• En Espagne, le changement par les villes ?

    par Cecilia Valdez, 19 décembre 2015

    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2015-12-19-Espagne

    Ces épisodes soulignent les difficultés auxquelles sont confrontés les nouveaux dirigeants des villes « rebelles ». Outre l’opposition — attendue — des formations politiques d’opposition, ils se trouvent pris dans un engrenage institutionnel qui entrave parfois leur action. Impossible, par exemple, de mettre en place un nouveau tarif destiné aux personnes en difficulté dans les transports publics madrilènes sans l’aval du gouvernement régional, par exemple. Dans d’autres cas, c’est du gouvernement central (conservateur) que doit venir l’improbable feu vert… Et puis, si la méfiance est de mise du côté du secteur privé, c’est parfois aussi le cas du côté des mouvements sociaux, décidés à maintenir la pression sur leurs « amis ». Autant de batailles qui doivent se livrer sous l’œil narquois des médias dominants.

    L’espoir soulevé lors de sa création par Podemos ne se concrétisera peut-être pas lors du scrutin du 20 décembre. Mais la bataille que le parti entend mener à l’échelle nationale n’est-elle pas déjà en train d’être livrée dans ces villes ?

    Photo : Marc Lozano

  • En #Espagne, le changement par les #villes ?, par Cecilia Valdez (19 décembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2015-12-19-Espagne

    « Le ciel ne se prend pas par consensus, mais d’assaut », avait lancé M. Pablo Iglesias, qui allait être élu secrétaire général de #Podemos, lors du Congrès inaugural de la formation, en octobre 2014. Son projet, ambitieux, visait à ravir d’emblée le pouvoir central pour mieux « renverser la table ». Il se pourrait toutefois que, pour l’heure, les succès des anciens « #Indignés » dans les urnes se cristallisent surtout au niveau local.

    Le 24 mai 2015, des coalitions proches de Podemos, agglomérant un arc beaucoup plus large d’organisations ancrées dans la politique communale, remportaient les municipales dans diverses grandes villes bientôt qualifiées de « rebelles » : Santiago, Valence, Cadix, Ferrol, Iruña, Badalone, Saragosse, La Corogne et, surtout les emblématiques Barcelone et Madrid. Pour certains observateurs, un écho aux #élections municipales de 1931 qui conduisirent à la proclamation de la Seconde République espagnole.

    Sans aller jusque-là, l’arrivée des nouvelles équipes a toutefois marqué une rupture (…) [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/13755 via Le Monde diplomatique