• #cartographie des #fichiers - Bureau des études
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/135311780588

    Le Bureau des études, un collectif d’artistes et d’activistes mené par Léonore Bonaccini et Xavier Fourt, a publié en janvier une très intéressante cartographie (.pdf) des systèmes d’identification et d’information nationaux, faisant partie d’un tout aussi intéressant Atlas des agendas, visant à ”cartographier les #pouvoirs et les communs” (dont il faut lire aussi le complément en français (.pdf) visant à dresser “l’atlas des priorités”, une lecture critique et esthétique des réseaux de pouvoir). A l’heure où les autorités envisagent des modalités d’interconnexion des fichiers, la cartographie de ceux-ci permet d’en mesurer plus que jamais le (...)

    #interconnexion

    • Le lien vers le billet qui présente l’Atlas (et non vers le site)
      http://bureaudetudes.org/2015/04/23/atlas-of-agendas-mapping-the-power-mapping-the-commons-2015

      Je jette un œil rapide sur la carte présentée et je m’interroge sur ce que recouvre le « lien technique probable » entre Insee et Ministère de l’intérieur. Il y a un lien certain puisque l’Insee est chargé de la gestion du fichier électoral, fichier qui ne figure pas sur la carte, pas plus que les fichiers des impôts (DAS1) ou des CAF auxquels l’Insee accède à des fins statistiques.

    • Carte réalisée avec la revue Z n°5 en 2011 sur le travail social :

      https://reflets.info/mecanisation-des-rapports-sociaux

      Le dossier était accompagné d’une critique de l’informatisation du service 115 d’aide aux personnes à la rue à travers le dispositif du SIAO :

      A noter que les progiciels commerciaux (Progdis, Iodas, Praxtel, Ophelia…) devront être « compatibles » avec le SIAO pour accélérer les interconnexions. Selon un précieux « cahier des charge fonctionnel », document qui date de juillet 2009, le SIAO n’a pas seulement une visée comptable et mécanique de l’hébergement d’urgence. Il doit aussi intégrer des éléments « pédagogiques » pour qu’il soit mieux « accepté », par les agents qui l’utilisent comme par ceux qui en sont la cible :

      les Travailleurs sociaux constituent un point d’entrée quasiment exclusif des informations concernant les individus ; de ce fait, il faudra s’assurer non seulement de leur acceptation du nouvel outil comme support quotidien pratique et adapté, (et donc en cas d’application nouvelle, l’acceptation du principe d’une resaisie) mais également de leur adhésion à l’argumentaire justifiant cette base d’individus : l’analyse des demandes, des parcours, des devenirs… pour une mise en adéquation constante du dispositif.

      D’autre part, la collaboration active de chaque établissement sera nécessaire pour un suivi quotidien des capacités disponibles ; il faudra donc, parmi les messages à prévoir dans le plan de Conduite du changement, décrire précisément les fonctionnalités très opérationnelles et l’utilité du système […]. Globalement, la sémantique (définition des termes, zoom sur les cas particuliers ambigus…) sera à harmoniser grâce à l’Administration Centrale, et transmise grâce à un dispositif pédagogique par les Services Déconcentrés.

      […] Il faudra également prendre en compte le besoin d’obtenir rapidement une version (…) opérationnelle et rendant un service à chaque type d’acteur, afin d’aider à l’adhésion de ceux-ci, d’éviter l’« effet tunnel », et d’amorcer, grâce à cette première image positive, un effet d’entraînement contribuant au succès du déploiement, à la vivacité du dépôt de données, et à la réussite de versions ultérieures.