ils n’ont perquisitionné ni le siège du PSFN rue de Solférino ni les valises diplomatiques ni les ambassades et consulats du Qatar, Arabie Saoudite, Israél, Usa, et Turquie … :) ils n’ont donc trouvé que 201 armes sans danger … :) et c’est normal puisque c’est un État Français collabo des nazis… :) Christian Hivert 25 nov 2015

http://www.mouvementautonome.com

  • Le numérique, une catastrophe pour les médias ? Le chemin de fer l’était aussi | Dans mon labo

    http://dansmonlabo.com/2015/10/13/le-numerique-est-une-catastrophe-larrivee-de-chemin-de-fer-letait-aussi

    Signalée par l’excellente Laure Colmant sur FB (en fait sur son sccop.it http://www.scoop.it/t/presse-en-vrac), qui viendrait grandement enrichir nos signalements si par bonheur elle venait trainer par ici :)

    Wolfgang Blau. « Pour préparer cette intervention, j’ai passé en revue tous les thèmes de réflexion du moment […] et notamment toutes les menaces qui pèsent sur les médias aujourd’hui. D’ailleurs, on peut se demander pourquoi, avec tous ces problèmes, il y a malgré tout autant d’enthousiasme dans ce secteur.

    J’ai finalement choisi de ne pas aborder une de ces problématiques en détail, mais plutôt de tenter de prendre un peu de recul, ce dont on manque souvent – je pense que nous sommes parfois comme des souris faisant tourner une roue dans leur cage, regardant uniquement devant nous, incapable de voir le cadre global.

    Et pour ça, je vais vous parler de l’histoire du chemin de fer. Le train, de nos jours, jouit d’une très bonne réputation. Les compagnies sont parfois une source de fierté nationale, et prendre le train plutôt que l’avion ou la voiture, c’est faire une bonne action, en améliorant son bilan carbone.

    #journalisme #média

    • Un peu facile et rapide, tout de même de dire qu’on est aujourd’hui heureux de ce qui semblait mortifère hier. Et que donc tout ce qui est nouveau est bon, il suffit d’attendre pour s’en rendre compte que les critiques s’estompent. C’est aussi parce qu’on a oublié ce qui semblait si terrible dans l’arrivée des chemins de fer, oublié les luttes et les oppositions, et que nous nous sommes habitué-e-s à un monde ferré, qu’on a du mal à imaginer ce que peut être un monde sans. Un peu comme on feint d’oublier la matérialité des sous-sols sacrifiés et l’exploitation humaine qui permet Internet. Quand à dire que le train est écologique, mise à part la production de nucléaire qu’il implique, on peut penser au Val-de-Suse ou relire ce texte de Louis-Gabriel Gauny de 1851 pour en juger.

      https://sniadecki.wordpress.com/2015/11/14/gauny-cheminsdefer

      Les chemins de fer essartent les forêts, épuisent les houillères, volent du terrain à l’agriculture, rompent les routes, éventrent les collines, atrophient l’homme sous son régime étouffant et font du monde un casier de muettes douleurs au profit d’une circulation plus active. En ravageant l’âme ils ravagent aussi la nature de choses par la monotonie de leur célérité et la turbulence de leur système. Sur un chemin de fer, il faut deux voies principales de parcours, sans compter les voies de garage et celles qui servent aux mutations des locomotives. En ne comptant que les deux premières voies, elles emploient à chaque mètre de longueur deux décistères de traverses en chêne qui, enfouies dans le sol, ne résistent que six ans, quand ces mêmes bois useraient plusieurs siècles s’ils étaient placés dans les conditions de leur durée. Pour le fer, l’usure en est moins dommageable, puisque la fonte régénère ses débris et que ses atomes en s’égarant rejoignent leurs affinités. La houille, ce combustible diluvien, qu’aucune puissance de vie ne renouvelle, est dévorée par la conflagration des locomotives avec une frénésie effroyable pour nos besoins futurs. L’excavation des houillères engloutit des forêts de charpentes pour étançonner ses voûtes ; elle suspend des villages sur ses abîmes plafonnés ; elle enterre des populations dans ses fouilles. C’est un combat de dangers sinistres ; c’est une tâche horrible qui tient ses travailleurs en dehors de la vie. Le soleil, le grand air sont perdus pour eux ; leur salaire ne représente que la stricte subsistance animale, et l’abominable de la question c’est qu’ils sont si trompés sur leurs droits, qu’ils se trouvent favorisés quand le travail donne du pain à leur famille. Ils ne demandent que la pâture et le sommeil ; l’abrutissement et la fatigue, où les tient leur destinée odieuse ne les occupent que de ces deux besoins. Dans notre siècle savant et pervers, où l’organisation du travail est mise hors la loi, si ces malheureux n’étaient pas engouffrés dans leurs trous, ils ne pourraient trouver l’emploi de leur force ; car avec nos séances de dix, douze et seize heures de travail, nos machines et la plèbe prolifique, les bras surabondent. Les chemins de fer perpétuent ces tortures et ces extravagances pour franchir en dix heures une distance qu’il serait charmant, si nous étions tous riches de la richesse commune, de parcourir en dix jours en se communicant le progrès !

      http://www.mouvementautonome.com/article-35184892.html