• Le prolétariat à l’heure des machines
    The Economist
    http://www.internetactu.net/2011/12/19/le-proletariat-a-lheure-des-machines

    La lecture de la semaine, il s’agit d’un article publié dans l’hebdomadaire britannique The Economist le 3 décembre et intitulé : “Le retour des ordinateurs humains”.

    “C’était à la fin de l’été 1937 et la reprise post-crise était en train de caler. Le gouvernement américain avait de l’argent à dépenser pour la relance, mais, l’arrivée de l’hiver étant imminente, peu de projets de construction pouvaient être lancés. Il fut donc décidé de créer des bureaux de poste. L’un d’eux était situé à un étage d’un vieil et poussiéreux immeuble industriel new-yorkais, pas loin de Time square. Il était censé accueillir 300 ordinateurs – mais des êtres humains, pas des machines. [...]

  • Joyeux Noël et Bonne année ! | Hubert Guillaud
    http://www.internetactu.net/2011/12/19/joyeux-noel-et-bonne-annee

    Comme chaque année, l’équipe d’InternetActu.net retourne aider le père Noël, le temps des Fêtes de fin d’années. Toutes les équipes de la Fing et de Place de la Toile se joignent à nous pour vous souhaiter de joyeuses Fêtes et vous retrouverons dès début 2012 pour continuer à décrypter les révolutions technologiques et leurs usages. Image : Christmas par Shandi…

    #Communiqué

  • Le prolétariat à l’heure des machines « InternetActu.net
    http://www.internetactu.net/2011/12/19/le-proletariat-a-lheure-des-machines

    depuis quelques années, l’informatique humaine est réapparue. La nouvelle génération des ordinateurs humains est en charge de nouvelles tâches, mais ils ressemblent à leurs prédécesseurs par bien des aspects. Ils sont répartis pour remplir des tâches que les ordinateurs ne peuvent pas remplir. Ils sont employés en grand nombre et sont organisés en chaines de travail rationalisées. Et, comme c’était le cas avant l’ère des ordinateurs électroniques, les fruits de leur travail sont combinés pour générer des résultats qui pourraient difficilement être produits autrement.

    Dans une expérience qui prouve ce principe et a été réalisée cette année, les ordinateurs humains ont été utilisés pour créer les entrées d’une encyclopédie. Comme lorsqu’il s’agit de calculer, c’est un métier qui exige une qualification, mais une qualification qui peut être divisée en parties simples, comme la recherche initiale, l’écriture et l’édition. Aniket Kittur et ses collègues de l’Institut d’interaction homme-machine de la Carnegie Mellon University de Pittsburgh en Pennsylvanie ont créé un logiciel, CrowdForge, qui organise ce processus. Le logiciel distribue des tâches à des travailleurs en ligne grâce à Mechanical Turk, un site d’externalisation du travail appartenant à Amazon. Les travailleurs envoient en retour leur travail à CrowdForge, qui combine les retours et donne des résultats étonnamment lisibles. Plusieurs start-ups américaines fonctionnent sur ce principe. L’une d’elles, Casting Words, divise des fichiers audio en blocs de 5 minutes et les distribue à des gens pour qu’ils les retranscrivent. Chaque transcription est automatiquement envoyée à d’autres travailleurs pour vérification et quand elle considérée comme assez bonne, un ordinateur (électronique cette fois) assemble les segments et retourne le produit fini au client. Une autre start-up (Cloud Crowd) utilise le même système pour des traductions. Une dernière a recours à des travailleurs en ligne quand les ordinateurs électroniques échouent dans la reconnaissance d’objets photographiés sur iPhone.

  • Le prolétariat à l’heure des machines | Xavier de la Porte
    http://www.internetactu.net/2011/12/19/le-proletariat-a-lheure-des-machines

    La lecture de la semaine, il s’agit d’un article publié dans l’hebdomadaire britannique The Economist le 3 décembre et intitulé : “Le retour des ordinateurs humains”. “C’était à la fin de l’été 1937 et la reprise post-crise était en train de caler. Le gouvernement américain avait de l’argent à dépenser pour la relance, mais, l’arrivée de l’hiver étant imminente, peu…

  • A lire ailleurs du 12/12/2011 au 19/12/2011 | Internetactu
    http://www.internetactu.net/2011/12/19/a-lire-ailleurs-du-12122011-au-19122011

    Le Tigre, Marc L. et les moutons « internet et opinion(s) – françois guillot et emmanuel bruant – web, médias, communication, influence, etc. axonpost.com Ladministration Obama met sa stratgie IT au coeur de sa nouvelle politique On ne nait pas internautes… : Comment protéger sa vie privée sur Twitter ? Méthode de survie en dix points Dans le secret de…

    #A_lire_ailleurs

  • Prolétariat chez #Google - ANDREW NORMAN WILSON
    http://www.andrewnormanwilson.com/portfolios/70411-workers-leaving-the-googleplex

    a fourth class exists at Google that involves strictly data-entry labor, or more appropriately, the labor of digitizing. These workers are identifiable by their yellow badges, and they go by the team name ScanOps. They scan books, page by page, for Google Book Search. The workers wearing yellow badges are not allowed any of the privileges that I was allowed – ride the Google bikes, take the Google luxury limo shuttles home, eat free gourmet Google meals, attend Authors@Google talks and receive free, signed copies of the author’s books, or set foot anywhere else on campus except for the building they work in. They also are not given backpacks, mobile devices, thumb drives, or any chance for social interaction with any other Google employees. Most Google employees don’t know about the yellow badge class. Their building, 3.14159~, was next to mine, and I used to see them leave everyday at precisely 2:15 PM, like a bell just rang, telling the workers to leave the factory. Their shift starts at 4 am.

    I found this social arrangement interesting, and at a certain point I decided to investigate the rationale behind Google’s decision to exclude the yellow badge class from most privileges the company has to offer, despite the fact that their labor takes place in a Google building with a Google sign out front and are being contracted to Google by another company just like my team, and just like other informational laborers, the kitchen staff, the shuttle drivers, the custodians, and more.

    #travail via @karlpro