Youcef Seddik, journaliste syrien : “Il y a un accord secret entre le clan Assad et Daech” - L’actu Médias / Net

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    • L’accord secret entre Bachar et Daech n’est peut-être pas aussi surréaliste qu’il n’y paraît...

      http://www.reporterre.net/Le-petrole-et-l-argent-de-Daech-voici-les-faits

      Le pétrole produit par Daech est essentiellement consommé sur place, en Syrie et en Irak, explique Matthieu Auzanneau. « On soupçonne fortement que l’État islamique troque avec le régime de Bachar el-Assad du brut contre des produits raffinés, complète Valérie Marcel. Nous ne disposons pas de preuves fermes, mais le régime de Bachar el-Assad avait déjà noué une entente de ce genre avec al-Nosra, un groupe rival de Daech en Syrie. » Des soupçons d’autant plus forts que l’État islamique ne dispose que de faibles capacités de raffinage. L’existence d’un tel trafic semble possible à M. Auzanneau : « Cela a été évoqué par la CIA il y a un an et nous n’avons pas d’éléments nouveaux depuis. Mais cela semble plausible dans la mesure où l’armée de Bachar el-Assad a peu fait pression sur l’État islamique, avec peu d’actions aériennes. »

    • Oui, mais il y aussi des accords secrets du même genre avec d’autres acteurs de la région exemple Israël et Turquie.
      Parler d’accord secret entre le clan assad et... porte à mon avis sur un autre niveau d’accointance. Exemple « Assad mène des batailles imaginaires contre Daech, il leur laisse des armes dans des dépôts sans se battre, on l’a vu dans des zones rurales près de Homs ou de Palmyre. »

      Il va falloir reprendre les historiques Nidal, Gonzo et Kassem par exemple ou Souriyâm) pour faire un parallèle avec les différents points évoqués.

    • Je ne voulais pas les déranger.
      L’auteur est quand même dans une position privilégiée, les gens que je rencontre ne mènent pas une vie normale et ne sont pas surpris de la paix qui règne en Europe et qui est un de leur but en tant migrants.
      Quand tu discutes avec un syrien ou avec un irakien, il y a beaucoup de compassion et une grande crainte de l’amalgame qui va gréver leur intégration ou leur demande d’asile, les relations qu’ils tissent avec des européens. C’est un texte qui me laisse méfiant.