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    • Bonjour.
      Avant tout merci pour le lien vers cette vidéo.
      A signaler, une chanson et son interprète.

      Luttopie , d’Alessandro Di Giuseppe
      https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1692089591009921&id=1590195614532653

      Parmi les personnes qui ont contribué à la musique du film « Je lutte donc je suis », le PAP40 de l’Église de la Très Sainte Consommation a quitté sa soutane, son bandeau Nike et son collier à l’effigie du Saint Capital, pour une tenue civile, un chignon et une guitare.

      Il a mis en musique un poème de son ami Yannis Youlountas : « Utopie à l’horizon », qu’il a rebaptisé « Luttopie » en jouant sur le titre du film.

      Pour son refrain, Alessandro a choisi ce quatrain de Yannis :
      « Il sera temps de vivre, heureux, libres et frugaux.
      L’utopie hors des livres et les humains égaux,
      Vivre sans se soumettre à la moindre frontière,
      Vivre sans dieu ni maître et sur la Terre entière. »

      Alessandro a réalisé l’enregistrement à Aubenas, aux côtés de la chanteuse Farah Asbai et d’une équipe de joyeux drilles.
      Musique, chant : Alessandro Di Giuseppe
      Chant : Farah Asbai
      Chœurs : Gilles Saint-Leger, Robert Vaschalde, Hélène Detavernier, Jeanne Richez
      Prise de son et Mixage : Stéphane Momenceau
      Paroles : Yannis Youlountas , Alessandro Di Giuseppe

      LUTTOPIE
      Quand tu sauras t’aimer dans le miroir du monde,
      Terrasser à jamais ton ombre aux dents immondes ;
      Quand tu embrasseras les lèvres de la vie ;
      Quand partout montera la fièvre et l’envie

      D’être enfin généreux, ouvert et débonnaire,
      Compagnon chaleureux envers tes congénères ;
      Quand ton bouillon, l’hiver, sera celui de tous
      Et quand, l’été, ton verre aura la robe douce

      Du vin de l’amitié enivrant nos foyers
      Sans serrure, en quartier de bonheur festoyé ;
      Quand ton arme inutile, enterrée en morceaux,
      Sera l’engrais fertile et le grain au berceau...

      Refrain :
      Il sera temps de vivre, heureux, libres et frugaux.
      L’utopie hors des livres et les humains égaux,
      Vivre sans se soumettre à la moindre frontière,
      Vivre sans dieu ni maître et sur la Terre entière.

      Le temps de vivre, libres, insoumis,
      Je lutte, je suis, je luttopie

      Quand l’or ne sera plus qu’un minerai banal
      Et l’argent, révolu, un pion artisanal
      Pour les damiers de jeux sans nul autre intérêt
      Que le ludique enjeu d’être ensemble inspirés...

      Refrain : (x3)
      Il sera temps de vivre, heureux, libres et frugaux.
      L’utopie hors des livres et les humains égaux,
      Vivre sans se soumettre à la moindre frontière,
      Vivre sans dieu ni maître et sur la Terre entière.

      Le temps de vivre, libres, insoumis.
      Je lutte, je suis, je luttopie."

      Alessandro Di Giuseppe, vous le reconnaitrez dans cette vidéo :
      https://www.youtube.com/watch?v=ZPiygnSeqzk

      Trouvé aussi sur : http://www.campuslille.com/index.php/entry/le-registre-de-l-emotionnel

    • « La démocratie est la préhistoire de l’anarchie »
      by Yannis Youlountas · 15/01/2016

      http://blogyy.net/2016/01/15/la-democratie-est-la-prehistoire-de-lanarchie

      ML : Tu es souvent invité par des associations ou des organisations de gauche avec ton nouveau film. Que répondent-elles à ta critique ?

      YY : Ma métaphore de Sisyphe est irréfutable. Les exemples sont flagrants, nombreux et le dernier en date leur fait encore mal au ventre. C’est donc le moment de poser les bonnes questions, dans le respect et la franchise. En l’occurrence, la priorité n’est pas seulement d’établir un « plan B », très à la mode ces temps-ci, mais beaucoup plus de repenser l’organisation, le dispositif, les moyens réels de changer de politique. Sans remettre en question le pouvoir lui-même, la malédiction continuera.
      Parfois, certains de mes amis de gauche dite « radicale » tentent de me contredire en évoquant les congés payés et la sécurité sociale. Lourde erreur : les congés payés n’ont pas été donnés par Blum, mais arrachés par la puissante grève générale de juin 1936. De même, si le programme social du Conseil National de la Résistance a pu être mis en place à la fin de la guerre, c’est d’abord parce que des ouvriers avaient encore les armes de la Résistance dans les mains, alors qu’une grande partie du patronat avait collaboré. Bref, il s’agit de conquêtes sociales, pas d’autre chose. Le problème n’est donc pas seulement de concevoir des alternatives, quelles qu’elles soient, mais aussi et surtout de se donner les moyens de les mettre en œuvre.

      ML : Dans un tel contexte, pourquoi les anarchistes n’arrivent-ils pas plus à se faire entendre ?