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  • #Métaux_rares : Séjourné veut accélérer la #réouverture de #mines en #Europe

    #Stéphane_Séjourné, le commissaire européen chargé de la stratégie industrielle, veut accélérer la réouverture de mines de métaux rares en Europe et a reçu 170 #projets_d’exploitation ou de #recherches_minières, a-t-il indiqué mardi soir.

    Au nom de la #souveraineté_industrielle, le Français entend rouvrir des mines de métaux et #terres_rares au sein de l’Union européenne, malgré les mobilisations régulières de militants écologistes contre ce type de projets.

    « La #diversification des approvisionnements fait partie de l’urgence pour moi. On va faciliter » l’attribution de #permis, a expliqué le commissaire européen à des journalistes à Bruxelles.

    « J’ai récupéré 170 projets sur de l’exploitation ou de la recherche minières en Europe avec une liste de métaux rares. On est en train d’étudier, on lancera les premières garanties (financières) pour les boîtes qui veulent explorer », a-t-il assuré.

    Stéphane Séjourné s’est rendu les 8 et 9 janvier en #Roumanie où cette question a notamment été abordée.

    « Sur la Roumanie on avait 9 projets, je ne vais pas vous donner de date mais j’essaie d’accélérer les choses au maximum », a-t-il déclaré.

    « Je suis prêt à mettre beaucoup de capital politique là-dessus parce que j’y crois vraiment », a insisté ce proche d’Emmanuel Macron, qui voudrait éviter une trop grande #dépendance à l’égard de pays comme la Chine.

    Avec la commissaire européenne espagnole #Teresa_Ribera (concurrence et transition écologique), Stéphane Séjourné doit présenter fin février une série d’annonces pour relancer et décarboner l’industrie européenne, le « pacte pour une #industrie_propre ».

    Ce pacte pourrait comporter des mesures pour réduire les coûts de l’#énergie, accompagner les plus grands sites industriels dans la réduction de leurs émissions de CO2 ou soutenir les achats de #voitures_électriques pour les flottes d’entreprises.

    En parallèle, la Commission promet une série de mesures de #simplification, afin de réduire les #démarches_administratives des entreprises, notamment des PME.

    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/140125/metaux-rares-sejourne-veut-accelerer-la-reouverture-de-mines-en-europe

    –—

    #métaliste sur l’#extraction de #terres_rares dans les #Alpes (même si ici il s’agit d’une annonce pour toute l’Europe) :
    https://seenthis.net/messages/1013289

    • Séjourné, a inizio 2025 al via progetti Ue su materie prime rare

      ’Ricevute 170 candidature, li stiamo selezionando’

      La Commissione europea presenterà l’elenco dei progetti strategici nell’ambito del #Critical_raw_materials_act all’inizio del 2025.

      Lo ha detto il vicepresidente dell’esecutivo Ue Stéphane Séjourné intervenendo alla giornata dedicata al settore a Bruxelles, indicando che Bruxelles ha ricevuto 170 candidature.
      Il regolamento Ue sulle materie prime critiche, presentato nel marzo 2023, punta ad aumentare al almeno il 10% l’estrazione delle materie prime strategiche sul territorio continentale e ad almeno il 40% la capacità dell’Europa di raffinare e lavorare le terre rare lungo tutto la catena di valore.

      «Selezioneremo i progetti che meglio soddisfano i nostri criteri, in particolare quelli ambientali, sociali e di governance: saranno mirati a varie materie prime, riguarderanno l’intera catena del valore e saranno sia all’interno che all’esterno dell’Europa», ha indicato il francese, evidenziando che «non c’è transizione verso le zero emissioni senza materie prime: le auto elettriche hanno bisogno di batterie al litio, le turbine eoliche hanno bisogno di rame o alluminio».
      «La mia priorità per gli anni a venire sulle materie prime sarà la stessa dei settori industriali più strategici d’Europa - ha evidenziato -: un mercato solido in patria e una collaborazione stabile con partner fuori casa».
      Séjourné ha quindi sottolineato la necessità di «licenze più rapide e semplici» e di «rendere i progetti appetibili per gli investitori pubblici e privati». Parlando della nuova agenda, il vicepresidente ha messo in luce l’importanza del riciclo per le materie prime rare, indicando che l’Ue deve «creare un vero mercato europeo per i prodotti di seconda mano e un mercato unico per i prodotti di scarto». La capacità di riciclo è fissata nel regolamento Ue ad almeno il 25% del consumo annuo.

      https://www.ansa.it/europa/notizie/rubriche/altrenews/2024/12/11/sejourne-a-inizio-2025-al-via-progetti-ue-su-materie-prime-rare_d42681d2-0437-4

  • France : une conférence de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri interdite
    Agence France-Presse | 18 novembre 2024 à 17h08 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/181124/france-une-conference-de-l-avocat-franco-palestinien-salah-hamouri-interdi

    Une conférence de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri prévue lundi soir en banlieue lyonnaise, dans le centre-est de la France, a été interdite par les services de l’Etat pour « risque de trouble à l’ordre public ».

    Elle « intervient dans un contexte géopolitique particulièrement tendu », et « des propos antisémites, ou plus généralement attisant sciemment et explicitement la haine » pourraient être tenus à cette occasion, selon l’arrêté préfectoral.

    La préfecture estime par ailleurs « fort probable que surviennent des confrontations violentes entre les propalestiniens et la communauté juive qui s’est fortement inquiétée de la tenue de cette conférence », lors d’une potentielle contre-manifestation.

    L’avocat de M. Hamouri, Me Vincent Brenghart, a indiqué à l’AFP avoir saisi dans la foulée la justice administrative en procédure d’urgence, auprès de qui il avait obtenu gain de cause en juin 2023 après l’interdiction d’une autre conférence de son client.

    Au vu des délais trop courts, la justice administrative s’est retrouvée dans l’impossibilité « d’instruire la requête, et notamment de convoquer une audience », écrit-elle dans une ordonnance, en rejetant le recours.

    La conférence « Les espaces de la résistance palestinienne entre occupation, prison et exil », organisée par le collectif Urgence Palestine, devait rassembler plus de 250 personnes lundi soir.

    Selon Me Vincent Brenghart, cet arrêté dont il déplore la publication « au dernier moment » porte « atteinte à la liberté d’expression », et les motifs invoqués par la préfecture sont « hypothétiques » et « abstraits ». (...)

    #censure #liberté_d'expression

  • Une journaliste italienne condamnée pour avoir moqué la petite taille de Meloni | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/190724/une-journaliste-italienne-condamnee-pour-avoir-moque-la-petite-taille-de-m

    Une journaliste italienne qui avait moqué sur internet la petite taille de la Première ministre Giorgia Meloni a été condamnée à lui verser 5.000 euros de dommages et intérêts, a-t-elle déclaré vendredi à l’AFP.

    Giulia Cortese, qui est pigiste, avait qualifié la dirigeante d’extrême droite de « petite femme » dans un message sur les réseaux sociaux en octobre 2021, ajoutant : « Tu ne me fais pas peur. En plus, tu fais 1,20 mètre ». Selon le quotidien romain Il Messaggero, Mme Meloni mesure en fait 1,63 m.

    Ce commentaire était une réponse à l’annonce par Giorgia Meloni sur Facebook qu’elle poursuivait Mme Cortese pour avoir publié une photo falsifiée de la Première ministre assise devant une photographie du leader fasciste Benito Mussolini. Mme Meloni, cheffe du parti post-fasciste Fratelli d’Italia, était à l’époque dans l’opposition.

    Les poursuites concernant la comparaison avec Mussolini n’avaient en revanche pas abouti, cela ne constituant pas un délit, a précisé Giulia Cortese vendredi à l’AFP.

    Mme Cortese a confirmé que le tribunal de Milan l’avait condamnée à payer 5.000 euros à Mme Meloni pour diffamation. « Le gouvernement italien a un sérieux problème avec la liberté d’expression et la dissidence journalistique », a commenté Giulia Cortese sur X. « Ce pays semble se rapprocher de la Hongrie de (Viktor) Orban : ce sont des temps difficiles pour les journalistes indépendants et les leaders d’opinion ».

    Mme Meloni, qui a pris ses fonctions en octobre 2022, a poursuivi d’autres journalistes en justice.

    Dans l’affaire la plus médiatisée, elle a poursuivi avec succès le journaliste et écrivain Roberto Saviano en justice pour diffamation. En décembre 2020, l’auteur du livre à succès « Gomorra » sur la mafia de Naples l’avait traitée de « bâtarde » à la télévision nationale pour sa ligne dure sur les migrants.

    En octobre, un tribunal lui a infligé une amende avec sursis de 1.000 euros dans cette affaire, alors que Mme Meloni avait demandé 75.000 euros de dommages et intérêts.

  • La Knesset Vote Massivement Contre La Création D’un État Palestinien - I24NEWS
    https://www.i24news.tv/fr/actu/israel/politique/artc-la-knesset-vote-massivement-contre-la-creation-d-un-etat-palestinien

    On attend les commentaires de nos éditorialistes...

    La résolution, adoptée par 68 voix contre 9, affirme que « l’établissement d’un État palestinien au cœur de la Terre d’Israël poserait un danger existentiel pour l’État d’Israël »

    • « Consternation » de Paris après la résolution israélienne contre un Etat palestinien
      Agence France-Presse | 18 juillet 2024
      https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/180724/consternation-de-paris-apres-la-resolution-israelienne-contre-un-etat-pale

      La France a exprimé jeudi « sa consternation » au lendemain de l’adoption par le parlement israélien d’une résolution rejetant la perspective d’établissement d’un État palestinien, soulignant que cette décision était « en contradiction avec les résolutions adoptées au Conseil de sécurité des Nations unies ».
      Cette résolution proposée par un député de droite de l’opposition a recueilli le soutien de 68 élus de la coalition au pouvoir et de l’opposition contre 9 qui ont voté contre.
      « Seule la solution à deux États est à même d’apporter une paix juste et durable aux Israéliens comme aux Palestiniens et de garantir la stabilité de la région », a réagi Christophe Lemoine, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères dans une déclaration écrite jeudi.
      « La France appelle à ce que cessent les remises en cause de cet impératif reconnu comme tel par l’immense majorité de la communauté internationale », a-t-il ajouté.(...)

  • Loi immigration : une publication des décrets in extremis | Mediapart
    Agence France-Presse
    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/160724/loi-immigration-une-publication-des-decrets-extremis

    Plusieurs décrets d’application de la loi immigration, dont la gauche et les militants de droits humains dénoncent le caractère « inhumain » et « arbitraire », ont été publiés mardi au Journal officiel, à quelques heures de la possible démission du gouvernement Attal.

    La publication de ces décrets intervient juste avant le premier Conseil des ministres post-législatives et près de six mois après la promulgation de cette loi controversée et partiellement retoquée par le Conseil constitutionnel.

    Désormais, tout étranger sollicitant un titre de séjour en France devra s’engager, via un contrat, à respecter « les principes de la République », précise l’un des décrets.

    Sont concernés « la liberté personnelle, la liberté d’expression et de conscience, l’égalité entre les femmes et les hommes, la dignité de la personne humaine, la devise et les symboles de la République, l’intégrité territoriale, et la laïcité. »

    La signature de ce contrat conditionne la délivrance du document de séjour et son signataire « peut se voir refuser le renouvellement de son document ou se le voir retirer en cas de manquement caractérisé à l’un de ces principes », précise le décret.

    Un autre décret renforce le dispositif de refus ou de cessation « des conditions matérielles d’accueil » des demandeurs d’asile - hébergement et allocations - et supprime le « recours administratif préalable obligatoire » en cas de refus des « conditions matérielles d’accueil ».

    Une amende administrative est par ailleurs créée pour sanctionner l’emploi de ressortissants étrangers non autorisés à travailler, remplaçant les contributions spéciales et forfaitaires appliquées jusqu’à présent.

    Le nombre de pointages quotidiens dans le cadre des « assignations à résidence aux fins d’exécution de la décision d’éloignement » est, lui, revu à la hausse.

    L’« édiction d’une obligation de quitter le territoire français » doit quant à elle intervenir dans un délai de 15 jours « suivant l’information de l’autorité préfectorale de l’expiration du droit au maintien du demandeur d’asile, sous réserve de la délivrance d’un titre de séjour ».

    - « Consternant » -
    Un autre décret publié le 14 juillet portait, lui, sur la réforme de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) voulue par le gouvernement, qui prévoit une décentralisation en plusieurs chambres territoriales et la généralisation d’un juge unique.

    Fortement contesté par la gauche et les militants des droits humains qui dénoncent un texte « inhumain » et « arbitraire », le projet de loi immigration a été définitivement adopté par le Parlement en décembre 2023.

    Trente-cinq de ses articles ont été par la suite totalement ou partiellement censurés par le Conseil Constitutionnel, avant que la loi soit in fine promulguée le 26 janvier.

    « Que ce soit le droit d’asile ou le contrat d’engagement républicain ou les procédures d’expulsion plus expéditives, il y a énormément d’aspects restrictifs » dans les décrets publiés, relève auprès de l’AFP Serge Slama, professeur de droit public à l’université Grenoble-Alpes, pointant une « régression d’ampleur » du droit d’asile.

    Ces derniers mois, la question de cette loi - et plus généralement la question de l’immigration, poussée par l’extrême droite - s’est invitée au coeur des débats à l’occasion des élections européennes et législatives.

    Le parti présidentiel avait assuré à cette occasion qu’il « continuerait » d’expulser « tout étranger délinquant ou radicalisé qui représente une menace à l’ordre public ».

    Le Nouveau Front populaire (NFP) a lui promis, en cas d’arrivée au pouvoir, d’abroger la loi immigration et s’est engagé à « garantir un accueil digne ».

    « Il est consternant que le gouvernement s’obstine dans la voie qu’il a choisie en décembre dernier », a réagi mardi auprès de l’AFP Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS). « Il faut que l’ensemble des dirigeants politiques prennent la mesure de l’impasse dans laquelle se trouve la politique migratoire et de ce que cela provoque pour les personnes concernées ».

    Mediapart n’a pas participé à la rédaction de cette dépêche, qui fait partie du flux automatisé de l’Agence France-Presse (AFP).

  • La France annule la participation des entreprises israéliennes au salon Eurosatory de défense
    Agence France-Presse | 31 mai 2024 à 13h53 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/310524/la-france-annule-la-participation-des-entreprises-israeliennes-au-salon-eu

    La présence des industriels israéliens de la défense au salon Eurosatory, un salon international de défense et de sécurité terrestre qui ouvre ses portes le 17 juin près de Paris, a été annulée sur décision de la France, a annoncé vendredi l’organisateur.

    « Par décision des autorités gouvernementales, il n’y aura aucun stand de l’industrie de défense israélienne sur le salon Eurosatory 2024 », a affirmé à l’AFP l’organisateur de la manifestation, Coges Events.

    Ni le Coges ni le ministère des Armées, sous l’égide duquel le salon est organisé, n’ont précisé dans l’immédiat les raisons de cette décision. Celle-ci intervient quelques jours après qu’un bombardement meurtrier d’un camp de déplacés à Rafah par l’armée israélienne a soulevé l’indignation internationale et suscité de nombreuses manifestations en France contre les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza.

    Un peu plus de 2.000 exposants sont inscrits pour Eurosatory pour y présenter leurs matériels.

    Parmi eux, 74 entreprises israéliennes, dont les principaux industriels de défense de l’Etat hébreu et « dont une dizaine présentent des armements », étaient attendus, avait auparavant indiqué le président de Coges Events, Charles Beaudouin.

    Plus de 36.224 Palestiniens, en grande majorité des femmes, des enfants et des adolescents, ont selon le ministère de la Santé du Hamas été tués depuis le début des bombardements menés par l’armée israélienne sur la bande de Gaza, en réponse à une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.

    Cette attaque a entraîné la mort de plus de 1.170 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens. Sur les 252 personnes emmenées comme otages le 7 octobre, 121 sont toujours détenues dans la bande de Gaza, dont 37 sont considérées comme mortes par l’armée israélienne.

    Agence France-Presse

    #BDS

  • L’UE veut une réunion avec Israël pour évoquer la situation à Gaza (Borrell)
    Agence France-Presse | 27 mai 2024 à 18h44
    | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/270524/l-ue-veut-une-reunion-avec-israel-pour-evoquer-la-situation-gaza-borrell

    L’Union européenne va demander à Israël de tenir une réunion pour discuter de la situation à Gaza et du « respect des droits humains », dans le cadre de leur accord d’association, a indiqué lundi son chef de la diplomatie Josep Borrell.

    « Nous avons l’unanimité nécessaire pour convoquer un Conseil d’association avec Israël pour discuter la situation à Gaza (...) et discuter ensuite du respect des droits humains », a-t-il affirmé devant la presse, à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE à Bruxelles.

    M. Borrell n’a toutefois pas indiqué à quelle date pourrait avoir lieu cette réunion et si Israël avait été informé de cette demande.

    L’Espagne et l’Irlande avaient demandé conjointement fin février à la Commission européenne d’examiner le respect par Israël des droits humains, conformément à l’accord d’association en vigueur.

    Les décisions sur Gaza prises par la Cour internationale de Justice (CIJ), la plus haute juridiction de l’ONU, doivent être appliquées, y compris par Israël, a encore souligné lundi M. Borrell avant cette réunion, à laquelle ont assisté plusieurs ministres arabes.

    « Tout le monde est d’accord pour dire que les décisions de la Cour internationale de justice sont obligatoires et qu’elles doivent être mises en oeuvre », a affirmé M. Borrell, après l’ordre donné par cette cour à Israël de cesser « immédiatement » son offensive à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

    Mais, a-t-il reconnu, « il y a réellement un dilemme sur la façon dont la communauté internationale peut contraindre à la mise en oeuvre » de ces décisions.

    Les ministres de l’UE en ont discuté lundi matin avant de rencontrer leurs homologues égyptien, jordanien, qatari, émirati et le secrétaire général de la Ligue arabe.

    L’armée israélienne a poursuivi ses bombardements ce weekend sur Rafah malgré l’ordre de la Cour internationale de Justice.

    Lundi, des responsables palestiniens ont accusé Israël d’avoir bombardé un centre pour personnes déplacées près de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, tuant au moins 35 personnes. L’armée israélienne a affirmé de son côté avoir frappé un complexe du Hamas dans lequel opéraient « d’importants terroristes ».

    M. Borrell s’est dit « horrifié » par ces frappes, réclamant qu’elles cessent « immédiatement ».

    Les ministres européens ont également entendu leurs homologues arabes pour discuter du « jour d’après » à Gaza et de la solution à deux Etats, qu’ils jugent indispensable pour garantir la paix et la sécurité dans la région.

    L’Irlande et l’Espagne, tous deux membres de l’UE, ainsi que la Norvège, ont décidé de reconnaître l’Etat de Palestine à compter de mardi. D’autres pays européens y sont plus réticents ou jugent que le moment n’est pas opportun.

    Agence France-Presse

    #IsraelEU

    • L’accord d’association accordé par l’UE à Israel (très faibles droits de douane pour les produits industriels israéliens entrant dans l’UE° est un énorme avantage économique pour Israël. Il est conditionné à des clauses de respect des Droits de l’Homme par Israël.

      Mais il faut en arriver à près de 35 000 victimes, en majorité des femmes et des enfants, pour envisager de le remettre en question ...

      On est gêné d’être Français et européen.

    • 27 mai 202 (19:45 GMT)
      EU foreign ministers to meet Israel on human rights obligations: Report
      https://www.aljazeera.com/news/liveblog/2024/5/27/israels-war-on-gaza-live-news-35-killed-in-rafah-tent-bombings

      European Union foreign ministers have agreed to hold a meeting of the EU-Israel Association Council to assess Israel’s compliance with the association agreement’s human rights obligations, DPA news agency is reporting.

      The bloc’s foreign policy chief, Josep Borrell, announced the move in Brussels, stepping up pressure on Israel to comply with a ruling from the International Court of Justice to halt an offensive in the southern Gaza city of Rafah.

      The ICJ ruling cited “immense risk” to hundreds of thousands of Palestinians taking shelter in Rafah, the southernmost part of Gaza.

      Counter to the ICJ ruling, Israel has carried out “an increase on the military activities, an increase in the bombing” that has led to an increase in civilian deaths, Borrell said.

      The EU foreign policy chief said EU foreign ministers asked him “to propose further concrete measures” to ensure Israel’s compliance with the ICJ ruling.

  • France Pacifique, AFP vous informe : ça va barder, qu’on se le dise | AFP | 23.05.24

    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/230524/macron-arrive-en-nouvelle-caledonie-l-apaisement-ne-peut-pas-etre-le-retou

    Agence France-Presse
    23 mai 2024 à 03h39 (heure métropotale)

    sur l’archipel français du Pacifique, six personnes ont été tuées, dont deux gendarmes mobiles [dont un shooté par son collègue], il [notre prépotent] a observé une minute de silence en préambule d’une réunion de plus de trois heures et demie avec des élus et acteurs économiques, poursuivie d’un déjeuner informel.

    Arrivé aux côtés des ministres Gérald Darmanin (Intérieur), Sébastien Lecornu (Armées) et Marie Guévenoux (Outre-mer), Emmanuel Macron [notre sauveur] a promis des « décisions » et des « annonces » à « l’issue de cette journée », même s’il a assuré n’avoir « pas de limite » de temps sur place.

    🍿🍿🍿

    • du coup, l’Elysée va publier les vidéos du chef en bras de chemise sur TikTok, mais depuis Paris, via le VPN de la stagiaire de son service de comm ?

    • @roinu ouiiii, avec des couronnes de fleurs !

      Sur le terrain, « la nuit a été calme », a indiqué le Haut-commissaire Louis Le Franc à l’AFP.
      [...]
      Sur la route qui relie Dumbéa, au nord de la capitale, de nombreux barrages filtrants et des carcasses de voitures incendiées continuent de hacher la circulation, a constaté un journaliste de l’AFP.

      Dans le Grand Nouméa, ces barrages se sont même renforcés dans la nuit.

      Les indépendantistes y ont hissé leurs drapeaux et tendu des banderoles : « Non au dégel », « Darmanin assassin ».

      et sinon, ça tance le commerçant de centre ville :

      Dans un communiqué, le gouvernement a toutefois rappelé à l’ordre « certains commerçants (qui) profitent des circonstances pour augmenter de manière exagérée les prix de leurs produits dont certains sont réglementés, rendant cette pratique totalement illégale ».

      🍿🍿🍿

    • AFP - 23.05.24 - 15h (Il y a 17 min)

      Nouvelle-Calédonie : Macron n’arrive pas à réunir ensemble les chefs de partis indépendantistes et loyalistes

      🍿🍿🍿🍿🍿🍿

  • AFP on Gaza : His Master’s Voice | AFP (via Mediapart) | 15.04.24

    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/150424/guerre-au-proche-orient-israel-bombarde-gaza-sa-reponse-l-attaque-iranienn

    La formulation est vraiment à mourir de rire de déférence sioniste :

    Israël bombarde Gaza, sa réponse à l’attaque iranienne se fait attendre

    Proche et Moyen-Orient — Dépêche

    L’armée israélienne a lancé lundi des dizaines de frappes meurtrières sur la bande de Gaza ravagée par six mois de guerre, à l’heure où le monde attend la réponse d’Israël à l’attaque sans précédent de l’Iran qui a aggravé les risques d’un embrasement régional.

    par Agence France-Presse

  • « Troupes au sol » en Ukraine : Emmanuel Macron persiste et signe | AFP | 14.03.24

    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/140324/troupes-au-sol-en-ukraine-emmanuel-macron-persiste-et-signe

    Le président français a affirmé jeudi soir que la « sécurité » des Français passait par la « défaite de la Russie » en Ukraine et que les Occidentaux devaient être « prêts à répondre » en cas d’« escalade » russe en Europe.

    c’est les SNU qui vont être content.es du voyage :-)

  • #Naufrages de migrants: les règles entourant Frontex doivent changer (médiatrice)

    La #médiatrice_européenne a appelé mercredi à modifier les #règles rendant l’agence de l’UE chargée des frontières #Frontex dépendante des autorités nationales, afin d’éviter de nouveaux drames en mer.

    « Frontex a le devoir d’aider à secourir des vies en mer, mais il manque les outils pour cela », a déclaré la médiatrice européenne #Emily_O’Reilly lors de la présentation de son rapport.

    Elle a mené une enquête de sept mois sur le naufrage, les 13 et 14 juin 2023, de l’Adriana, un chalutier vétuste et surchargé qui était parti de Libye avec environ 750 personnes à bord.

    Seuls 104 survivants ont été secourus et 82 corps retrouvés après le naufrage.

    Cette enquête a montré que Frontex, qui apporte son aide aux autorités nationales, n’était pas en mesure de respecter pleinement les #obligations de l’UE en matière de #droits lors des opérations de #sauvetage_en_mer.

    Emily O’Reilly, dont le rôle est de demander des comptes aux institutions et agences de l’UE, a averti qu’à moins d’un changement, il est probable que « la tragédie d’Adriana se répétera ».

    Le drame s’est produit alors que la Grèce et l’Italie avaient renforcé leurs frontières pour éviter l’arrivée de migrants après d’importants flux en 2015-2016, et que l’UE travaillait à une refonte de ses règles concernant les demandeurs d’asile.

    Emily O’Reilly a exhorté Frontex à réfléchir à la question de « mettre fin, retirer ou suspendre ses activités » dans les Etats membres de l’UE où il existe des « craintes » que les autorités nationales limitent sa capacité à sauver des vies.

    « Il existe une tension évidente entre les obligations de Frontex en matière de #droits_fondamentaux et son devoir de soutenir les États membres dans le contrôle de la gestion des frontières », a-t-elle déclaré.

    Elle a également appelé le Parlement européen, la Commission européenne et le Conseil européen, qui représente les États membres de l’UE, à lancer une #commission_d’enquête indépendante sur la tragédie et le « grand nombre de morts en Méditerranée ».

    La Commission européenne a déclaré mercredi avoir « pris note » du rapport de la médiatrice. « Nous allons l’évaluer comme il se doit et y répondre de manière approfondie », a déclaré la porte-parole Anitta Hipper.

    Elle a souligné que les opérations de secours relevaient de la « compétence des États membres », c’est-à-dire que Frontex fonctionnait uniquement en soutien aux autorités nationales des pays de l’UE dans lesquels elle opère.

    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/280224/naufrages-de-migrants-les-regles-entourant-frontex-doivent-changer-mediatr
    #mourir_en_mer #morts_en_mer

    • La Médiatrice appelle à modifier les règles de l’UE en matière de recherche et de sauvetage et à mener une enquête publique sur les décès en Méditerranée

      Une enquête du Médiateur européen sur le rôle de l’Agence de garde-frontières et de garde-côtes de l’UE (Frontex) dans les opérations de recherche et de sauvetage a montré que ses règles en vigueur la mettent dans l’incapacité de remplir pleinement ses obligations en matière de droits fondamentaux et la rendent trop dépendante des États membres pour intervenir lorsque des embarcations de migrants sont en détresse.

      L’enquête a été lancée par la Médiatrice européenne, Emily O’Reilly, à la suite de la tragédie de l’Adriana en juin 2023, provoquant la noyade de plus de 600 personnes au large des côtes grecques. Sur base des documents inspectés au cours de l’enquête, il a été noté que Frontex a proposé d’intervenir à quatre reprises auprès des autorités grecques pour assurer la surveillance aérienne de l’Adriana, mais n’a reçu aucune réponse. C’est l’application des règles en vigueur qui a empêché Frontex de se rendre sur le lieu du naufrage au moment le plus critique car elle n’avait pas encore obtenu l’autorisation des autorités grecques.

      En fait, Frontex s’est rendue deux fois sur le lieu du naufrage de l’Adriana : une première fois en le survolant rapidement en avion deux heures après que les autorités italiennes ont déclenché l’alerte, puis 18 heures plus tard avec un drone après que le bateau avait déjà coulé.

      L’enquête a également montré que Frontex ne dispose pas de directives internes en matière d’émission de signaux d’urgence (par exemple, les appels Mayday) et que les contrôleurs des droits fondamentaux de Frontex ne sont pas suffisamment impliqués dans la prise de décision en cas d’urgence maritime.

      La Médiatrice a demandé à Frontex de trouver des solutions à toutes ces défaillances. Elle a également indiqué que, compte tenu des préoccupations de plus en plus importantes concernant les violations des droits fondamentaux dans un État membre, Frontex devrait évaluer à partir de quel moment elle peut se permettre officiellement de mettre fin à ses activités auprès de l’État membre concerné.

      « Nous devons nous demander pourquoi un bateau qui avait tant besoin d’aide n’en a jamais obtenue alors que sa situation périlleuse était connue d’une agence de l’UE, des autorités de deux États membres, de la société civile et de navires privés. Pourquoi les mesures d’urgence de sauvetage – qui auraient permis de sauver des centaines de vies – n’ont pas été déclenchées alors que le bateau était bondé, qu’il n’y avait pas suffisamment de gilets de sauvetage, que des enfants étaient à bord et que le risque d’un drame était prévisible », a déclaré Emily O’Reilly.

      « L’intitulé de l’agence Frontex comporte la mention de “garde-côtes”, mais son mandat et sa mission actuels sont manifestement en deçà. Si Frontex a le devoir de sauver des vies en mer mais que les rouages pour y parvenir font défaut, c’est clairement un problème qui incombe aux législateurs de l’UE.

      Il existe des tensions évidentes entre les obligations de Frontex en matière de droits fondamentaux et son devoir de soutenir la gestion du contrôle aux frontières des États membres. »

      « Coopérer avec des autorités nationales, dont les obligations en matière de recherche et de sauvetage ne semblent pas être respectées, risque de rendre l’UE complice d’actions qui violent les droits fondamentaux et portent atteinte à des vies humaines. »

      Conclusions générales – enquête publique sur les décès en Méditerranée

      Au-delà de l’enquête et des recommandations concernant Frontex, la Médiatrice a tiré des conclusions sur des questions systémiques plus générales. Elle a indiqué que, bien que le Médiateur grec enquête sur les actions des garde-côtes, il n’existe pas de mécanisme de responsabilisation unique au niveau européen pour enquêter de manière indépendante sur le rôle respectif des autorités grecques, de Frontex et de la Commission européenne, qui est chargée de veiller au respect des dispositions relatives aux droits fondamentaux prévues par les traités de l’UE.

      Elle a demandé au Parlement européen, au Conseil de l’Union européenne et à la Commission européenne de créer une commission d’enquête indépendante chargée d’évaluer les raisons du nombre si important de décès en Méditerranée et de tirer les leçons du naufrage de l’Adriana.

      « Presque huit mois après cet événement tragique, aucun changement n’a été apporté pour empêcher qu’un tel drame ne se reproduise », a déclaré la Médiatrice.

      https://www.ombudsman.europa.eu/fr/press-release/fr/182676

    • Naufrage de #Pylos : la médiatrice de l’UE regrette que Frontex n’ait pas « joué un rôle plus actif » pour sauver les exilés

      Dans un rapport rendu mercredi, la médiatrice européenne Emily O’Reilly regrette que Frontex n’ait pas déclenché un appel d’urgence pour venir en aide aux 750 passagers de l’Adriana, ce bateau de pêche qui a fait naufrage le 14 juin 2023. Ce jour-là, plus de 500 exilés sont morts, faute d’une opération de sauvetage menée dans les temps.

      Huit mois après le terrible naufrage au large de Pylos, en Grèce, d’un bateau de pêche surchargé, Frontex, l’agence européenne de surveillance des frontières est à nouveau pointée du doigt. Le 14 juin 2023, une embarcation de plus de 750 exilés, l’Adriana, a fait naufrage dans les eaux grecques, entraînant la mort d’au moins 500 personnes. Seules 104 personnes ont survécu et 82 corps ont été retrouvés.

      Selon Emily O’reilly, la médiatrice européenne, qui a rendu son rapport mercredi 28 février, les garde-frontières de l’UE auraient dû agir pour aider les passagers en détresse. Pourtant aucun appel « Mayday », une procédure internationale d’alerte en cas d’urgence vitale, n’a été émis par Frontex. Et ce, alors qu’un de ses avions de reconnaissance avait survolé la zone et avait vu le bateau en grande difficulté et surchargé. L’agence a seulement signalé le bateau aux autorités grecques.

      Mais la médiatrice n’accable pas l’agence et assure que Frontex n’a commis aucune faute. Si elle regrette qu’aucun Mayday n’ait été lancé, elle reconnaît dans le même temps que l’avion de l’agence a observé un « bateau très surpeuplé (où) il n’y avait pas de gilets de sauvetage visibles, mais qui se déplaçait à une vitesse constante et sur une route régulière, et semblait être dans un état de navigabilité ».

      « Il est impossible de dire si l’émission d’un relais Mayday au moment de la surveillance initiale de Frontex sur l’Adriana aurait sauvé des vies, mais le bateau a finalement chaviré avec la perte totale de plus de 600 personnes », écrit la médiatrice.
      Frontex, trop dépendante des Etats membres pour sauver des vies

      Emily O’Reilly déplore surtout le manque de réactivité des Grecs face aux quatre offres répétées d’assistance de Frontex ce jour-là. Athènes n’a pas répondu aux messages de Frontex et a refusé l’offre de l’agence d’envoyer un avion supplémentaire dans la zone, indique le rapport.

      Les règles qui régissent Frontex « la rendent trop dépendante des États membres pour intervenir lorsque des embarcations de migrants sont en détresse », souligne encore le rapport. « La capacité de Frontex à sauver des vies en danger est encore limitée par le fait que ce sont les autorités des États membres qui dirigent et coordonnent les missions de recherche et de sauvetage ».

      Une semaine après le drame, une enquête avait été ouverte par la justice grecque. La Cour suprême grecque avait également ordonné de lancer des investigations pour définir les causes du drame qui a choqué le pays.

      Très vite, des questions quant au rôle des garde-côtes grecs avaient émergé. Selon plusieurs enquêtes journalistiques fouillées, ces derniers sont intervenus tardivement sur les lieux du naufrage. Une enquête de la BBC démontre aussi que le bateau bondé était à l’arrêt au large de la Grèce, contrairement à la version donnée par les garde-côtes grecs, selon laquelle les exilés faisaient route vers l’Italie à une vitesse régulière.
      Plus de 3 000 morts en 2023 en Méditerranée

      Dans un rapport publié en décembre 2023, Amnesty international et Human Rights Watch ont jugé que la nature des enquêtes judiciaires en cours en Grèce suscitait « des inquiétudes »."Les enquêtes officielles sur les allégations crédibles selon lesquelles les actions et les omissions des garde-côtes grecs ont contribué au naufrage [...] n’ont guère progressé de manière significative", estiment les deux organisations.

      En septembre 2023, 40 survivants avaient également porté plainte contre l’État grec et demandaient eux aussi une enquête approfondie. Trois mois après le naufrage, « aucun des survivants n’avait été appelé à témoigner ou fournir des preuves dans le cadre d’une enquête », déploraient déjà un collectif d’ONG dans un communiqué.

      Face à ce naufrage terrible, Emily O’Reilly recommande enfin à Frontex de faire mieux. « La tragédie d’Adriana a eu lieu lorsque Frontex était pleinement consciente de l’histoire récente de préoccupations concernant le respect, par les autorités grecques, des obligations en matière de droits fondamentaux. » L’Etat grec est en effet accusé de multiples pushbacks en mer Egée.

      En avril 2023, des garde-côtes grecs ont été filmés en train de placer sur un canot à la dérive un groupe de migrants, en majorité des enfants, dont un nourrisson. Ce refoulement, strictement interdit par le droit européen et international, a été révélé par le New York Times dans une vidéo.

      Enfin, Frontex devrait aussi « mettre fin, de se retirer ou de suspendre ses activités » si elle ne réussit pas à respecter ses obligations en matière de droits humains, conclut, cinglante, Emily O’Reilly.

      Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le nombre de décès et de disparitions de migrants en Méditerranée n’a cessé d’augmenter ces dernières années : 2 048 en 2021, 2 411 en 2022 et 3 129 en 2023.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/55482/naufrage-de-pylos--la-mediatrice-de-lue-regrette-que-frontex-nait-pas-

    • Frontex : l’UE risque de devenir « complice » de la mort de migrants (rapport du médiateur européen)

      Frontex devrait se retirer des pays qui ne secourent pas les migrants en mer ou qui violent les droits fondamentaux. Sinon, l’UE risque de devenir « complice » des décès, a averti le médiatrice européenne dans un nouveau rapport.

      Les conclusions, publiées mercredi matin, offrent un regard plus approfondi sur la relation souvent tendue entre l’agence des frontières de l’UE et les 27 Etats membres.

      L’enquête de la médiatrice a été lancée en réponse au naufrage de l’Adriana en juin 2023, lorsqu’un navire surchargé a coulé au large des côtes de Messénie, en Grèce, et a laissé plus de 600 victimes confirmées ou présumées.

      L’organisme de surveillance ne conclut pas que Frontex a « enfreint les règles et procédures applicables », mais note que sa capacité à opérer en mer est gravement compromise par sa conception, qui rend l’agence dépendante du consentement et de la bonne volonté des autorités nationales. Par conséquent, Frontex n’a qu’une marge de manœuvre limitée pour agir de manière indépendante, même dans les cas extrêmes où la vie des personnes est en danger immédiat.

      « Il existe une tension évidente entre les obligations de Frontex en matière de droits fondamentaux et son devoir de soutenir les États membres dans le contrôle de la gestion des frontières », la médiatrice européenne Emily O’Reilly.

      « Coopérer avec les autorités nationales lorsque l’on craint qu’elles ne remplissent pas leurs obligations en matière de recherche et de sauvetage risque de rendre l’UE complice d’actions qui violent les droits fondamentaux et coûtent des vies. »

      En ce qui concerne le naufrage de l’Adriana, le rapport indique que Frontex était « parfaitement au courant » des préoccupations des autorités grecques et des accusations de refoulement systématique. Et pourtant, malgré cette connaissance, les règles « ont empêché Frontex de jouer un rôle plus actif dans l’incident de l’Adriana ».

      La médiatrice regrette l’absence de directives internes de l’agence pour émettre des appels à l’aide, une procédure internationale d’alerte en cas d’urgence vitale. Frontex n’a pas émis de relais d’appel à l’aide lorsqu’elle a détecté l’Adriana grâce à la surveillance aérienne.

      Les autorités grecques n’ont pas répondu au message de Frontex à « quatre occasions distinctes » pendant la tragédie et ont refusé l’offre de l’agence d’envoyer un avion supplémentaire dans la zone, indique le rapport. (Athènes a lancé plusieurs enquêtes pour faire la lumière sur les circonstances).

      Sur cette base et d’autres similaires, la médiatrice recommande que Frontex « mette fin, se retire ou suspende ses activités » avec les Etats membres qui persistent à ne pas respecter leurs obligations en matière de recherche et de sauvetage ou à violer les droits fondamentaux.

      La coopération de Frontex avec la Grèce est un sujet de conversation brûlant depuis le naufrage de l’Adriana. Au lendemain de la tragédie, le responsable des droits fondamentaux de l’agence a appelé à une suspension des activités, mais son directeur exécutif, Hans Leijtens, a par la suite atténué cette demande, affirmant que la décision devait être « équilibrée ».

      Dans son rapport, Emily O’Reilly prévient que si Frontex continue à travailler avec les pays en première ligne sans « changements significatifs », l’engagement de l’UE à protéger les vies humaines sera remis en question. Elle exhorte donc l’Union européenne à modifier le mandat légal de l’agence et à lui assurer un plus grand degré d’indépendance.

      « Si Frontex a le devoir d’aider à sauver des vies en mer, mais que les outils pour ce faire font défaut, il s’agit clairement d’une question pour les législateurs de l’UE ».

      De plus, la médiatrice demande la mise en place d’une commission d’enquête indépendante qui pourrait se pencher sur le grand nombre de décès en Méditerranée et sur la responsabilité des autorités nationales, de Frontex et des institutions de l’UE.

      Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le nombre de décès et de disparitions de migrants en Méditerranée n’a cessé d’augmenter ces dernières années : 2 048 en 2021, 2 411 en 2022 et 3 041 à la fin de 2023.

      En réaction au rapport, Frontex répond qu’elle « examine activement » les suggestions de la médiatrice et souligne que ses opérations s’inscrivent « dans le cadre des lois applicables ».

      « Notre agence s’en tient strictement à son mandat, qui n’inclut pas la coordination des efforts de sauvetage - une responsabilité qui incombe aux centres nationaux de coordination des secours », ajoute l’agence dans un communiqué. « Dans tous les cas où nos moyens détectent des situations de détresse potentielles, nous alertons rapidement les autorités compétentes ».

      Pour sa part, la Commission européenne, qui est également citée dans le rapport, annonce qu’elle répondrait à Emily O’Reilly en temps voulu, mais n’a pas confirmé si elle soutiendrait des changements dans le mandat de l’agence. Un porte-parole appelle les États membres à enquêter sur les décès de migrants de manière « rapide, indépendante et approfondie ».

      « Nous ne voulons pas que de telles tragédies se produisent », poursuit le porte-parole.

      Frontex estime avoir secouru 43 000 personnes en mer et renvoyé 39 000 migrants dans leur pays d’origine au cours de 24 opérations en 2023, année qui a vu « les niveaux les plus élevés de migration irrégulière depuis 2016. »

      https://fr.euronews.com/my-europe/2024/02/28/frontex-lue-risque-de-devenir-complice-de-la-mort-de-migrants-rapport-d

  • Agents de l’Institut français de Gaza décédés : hommage le 4 mars au Quai d’Orsay
    Agence France-Presse | 23 février 2024 à 11h58
    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/230224/agents-de-l-institut-francais-de-gaza-decedes-hommage-le-4-mars-au-quai-d-

    Le chef de la diplomatie française, Stéphane Séjourné, rendra hommage à quatre agents décédés de l’Institut français de Gaza, a-t-on appris vendredi auprès du ministère.

    « Cet hommage se fera dans l’intimité, en présence des familles de nos agents qui ont pu être accueillies en France, des agents de l’Institut Français qui ont été rapatriés de Gaza ainsi que des personnes qui se sont mobilisées en appui à nos agents », a précisé le ministère.

    La cérémonie se déroulera en liaison avec le consulat de Jérusalem. (...)

  • Alors « sortir de l’écologie punitive », je suppose que nos peigne-culs du gouvernement s’autorisent à dire des conneries pareilles parce que là le réchauffement climatique, c’est pas la période la plus désagréable (à Montpellier, fin janvier il faisait des températures que j’ai connues fin août au club Mickey des Pingouins dans le Pas-de-Calais). On serait en quelque sorte dans le « dérèglement climatique pas trop punitif » pour l’instant.

    Par contre je suis un peu anxieux pour cet été : mathématiquement on va se retrouver plongés en plein dans le premier chapitre du Ministère du futur.

    Mais, hein, qui aurait peu prévoir… ?

  • Le Hamas étudie une proposition de trêve à Gaza
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/30/guerre-israel-hamas-le-point-sur-la-situation-pour-la-journee-de-mardi-30-ja

    Après bientôt quatre mois de guerre, le chef en exil du Hamas, Ismaïl Haniyeh, installé au Qatar, a affirmé que son mouvement avait reçu une proposition de trêve avec Israël, résultat d’une réunion à Paris entre le directeur de la CIA, William Burns, et des responsables égyptiens, israéliens et qataris. « Le Hamas examine la proposition qui a circulé lors de la réunion » de Paris et prépare sa réponse, selon un communiqué à Gaza du mouvement, […]

    […]

    Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a cependant affirmé qu’Israël ne « retirerait pas l’armée de la bande de Gaza » et ne libérerait pas « des milliers de terroristes » palestiniens, en échange d’otages.

  • Décision de la CIJ : le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira mercredi (présidence)
    Agence France-Presse. |. 27 janvier 2024
    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/270124/decision-de-la-cij-le-conseil-de-securite-de-l-onu-se-reunira-mercredi-pre

    Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira mercredi pour se pencher sur la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) qui a appelé Israël à empêcher tout acte éventuel de « génocide » à Gaza, a annoncé la présidence française du Conseil.

    La réunion, qui aura lieu mercredi à 16H00 GMT, a été demandée par l’Algérie, « en vue de donner un effet exécutoire au prononcé de la Cour internationale de justice sur les mesures provisoires qui s’imposent à l’occupation israélienne », avait indiqué plus tôt dans la journée le ministère algérien des Affaires étrangères.

    La plus haute juridiction de l’ONU, saisie par l’Afrique du Sud qui estime qu’Israël viole la Convention des Nations unies sur le génocide, a également demandé à Israël de prendre « des mesures immédiates » pour permettre la fourniture de l’aide « dont les Palestiniens ont un besoin urgent ».

    Elle n’a cependant pas appelé à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

    Malgré tout, cette décision « envoie le message clair que dans le but d’atteindre tous les objectifs qu’elle fixe, il y a besoin d’un cessez-le-feu », a commenté vendredi l’ambassadeur palestinien à l’ONU Riyad Mansour, qui a laissé entendre que le groupe arabe, représenté par l’Algérie au Conseil, allait pousser pour un texte demandant un tel cessez-le-feu.

    « Alors attachez vos ceintures ! », a-t-il lancé à la presse en saluant la décision de la CIJ comme un « jour historique ».

    Depuis le 7 octobre, le Conseil de sécurité de l’ONU, profondément divisé depuis longtemps sur le dossier israélo-palestinien, n’a pu se mettre d’accord que deux fois sur une résolution, de nombreux projets de texte ayant été rejetés soit en raison de vétos américain, russe ou chinois, ou d’un nombre de voix insuffisant.

    En décembre, après des négociations acharnées, il avait exigé l’acheminement « à grande échelle » de l’aide humanitaire à Gaza, mais sans appeler à un cessez-le-feu dont ne voulaient pas les Américains, malgré la pression internationale sur leur allié israélien.

    L’attaque du Hamas a entraîné la mort de plus de 1.140 personnes en Israël, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens.

    En riposte, Israël a juré « d’anéantir » le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l’Union européenne et Israël, et lancé une vaste opération militaire ayant fait 26.083 morts, en grande majorité des femmes, enfants et adolescents, selon le ministère de la Santé du mouvement.

    Agence France-Presse

    #CIJ

    • ATTENTION IDEE FAUSSE : « la CIJ n’a pas appelé au cesse-le-feu ».

      Juridiquement, quand la CIJ appelle au cessez-le-feu, ce doit être pour les deux parties en présence .

      Là ce n’est pas possible car l’Afrique du Sud n’est pas belligérant . Et le Hamas n’est pas le requérant devant la CIJ.

      Mais la CIJ a bien demandé de cesser de tuer des Palestiniens. Ce qui est équivalent à une demande de cesse-le-feu.

      Les médias reprennent cette idée que la CIJ n’ait pas appelé au cessez-le-feu pour diffuser l’idée que la CIJ n’aurait pas considéré les crimes israéliens comme si graves que cela, finalement.

      Mais c’est totalement faux : la CIJ dit qu’il y a un risque de génocide, ce qui est d’une considérable gravité , et elle demande à Israël d’arrêter de tuer les Palestiniens.

    • @stephane_m Effectivement, c’est le premier élément de langage qui est martelé par la propagande pro-israélienne. L’autre, absolument répété à chaque occasion, c’est le fait que la cour de justice n’aurait aucun moyen de faire appliquer ses décisions.

  • Anticor a en corps perdu | Mediapart/AFP | 27.12.23

    qui aurait pu prévoir ?

    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/271223/l-agrement-de-l-association-anticorruption-anticor-non-renouvele

    L’exécutif n’a pas renouvelé l’agrément permettant à l’association Anticor d’intervenir dans des dossiers de lutte contre la corruption, une décision qualifiée de « cadeau de Noël aux corrupteurs » par l’avocat de l’ONG qui va la contester devant la justice administrative.

    petit historique :

    Créée en 2002, Anticor est impliquée dans plus de 160 procédures dont l’attribution du Mondial de football au Qatar ou encore l’enquête pour prise illégale d’intérêts visant le secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler.

    Des plaintes d’Anticor ont entraîné des poursuites concernant la cession de la branche énergie d’Alstom à General Electric et une enquête préliminaire dans les contrats russes d’Alexandre Benalla, l’ex-conseiller du président de la République Emmanuel Macron.

    pour le détail rocambolesque de cette affaire de non renouvellement :

    en juin une nouvelle demande d’agrément. Déport du ministre de la Justice en faveur de la Première ministre Elisabeth Borne, Anticor étant impliquée dans la procédure visant Eric Dupond-Moretti devant la Cour de justice de la République (CJR). Puis le 24 décembre, in extremis, la cheffe du gouvernement s’était elle aussi déportée, confiant cette tâche à la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna.

    Selon Mme Van Beneden, il existait en effet pour Mme Borne « un risque de conflit d’intérêts dans deux dossiers » dans lesquels Anticor figurait.

    Forcément, si tout le monde est obligé de se déporter...