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  • La première saison de la Chronique du jardin sans pétrole
    http://www.reporterre.net/La-premiere-saison-de-la-Chronique

    Nous habitons Paris, la ville dense où le quotidien est une confrontation permanente à la consommation. L’idée du jardin, à 50 kilomètres de la capitale, c’est d’échapper à cet ultimatum au moins un jour par semaine. Nous mettons les vélos dans le RER, laissons la ville se déliter dans le bruit métallique du train jusqu’à la frontière de l’urbanisation…

    400 m² bordés de thuyas au Nord, ouverts à l’Est et au Sud sur une prairie. L’horizon s’arrête sur des coteaux boisés.

    Pour jardiner, nous utilisons quelques outils à main et tout ce que nous pouvons trouver sur place comme le fumier du centre équestre que nous ajoutons à notre compost ou des feuilles mortes ramassées dans la forêt toute proche qui viendront protéger la terre des aléas climatiques.

    Le feuilleton hebdomadaire d’une famille de Parisiens qui jardinent dans une lointaine périphérie.
    Je ne sais pas trop si l’histoire de ces jardiniers « sans pétrole » pourra profiter à certain-e-s d’entre nous. Je la mets ici au cas où ...

    On retrouvera les épisodes suivants sur ces pages :

    http://www.reporterre.net/spip.php?page=memeauteur&auteur=Christine%20Laurent%20%28Reporterre%29&d

    http://www.reporterre.net/spip.php?page=memeauteur&auteur=Christine%20Laurent%20%28Reporterre%29#p

    #permaculture

    Et chapeau à Christine et Jean-Marie pour leur détermination. Et merci à eux de nous faire partager leur expérience.

    • A mon avis, c’est parce qu’ils se rendent sur le lieu en utilisant transport en commun (RER) plus vélos. Mouais, c’est un peu tiré par les cheveux ... Ou alors, parce qu’ils n’utilisent aucun produit chimique, lesquels sont souvent des produits dérivés de la chimie du carbone. Pas de motorisation non plus. Oui, je me suis posé la même question.
      Le mieux est que je contacte le site pour avoir des précisions.

    • @nicolasm

      Voilà qui fut fait (contacté le site Reporterre) et j’ai eu une réponse de Christine Laurent, la jardinière auteure du blog. Voici ce qu’elle nous dit à propos du « jardin sans pétrole » :

      L’idée d’appeler notre jardin "sans pétrole" m’est venue à la suite d’un stage de permaculture où j’ai appris que pour produire une calorie alimentaire, l’agriculture dite « conventionnelle » qui s’est développée après la seconde guerre mondiale consomme environ 12 calories provenant du pétrole sous forme de pesticides, d’engrais chimique mais aussi de carburant pour les tracteurs et autres machines.
      Partant de là nous nous efforçons autant que possible d’inverser ce rapport calorique, sachant que nous mêmes dépensons pas mal de calories physiques pour entretenir le jardin et faire pousser des légumes.
      - Nous n’utilisons pas de machine à moteur
      - Nous utilisons de la biomasse disponible à proximité (jardin, forêt, fumier du centre équestre voisin) pour fabriquer du compost
      - Nous allons le plus souvent en vélo et RER
      Le terme de "sans pétrole » est une tendance qui oblige à se poser des questionner la manière dont on fait les choses mais nous avons quand même une tonne d’eau en plastique, un arrosoir en plastique, des tuyaux d’arrosage en plastique…
      Ce qui m’a paru finalement intéressant dans ce titre c’est d’interroger notre rapport au pétrole et et à ce que son usagée génère dans le monde