Mark Zuckerberg, rendu milliardaire par la création d’un réseau social, a annoncé le 1er septembre qu’il déversera à terme 99 % de ses parts #Facebook — d’une valeur de 42 milliards d’euros — dans une organisation vouée à « l’apprentissage personnel, le traitement des maladies, la mise en relation des personnes et la construction de communautés fortes ». Structure de lobbying et d’investissements établie dans un paradis fiscal, cette structure pas vraiment caritative reflète le rôle trouble de la #philanthropie aux #Etats-Unis, où l’Etat n’est considéré « ni comme l’unique dépositaire de l’intérêt général, ni comme le levier le plus efficace pour combattre les problèmes sociaux ». Lorsque, dans un précédent élan de charité, Zuckerberg « a fait un chèque de 100 millions de dollars aux écoles publiques de Newark, rappelait d’ailleurs Benoît Bréville en décembre 2014, le maire de la ville a sauté sur l’occasion pour combler, en partie, les coupes budgétaires ».
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