Fabius appelle à ne pas attendre le départ d’Assad pour négocier | À la Une | Reuters

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  • Dans le numéro de décembre de Dâr Al Islâm, magazine de l’EI, les rédacteurs citent longuement un texte de 2014 de l’écrivain Marc-Édouard Nabe (pro Al Qaida et pro EI), et ajoutent quelques notes, notamment après ce passage :

    [Ici de Nabe]

    Obama n’a pas voulu bombarder la Syrie pour arrêter Bachar mais aujourd’hui il est prêt à la bombarder pour arrêter l’État Islamique ! Débile ! Le seul qui fera tomber Bachar c’est Baghdadi, et pas l’Occident. Celui-ci vient de le comprendre. Et pourtant, les Occidentaux ne peuvent pas le suivre dans ce projet… Daech a poussé l’Occident à avouer que Bachar, malgré tous ses crimes, est un « moindre mal »… L’Empire va peut-être passer l’éponge ("Allez, on efface Houla !") pour arrêter Baghdadi, et on verra alors combien les 200 000 morts syriens dont Assad est responsable ne pèsent pas lourd contre la menace qu’une poignée d’Arabes récupèrent leur terre, leur pétrole et leur religion dans des pays que les Blancs croyaient avoir colonisés ad aeternam.

    Où les rédacteurs de l’EI ajoutent la note suivante :

    On n’en est pas loin ! À la question de savoir si le départ d’Assad restait un préalable aux négociations avec le régime syrien, Laurent Fabius - Ministre des Affaires étrangères de la France - répond : « Mais si on exige, avant même que la négociation commence, qu’Assad présente des excuses, on n’avancera pas plus » (cf. l’interview donnée Par Laurent Fabius au Figaro et publiée le 22 septembre 2015). On ne parle plus de départ mais d’excuses. Au train où vont les choses, on ne parlera bientôt plus d’excuses mais de remerciements : « Bravo Bachar, tu es notre dernier rempart face au terrorisme » ! « Il faudra conserver l’armée et d’autres piliers de l’État », dit Fabius, comme si c’était Assad seul, sans l’aide de son armée et à l’aide d’un petit canif, qui avait massacré des centaines de milliers de syriens… D’ailleurs, depuis les attaques bénies du 13 novembre 2015 à Paris, les présidents François Hollande et Vladimir Poutine se sont entretenus de la « coordination » de leurs efforts, selon l’Élysée. Rappelons que la Russie est un des principaux alliés du régime syrien et ses récents bombardements en Syrie ont causé la mort de nombreux civils comme cela a été reconnu par les chefs des États membres de l’UE. De là à s’allier directement avec Assad, il n’y a qu’un pas… ou un nouvel attentat !

    C’est moi qui souligne.

    #attentat #France #Assad #Syrie