Irlande : un projet photo met un visage sur les femmes exilées pour avorter | Sans Compromis
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Rappelons-nous :
En 2012, une femme s’était vu contrainte par les institutions irlandaises de porter et mettre au monde un enfant issu d’un #viol, jusqu’à ce qu’on lui accorde une césarienne à la 25ème semaine de grossesse. Parce qu’en Irlande, l’#avortement n’est autorisé que pour des situations marginales mettant la vie d’une femme en danger. Mettre au monde un enfant non désiré, issu d’un viol, puis être obligée de l’élever, n’est pas considéré par les institutions irlandaises comme une situation pouvant mettre la vie en danger d’une femme rendue mère par obligation, ni d’un enfant issu d’un viol né à cause d’une loi restrictive. Que sont devenus cette femme et cet enfant ? On n’en sait rien et ce n’est plus le problème des institutions irlandaises.
Du décès de Savita Halappanavar, morte dans un hôpital en Irlande après s’être vu refuser l’interruption de sa grossesse alors qu’elle faisait une fausse-couche. Elle était enceinte de 17 semaines quand elle est arrivée dans un hôpital avec d’importantes douleurs dans le dos. Après avoir été informée qu’elle était en train de faire une fausse couche, elle a demandé à plusieurs reprises que l’on mette un terme à sa grossesse. Le médecin avait alors répondu : « Tant qu’il y a un rythme cardiaque fœtal, nous ne pouvons rien faire. C’est la loi. Vous êtes dans un pays catholique. » Deux jours après, le coeur du foetus s’est arrêté. Puis celui de Savita, décédée d’une septicémie.
Ce ne sont que deux exemples parmi tant d’autres en Irlande.