Gérard Filoche relaie des photos éculées de « casseurs policiers »

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  • Malgré l’état d’urgence qui donne aux pandores une couverture légale extraordinaire, les Décodeurs du Monde ressentent encore le besoin de défendre l’honneur de la police avec un vocabulaire choisi : « Gérard Filoche » (pourquoi lui, et pourquoi seulement lui ?), « photos éculées », « grand classique », « ce type de rumeur »… avant de conclure sur l’attachement des « syndicats de policiers » au « droit de manifester » (comme tu le sais, le flic est aussi attaché aux libertés syndicale et de manifester de leurs compatriotes que – disons par exemple – les journalistes).

    Manifestations qui dégénèrent : Gérard Filoche relaie des photos éculées de « casseurs policiers »
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/12/01/manifestations-qui-degenerent-gerard-filoche-relaie-des-intox-photographique

    Si c’est loin d’être la première fois qu’on les accuse de déborder de ce rôle et de provoquer, pour « pousser à la faute » les manifestants, il n’a jamais été évident de prouver ce fait, vigoureusement démenti par les syndicats de policiers, qui rappellent qu’eux-mêmes sont attachés au droit de manifester.

    • Ah, celle-ci n’a pas bien compris que les syndicats de policiers sont attachés au droit de manifester : COP21. J’étais place de la République lors des heurts. La violence était du côté des CRS
      http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1455100-cop21-j-etais-place-de-la-republique-lors-des-heurts-la-vi

      J’ai toujours cru que les casseurs étaient responsables des heurts dans les manifestations, mais ce que j’ai vu dimanche m’a fait changer d’avis. Contrairement à ce que j’ai pu lire dans les médias, mes amis et moi ne sommes pas de « dangereux activistes ».
       
      Entendre dire que nous sommes responsables de ce chaos, c’est mensonger. Nous n’avions qu’une envie : partir quand les choses ont commencé à mal tourner, mais on nous l’a interdit.
       
      Pour moi, les manifestants les plus virulents sont ceux qui ne voulaient pas se laisser faire. Personnellement, j’avais bien trop peur pour tenir tête à qui que ce soit.
       
      Dimanche, je suis sortie des débordements de la place de la République effondrée. Je n’ai pas dormi de la nuit. Aujourd’hui, je suis convaincue que la violence était surtout du côté des CRS. Un État qui tape sur ces citoyens, ça n’a rien de rassurant, c’est révoltant.