-critiques-227615